MeeT and TRaVeL MaG n°80 novembre-décembre 2024
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Grèce L’Europe en train Dijon Congrès
NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2024
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éDiTo La maison Boeing est-elle en péril ? La reconduite de la grève d’une majorité des 33 000 salariés du géant aéronautique de Seattle opposés aux dernières offres salariales de la direction, alors même que le groupe a accusé une perte de 6,17 milliards de dollars au troisième trimestre 2024, est un épisode de plus dans la crise que traverse l’avionneur américain, sans que rien ne semble devoir freiner sa descente aux enfers. Confronté depuis octobre 2018 à une série de crashs et d’accidents en Indonésie, en Éthiopie, et au Sénégal, jusqu’à la perte en plein vol en janvier dernier d’une porte d’un 737 Max opéré par Alaska Airlines, Boeing voit les “emmerdes” (qui volent en escadrille comme chacun sait…) s’accumuler et sa réputation fortement dégradée au niveau mondial. Trois mois après son arrivée à la tête du groupe, Kelly Ortberg vient d’annoncer une réduction de 10 % des effectifs, le report de la mise en service du nouveau 777-9 à avril 2026 et l’arrêt de la production du 767 en 2027. Des annonces qui ne suffiront probablement pas à sauver Boeing qui ne parvient plus à honorer les commandes passées par les grandes compagnies aériennes dont certaines s’agacent ouvertement, contraintes de conserver leur flotte actuelle plus longtemps que prévu, et qui ne vont pas manquer de négocier de juteuses indemnités. Il est plus qu’urgent de sauver le soldat Boeing comme le suggérait il y a quelques jours dans les colonnes de TourMag Jean-Louis Baroux, l’ancien Président et fondateur d’APG, au risque d’entraîner le secteur aéronautique dans de graves turbulences. Encore faudrait-il que certains ne scient pas l’aile sur laquelle ils sont assis !
Michel Foraud
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LA NOUVELLE ÉDITION DU DMC’S BOOK 2024 / 2025 EST DISPONIBLE www.meetandtravelmag.com
NUMÉRO 80 | NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2024
SoMMaiRe
ACTUALITÉS P.6 Horizons P.8 Transports P.12 Étoiles P.14 Croisières P.15 Prestas P.16 Agences P.18 DMC
P.22
P.20 Zoom Fontainebleau P.21 Zoom Estonie
P.38
DESTINATIONS P.22 Grèce P.38 L’Europe en train P.56 Dijon P.58 Congrès
P.52
P.58
NUMÉRO 80 | NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2024
Le nombre de visiteurs étrangers à Dubaï a dépassé 9,3 millions durant le premier semestre de 2024, en hausse de 9 % par rapport à la même période de 2023. L’Europe occidentale est le premier marché émetteur avec 20 % des arrivants, le nombre de Français a quant à lui progressé de 11 % avec 199 645 arrivées. Un nouveau site archéologique jordanien rejoint la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco, Um al Jimal , la “Pétra Noire”, situé dans la région de Mafraq dans le nord du pays. Remarquablement bien conservé, il est le septième site jordanien à être classé, notamment après Pétra, Quseir Amra et le désert du Wadi Rum. Avec le renouvellement de sa certification ISO 2012, Destination Rennes bénéficie selon Angéline Duret, sa directrice générale, d’une « reconnaissance de sa démarche d’amélioration continue en matière d’évènementiel responsable ». Ajoutant, « nous poursuivons notre objectif de long terme aux côtés de l’ensemble de l’écosystème local en suivant l’engagement pris par la France et Rennes Métropole : éviter, compenser, réduire ». Belle performance pour Malte qui a reçu au premier semestre 1,5 million de visiteurs étrangers (hors croisières), en progression de 23,4 % par rapport à la même période de 2023. Avec 134 307 visiteurs, la France se place en troisième position des marchés émetteurs, derrière le Royaume Uni et l’Italie, devant l’Allemagne et l’Espagne. Cairns , capitale du Nord Queensland australien, vient de vivre une année faste pour les congrès avec une pléiade de manifestations médicales et scientifiques accueillies par le Cairns Convention Centre qui ont rassemblé plus de 21 000 participants. Suriya Sittichai est le nouveau Directeur de l’Office du tourisme de la Thaïlande (TAT) en France. Entré en 1996 au siège de l’Office à Bangkok, il occupait dernièrement les fonctions de Directeur adjoint exécutif du département des services marketing.
DES TUNNELS SECRETS POUR LES TOURISTES
D’anciens tunnels utilisés par les services de renseignements britanniques durant la Seconde Guerre mondiale ont été rachetés par un homme d’affaires australien, Angus Murray, qui projette de les réaménager en lieu de promenade et de découverte doté du bar le plus profond de Londres. Il devrait attirer plus de deux millions de visiteurs et devenir un site touristique majeur de la capitale britannique, comme la London Eye en bord de Tamise. L’homme promet d’investir l’équivalent de 253 millions d’euros pour restaurer ces tunnels situés à 40 m de profondeur entre les stations de métro Chancery Lane et Holborn et les doter des dernières technologies, notamment des écrans géants et des centaines de hauts parleurs qui plongeront les visiteurs dans une expérience immersive retraçant leur histoire. Malgré l’opposition de nombreux riverains de ce secteur résidentiel de Londres, Angus Murray compte bien ouvrir le site au public en 2027, MANHATTAN EN VERSION XXL
À l’instar des 6 hectares que la Principauté de Monaco vient de grignoter sur la mer, Manhattan pourrait s’enrichir dans les années à venir de 7 km² de nouvelles surfaces consacrées à la réalisation de 180 000 nouveaux logements permettant d’accueillir 250 000 personnes et d’offrir une meilleure protection face à la montée des eaux. Le projet, que d’aucuns jugent farfelu, est portée par Jason Barr, un économiste professeur à l’université Rutgers dans le New Jersey. Baptisée New Manhattan, ce nouveau quartier, plus vaste
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et plus peuplé que l’Upper West Side, permettrait d’étendre la péninsule dans le port de New-York au-delà de la statue de la Liberté. Jason Barr fait d’ailleurs remarquer que Manhattan a déjà été étendue à maintes reprises, sa surface initiale ayant progressé de 50 %, au fil des siècles.
