Journal C'est à Dire 111 - Mai 2006

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É C O N O M I E

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La menuiserie Reymond investit pour une meilleure productivité Grand’Combe-Chateleu L’entreprise construit de nouveaux locaux destinés à étendre son activité et conforter sa place de leader régional dans la fabrication de portes intérieures.

Q uand Henri Reymond fonde la société en 1964, il s’oriente natu- rellement, comme beaucoup d’autres l’ont fait alors dans le Haut-Doubs, dans la fabrication de charpente tradi- tionnelle. Au début des années quatre-vingt, la menuiserie fami- liale, reprise par le dirigeant actuel, Norbert Reymond, petit- fils du fondateur, s’oriente vers un nouveau marché en crois- sance : la fabrication de portes. Depuis plus de vingt ans, c’est devenu la seule activité de l’en- treprise de Grand’Combe, aujour- d’hui principal fabricant de portes intérieures de Franche-Comté. L’entreprise installée sur la zone artisanale de la commune s’adresse à une clientèle exclu- sivement professionnelle - à 80 % des grossistes et négociants com- me Big Mat par exemple, à 20 % des menuisiers - et appuie sa force sur la diversité des modèles fabriqués. “Nous en avons 35 dif- férents, avec 12 essences de bois. Nous faisons essentiellement du sur mesure” présente Norbert Reymond. Mis à part le sapin, venu de Finlande pour des rai- sons de dureté du bois, toutes les essences proviennent de la filière bois franc-comtoise. “Tout est transformé sur place. On reçoit le bois en grumes, on le scie, on

tivité seront rendues possibles grâce à deux nouvelles machines à commande numérique atten- dues dans les futurs locaux, qui permettront de “faire en une opé- ration ce qu’on fait actuellement sur 7 ou 8 postes.” Le nouveau bâtiment abritera aussi “l’atelier de finition, d’assemblage et le stock des produits finis.” La menui- serie Reymond réalise 3 millions de chiffres d’affaires par an. Avec ces nouveaux investissements, les dirigeants se sont fixés pour objectif un taux de croissance de 10 % par an. J.-F.H.

à partir de juillet prochain. Car la menuiserie Reymond est actuellement en cours de construction d’un nouveau bâti-

le façonne. Nous réalisons inté- gralement nos portes, jusqu’à la finition, au vernis” ajoute le gérant.

ment de 1 800 m 2 , acco- lé à l’actuel. Ces tra- vaux sont motivés par l’actuelle bonne santé du secteur du bâtiment. “Dans notre configura- tion actuelle, nous com-

La menuiserie Reymond écoule ses produits en Franche-Comté bien sûr, mais aussi en Alsace, en Savoie et Haute-Savoie, en Suisse et désormais en Allemagne et

“Nous commençons vraiment à manquer de place.”

9, Rue Montalembert - Tél. 03 81 64 05 33 E.Mail : optique.mainier@ wanadoo.fr OPTIQUE MAINIER .com 25 120 MAÎCHE

Autriche. La société, en expan- sion régulière, emploie actuel- lement 24 personnes. Cet effectif devrait légèrement augmenter quand l’agrandisse- ment des locaux sera effectif,

mençons vraiment à manquer de place. Nous souhaitons aussi pou- voir répondre à la demande de nos clients et leur proposer des délais de livraison plus brefs.” Ces améliorations de la produc-

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Portes et fenêtres se vendent à domicile Plutôt que de vendre ses portes et ses fenêtres dans un magasin traditionnel, Tony Broyot, installé à Épenoy, les a installées sur son camion. Il se déplace direc- tement chez ses clients. Une initiative originale.

