Journal C'est à Dire 95 - Décembre 2004

L A P A G E D U F R O N T A L I E R

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Portes ouvertes au centre de l’écoute “Tomatis” La Chaux-de-Fonds Nous avons “deux oreilles pour écouter, une seule pour entendre”. Une mauvaise écoute peut avoir de nombreuses répercussions. Le centre Tomatis de La Chaux-de-Fonds permet de travailler cette écoute, pour améliorer sa communication. Portes ouvertes le 15 décembre.

Pour vos fêtes

Terrine de foie gras au vin jaune et macvin et ses taosts Coussin de sandre et truite aux filets de perches Suprème de volaille farci aux écrevisses et petits légumes Bûche ou charlotte aux griottines

de fin d’année

LES MENUS : Les saveurs du Haut Doubs

avec une seule entrée : . 17 € 50 complet : ............... 22 € 00

A lfred Tomatis, méde- cin français, spé- cialiste en oto-rhi- no-laryngologie et en phoniatrie, a mis en évidence dès 1947 les rela- tions qui existent entre l’oreille et la voix. Ses découvertes (“l’ef- fet Tomatis”) sont à la base des techniques qu’il a créées pour le traitement de troubles de l’écou- te et de la communi- cation.

Le centre Tomatis propose de réaliser un test d’écoute, n’en- gageant à rien, suivi d’un entre- tien. Il permet de donner des informations sur le fonction- nement de la personne au niveau de son écoute, de sa manière de communiquer, de son temps de concentration et de son énergie. Suite à ce premier test, un pro- gramme personnalisé peut être établi. Les séances d’écoute vont alors se dérouler à l’aide d’une stimulation donnée par un appa- reil, “l’oreille électronique”, qui permet une écoute idéale des sons. Une pédagogie de l’écoute est mise en place à travers un entraînement régulier de la mus- culation de l’oreille moyenne. La musique de Mozart (avec beau- coup d’aigus) est principalement employée. Celle-ci transite par “l’oreille électronique” pour arri- ver dans un casque. “Une écou- te régulière et suivie de ces sons transformés permet la mise en place d’une meilleure écoute. Le comportement de la personne va changer. Son temps de concen- tration va augmenter et sa capa- cité à entrer en communication va s’améliorer.” À noter que de plus en plus de mutuelles prennent en charge une partie du financement de cette méthode. Lors de la jour- née portes ouvertes le 15 décembre, Hannelore Etche- barne, directrice du centre et Yolande Boulot présenteront tout cela aux visiteurs. " G.C. Portes ouvertes : mercredi 15 décembre de 9 heures à 19 heures À 20 heures : conférence “Écouter, cela s’apprend !” Centre de l’écoute Tomatis Rue Neuve 8 2300 La Chaux-de-Fonds Tél. : 00 41 32 968 08 29 www.tomatis.ch

ciente) de ne pas ou moins écou- ter, cela peut, à tout âge, avoir des conséquences : des difficul- tés à suivre les conversations, une concentration limitée dans le temps, parfois une hypersen- sibilité à certains sons. Nous comprenons de manière impré- cise et déformée les informations de ceux qui nous parlent. Cette situation peut créer un état d’anxiété voire d’an- goisse”, explique Yolande Boulot, du centre Tomatis.

Blinis de saumon fumé, concassée de tomate et crème acidulée d’aneth Timbale d’escargot au vin jaune

L’authentique

et julienne de légumes Chapon de bresse étuvé aux marrons et miel Bûche ou tatin de mangue aux épices douces

avec une seule entrée : . 18 € 00 complet : ............... 23 € 00

Des difficultés à suivre les conversations.

Salade perrigoudine (magret fumé, terrine de canard, cuisse et gésier confit et foie mariné au vin rouge) Pot au feu de foie gras aux lingots fondants Aiguillette de magret de canard aux figues Bûche déclinaison de marron (biscuit, marron glacé, crème brulée)

Sa méthode de péda- gogie de l’écoute, nom- mée audio-psycho-pho- nologie, est utilisée au

La quintessence autour du canard

Pour les enfants, il peut arriver que cet-

centre de l’écoute de La Chaux- de-Fonds. “Si nous avons pris l’habitude (de manière incons-

te mauvaise écoute soit à l’ori- gine de problèmes d’apprentis- sage de la lecture par exemple.

