IFCAM a 40ans

NOUVEAUX MÉTIERS : SANS CESSE APPRENDRE, TOUJOURS SE PERFECTIONNER

Cycle de perfectionnement DGA, Saint-Pétersbourg, 2006. De gauche à droite : Serge Alecian, les deux

tis dans ces cycles, en démarrant par un cycle Métiers lorsqu’ils étaient directeurs puis dans les cycles «DGA» et enfin «DG».

• Généralement une séquence à l’étranger est organi- sée qui permet, sur un thème intéressant le Groupe, d’ouvrir le champ de vision, de mieux comprendre l’environnement extérieur. Dans les pays d’Eu- rope mais aussi aux États-Unis, au Canada, en Inde, en Chine ou au Japon, seront ainsi organisées des séquences nommées ailleurs «Learning expeditions ». « Préparées en amont, étayées par une documentation consé- quente, elles permettent de rencontrer d’autres banques, d’autres entreprises, les responsables des missions écono- miques, parfois l’ambassadeur lui-même, et souvent de participer à une table ronde organisée avec des chefs d’en- treprise français installés dans le pays visité » , explique Michel Bac. Toutes ces rencontres donnent lieu à des tra- vaux individuels et collectifs pour en extraire la subs- tantifique moelle. Ces travaux sont aussi l’occasion de sortir du quotidien et du strict opérationnel, de « lever le nez du guidon » et de se donner ainsi quelques-unes des conditions de la réflexion stratégique. Le fait de se retrouver ailleurs, hors des jeux de rôle et de position, dans un contexte plutôt convivial, renforce sérieuse- ment la densité des échanges, l’effet réseau, et peut se révéler une occasion privilégiée de faire avancer le débat interne au Groupe. QUALITÉ DES CONSULTANTS EXTERNES La réussite de ces séquences doit beaucoup à la qualité des consultants externes auxquels l’IFCAM faisait appel, en particulier Serge Alecian. Il a accom- pagné des dizaines de groupes de cadres de direction ou d’administrateurs aux quatre coins du monde. Et valorisé dans ces séminaires itinérants les savoir-faire qu’il avait développés dans le séminaire «Manage- ment général et compétitivité », lequel avait été, dans les années 80, l’équivalent de «Marketing du futur » sur les questions managériales. Il faut croire que la formule répondait aux attentes, aux besoins et aux contraintes des cadres dirigeants du Crédit Agricole : 113 inscrits en 1994, 214 en 2000, 325 en 2006… Nombre de dirigeants actuels du Groupe se sont inves- CRÉER LES CONDITIONS DE LA RÉFLEXION STRATÉGIQUE

interprètes du cycle, Jean-Claude Dubois, Nicolas Langevin, Thierry Kerjouan, Olivier Guilhamon, Alain Didier, Daniel Devaux, Philippe Chatain, Baldomero Valverde, Bénédicte Constant, Philippe Aveline, Philippe Carayol, Georges Revolier, Jean-Marie Harrouet, Michel Bac.

L’efficacité du dispositif fut à la mesure de l’investissement que chacun a consenti

L’efficacité de ce dispositif fut à la mesure de l’investis- sement que chacun a consenti, tant il est vrai que « ceux dont on attend qu’ils soient acteurs et décideurs dans l’exer- cice de leurs responsabilités doivent pouvoir l’être dans leur parcours de développement… » *

* Th. Groussin et F. Karolewicz, Management & Conjoncture sociale, n° 596.

Le saviez-vous ?

LES ORIGINES DU CREF Pour l’histoire, le premier des clubs aurait été constitué entre la fin des années 80 et le début des années 90 par un groupe de quelques directeurs généraux adjoints qui souhaitaient préparer ensemble le parcours « DG » ; comme la formule a été jugée enrichissante, elle s’est perpétuée, et dans la même période se sont créés le CREF, le cycle « DG », puis leurs homologues. On peut donc définir le cycle de perfectionnement comme un club qui a bien tourné… Plusieurs centaines de sessions de perfectionnement ont été ainsi organisées, en France ou à l’étranger, jamais identiques. Il a été fait appel à des centaines d’intervenants, d’experts, d’universitaires, de dirigeants ou de témoins – des P-DG d’Accor ou de TF1 à l’époque de l’entrée en Bourse, un écrivain californien en vogue, une jeune immigrée apprentie dans un bureau rural du Sud-Ouest qui avait témoigné de ses premières impressions – devant un groupe de 15 directeurs généraux adjoints s’interrogeant sur la motivation des jeunes. Ou encore à cette interprète qui, à la fin d’un séminaire à Berlin, a demandé à présenter son point de vue de femme est-allemande sur ce qu’elle avait entendu pendant trois jours à propos de la réunification… Un moment de vérité qui a fortement interpellé le groupe de directeurs généraux auquel elle s’adressait.

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