Journal C'est à dire 222 - Juin 2016

le cahier vacances de c’est à dire

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Semaine du 4 au 10 juillet

Saint-Hippolyte

Après quelques années d’absence la route qui mène de Saint-Hippolyte à Montéche- roux va être le théâtre d’une lutte sans mer- ci les 9 et 10 juillet entre des véhicules his- toriques toujours après à la compétition. E n un quart de siècle d’existence, la cour- se de véhicules historiques et de collec- tion qui relie Saint-Hippolyte à Monté- cheroux a largement gagné ses lettres de nobles- se dans le milieu. Les premières courses dans cette côte ont eu lieu de 1972 à 1976 sous la hou- lette à l’époque de l’A.S.A. Franche-Comté avec des véhicules modernes. Il faudra ensuite attendre 1987 pour voir François Ambruster, grand ama- teur de véhicules historiques, mettre en place sur le même tracé reliant la petite cité comtoi- se de caractère à la capitale de la pince la pre- mière course de voitures anciennes. Une com- pétition aussitôt inscrite au calendrier de la fédé- ration française du sport automobile et qui depuis rassemble R8 Gordini, Porsche, Berline Alpine… Des véhicules certes anciens mais capables d’ava- ler les 5,6 km de montée en 2 minutes 30 pour le record, soit une moyenne de plus de 130 km/h avec des pointes en ligne droite à 200 km/h. Des performances qui forcent le respect et qui seront à admirer en plusieurs temps : pour les essais libres le samedi, pour les deux montées d’essais chronométrés le dimanche matin, et pour la cour- se du dimanche après-midi avec trois montées au programme. Il y aura bien entendu un vain- queur en fin de journée. Et un autre qui durant tout ce week-end tire son épingle du jeu : le tou- risme local. n Vieilles autos mais beaux chronos Course de véhicules historiques 9 et 10 juillet Saint-Hippolyte

Un marché comme autrefois Belvoir Fièrement dressé au sommet d’une colline, le village de Belvoir, connu pour son château, domine le verdoyant Vallon de Sancey. Un village médiéval devenu le cœur d’une zone touristique animée chaque vendredi d’été par le marché aux halles.

B elvoir est situé non loin des vallées du Des- soubre et de la Rêve- rotte, ou de celles du Cusan- cin et de la Barbèche. Une posi- tion stratégique d’un point de vue touristique, position aus- si importante aujourd’hui qu’elle l’était hier d’un point de vue militaire. En effet, le château de Belvoir a été construit comme une senti- nelle sur un promontoire natu- rel, là où se trouvait jadis un oppidum gaulois. Là où les romains installèrent une for- tification pour surveiller la voie des salines. Rien d’éton- nant donc de trouver cet édi- fice construit en ce lieu au XII ème siècle pour accueillir la baronnie de Belvoir en sur- plomb du vallon de Sancey, vallon où résidaient à l’époque les officiers de la seigneurie et où l’on retrouve d’ailleurs des maisons très anciennes. Autre particularité, la pré- sence d’un marché au village est attestée depuis 1314, siècle au cours duquel ont été construites les halles sei- gneuriales. Les commerçants s’établissaient sous ou autour

Ce patrimoine permet au village de Belvoir d’être désor- mais classé cité de caractère de Bourgogne-Franche-Comté.

du bâtiment long de 40 mètres et large de 13 mètres. Répu- té pour cette zone d’échange dans toute la région, Belvoir en a tiré une grande prospé- rité. Devenues communales en 1852, les halles ont cessé d’accueillir ces grandes foires en 1898. Aujourd’hui, l’asso- ciation Entre Dessoubre et Lomont fait revivre les lieux chaque été avec des marchés nocturnes. Comme si le peuple venait se réapproprier le cœur de cette seigneurie disparue. Ces marchés sont devenus

incontournables, véritable car- te de visite de ce territoire. Sous les halles, on y accueille les visiteurs tous les vendre- dis de l’été de 17 heures à 21 heures Ces soirées sont l’oc- casion de mettre à l’honneur les produits régionaux et les artisans d’art. Un peu comme autrefois. n

Marché aux halles de Belvoir

Tous les vendredis de l’été de 17 heures à 21 heures

Ces voitures ont quelques décennies mais continuent à affoler le chronomètre.