AGENDA DES SALONS HEAVENT PARIS 12-14 NOVEMBRE PARIS PORTE DE VERSAILLES IBTM WORLD 19-21 NOVEMBRE BARCELONA GRAND VIA ILTM CANNES 2-5 DÉCEMBRE
ITB BERLIN 4-6 MARS MESSE BERLIN HEAVENT MEETING CANNES 25-27 MARS PALAIS DES CONGRÈS ARABIAN TRAVEL MARKET 28 AVRIL-1 ER MAI DUBAI WORLD TRADE CENTRE IMEX 20-22 MAI MESSE FRANKFURT
PALAIS DES CONGRÈS FITUR 22-26 JANVIER IFEMA MADRID
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Paris et Berlin reliées en TGV, c’est pour le 16 décembre. Mais pas de record de vitesse à la clé puisqu’il faudra 8 heures pour parcourir en Ice 407 les 878 km qui les séparent. En cause, l’absence de liaisons à grande vitesse sur le sol allemand. Air France réinvente sa classe Premium Economy en Premium. Un changement de nom qui s’accompagne d’une montée en gamme de la cabine dotée de nouveaux sièges plus ergonomiques dont l’inclinaison est portée à 124°. D’ici à quelques mois 80 % de la flotte sera équipée de cette nouvelle classe Premium. À compter du 20 décembre, Oman Air va desservir Rome au départ de Mascate. À raison de 4 vols hebdomadaires (lundi, mercredi, vendredi et dimanche) opérés en Boeing 787-9 Dreamliner. Selon le classement établi par le cabinet Flightright , ITA Airways est la compagnie qui a enregistré le plus grand nombre de vols retardés au cours de l’été (45,64 %), suivie de Aegean Airlines (42,46 %), Swiss international Airlines (41,84 %) et Easyjet 41,8 %). Riyadh Air , la nouvelle compagnie aérienne saoudienne, devrait opérer ses premiers vols commerciaux au printemps 2025 si les retards de livraison des 737-9 commandés à Boeing sont rattrapés d’ici là. Riyadh Air annonce vouloir desservir 100 transporteur philippin, vient de passer commande de 70 Airbus A 321 neo, dont les premiers exemplaires lui seront livrer à partir de 2029. La compagnie low cost possède déjà 61 Airbus A 320 et A 321, ainsi que 9 gros porteurs A 330-800. destinations d’ici à 2029. Cebu Pacific , le plus gros
LE TRAFIC AÉRIEN PROGRESSE, MAIS PAS AUTANT QU’ESPÉRÉ Avec 9,5 milliards de passagers dans le monde en 2024 (4,1 milliards pour le trafic international et 5,4 milliards pour le trafic domestique), le secteur aérien enregistre une croissance de 10 % par rapport à 2023, traduisant une belle remontée en sortie de crise, même si la hausse a été nettement plus faible qu’en 2023 (+ 30,6 % sur 2022). C’est ce qui ressort de l’étude dévoilée par Airports Council International (ACI), qui note que ces chiffres
sont à peine supérieurs à ceux de 2019, période de référence, et nettement en décalage avec les prévisions de trafic d’avant la pandémie, lesquelles tablaient sur 10,5 milliards de passagers en 2024. En cause, la situation au Moyen-Orient qui a contraint les compagnies à modifier leurs routes, la guerre en Ukraine qui a interdit l’espace aérien sibérien aux compagnies occidentales, mais aussi les délais de livraison des nouveaux appareils qui pénalisent la plupart des compagnies. Malgré ces situations, ACI reste optimiste, la reprise progressive du trafic passagers internationaux et le retour de la rentabilité des compagnies entraînant une dynamique positive dans le secteur. ITA AIRWAYS
MONTE EN PUISSANCE
Celle qui a succédé en 2021 à Alitalia profite de vents favorables qui lui ont permis au premier semestre 2024 de réaliser 1,4 milliard de chiffre d’affaire, en hausse de 27 % par rapport à la même période de 2023. Durant ce semestre, ITA Airways a transporté 8,3 millions de passagers, le taux de remplissage de ses appareils ayant dépassé 79 %, deux points de plus qu’au cours de la même période de 2023. Des
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résultats qui tombent bien alors que le groupe Lufthansa vient de prendre 41 % du capital de ITA Airways pour un peu plus de 325 millions d’euros, se réservant le droit de monter à terme à 100 % du capital. Bruxelles a validé la transaction, sous réserves de quelques aménagements de lignes afin de préserver la concurrence des compagnies concurrentes. MEGA AÉROPORT EN POLOGNE
Le nouvel aéroport géant porté par l’ancien Premier Ministre conservateur Mateusz Morawiecki, défait lors des dernières élections
générales remporté fin 2023 par la coalition centriste, verra bien le jour, son successeur Donald Tusk l’a récemment confirmé. Le chantier de construction de cette plateforme géante a débuté entre Varsovie et Lodz, mais son inauguration n’est pas prévue avant 2032. À cette échéance, il devrait être l’aéroport le plus moderne d’Europe qui pourra accueillir 34 millions de passagers par an, sa réalisation s’accompagnant d’une modernisation générale des aéroports
régionaux du pays. La facture de ce nouvel aéroport international devrait s’élever à 10 milliards d’euros, non comptés les infrastructures annexes qui feront grimper la note à plus de 30 milliards. À noter qu’en marge de ce projet, l’État polonais prévoit un renforcement de la compagnie nationale LOT, laquelle devrait doubler sa flotte d’ici à 2032 avec plus de 130 appareils.
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ROLANDO DAMAS DIRECTEUR GÉNÉRAL D’AVIANCA Propos recueillis par Michel Foraud
M&T – avianca nouvelle version se pose à nouveau à Paris depuis le début juillet. Qu’est-ce qui a motivé ce retour ? L’une de nos principales priorités a été d’étendre notre réseau de point à point et de développer nos capacités dans les destinations que les voyageurs souhaitent explorer. Ces dernières années, l’Amérique latine s’est positionnée comme l’une des meilleures régions du monde pour voyager, avec une offre culturelle riche et une biodiversité exceptionnelle. C’est une décision naturelle pour nous d’offrir des options aux voyageurs français qui veulent explorer la région et aux voyageurs latino-américains qui ont maintenant plus de choix pour se rendre facilement à Paris. M&T – Combien de vols opérez-vous entre Bogota et Paris ? Avec quels horaires dans les deux sens ? Nous avons depuis le début juillet opéré cinq vols par semaine sur cet axe et nous sommes passés en quotidien depuis le 27 octobre. Avec des horaires très adaptés dans les deux sens, les appareils décollant de Paris CDG à 8h40 pour une arrivée à Bogota à 12h40, tandis qu’en sens inverse, les avions quittent Bogota à 13h25, l’atterrissage à CDG ayant lieu le lendemain à 6h40. M&T – Avec ce retour d’avianca, c’est la Colombie qui revient-en force sur le marché français ? Nous sommes revenus sur le marché français après 20 ans d’absence. C’est dire que la connectivité entre la Colombie
permet également à avianca d’être une entreprise plus durable car ce type d’appareil consomme 20 % de carburant en moins, ce qui réduit notablement les émissions de CO 2 . M&T – Outre l’Éco, la cabine accueille la classe Affaires Insignia. En quoi se distingue-t-elle des autres classes affaires ? Nous sommes fiers d’être un transporteur latino-américain et notre Insignia Business Class reflète ce riche héritage pour une expérience de première classe afin d’élever la façon dont nos clients premium voyagent. De notre menu à bord, créé par les chefs primés Alvaro Clavijo et Catalina Velez, à nos équipements avec des valises de collection fabriquées par Mola Sasa à partir de designs inspirés de la culture indigène Gunadule et des produits du Loto del Sur, cette expérience est conçue pour que le vol soit inoubliable du début à la fin.