avec une seule entrée : . 18 € 50 complet : ............... 24 € 00

Carpaccio de St Jacques et langoustine vinaigrette d’oursin Cassolette de homard gratiné façon capuccino Filet de pigeon roti au beurre de truffe et foie gras Bûche ou fondant au chocolat

L’ atelier gourmand

avec une seule entrée : . 20 € 00 complet : ............... 25 € 50

13, Rue Fontaine l’Épine - 25500 MORTEAU Tél. 03 81 67 28 28 - Fax : 03 81 67 28 28 Artisan traiteur - Plat à emporter - Noces et banquets Blinis de saumon fumé maison à la concassée de tomate fraiche et crème acidulée d’aneth ................................. 5 € 00 Entrée chaude : ! Filet de sole au beurre d’oursin .................................. 6 € 50 ! Osso bucco de lotte roti au séchuan, sauce homardine 6 € 50 ! Pot au feu de foie gras au lingot fondant ................... 7 € 50 Viande : ! Chapon de bresse cuit à l’étouffée de vin jaune ...... 10 € 00 ! Méli mélo de magret et foie gras poëllé d’oie au banyuls 12 € 00 ! Blanc de volaille de bresse aux morilles et vin jaune 10 € 00 ! Filet mignon de veau roti au grain de café ............... 11 € 00 ! Filet de pigeon contisé de duxelles de champignons et truffes ......................................... 12 € 00 ! Gigot de chevreuil forestier ....................................... 11 € 00 N’hésitez pas à nous consulter au Magasin Déclinaison de poisson froid : “carpaccio de thon, saumon fumé, pavé de brochet, rillette d’esturgeon et médaillon de homard”........................................................................... 5 € 50 ! Variation de foie gras : “terrine au vin jaune, fumé maison, mariné au vin rouge et copeau à l’huile de noisette” 7 € 00 ! Méli mélo de St Jacques et foie gras en carpaccio .... 7 € 00 ! Carpaccio de chevreuil aux pistaches` et canard aux noissettes .............................................. 6 € 00 ! Notre sélection coup de cœur de la carte Tous les menus ainsi que les viandes et poissons sont garnis à votre convenance. Pour les plats de poisson, il est possible de les préparer en plat principal. Possibilité de changer certains plats typiques dans les menus. Entrée froide : !

Une mauvaise écoute chez les enfants peut avoir des consé- quences au niveau de l’apprentissage de la lecture.

Réaction Frontaliers : le débat continue

Nouvelle réaction d’une travailleuse fron- talière suite à l’article paru dans le numé- ro 93 de C’est à dire. Décidément, le sujet semble particulièrement sensible… “R éaction d’une frontalière depuis 35 ans (qui considère qu’elle a beaucoup de chance !). Sous prétexte que le fron- talier gagne (trop ?) bien sa vie, (rien à voir tout de même avec nos présentateurs télé qui gagnent entre 20 000 et 40 000 euros !), tout en : - se levant souvent très tôt, - rentrant tard le soir, - faisant beaucoup de kilomètres, - travaillant (pour certains de la “première heu- re”) 10 ans de plus qu’un Français : retraite à 63/65 ans, 41 heures et plus par semaine, et à une certaine époque, 15 jours de vacances. - ne grevant pas les caisses de la Sécu (je confir- me, coût d’une assurance privée : 1 700 euros). - ne bénéficiant d’aucun avantage “social”, vu le salaire (normal !). Il n’est pas crédible le frontalier lorsqu’il dit

que tout n’est pas toujours facile… Cela fait sourire… Des frontaliers des années 1968,1969, 1970…, beaucoup sont venus travailler en Suisse car ils ne trouvaient pas d’emploi en France et ce n’était pas pour l’argent puisque le taux de chan- ge était à environ 1,10. Contrairement à ce que vous pensez, arrivé à un certain âge, on peut pri- vilégier la qualité de vie et si la possibilité de retrouver du travail en France était offerte, quelques-uns reviendraient ou sont revenus (j’en connais). Il semble par contre que les commerçants et arti- sans ne se plaignent pas trop des frontaliers. Et pour ce qui est de notre feuille d’imposition et de ce que nous versons à l’État français, cela ne dérange personne. Allez savoir pourquoi… Et puis j’en ai assez de subir depuis toutes ces années les mêmes allusions, les mêmes réflexions, la même ironie… C’est pesant. En fait, on nous fait bien sentir que nous ne sommes ni Français, ni Suisses, mais frontaliers… une race bien à part !” "

Françoise Louvet - Grand’Combe-Châteleu