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PARCS ET PROMENADES.

Les jours de semaine, ces deux parcs sont assez calmes; mais le dimanche la vie bat son plein dans ces jardins. Les petits bourgeois, les ouvriers avec femmes et enfants, s’y portent en foule, prennent leurs repas sur l'herbe et y restent jusqu’à la nuit. — —Un peu en dehors des anciens remparts, sur la limite entre la vieille ville et les faubourgs, se trouve une enfilade de trois grands lacs bordés de belles maisons et de villas, derrière lesquelles s’étend l’interminable rangée des hautes et sombres casernes du quartier ouvrier. Du côté de la ville, une ravis­ sante promenade longe le bord de ces lacs calmes que silon- nent de petits bateaux électriques suivis de jolis cygnes blancs. Subitement, le lac disparaît; la promenade s’élargit, devient une place et l’on se trouve sur une des artères les plus fréquentées de Copenhague, le grand et large pont de la Reine Louise, qui relie la vieille ville au faubourg ouvrier de Nœrrebro. Mais encore plus belle que cette promenade le long des lacs, est l’autre grande promenade de Copenhague, Langelinie (la longue ligne). 1 y a peu de villes au monde qui puissent en montrer de pareille. L’eau qui la borde n’est plus un lac, mais la mer, le Sund, et au lieu de cygnes et de petites bar­ ques électriques, ce sont de grands navires de tous genres,

voiliers, vapeurs, navires de guerre, en mouvement et à l’ancre. En venant de la ville, on arrive sur la Langelinie par une petite colline bordée* de roses. Déjà, de cette colli­ ne, on jouit d'un ra­ vissant coup d’œil. D’un côté on aper-

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