Journal C'est à Dire 141 - Février 2009

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Sécurité

Les Fontenelles Entre solitude et isolement À partir du 2 avril, une série de rencontres est organisée aux Fontenelles sur le thème “Apprivoiser la solitude”, animées par des professionnels et des bénévoles sensibilisés au mal-être que peut provoquer la solitude. S e sentir à l’écart, abandonné, ignoré, ne pas pouvoir communiquer, ne pas savoir établir des relations chaleureuses. Est- ce irrémédiable ? Quel que soit son âge, sa situation sociale, familiale ou profession- nelle, comment faire pour avoir des amis, pour améliorer ou reconstruire ses relations avec son entourage, dans son couple, dans sa famil- le ? Être jeune, avoir un emploi, vivre en couple, en famille, cela nous protège-t-il du mal-être et de l’isolement ? Être célibatai- re, veuf ou veuve, divorcé, vivre seul et être heureux, est-ce possible ? Pour répondre à toutes ces questions et nous aider à mieux vivre avec notre solitude, une action est mise en œuvre pour la 4 ème année consécutive, sur le thème “apprivoiser la soli- tude”. En collaboration avec les sœurs des Fonte- nelles, une équipe de professionnels du social, de la santé, des psychologues, propose un tra- vail d’entraide et d’écoute, de réflexion et de convivialité par l’intermédiaire de réunions- conférences qui ont lieu une fois par semai- ne d’avril à juin aux Fontenelles à raison de 3 euros par séance. Des plaquettes d’information et d’inscription seront à disposition dès début mars dans les mairies et les églises du Haut-Doubs horlo- ger. Réunion d’information (sans engagement préalable) vendredi 20 mars aux Fonte- nelles, salle Notre-Dame. Renseignements au 03 81 43 64 68 ou 03 81 93 34 69

Souvent remise en question, la gendarmerie de Bel- leherbe ne sera pas fermée en 2009 mais rattachée à la brigade de Maîche. Celle du Russey bascule dans la compétence de Morteau-Pontarlier. Belleherbe garde ses gendarmes

U n vaste plan national de réor- ganisation des brigades de gendarmerie est lancé en France entière. L’explication est simple : une meilleure couverture du territoire et une économie de fonc- tionnement. Forcément, ces réor- ganisations ne plaisent pas à tous : aux communes qui perdent leur bri- gade et parfois même aux militaires obligés de se réorganiser. Un nou- veau coup d’épée pour le commerce de proximité diront certains. Belleherbe a failli être dans ce cas- là. Il s’en est fallu d’un rien pour que le petit village situé au-des- sus de la vallée du Dessoubre, en darmes revenait sur la table. En effet, pourquoi un village isolé com- me Belleherbe possède-t-il “sa” gen- darmerie alors que d’autres en récla- ment depuis belle lurette ? C’est notamment le cas sur le plateau de Saône où la croissance démogra- phique et l’arrivée de zones com- merciales ont changé la donne, néces- sitant la présence d’une force de sécurité. Malgré un faible nombre d’interventions, Belleherbe conti- nuera donc à exister dans le cadre face de Maîche, ne perde ses quatre gendarmes. Depuis plusieurs années, le sujet d’un futur départ de l’adjudant et des trois gen-

d’une communauté de brigades selon nos informations. Elle sera regroupée avec celle de Maîche et ses quinze gendarmes. Ce nouveau plan s’opère au profit de la brigade du Russey qui bascule dans la compétence des brigades de Mor- teau et Pontarlier. Pour le citoyen, pas de changement ou presque. Les contrôles resteront les mêmes. Ils seront même intensifiés sur le sec- teur de Maîche et Charquemont 24 et 365 jours par an. Philippe Franchini, maire de Bel- leherbe, se satisfait de cette nou- velle pas encore officielle : “L’information est récente. Je ne pré- fère pas trop en parler” , souffle le premier magistrat qui ne cache pas sa satisfaction. “Pour nous, c’est un service et des loyers payés à la commune.” Pour l’heure, tout le mon- de est content… jusqu’à la prochaine contravention. E.Ch. Belleherbe va garder sa gendar- merie. En contrepartie, Le Rus- sey sera rattaché à l’arrondissement de Pontarlier. même si les militaires ne seront plus que quinze au lieu de vingt. En clair, ils devront faire mieux avec moins. Le tout 24 heures sur