Menuiserie Louvet, l’inspiration bois P UBLI - INFORMATION Installée à Charquemont, la menuiserie Louvet a un savoir- faire reconnu dans l’agencement intérieur et la réalisation de toutes les menuiseries du bâtiment. La fabrication de portes d’entrée sur mesure est sa marque de fabrique.

Alexandre Louvet avec l’une des portes d’entrée présentées dans le show-room de la menuiserie à Charquemont.

L e savoir-faire et la qualité constituent le socle de l’en- treprise Louvet de Charque- mont. Cela fait tren-

lement spécialisés dans la pose des parquets, des escaliers, et des pla- fonds” soulignent Bertrand et

Alexandre Louvet, père et fils, à la tête de la socié- té familiale. Un savoir- faire que la menuiserie de Charquemont décline jusque dans la conception de cuisines. Les Louvet sont l’interlocuteur idéal pour tout projet de réno-

“Le bois extérieur est imputrescible et 100 % recyclable.”

te ans maintenant qu’el- le réalise des travaux de menuiserie et d’agence- ment intérieur pour le compte de particuliers attentifs aux finitions de leur habitation. “On pose toutes les menuiseries du

le installe. “En revanche, nous prê- tons une attention particulière à col- laborer avec des fournisseurs locaux dont on connaît la qualité de fabri- cation. Par exemple, les fenêtres sont produites à Belleherbe par la menui- serie Thiébaud, et les portes intérieures viennent de la menuiserie Reymond de Grand’Combe-Châteleu. Nous sommes dans une filière courte” pré- cisent Bertrand et Alexandre Louvet. En revanche, dans ses locaux de Charquemont, la menuiserie conçoit et réalise des portes d’entrée en bois qui sont devenues sa marque de fabrique. Elle propose plusieurs gammes contemporaines ou clas- siques, de différentes couleurs, afin de répondre à tous les goûts. Autant de modèles qui sont disponibles en sur-mesure. “Nos portes répondent à la R.T. 2012 en termes d’isola- tion thermique et phonique. Le bois extérieur est imputrescible et 100 % recyclable. Il est traité de manière à garantir la stabilité et la qualité de

la porte dans le temps” indique Alexandre Louvet. Certains modèles sont partiellement ou totalement vitrés. Au besoin, le design peut être personnalisé en jouant, par exemple, sur la forme du vitrage. Chaque por- te est équipée d’un système de sécu- rité en cinq points. Du fait de leur conception, ces portes extérieures sont éligibles au crédit d’impôt. D’ailleurs, l’en-

treprise Louvet a l’agrément R.G.E. (reconnu garant de l’environne- ment) et a engagé les démarches pour obtenir le label éco-concep- tion. “Nos équipes posent les portes que nous fabriquons” indiquent les gérants. La minutie est dans l’A.D.N. de l’entreprise familiale de Charquemont qui, par son savoir-faire, donne du style à l’in- térieur d’une habitation. n 1, rue Pierre Mendès-France 25140 CharqueMont 03 81 44 08 18 contact@portes-louvet.fr www.portes-louvet.fr www.menuiserie-louvet.com

vation ! Dans son atelier, l’entreprise ne fabrique pas 100 % des produits qu’el-

bâtiment : fenêtres, volets, portes inté- rieures, portes extérieures, dont les portes de garage. Nous sommes éga-

L’entreprise Louvet fabrique les portes d’entrée dans son atelier à Charquemont. Elle emploie une dizaine de personnes.

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