et le reste du monde est une étape importante que nous sommes fiers d’avoir concrétisée. M&T – Quelles sont vos ambitions sur cette ligne où Air France opère en quotidien ? Qu’est-ce qui va faire la différence ? L’une de nos forces est d’avoir le plus grand réseau
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« avianca est une compagnie plus
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M&T – Cette nouvelle ligne met en lumière la nouvelle compagnie avianca, lancée après la pandémie. De quelles forces dispose-t-elle aujourd’hui ? Quels sont ses projets à moyen terme ? Aujourd’hui, avianca est une compagnie plus légère qui cherche à être plus compétitive et plus flexible. Une compagnie aérienne
légère qui cherche à être plus compétitive et plus flexible. »
sur laquelle tout le monde peut voler, plus actuelle que jamais avec plus de sièges, plus d’avions, plus d’itinéraires et plus de destinations. Nous voulons être la compagnie aérienne de premier choix pour des millions de voyageurs en Amérique latine et dans le monde, avec un service sûr, pratique, abordable et amical. Il ne s’agit ni d’une évolution, ni d’une transformation, mais sans aucun doute d’une proposition de valeur différente qui nous rapprochera d’un plus grand nombre de passagers. Grâce à cela, en 2023, nous avons transporté plus de 32 millions de passagers, un chiffre record pour la compagnie, et nous avons également été reconnus par le cabinet d’analyse aéronautique Cirium comme la compagnie aérienne la plus ponctuelle au monde. M&T – Prévoyez-vous d’autres ouvertures de ligne en Europe ? À ce jour, outre Paris, vous desservez Madrid, Barcelone et Londres. Pour l’instant, nous nous concentrons sur la consolidation de notre offre actuelle.
de Colombie avec une offre de 90 lignes intérieures couvrant les principales villes du pays. Cela nous différencie de la concurrence car nos clients peuvent facilement voyager au départ de notre hub de Bogota vers d’autres grandes villes telles que Medellín, Cartagena, Barranquilla et Cali, ou explorer d’autres destinations moins connues mais magnifiques comme l’Amazonie colombienne, les Caraïbes ou la région du café M&T – Vous avez choisi le Boeing 787 Dreamliner pour opérer cette ligne. Quels sont ses atouts ? Le Dreamliner présente de nombreux avantages, non seulement en terme de performances, mais aussi en terme de confort pour nos passagers voyageant sur de longues distances. Cet avion
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La marque Hoxton , pilotée par Ennismore et Accor, annonce l’ouverture en 2027 d’un nouvel établissement à Melbourne dans le secteur branché de Cremorne. Après Berlin, Bruxelles, Amsterdam et Vienne, la chaîne débarque en Asie-Pacifique avec un ensemble de 198 chambres aménagé dans une ancienne fabrique d’allumettes. Après la récente ouverture à Nice d’un Mama Shelter de 102 chambres avec piscine et rooftop, la marque est attendue à Zurich, Dubaï et Medelin en Colombie. One & Only a choisi Kea, l’île des Cyclades la plus proche du continent grec, pour inaugurer un nouveau resort de grand luxe noyé dans 65 ha de verdure en bord de mer. Le One & Only Kea Island compte 75 villas et résidences, 3 restaurants et 2 bars. En Autriche, Rosewood s’installe dans un superbe château du xv e siècle situé sur les rives du lac de Fushi, à proximité de Salzbourg. L’ensemble entièrement rénové accueille 46 chambres, 46 suites et 6 chalets luxueusement décorés, ainsi que 2 restaurants, un bar et un spa Asaya avec piscines extérieure et intérieure. La chaîne annonce également son arrivée en Nouvelle-Zélande, à Amsterdam, au Japon et à Doha. Dans le Marais parisien, l’équipe à l’origine de la Chambre du Marais vient de dévoiler un petit cocon de 17 chambres – Une Autre chambre – qui rend hommage à plusieurs figures féminines qui ont marqué l’histoire telles, Colette, Simone Veil et George Sand. À sa collection de 35 adresses de luxe, le groupe Aman vient ajouter une nouvelle propriété aux Maldives, sur l’atoll de Vaavu, l’un des plus sauvages de l’archipel, à une heure de hors-bord de Malé. Le Aman Maldives abrite 52 suites et 16 résidences conçues par le cabinet Kerry Hill, collaborateur de longue date de Aman.
DOLCE BY WYNDHAM À VERSAILLES Rachetés en 2015 par Wyndham Hotel Group, les 22 Dolce Hotels & Resorts exploités dans le monde comptent dans leurs rangs quelques pépites dédiées au segment Mice. C’est le cas du Dolce by Wyndham Versailles, noyé dans les 14 ha du Domaine du Montcel à Jouy-en-Josas, à 15 min de la cité royale et à moins d’une heure de Paris. Aux termes d’une minutieuse rénovation de cinq années, le nouveau Dolce Versailles vient de rouvrir ses portes, entièrement transformé. Le complexe compte 178 chambres et suites, plusieurs appartements, 2 restaurants (dont un dédié aux groupes), un bar, un spa, 2 piscines (intérieure et extérieure) et un centre de conférence de 1 800 m² doté de 18 espaces de réunion et de réception, dont la salle Baccarat de 550 m² (jusqu’à 250 personnes). LE MONT ROYAL REJOINT
INTERCONTINENTAL Après Marseille, Lyon, Bordeaux et Paris, InterContinental ajoute Chantilly à son portefeuille d’établissements de luxe en France. La chaîne vient de s’installer aux commandes de l’Hôtel Château Mont Royal situé à quelques kilomètres de Chantilly et à quarante minutes de Paris, rebaptisé InterContinental Chantilly Château Mont Royal. Huit mois de travaux ont redonné tout
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son éclat à cette propriété du début du xx e siècle qui abrite 109 chambres et suites très élégantes, deux tables gastronomiques – l’Opéra et le Stradivarius – pilotées par le chef Cédric Jean-Charles, un bar, un spa griffé Biologique Recherche, un fitness centre avec une piscine et 12 salles de réunion à la lumière du jour de 26 à 350 m² (jusqu’à 250 personnes).