Gilles Robert : “On ne veut pas d’une coquille vide” Maire du Russey, Gilles Robert est dans “l’expectative.” Il positive en espérant une présence des gendarmes renforcée… Une question de service public à l’heure où il faut limiter les déplacements. E n basculant dans la compéten- ce de lʼarrondissement de Pon- tarlier, la brigade du Russey quit-

Maîche : quinze au lieu de vingt.

pas d’une gendarmerie qui soit une coquille vide ! Les habitants réagis- saient déjà à l’avance lorsqu’il fallait obtenir une procuration ou déposer une plainte. À l’heure où la population a des soucis pour se déplacer, il ne faudrait pas que les habitants du Rus- sey soient obligés d’aller à Maîche ou Morteau.” Cʼest simplement une ques- tion de service de proximité. Finan- cés par lʼintercommunalité, les locaux de la gendarmerie sont en bon état. Dʼoù la crainte de les voir inoccupés.

te celle de Montbéliard. Cette nou- velle laisse le maire du Russey dans “l’expectative” même sʼil reste “posi- tif” . Explications : “On a une présen- ce effective des gendarmes dans les locaux de deux jours et demi par semaine” , rappelle le premier magis- trat. Avec ce rattachement à Pon- tarlier, la présence des militaires dans lʼétablissement pourrait baisser. Gilles Robert nʼose y penser : “On ne veut

PUBLI-INFORMATION Lavallière immobilier, un gage de réactivité Le groupe Lavallière immobilier : des méthodes pour mieux vendre votre bien ou pour dégoter la maison tant recherchée. Le point avec le premier groupe franc- comtois, présent à Pontarlier, Morteau et Charquemont.

P.R. : vous savez en France la discus- sion, donc la négociation est un sport national, rien ne se vend sans une négociation mais c’est vrai qu’aujourd’hui nos vendeurs sont plus ouverts à la discussion. Càd : combien de transaction en 2008 ? P.R. : Ce n’est pas en ces termes que nous abordons notre métier, mais pour répondre à votre question, près de 120 clients en 2008 ont été satisfaits dans le seul secteur du Haut Doubs. L’objectif n’est pas le nombre... mais cette satisfaction. Càd : Et pour 2009 ? P.R. : Nous sommes confiants. Présent depuis 1998 en Franche- Comté, les agents immobiliers du groupe Lavallière ont fait de leur connaissance du terrain un atout. Aujourdʼhui, en période de tasse- ment économique, Pascal Roussel demeure confiant. Même sʼil se refu- se à lʼappeler ainsi, la “crise” a des effets bénéfiques pour ses clients. Et pas seulement au niveau du por- te-monnaie. Entretien avec le res- ponsable des agences de Char- quemont, Morteau et Pontarlier, soucieux dʼoffrir des conseils et un service de qualité... au meilleur prix. Leur force : la proximité. Leur leitmotiv : la réactivité.

Pascal Roussel,

responsable des agences

immobilières Lavallière à Charquemont, Morteau et Pon- tarlier : “Le tasse- ment économique permet à notre groupe de mieux cibler les attentes des acheteurs et de répondre aux questions des vendeurs.”