L’ idée a germé petit à petit. L’homme qui travaille depuis dix ans dans la menuiserie veut se mettre à son compte et envisage de créer son propre magasin à Pontarlier. La transaction finalement a échoué. Mais Tony Broyot a une “idée de secours.” Son magasin de menui- serie, il le fera. Mais puisqu’il n’a pas de local, il le fera noma- de, installé sur la remorque d’un camion. “L’intérêt, c’est de pré-

d’Épenoy prospecte dans un rayon de 30 kilomètres autour de chez lui, de Pontarlier à Maîche en passant par Baume- les-Dames. Dans la remorque, il a aménagé une baie coulis- sante en bois, une porte de gara- ge, deux fenêtres et plusieurs portes en exposition. Plus d’autres modèles, rangés au fond de casiers. “Dans un magasin, les gens ont parfois du mal à se rendre compte de l’effet que peut avoir une porte chez eux. Là, il suffit que je la sorte du camion et on essaye directement dans leur salon pour voir ce qu’ils préfèrent” , se félicite-t-il. Son pari, il y croit dur comme fer. Car, l’itinérance a ses avan- tages. Sur le plan économique surtout. Tony Broyot travaille directement avec des usines de menuiserie. “Contrairement aux autres, je n’ai pas de stock, pas de caissiers, pas de personnel. Pour moi, c’est plus économique” , sourit-il. S.D.

senter aux gens leur porte ou leur fenêtre à taille réelle, pas juste en coupe ou sur un catalogue. Et comme tout est installé dans le camion, ils peuvent tester les sys- tèmes d’ouverture, voir ce que ça rend” , affirme Tony Broyot, qui a imaginé et aménagé son 3,5 tonnes “de A à Z.” Il est le seul à avoir dans le Doubs un magasin de menui- serie itinérant. Depuis début mai, le commerçant originaire

Norbert Reymond est le gérant de la menuiserie familiale.

Menuisiers, charpentiers Maçons VRD Maçons bancheurs Manœuvres bâtiment Chauffeurs PL /SPL (National) Mécaniciens VL confirmés. Métreurs Commercial Grand Est Ouvriers de scierie confirmés ATTENTION : Nouvelle adresse à Morteau 12, rue de la Gare 25500 MORTEAU Vedior Bis recrute d’urgence pour postes CDI, CDD et missions intérim H/F :

Installé à Épenoy, Tony Broyot a aménagé son camion de A à Z. Depuis mai, il parcourt une partie du département pour vendre ses portes.

Morteau : une maison de l’emploi dans les bâtiments Cattin

Les services de l’A.N.P.E. rejoignent ceux des A.S.S.E.D.I.C. dans l’ancienne usine Cattin. Le regroupement des services de l’emploi doit se poursuivre. Une labellisation “Maison de l’emploi” avec des crédits d’État à la clé, est en cours.

T ous les mois, Annie Genevard, maire de Mor- teau, rencontre les services de l’emploi du Haut-Doubs pour affiner le projet de Mai- son de l’emploi. La construction de cet outil a commencé à se traduire dans les faits par l’ar- rivée de l’A.N.P.E. dans le même bâtiment que les A.S.S.E.D.I.C., l’ex-usine Cattin à Morteau,

et non du chômage, c’est-à-dire que nous vou- lons que ce soit un lieu ressource pour tous les demandeurs d’emploi mais aussi pour tous les employeurs” commente Annie Genevard. En France, il existe actuellement 33 lieux label- lisés “Maisons de l’emploi”. L’objectif national est d’en créer 90 d’ici la fin 2005 et 300 à horizon 5 ans. “Une labellisation nous donnerait la reconnaissance et des moyens” pré- cise le maire. Le dossier doit être dépo- sé d’ici l’été. Si le bassin d’emploi de Morteau est, avec 5,5 % de demandeurs d’emplois, le moins touché de Franche-Comté par le chô- mage, “il ne faut pas s’abriter derrière ce taux plu- tôt flatteur pour ne rien faire” juge Annie Gene- vard. Dans la seule ville de Morteau, on comp- te tout de même actuellement 251 demandeurs d’emploi.

où sont déjà regroupés plusieurs ser- vices administratifs. Morteau est ainsi un des rares exemples en France où le demandeur d’emploi n’a désormais plus qu’un guichet unique pour formuler ses demandes. L’idée poursuivie par les

Le bassin de Morteau est le moins touché de Franche- Comté.

élus locaux est de regrouper en un seul endroit, non seulement l’A.N.P.E. et les A.S.S.E.D.I.C. mais aussi la P.A.I.O. du Haut-Doubs, et également d’autres services comme des permanences des chambres de Commerce et des Métiers. “L’idée est vraiment d’en faire une Maison de l’emploi,

8, Place du Champ de foire 25120 MAÎCHE Tél. 03 81 64 08 98

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