SPORT, PAIX ET DÉVELOPPEMENT 1913 -2013

SECONDE PARTIE_CHAPITRE 9

Une coopération entre CSIT et UNOSDP Le Bureau des Nations Unies pour le Sport au Service du Développement et de la Paix (United Nations Office on Sport for Develop- ment and Peace, UNOSDP) basé à Genève, en Suisse, et soutenu par un Bureau de liaison à New York (USA) a constitué le point d’entrée dans le système des Nations Unies en ce qui concerne le sport au service du développe- ment et de la paix, rapprochant par ce biais les univers du sport et du développement (UNOS- DP 2011). Le Bureau vient en aide au Conseil- ler spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Sport au service du Développe- ment et de la Paix dans ses activités en tant que défenseur, de coordinateur et de représen- tant de l’impact social du sport dans un contexte développé. En avril 2011, le président de la CSIT Ha- rald Bauer et sa vice-présidente Desislava Ya- godin ont eu la chance unique d’être invités au siège des Nations Unies à Genève, en Suisse, à l’occasion d’un Forum spécial sur le Sport au Service du Développement et de la Paix. Un bon nombre de personnalités importantes se sont rassemblées pour voir le sport comme un catalyseur afin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement et l’évolu- tion de la culture de la paix. Le sport est consi- déré comme l’un des instruments et des moyens les plus puissants pour le changement social. Pour la CSIT, il y a là une formidable opportunité de contribuer à cet ambitieux concept dans lequel, tout comme en sport, le travail d’équipe revêt tant d’importance et est

elle qui assure les qualités de dirigeant en ma- tière de santé mondiale, qui détermine les priorités en recherche sanitaire, qui établit les normes et les standards, qui articule des poli- tiques basées sur preuves, qui assure un sou- tien technique aux pays et qui dirige et sur- veille les tendances sanitaires (OMS 2012). Au 21e siècle, la santé est une responsabilité par- tagée, qui implique un accès équitable aux soins fondamentaux et une défense collective contre les menaces transnationales. Mettre en place des conditions de vie plus saines pour les individus a manifeste- ment motivé les longs efforts du mouvement sportif travailliste. Depuis le début du nou- veau millénaire, il est devenu de plus en plus clair que le moindre euro investi dans les acti- vités physiques et les sport en faisait économi- ser environ deux dans le système de santé de la communauté (Sport & Gesundheit 2001). Des études autrichiennes ont mis en lumière le fait que ce n’est pas le sport qui coûte à l’économie, mais l’inactivité physique (Studie Sport 2000). Les valeurs immatérielles telles que le social, le physique, le mental et le bien- être ne sont pas prises en compte. Il apparaît clairement qu’encourager le sport, les jeux et l’exercice dans un cadre de vie quotidien dans un système sanitaire et social moderne amé- liore le bien-être au sens général. Avec cette idée en tête, une coopération étroite avec l’OMS est à l’ordre du jour ainsi que sur la liste des choses à faire du comité de direction de la CSIT.

la clé du succès. Par le biais du sport, notre monde peut devenir un endroit plus équitable, plus sûr et plus durable. EN 2011, le Congrès de la CSIT a pris l’im- portante décision d’inclure les Objectifs du Millénaire pour le Développement, proposés par les Nations Unies, à ses statuts, comme signe distinctif et première contribution (CSIT 2011b). Des solutions sérieuses à certains pro- blèmes dans le monde peuvent se trouver dans le sport. La CSIT est prête à faire partie inté- grante du potentiel du monde des sports. L’UNOSDP devra assurer supervision et assis- tance dans l’exploitation du potentiel des sports en tant que force du bien. Le premier contact avec le conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, Mr Wilfried Lemke (Allemagne), a été initié afin de se joindre au groupe de travail international sur le Sport au Service du Développement et de la Paix. Commentaire de conclusion Toute collaboration internationale se base sur une voix plus puissante pour promouvoir de potentiels programmes joints et pour soutenir des activités politiques sportives communes. La recherche d’une synergie entre les organi- sations coopérant entre elles et explorer de même qu’exploiter les ressources des diffé- rents réseaux est un principe fondamental de la CSIT, à présent et à l’avenir.

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