UN PALAIS POUR FOUR SEASONS À RABAT
Déjà bien pourvue en hôtels de luxe, la capitale marocaine passe la vitesse supérieure avec l’ouverture du Four Seasons Hotel Rabat at Kasr Al Bahr. Face à l’océan Atlantique, au cœur d’un parc de 5 ha, cette ancienne résidence d’été du Sultan, composée de
six bâtiments historiques (le plus ancien date du xviii e siècle) et de cinq bâtiments nouveaux, a été magnifiquement restaurée pour faire place à un établissement
hôtelier de grand luxe de 200 chambres et suites très raffinées, certaines avec une piscine privée. Dans cette oasis en cœur de ville les clients ont à disposition 3 restaurants, dont la Brasserie Marie (cuisine française), un lounge, un cigar bar, 2 piscines extérieures et un spa avec bassin d’eau salée. Côté affaires, le Four Seasons Hotel Rabat at Kasr Al Bahr affiche 2 700 m² d’espaces de réunions et de réceptions, avec 7 salles, une ballroom de 1 000 places et une vaste terrasse évènementielle.
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CATHERINE DUVOT-COHEN DIRECTRICE GÉNÉRALE INWOOD HOTELS Propos recueillis par Michel Foraud
M&T – Créé en 2008, le groupe Inwood Hotels détient 13 établissements en France. Quelle est son histoire ? Inwood Hotels est un groupe hôtelier entièrement familial fondé par Jean-Paul Bize, un entrepreneur issu du secteur industriel. À l’origine, le groupe était constitué de boutiques hôtels 4 étoiles situés dans les VII e et VIII e arrondissements de Paris. En 2013, la stratégie s’est diversifiée avec une première expansion à Arcachon, suivie de Bordeaux en 2016, puis, plus récemment, sur la Côte d’Azur. Le groupe est toujours détenu et géré par la famille fondatrice. M&T – De quel type d’établissement se compose son portefeuille ? Historiquement centré sur les boutiques hôtels, Inwood Hotels a élargi son offre au cours des cinq dernières années avec une branche dédiée au luxe, premièrement à Paris et plus récemment au Cap d’Antibes et à Cannes. Parallèlement, nous avons développé une expérience lifestyle avec des établissements à Bordeaux et Arcachon, qui sont conçus comme de véritables lieux de vie et d’échanges. Environ un tiers de notre portefeuille est constitué d’hôtels 5 étoiles, les autres établissements étant principalement des 4 étoiles. M&T – Qu’est-ce qui distingue vos hôtels ? Ce qui rend Inwood unique, c’est notre concept centré sur
M&T – Outre Paris et le Sud de la France, allez-vous vous installer dans d’autres villes de l’Hexagone ? Paris est notre marché historique, le point de départ de l’aventure Inwood. C’est la Ville Lumière, un rêve pour des millions de visiteurs à travers le monde. Le Sud de la France, en particulier la Côte d’Azur, est une région de renommée
internationale qui attire à la fois une clientèle touristique et d’affaires, avec des villes prestigieuses comme Nice, Cannes ou Antibes. Le Sud Ouest, notamment la Côte Atlantique, bénéficie également d’une clientèle fidèle. Pour l’instant, nous préférons renforcer notre présence dans nos trois zones actuelles (Paris, Sud-Ouest, Sud-Est). Nous explorons des destinations comme le Pays Basque ou Saint-Tropez, et voulons renforcer notre présence à Paris ou Nice, toujours avec des établissements à taille humaine, situés au cœur des villes ou en bord de mer. M&T – De combien d’unités souhaitez-vous disposer d’ici à 5 ans ? Notre développement se fait en fonction des opportunités et des
conditions du marché, mais nous estimons qu’une quinzaine d’hôtels dans cinq ans constituerait un bel objectif. M&T – Que recouvre le déploiement de l’Écolabel Européen et la charte RSE que vous mettez progressivement en place ? Nous avons pour objectif à court terme de déployer l’Écolabel Européen dans l’ensemble de nos établissements. La transition écologique, la lutte contre le gaspillage, la
les arts de vivre à la Française, porté par notre communauté : les “Inwood Lovers”. Ils incluent nos collaborateurs, partenaires et hôtes, tous réunis autour des valeurs d’Inwood. Nos hôtels, à taille humaine, se distinguent par leur capacité à faire se sentir l’hôte comme chez lui, tout en lui offrant une expérience
« Ce qui rend Inwood unique, c’est notre concept centré sur les Arts de Vivre à la Française »
inoubliable. Nos établissements sont idéalement situés, que ce soit près des Champs-Élysées ou de la Tour Eiffel à Paris, ou encore, près de la Promenade des Anglais à Nice et la Croisette à Cannes. Nous mettons également un point d’honneur sur le souci du détail, la qualité de service, le professionnalisme et la bienveillance de nos équipes et la part d’émotion et de rêve à travers la décoration et l’expérience client. M&T – Quelle clientèle ciblez-vous en priorité ? Nos hôtels lifestyle ne visent pas une clientèle spécifique, mais cherchent à créer une mixité et un partage entre clients affaires et loisirs, venus de tous horizons. Que ce soit pour travailler, se détendre ou découvrir de nouvelles expériences, nous proposons de nombreux services selon les établissements, tels que des salles de séminaire, une salle de cinéma, des bars, des salles de fitness ou encore des game rooms.
maîtrise de nos ressources et de notre consommation énergétique, ainsi que la sensibilisation de nos équipes et de nos hôtes, sont des enjeux cruciaux pour l’avenir. Nous avons également créé un pôle RSE pour mettre en place une politique uniforme dans tous nos hôtels, tant au niveau du management que des pratiques liées aux achats et aux investissements. La RSE n’est pas un projet ponctuel, mais un engagement à long terme, intégré à toutes nos décisions, pour être plus responsables, équitables et durables. M&T – L’évènementiel a-t-il sa place dans vos hôtels ? Cela dépend des établissements. Certains de nos hôtels, comme le Burdigala, Arcanse, La Bourdonnais et le Five Seas, sont équipés de salles de séminaire permettant d’accueillir tout type d’évènement professionnel. Certains de nos espaces peuvent également être privatisés. Nos hôtels lifestyle, particulièrement le Burdigala, sont davantage orientés vers l’évènementiel, principalement à destination des locaux. Nous avons récemment lancé des projections hebdomadaires dans notre salle de cinéma et envisageons d’organiser d’autres évènements, réguliers ou ponctuels.
