IIW History 1948-1958

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3. TRAVAUX DE LA COMMISSION. A. Tarage dynamique des machines d 'essais de fatigue. Des le debut des travaux de la Commission XIII, les membres qui y partici– paient se rendirent compt e que les quelques resultats experimentaux d'origine diverses dont ils pouva ient disposer etaient difficilement comparable ' et ceci pour bien des raisons. Ils prirent rapidement conscience de la necessite d' un effort d'unification, destine a permettre ulterieurement d'entreprendre une etude comparative. En particulier, il en etait ainsi pour le t arage des machines d' essais de fatigue. Pour pouvoir comparer des resultats d'essais de fatig ue faits sur des machines differentes et par des laboratoires differents, il fallait savoir sur quelles bases et par quelles methodes etait appreciee la precision des elites machines. C'est pourquoi, des l'assemblee de Copenhague en 1953, la Commission a pose les con– ditions a satisfaire par la methocle utilisee pour le tarage des machines. Notam– ment, il ne devait intervenir aucun effet d 'inertie, (cl'ou l'emploi necessaire de jauges a fil resistant) , ni etre necessaire de connaltre exactement le facteur de jauge; enfin, la methode devait etre une methode de zero. Ces recommandations conduisirent a l'acloption, pour l'etucle du tarage des machines, de la methode decrite par M. H. R OBERTS (1) Grace a l'application de cette methocle, les membres de la Commission ont pu mieux connaitre les erreurs commises avec les machines clout ils clisposaient et les constructeurs de ces machines eux-m emes ont et e amenes a revoir de tre·· pres cette que. tion. C'est ainsi qu'a l' assemblee de Zurich en 1955 , la Commission a eu la grande sat isfaction d'enregistrer un acco rd general sur de nouvelles ga– ranties de precisions, les erreurs aclmises sur l'amplitucle de. cycles cl'efforts se trouvant ramenees au maximum a 2 % en plus ou en moins, pour toutes machines hydrauliques a pulsateurs qui seraient clesormais construites. 11 y a la un intere3 - ·ant exemple cl e ]'influence heureuse que l'IIS peut exercer clans le clomaine t echnique; tous les utilisat eurs de machine: de l'espece ont pu mettre a profit le progres a insi obtenu. B. Essais de fatigue sur assemblages soudes. S'il et ait necessaire et urgent cl'etuclier le prohleme du tarage des machines cl'essais, il et ait aussi neces aire, pour etre en mesure de comparer les result at d'essais de fatigue, de fixer des regles communes relatives cl' une part a ux eprou– vettes elles-memes et, cl'autre part, aux conditi ons cle l' essai cle fatigue. E n ce qui concerne le trace des eprouvettes, c'est des l' assemblee de Gi:iteborg en 1952 que la Commission a envisage le trace des t etes epanouies necessaires pour les eprouvettes ne cornportant pa de zone affaiblie par la presence cl' un cordon de souchue. Un trace a cou::bure progressive a fait l'objet cl'une recorn– ma nclation de la Commission ; il perrnet d'eviter les ruptures internpestives clans le. epa noui s ements, et ceci moyenna nt un montage cl ' usinage relativement simple . Quant aux eprouvettes compo rta nt une souclure, il n 'est pas necessaire de faire u:age de t et es epanouies, l'eprouvette prismatique se pretant bien aux essais. D 'ailleurs, la question est restee cl 'annee en annee a l'o rdre du jour et, en 1957, la Commis ion a ete amenee a se demander s'il y avait vraiment interet a prendre comme base de corn paraison pour les essais sur assemblages soudes la resistance a la fatig ue de la tole OU du procluit 11011 soucle. i la reponse a cette iuestion etait negative, le trace a courbure progre ·sive perdrait evidemment de son interet. Au cours de l'etude d u trace des eprouvettes, il a et e reconnu qu' un montage imparfait clans fa machine de fatig ue pouvait provoquer des majorations de con– traintes d 'uu ordre cl e g randeur au moins equivalent a celui des point e de t en– sions observees cl a ns les racco rcl ements des tetes . La question n' etant pas

(I \ « ~fetallurgia" ( '/'lie Bi'ifi ;f1 .J o11r1wl oj J ! eta./s) , nofit r 952, pp. 107 a 114.