MeeT and TRaVeL MaG n°83 mai-juin 2025

PRESTAS

> Comment se défouler au sortir d’une grosse journée de travail ? En se rendant au PAN , le premier bar à tir de la capitale, situé rue de Paradis (sic) dans le X e arrondissement. Au menu, tir à balles réelles sur des cibles tout en sirotant un cocktail. En version évènementielle, PAN met à disposition des box de 4 à 10 personnes, une privatisation étant envisageable pour 200 personnes. > Un an après avoir racheté Fauchon , le groupe breton Galapagos qui détient entre autres les marques de biscuits Gavottes, Traou Mad et Fossier va accélérer le développement de nouveaux hôtels Fauchon à l’international. Après les deux établissements de Paris et Kyoto, il devrait ouvrir d’ici à 2030 une dizaine d’hôtels en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Le premier, le Fauchon Riyadh, sera opérationnel en 2026. > L’obtention en 2024 de la certification ISO 20121 a marqué une nouvelle étape dans l’engagement de développement durable de Boule d’Énergie . Le prestataire d’activités évènementielles installé sur la Côte d’Azur a, depuis sa création en 2009, adopté une vraie démarche environnementale qui passe par l’adhésion à l’association 1 % pour la planète, la création d’éco-incentives et le don à l’association caritative Adrien du matériel créé lors des activités de groupes Mice.

MONTMARTRE VAUT BIEN UNE CHANSON Faire revivre en chansons le Montmartre de Piaf, de Brel, d’Aznavour et de Dalida, c’est ce que propose Anne-Sophie Guerrier (Montmartre en chansons) à l’occasion d’une immersion musicale et historique dans le plus célèbre quartier de la capitale, à l’ombre du Sacré-Cœur. Ce voyage dans le temps ponctué de chansons qu’elle interprète a capella au fil des rues et places de la butte s’accompagne de l’évocation des lieux de vie fréquentés par les plus grands artistes. Pour les groupes, la balade de deux heures peut s’agrémenter d’une halte dans l’un des bistrots de la place du Tertre ou en fin de journée au Lapin Agile, le doyen des cabarets montmartrois.

Rencontre

M&T – Après une année 2024 plutôt bonne, comment se présente l’année 2025 pour les 38 membres de l’association ? Nous vivons un début d’année 2025 assez calme. Il est assez difficile d’analyser si cela est dû à la morosité et à l’incertitude ambiantes, du fait du contexte géopolitique et de la situation économique du pays, notamment la baisse du pouvoir d’achat. Les années se suivent et ne se ressemblent pas… Ce qui est certain, c’est que nous avons appris la résilience depuis les années Covid et nous restons optimistes ! Je veux croire à des perspectives meilleures pour le 2 e semestre car les gens ont et auront toujours besoin de se rassembler. M&T – Qu’est-ce qui caractérise la demande des clients ? Les clients souhaitent maîtriser leur budget. Le mot d’ordre depuis plusieurs années, c’est « simple, mais bon et… pas trop cher ! ». Nous devons donc allier rentabilité et innovation. Les clients sont également très attachés à la provenance et à la saisonnalité des produits. Cela nous oblige à redoubler d’inventivité pour mettre en valeur des produits dits “de base” pour continuer à faire saliver nos clients. Nous devons aussi revenir à des fondamentaux que sont la convivialité et l’authenticité en proposant des expériences gustatives plus interactives et chaleureuses. Chez les Traiteurs de France, en plus de la gastronomie, nous mettons en avant l’expérience du service et de l’art de recevoir, car la prestation ne sera réussie que si elle conjugue la gastronomie et le service. C’est tout le travail de nos Ambassadeurs de Réceptions qui viennent d’élaborer la signature de service des Traiteurs de France.

M&T – L’intelligence artificielle a-t-elle sa place chez les Traiteurs ? Bien sûr ! Nos entreprises sont en veille perpétuelle sur de nombreux sujets, et l’IA en fait partie. Certains d’entre nous l’utilisent régulièrement, notamment dans le domaine commercial. Nos métiers de cœur, comme la cuisine ou le service, ne sont pas véritablement menacés par l’IA, nous l’abordons donc comme un véritable outil, destiné à nous faire gagner en temps et en productivité.

Co-Présidente des Traiteurs de France Propos recueillis par Michel Foraud Claire Pennarun

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