Depuis trois ans à Bruxelles en tant que Directrice Générale de CLIA Europe, la Française Marie-Caroline Laurent quitte cette association internationale de compagnies de croisières pour rejoindre le groupe MSC. Dès fin octobre, elle y sera Vice-Présidente pour la politique maritime et les affaires gouvernementales. Créée par Sir Richard Branson, Virgin Voyages , la compagnie exclusivement réservée aux adultes, débarque sur le marché français. Avec Cruisepro comme agent général, ses trois navires (d’environ 2 700 passagers), au produit très festif, ciblent avant tout les 35/40 ans et effectueront plus de 40 itinéraires en Europe entre avril et novembre 2025. Explora II (900 passagers), second navire d’Explora Journeys, la marque de luxe du groupe MSC, a été livré et baptisé le 15 septembre
ROYAL CARIBBEAN VOGUE SUR LE MICE EN FRANCE Avec six navires positionnés en Europe pour la saison d’été 2025, la compagnie américaine entend bien séduire les entreprises. « Depuis toujours, ils sont conçus en pensant aussi à elles » commente Emmanuel Joly, directeur de Cruisepro (CruiseLine), GSA pour la France du groupe Royal Caribbean (Royal Caribbean, Celebrity Cruises et Azamara). « Nos espaces publics sont majoritairement privatisables. À disposition des groupes et gratuitement, des salons modulables, voire notre théâtre principal et les dernières technologies en matière d’audio, vidéo, éclairage et son. »
Royal Caribbean a également sa propre division Mice et Charter à Miami, dont l’équipe soutient tous les marchés locaux sur ce segment. Si les itinéraires les plus demandés vont de 3 ou 4 à 7 nuits, au départ de Miami ou Port Canaveral, deux croisières de 4 et 5 nuits seront proposées au départ de Barcelone les 11 et 15 avril 2025 à bord d’Allure of the Seas (5 400 passagers), tout juste rénové pour plus de 100 millions de dollars. Des sessions informatives Mice vont être organisées en France début 2025 et des visites dédiées à partir du printemps en Méditerranée.
dernier à Civitavecchia. Quatre autres navires,
CATLANCE SE LANCE SUR LE SECTEUR MICE Pour Hervé Bellaiche, son PDG, « nous avons conçu une offre unique, qui allie expérience de voyage exclusive, flexibilité et accessibilité » Forte d’une flotte avec équipage de 17 catamarans, que renforce l’arrivée de 6 nouveaux Catlante Néo, la compagnie propose un produit adapté aux séminaires de petite taille (12 personnes). Version récompense, on peut réserver une cabine individuelle ou privatiser un navire entier. également construits par les chantiers italiens Fincantieri sont programmés d’ici 2028, soit un investissement total de 35 milliards d’euros. À bord, un raffinement à l’européenne pour les 461 suites (35 m² minimum), penthouses et résidences côté mer, toutes avec service de majordome et de conciergerie 24h/24.
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Outre un coût all inclusive attractif, Catlante met aussi à disposition la possibilité d’aligner plusieurs navires pour des évènements le nécessitant. Des séjours de 3 ou 4 nuits sont proposés en particulier, de mai à octobre, depuis Ajaccio et Marseille. D’autres départs sont possibles en hiver aux Caraïbes ou toute l’année aux Seychelles.
MOINS LOIN, MOINS LONG AVEC STAR CLIPPER
Spécialiste de la croisière à la voile depuis plus de 30 ans à bord de ses trois superbes navires, la compagnie propose en 2025 plusieurs itinéraires adaptés aux entreprises. En juin, de 3 à 5 nuits à bord du Royal Clipper (227 passagers), au départ de Cannes, Venise et Civitavecchia. En juillet et septembre, des croisières de 5 nuits à bord du Star Flyer (166 passagers), également depuis Civitavecchia, et de 4 nuits en octobre, au départ de Nice.
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FRANCK CHANEVAS DIRECTEUR GÉNÉRAL SODEXO LIVE ! FRANCE ET ESPAGNE Propos recueillis par Michel Foraud
M&T – Paris 2024 vous a confié la restauration des athlètes durant les JO. Qu’a-représenté ce marché pour Sodexo Live ! ? Faire partie de l’aventure des Jeux de Paris 2024 fut une immense fierté pour Sodexo Live ! et toutes nos équipes. Nous avons une grande expérience des évènements sportifs de grande envergure, mais contribuer à la réussite des Jeux à domicile avait une saveur toute particulière. Nos équipes se sont pleinement engagées pour faire de ces Jeux un moment unique pour les athlètes et pour le grand public, et je les en remercie encore. En plus de la formidable vitrine que sont les Jeux, ils nous ont permis d’accélérer dans certains domaines. Je pense par exemple au recrutement : nous avons mis en place des solutions digitales inédites pour la gestion des ressources humaines. Ces solutions nous serviront pour tous nos prochains évènements. D’un point de vue financier, cela a représenté un chiffre d’affaires d’environ 80 millions d’euros. M&T – Quel a été le plus grand défi pour vos équipes ? Ces Jeux Olympiques ont représenté un triple défi. Tout d’abord, un défi humain. Avec près de 6 000 collaborateurs mobilisés, dont 1 000 au Village, il a été essentiel
M&T – Quel retour avez vous eu des athlètes ? Leur appétit a semble t-il été plus important que ne l’imaginaient les organisateurs des Jeux ? Nous avons reçu de très bons retours de la part des athlètes. Antoine Dupont, l’un de nos rugbymen français, a même remercié personnellement notre CEO pour la qualité de nos services. Les menus proposés au Village ont été élaborés
en fonction d’un cahier des charges établi par Paris 2024, et ont nécessité de nombreux échanges avec la Commission des Athlètes et les délégations, via le CIO. Cela a représenté plusieurs mois de travail collaboratif, permettant de créer une offre de restauration adaptée aux habitudes et aux attentes des athlètes du monde entier. Pendant l’évènement, nous avons su ajuster notre offre très rapidement sur certains produits qui ont été particulièrement appréciés des athlètes. Cette capacité d’adaptation a aussi été saluée par les athlètes et Paris 2024.
d’organiser le plus tôt possible le recrutement afin d’atteindre l’objectif et d’avoir le temps de former l’ensemble de personnes recrutées. Et le défi a été relevé ! Le second défi était culinaire. Nos chefs ont conçu et préparé plus de 550 recettes, sous la direction de Charles Guilloy, chef exécutif de Sodexo Live ! au Village. Dès 2023,
« Faire partie de l’aventure des Jeux de Paris 2024 fut une immense fierté pour Sodexo Live ! ».
M&T – En quoi ce contrat hors norme s’est-il distingué des évènements que vous assurez en France ou à l’international ? Nous sommes habitués à gérer de grands évènements internationaux, en particulier dans le domaine sportif. Par exemple, Sodexo Live ! assure la restauration des sportifs et du grand public à Roland Garros depuis plus de
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35 ans ou encore du Grand Prix de Formule 1 à Miami : il faut savoir que cela représente plus de 250 000 spectateurs sur trois jours. Ce qui rend les Jeux Olympiques de Paris 2024 uniques, c’est non seulement leur durée – deux mois d’activités intenses, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 – mais aussi la richesse de la diversité des publics : 15 000 athlètes représentant 206 délégations au village, illustrant un éventail de cultures et d’attentes diverses, sans oublier le grand public sur les 14 sites de compétition. M&T – Après Paris 2024, allez-vous vous positionner pour Los Angeles 2028 ? Sodexo Live ! est très présent aux États-Unis qui représentent notre premier marché avec plus de la moitié de notre activité dans le monde. L’année 2025 commencera d’ailleurs très fort avec le Super Bowl en février au Caesars Superdome de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, où nos équipes opèrent toute l’année. Nous aurons également le Consumer Electronic Show dès janvier à Las Vegas où nous assurons également la restauration. Il est encore trop tôt pour évoquer Los Angeles 2028, mais notre programme 2025 est déjà très chargé !