C' est à dire : Les enseignes bleues du groupe Lavallière immobilier ont fleu- ri dans le Haut-Doubs. Cette forte présence géographique est-elle choisie ? Pascal Roussel : Bien sûr. Notre groupe est implanté depuis onze ans en Franche-Comté. Aujourd’hui nous cou- vrons toute la région et surtout le Haut- Doubs. Nous sommes quinze colla- borateurs entre nos agences de Pon- tarlier, Maîche et Morteau. Aussi LAVALLIERE revendique sont iden- tité franc-comtoise. Càd : Quel intérêt de ce quadrillage géo- graphique ? P.R. : Le marché immobilier de Mor- teau n’est pas le même que celui de Maîche. Et il est encore différent de celui de Pontarlier. Cette présence per- met à mes collaborateurs d’être immer- gé dans ces « micro marchés » et ain- si maîtriser parfaitement l’offre et la demande puisque c’est elle qui fixe les prix. A Maîche par exemple, s’agissant d’un terrain viabilisé, le prix au m2 se négocie entre 40 et 50 euros. A Mor- teau, à environ 190 euros et à Pon- tarlier entre 120 et 140 € cette dis- parité des prix sur le foncier s’applique aussi sur l’immobilier et implique une parfaite connaissance de nos différents secteurs sur le Haut-Doubs afin d’estimer les biens au plus juste.

Càd : Pourquoi recourir à vos services en cette période de baisse du nombre de tran- sactions immobilières ? P.R. : Nous ne constatons pas de bais- se de transaction, nous réalisons le même volume de vente depuis juillet par rapport à l’année dernière. Ce que l’on constate au plan national ne se vérifie pas dans le Haut-Doubs. Mais pour répondre à votre question, les vendeurs d’un bien immobilier nous confie de plus en plus leur bien à vendre. Les raisons sont multiples. D’abord, nous apportons à nos clients vendeur un conseil précieux sur un plan juridique puisque la vente d’une maison n’est pas un acte anodin. Nous informons nos clients sur leurs droits et surtout sur leurs obligations, nous nous assurons de la faisabilité du pro- jet de nos acquéreurs. Les acquéreurs eux-mêmes sont de plus en plus nom- breux à nous solliciter : les transac- tions de particulier à particulier on tendance à disparaître, beaucoup de personnes souhaitant vendre s’aperçoivent que leur acheteur n’a pas de financement. Ces vendeurs font alors appel à nos services. Du temps de gagné et de la sécurité. Càd : Donnez-nous votre recette. P.R. : Nous n’avons pas de recette mais une méthode de travail qui ce résume

en quelque mots c’est : la rigueur, la confiance, l’écoute et le respect pour atteindre un seul but, la satisfaction de ceux, de plus en plus nombreux qui nous confie la recherche ou la vente de leurs logements. Nous privilégions la qualité à la quantité. Càd : Vous évoquiez les obligations des ven- deurs. Quelles sont-elles ? P.R. : Les vendeurs doivent notamment procéder à des diagnostics lorsqu’ils cèdent leur habitation. En faisant appel à Lavallière immobilier, nous pouvons sous certaines conditions prendre en charge certains diagnostics. Depuis peu, il est obligatoire de procéder un diagnostic des installations électriques intérieures datant de plus de 15 ans. A cela s’ajoute l’amiante, le plomb,

le diagnostic de performance énergé- tique (DPE), l’état des risques natu- rel... par ailleurs, nos estimations et conseils sont gratuits. Càd : Pensez-vous quʼil est plus difficile dʼacquérir un bien aujourdʼhui ? Les banques jouent-elles le jeu ? P.R. : Les banques font leur métier com- me elle l’ont toujours fait, elles prê- tent mais avec une étude plus stric- te des dossiers. Disons qu’elles sont plus raisonnables et ne dépassent pas la barre des 33 % d’endettement pour l’acquéreur. En somme, elles revien- nent aux fondamentaux après la fré- nésie des sept dernières années. Càd : Est-ce plus facile de négocier un achat actuellement ?

MAICHE- CHARQUEMONT 13, pl. de l’Hôtel de Ville - 25140 Charquemont

MORTEAU- VILLERS LE LAC 10, rue René Payot - 25 500 Morteau PONTARLIER- METABIEF 6, rue du Bastion - 25 300 Pontarlier 0811 094 303 (coût d’un appel local) ou 03 59 30 98 98 ou www.groupe-lavalliere.com

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