les menus du Village ont fait l’objet d’un travail de nos équipes avec Paris 2024 et sa commission des athlètes, ainsi qu’avec des experts nutritionnistes du sport, avant d’être validés par Paris 2024 et le CIO lui-même. L’objectif était de répondre aux besoins spécifiques de chaque athlète, qu’il s’agisse de régime alimentaire particulier ou de préférences notamment culturelles. Car rappelons-le, nous avons nourri plus de 200 nationalités différentes ! Et, pour terminer, le 3 e défi était d’ordre opérationnel, probablement le plus important. Au Village, nous avons fourni jusqu’à 40 000 prestations par jour, 7 jours sur 7 et 24h/24 pendant deux mois. Si nous avons l’habitude de ce volume de prestation, la différence des Jeux par rapport aux grands évènements que nous gérons généralement est la durée sur laquelle s’est étendue la prestation.
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Sur la base de son expérience, l’agence Pro chaine Escale a publié l’ouvrage Guide pratique RSE pour un évè
NOUVEAU BAROMÈTRE KACTUS DU MARCHÉ MEETINGS & EVENTS La plateforme d’intermédiation Kactus a passé au peigne fin les variations du marché des meetings & events dans une étude dévoilée lors du dernier salon IFTM. Deuxième édition de ce “baromètre”, celle-ci se penche sur les pratiques des entreprises en 2023 et pendant le premier semestre 2024, avec le concours d’autres acteurs du secteur, comme Accor et la SNCF. Principal fait marquant de cette période, l’inflation. En 2023 la hausse des prix a fait monter le coût des journées d’étude de 15 %, celui des soirées de 11 % et celui des séminaires de 5 %. En réponse, les entreprises ont tenté d’optimiser coûts et budgets,
nement réussi. Synthétique, ce guide fait l’inventaire des points essentiels à ne pas oublier pour produire un évènement inclusif et orienté vers un impact envi ronnemental et social optimisé. Le tout à travers des conseils concrets et des indications sur les obligations légales servant de repères. Le guide est à télé charger en ligne. Après Paris, Marseille puis Lyon, Viva Fabrica tiendra sa cinquième édition à Lille et Dunkerque en 2025, de nouveau pour faire la promotion de l’industrie française. Baptisé L’Usine Extraordinaire à ses débuts, l’évènement organisé par la Fondation Viva Fabrica se tiendra du 26 février au 2 mars, et s’appuiera notamment sur l’agence Potion Magic . WMH Project renforce son encadrement grâce au recrutement d’Anne Jérôme en tant que directrice du pôle corporate event au siège parisien du groupe, et de Quentin Thieulin nommé coordination officer, une fonction transverse dévolue aux activités et aux équipes de ce même pôle. Enfin Pierre-François Bourjalliat fait son arrivée en tant que directeur du bureau bordelais. Le groupe Mazarine a pris une part majoritaire au capital de l’agence Arter, qui accompagne institutions, artistes et marques dans la production d’évènements et notamment d’expositions. Implanté à Paris, New York, Shanghaï et Dubaï, le groupe réunit désormais trois agences évènementielles – avec La Mode en Images et Mazarine Event –, le magazine Numéro et le centre d’art et d’exposition Reiffers Art Initiatives. Le groupe britannique Reed & Mackay lance une offre meetings & events sur le marché français. Considéré comme un acteur majeur du marché au Royaume Uni, l’agence se positionne aussi bien sur les prestations de voyage incentive, la recherche de lieux et de prestataires, que l’organisation d’évènements.
et ont privilégié les séminaires en 2024 (cf. graphique). La demande pour des “séminaires au vert”, croissante, peut aussi se lire comme le choix de privilégier des régions plus compétitives que l’Île-de-France. En 2023, trois régions – Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France et PACA – sont ressorties gagnantes de cette tendance. Le niveau des prix, l’accès en train et le climat seraient parmi les principaux facteurs des arbitrages réalisés dans l’organisation des séminaires résidentiels, qui répondent plus que jamais au besoin de renforcer les liens entre collaborateurs. La dimension durable continue de s’affirmer dans les choix des entreprises. En 2023, 59 % des demandes d’évènement incluaient ainsi au moins un lieu certifié RSE. Cependant l’offre de tels lieux semble n’être pas encore suffisante, et le surcoût que représente un prestataire certifié freine les réservations. Enfin l’étude se penche sur l’impact de Paris 2024 sur le marché des évènements. Si les entreprises ont anticipé la tenue des JO en réservant plus longtemps à l’avance, elles ont aussi délaissé l’Île-de-France au profit d’autres régions. Au vu des réservations en cours, la fin de 2024 s’annonce cependant meilleure, ainsi que 2025. INSPIRAWANDER , L’INCENTIVE EN MODE FREELANCE
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Nouveau venu sur le marché du Mice, InspiraWander se place en alternative aux agences de communication évènementielle, grâce à son collectif de professionnels indépendants. Lancé par Olivier Chazarenc (photo), qui s’est construit une expérience dans le champ du voyage incentive et des séminaires depuis 2012, la nouvelle structure propose aux organisateurs d’évènements trois formes possibles de collaboration. De façon classique, ces derniers peuvent solliciter une organisation clé en main de leur opération incentive, séminaire ou team building.
Ils peuvent également demander une recherche de lieux avec mise en relation, ou encore, faire appel à InspiraWander pour bénéficier d’un chef de projet en renfort pour une période donnée. Pour l’annonceur, l’avantage réside dans la souplesse et l’absence de coût fixe de la structure, apportant une certaine compétitivité. À travers une facturation séparée des honoraires de conseil et des prestations, InspiraWander revendique aussi la transparence de ses coûts. L’enseigne est elle-même adhérente à MyWay, un autre collectif d’agents de voyage, qui lui permet de bénéficier d’une immatriculation d’agence de voyage et d’une plateforme de facturation. À ce jour, l’équipe est constituée de 8 professionnels basés à Paris, Lyon, Lille ou encore Marseille, et dont le profil va du chef de projet évènementiel au tour leader en passant par des profils spécialisés dans l’activation de marque.
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STEPHANE GUERRY CO-PRÉSIDENT DE HAVAS EVENTS Propos recueillis par Michel Foraud
La première est le plus grand évènement jamais réalisé par l’étendue de sa superficie, le nombre de spectateurs et téléspectateurs et par les nombres de tableaux artistiques proposés. Les deux ont proposé un spectacle culturel avec du sens, ont célébré Paris, se sont faire remarquer
M&T – Près de deux mois après la fin des JO de Paris 2024, quel jugement portez-vous sur cet évènement ? Qu’est-ce qui explique qu’il ait autant passionné le public français, notamment sous sa forme paralympique ? Tout d’abord, notre expérience des Jeux a fait que nous n’avons jamais douté. Nous savions que le scepticisme ambiant allait être balayé dès l’ouverture. C’est toujours le cas. Mais il est vrai que l’engouement a été exceptionnel en France. Ça a commencé avec le relais de la flamme. Puis la cérémonie d’ouverture a rendu une vraie fierté aux Français, sur ce qu’ils sont capables d’accomplir et ce qu’ils ont à dire au monde entier, depuis la plus belle ville du monde dans le plus beau pays du monde. Enfin, la victoire du rugby à 7, le pari gagné d’Antoine Dupont célébré au Club France ont lancé la liesse. Les JO de Paris 2024 ont été largement salués pour leur organisation impeccable et les performances excep tionnelles des athlètes. L’évènement a captivé le public français grâce à des moments mémorables et des per formances historiques. Les performances remarquables
par leur originalité. Elles resteront dans les annales des JO pour différentes raisons mais en tous cas par leur taille, par leur beauté, par leur impact et répercussions à l’étranger. De ceux qui l’ont acclamée à ceux qui ont censurée la première, elles n’ont pas laissé indifférent. M&T – Quel impact les Jeux ont-ils eu sur l’activité d’Havas Events en 2024 ? Le caractère exceptionnel des Jeux s’est ressenti pour notre activité. Nous avons travaillé pour Paris 2024, pour la Mairie de Paris, pour les sponsors LVMH, Accor, EDF et Toyota. Nous étions sur le relais de la flamme, au Club France, sur la Seine pour y faire surfer Kauli Vaast, champion olympique de surf.
des athlètes ont suscité admiration et enthou siasme, montrant que le sport est un vecteur de dépassement des limites. L’engouement pour les Jeux a été amplifié par le soutien massif des spectateurs français qui ont rempli les stades et encouragé les athlètes de toutes nationalités. Les Jeux ont laissé un
M&T – Qu’est-ce qui vous fait dire qu’il y a eu un avant et un après JO pour l’image de l’évènementiel français ? Personne, aucun pays, n’avait réalisé une cérémonie aussi longue, étendue avec autant de public et de tableaux culturels et artistiques aussi variés, allant de la Seine aux toits, de films d’animation à une performance live sur une barge en feu en mouvement sur l’eau… sous la pluie. La prouesse logistique, artistique, technique a été exceptionnelle et remarquée par le monde entier.
« Aucun pays n’a réalisé une cérémonie d’ouverture aussi longue, aussi étendue, avec autant de public et de tableaux culturels et artistiques ».
héritage positif en termes d’infrastructures et de promotion du sport pour tous. Les histoires de vie des athlètes paralympiques, marquées par la résilience et le dépassement de soi, ont pro fondément touché le public. Les efforts pour rendre les Jeux accessibles à tous, y compris les personnes en situation de handicap, ont renfor cé le sentiment d’inclusion et de solidarité. Une couverture médiatique extensive a permis de mettre en lumière les exploits des athlètes pa ralympiques, sensibilisant davantage le public aux enjeux du handicap et du sport. M&T – Au sein du collectif Paname 24 qui regroupait cinq des plus grandes agences évènementielles françaises, Havas Events a été étroitement associée au succès des deux cérémonies d’ouvertures. En quoi ont-t-elles été exceptionnelles ?
M&T – En quoi le succès de ces Jeux va-t-il bénéficier aux évènements “plus modestes” que vous créez chaque année en France et à l’étranger ? L’ensemble de la filière, de free lances aux fournisseurs (tech, lumières, sono, artificiers, mappings, drones) a pu acquérir compétences et expérience qui bénéficieront à d’autres types d’évènements. Certains dans la filière sont déjà identifiés comme parmi les meilleurs au monde. Nous serons plus nombreux. M&T – Allez-vous candidater pour les Jeux de 2028 à Los Angeles ? De quelle manière allez-vous intervenir dans l’organisation de Riyadh Expo 2030 ? Les Jeux sont souvent, pour un pays, un moment de fierté nationale. Il est normal qu’une certaine préférence nationale s’opère, même si je pense que nous pouvons apporter une certaine valeur ajoutée aux nombreux talents américains. Pour l’Expo 2030, c’est encore tôt, mais nous étudierons bien sûr, avec nos partenaires et notre agence implantée localement, les appels d’offres sur lesquels nous pensons pouvoir apporter une compétence et un savoir-faire particuliers.
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À la Chine et au Sri Lanka, Carré Destinations vient d’ajouter une nouvelle destination asiatique à son portefeuille de représentation, le Japon. Son partenaire au pays du soleil levant est l’agence The J Team, fondée en 2009, qui compte des bureaux à Tokyo et à Kyoto. Son contact pour le maché français est Loïc Mention, directeur des ventes et marketing de l’agence, de surcroît francophone. Bam Tours , l’agence réceptive balinaise que VIIP représente en France, s’investit dans un projet RSE à l’est de l’île indonésienne. Plus précisément dans la région de Karangasem et le village de Tri Eka Buana, connu pour ses cultures en terrasse et sa production d’alcool blanc arak. Lancé par le fondateur de Bam Tours, cette initiative vise à proposer aux visiteurs des activités liées à l’arak, notamment la distillation, mais aussi une participation au travail dans les rizières, des ateliers de bien-être et des cours de cuisine. En prime, les invités partagent un déjeuner en musique préparé avec les habitants. Le dernier afterwork organisé par Mice Connections dans un ravissant hôtel particulier de Lyon a rassemblé une trentaine de directeurs et de chefs de projets d’agences évènementielles de la région, en présence de sept des agences réceptives que Mice Connections représente sur le marché français.
DEMANDEZ LE GUIDE !
Pour sa 11 e édition qui vient de paraître, le DMC’S BOOK édité par MeeT and TRaVeL MaG fait la part belle aux agences réceptives les plus performantes dans le monde. Elles sont au nombre de 614 à figurer dans cette édition 2024/2025 et représentent 92 destinations internationales. Est il nécéssaire de rappeler leur rôle essentiel dans la réussite des opérations évènementielles qui sont pilotées par les agences évènementielles de France et de Navarre. Pour cette nouvelle édition, le DMC’S BOOK s’est paré d’une livrée bleue et rose du plus bel effet. Bonne pêche !
DORIANE FUSTEC MANAGING DIRECTOR MICE DE ALTANUEVA, AMAHUACA ET AKILANGA
DMC
M&T – À travers vos trois entités – Altanueva, Akilanga et Amahuaca, vous couvrez une quinzaine de destinations en Amérique du Sud et en Afrique. Quel est l’état du Mice dans ces deux zones ?
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Globalement, nos destinations affichent de bonnes performances, bien que celles-ci varient selon les marchés et les secteurs d’activité. Certaines zones se distinguent particulièrement dans le segment Mice, par exemple l’Afrique du Sud, qui bénéficie d’un taux de change avantageux. En Amérique Latine, le Brésil connaît une forte demande grâce à l’accès facilité vers Rio,
Salvador et Fortaleza via Air France, ainsi qu’à un taux de change redevenu intéressant. Par ailleurs, le Mexique reste une valeur sûre pour des séjours de courte durée et des budgets plus restreints. Dans l’ensemble, le segment Mice est dynamique dans ces deux régions, et nous continuons à explorer de nouvelles opportunités pour enrichir notre offre. M&T – Qu’est-ce qui a changé depuis la crise sanitaire ? Les attentes des annonceurs ont-elles évolué ? Jusqu’à récemment, nous bénéficions encore de la dynamique post-Covid, avec des années 2022 à 2024 parmi les meilleures sur la plupart de nos destinations. Cependant, un ralentissement se fait sentir, notamment auprès des agences Mice, qui signalent plusieurs évolutions. Le premier facteur est lié aux réflexions déjà amorcées avant le Covid sur l’image des entreprises, leur communication autour de l’empreinte carbone et l’engagement RSE, influençant directement les décisions de voyage. Ensuite, malgré le retour à la normale, les budgets des annonceurs restent au niveau de 2019, or les coûts des destinations ont considérablement augmenté. Enfin, la crise politique actuelle et les restrictions budgétaires qui se profilent rendent les entreprises encore plus prudentes concernant les budgets voyages, ce qui impacte directement les destinations long-courriers et certaines de nos offres. M&T – Quels sont vos projets ? Allez-vous ouvrir d’autres destinations ? Nous avons effectivement plusieurs projets de développement en cours. Nos clients manifestent un vif intérêt pour l’ouverture d’un nouveau bureau Amahuaca en Amérique du Sud, et nous sommes actuellement en phase de réflexion avancée à ce sujet. Par ailleurs, nous venons d’ouvrir un nouveau campement exclusif en Tanzanie : le Lala Camp Serengeti. Situé au cœur du parc national du Serengeti, ce camp allie luxe, respect de l’environnement et traditions africaines. Construit avec des matériaux locaux, il propose 10 tentes luxueuses de 37 m² avec salles de bains privatives, offrant une expérience authentique et immersive dans la savane du Serengeti.
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FONTAINEBLEAU LE MICE EN MAJESTÉ Huit siècles durant, Fontainebleau a accueilli tous les souverains qui ont régné sur la France. De cette épopée royale, la ville conserve des trésors, au premier rang desquels son château, un
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PAR MICHEL FORAUD
véritable joyau de 1 500 pièces entouré de 130 ha de forêts. Une pièce maîtresse dans la stratégie touristique de la destination, notamment sur le segment Mice. De Louis VII à Napoléon III, 34 rois et 2 empereurs ont fait du Château de Fontainebleau “la vraie demeure des rois” selon Napoléon 1 er qui, après François 1 er , Henry IV, Louis XV et Louis XVI a imprimé sa marque sur ce fastueux ensemble de 1 536 pièces qui couvrent 63 500 m². Une “maison de famille” des rois de France qui est aujourd’hui visitée par plus d’un million de touristes français et étrangers dont la moitié rien que pour ses intérieurs. Des intérieurs fastueux décorés de 40 000 œuvres d’art et de pièces de mobilier d’époque qui en font le plus meublé des châteaux de France. Un environnement inestimable pour des évènements d’entreprise qui peuvent avoir pour cadre l’élégante Galerie des Cerfs de 80 m aménagée sous François 1 er qui peut accueillir 200 convives en dîner et 350 en cocktail, mais aussi, la Salle des Colonnes (jusqu’à 150 personnes) ou le ravissant Salon des Fleurs datant de Marie Antoinette (dîner pour 20 personnes, cocktail pour 40). Dans le parc, les réceptions peuvent s’envisager en taille XXL avec plusieurs milliers de personnes en version cocktail et plus de dix mille pour un concert. Séminaires au vert
En matière d’évènementiel, Fontainebleau affiche d’autres lieux séduisants pour les groupes Mice, notamment l’Hippodrome de la Solle, inauguré par Napoléon III (réceptions pour 150 personnes), le Grand Parquet, à cinq kilomètres de la ville, un ancien lieu de chasse des rois doté d’un centre équestre qui sur 26 ha peut recevoir tout type d’opérations pouvant rassembler jusqu’à 10 000 personnes (6 espaces de réunion et de réception jusqu’à 100 personnes). À dix minutes de la ville, Bo Ranch, un pôle de compétitions dédié aux épreuves internationales de reining (équitation de dressage western), met à la disposition son Club House de 750 m² avec bar et restaurant pour des réunions et réceptions jusqu’à 220 personnes (+ de 1 000 en extérieur). Au cœur d’un domaine de 42 ha, le Château de Bourron construit au xvii e siècle, séduit quant à lui, par son raffinement pour des cocktails et dîners dans les salons intérieurs (130 personnes dans la Galerie des Cerfs) ou sur ses terrasses. Notons que le château et ses dépendances abritent 14 chambres, deux maisons et 9 salles de réunion (80 personnes). En marge de ces lieux originaux, les groupes Mice ont tout loisir de pratiquer moult activités en ville ou dans la forêt toute proche. En ville, rallye culturel avec tablettes au cœur de Fontainebleau, initiation au Jeu de Paume dans la salle du Château qui date de l’époque de François 1 er (c’est la plus ancienne des trois salles qui subsistent en France), circuit à vélo dans le parc du Château, avant un atelier de parfum ou une dégustation du Fontainebleau, le fromage produit localement. En marge de la ville, balade à cheval dans la forêt, l’ancien domaine de chasse de rois, 22 000 ha de nature préservée qui abrite plus de 1 200 espèces animales, où l’on peut pratiquer la randonnée et l’escalade. Deux adresses de très grand charme En matière d’hébergement, l’offre est elle aussi généreuse, avec pas moins de quatre établissements 4 étoiles dans la ville, au nombre desquels deux adresses de charme pilotées par le groupe A7 Management, l’Hôtel & Spa Napoléon et l’Hôtel de Cavoye. Le premier, situé à deux minutes du château, a rouvert ses portes fin 2023 après une superbe réhabilitation qui a redonné du lustre à cet ensemble du xvii e siècle comptant 51 chambres et suites très élégantes, un restaurant bistronomique au décor forestier foisonnant piloté par le discret Romain Fabry qui travaille prioritairement les produits du terroir, un bar, un spa Cinq Mondes avec couloir de nage et 2 salles de réunion (jusqu’à 60 personnes). Ambiance plus champêtre à l’Hôtel de Cavoye, l’ancienne demeure du Grand Maréchal des Logis de Louis XIV, qui occupe un hôtel particulier du xvii e installé à portée de voix du château. Ouverte sur un beau jardin, la demeure rénovée en 2022 accueille 26 chambres et suites fort joliment agencées, une table italienne avec terrasse, un bar et une salle de réunion (70 places).
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