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À l’occasion du 34 ème congrès national des élus de montagne les 18 et 19 octobre à Morteau

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L’état des bus scolaires inquiète. Des chauffeurs qui assurent quotidiennement les circuits scolaires dénoncent la vétusté de nombreux bus. Les autorités régionales promettent dix nou- veaux bus pour Morteau. (page 4) Police intercommunale : la fin. L’expérience menée entre les communes des Fins et de Villers-le-Lac pour la mutualisation des policiers municipaux est terminée. Les difficultés de recrute- ment sont réelles. (page 8) Le Plateau de Maîche à sec. Les niveaux d’eau n’ont jamais été aussi bas sur le secteur de Maîche. Des coupures d’eau temporaires ne sont à exclure si la sécheresse persiste. (page 37) Les travaux virent au fiasco. Un affluent du Dessoubre est désormais à sec à Battenans-Varin suite à des travaux de reméandre- ment qui ont mal tourné. (page 40)

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Morteau Constructions : un projet confirmé, l’autre abandonné

ÉDITORIAL “Petits” maires Méprisés, délaissés, pas écoutés, pressurisés… Les élus locaux ont le blues et les démissions se succè- dent. Depuis les dernières munici- pales de 2014, le nombre de maires ayant quitté leur fonction serait en hausse de plus de 50 % par rapport à la précédente mandature. Il faut dire que dès leur entrée en fonc- tion ils n’avaient pas été épargnés par une réforme de la carte inter- communale engagée à la hussarde par le gouvernement socialiste et dont il reste des cicatrices aujour- d’hui sur les territoires, et des séquelles sur le moral des élus ruraux. Après 2017, ce furent les annonces du nouveau gouvernement à propos des baisses successives des dota- tions aux collectivités locales et, ajou- tons à cela les annonces sur la sup- pression de la taxe d’habitation, le principal levier fiscal des communes, et on a fini d’achever certains élus qui décident donc de jeter l’éponge avant la fin du mandat. Dans le Haut- Doubs, le départ de plusieurs conseillers oblige à renouveler cer- tains conseils municipaux. Si aucun maire du Haut-Doubs n’a encore jeté l’éponge, certains n’en sont pas loin à entendre le représentant départe- mental des maires ruraux Daniel Cas- sard. Le coup de grâce, on le pres- sent déjà, c’est le transfert de cer- taines compétences au bénéfice des intercommunalités (comme les plans locaux d’urbanisme ou la voirie par exemple) et qui privera de tout pou- voir le maire, réduit à administrer son état civil, son cimetière et ses quelques bâtiments communaux. Bref, des maires privés de toute lati- tude et dépendant de plus en plus du pouvoir central. On est bien loin des belles idées de décentralisation déployées en France au début des années quatre-vingt. On assisterait au contraire à un regain de cen- tralisation. Le 34 ème congrès de l’as- sociation nationale des élus de mon- tagne (A.N.E.M.) qui a lieu cette année à Morteau les 18 et 19 octobre, association dont la dépu- tée Annie Genevard deviendra la présidente, donnera peut-être l’oc- casion à tous ces élus qui se sen- tent méprisés d’exprimer leur sen- timent face à deux ministres qui ont annoncé leur présence : Stépha- ne Travers à l’Agriculture et Jacques Mézard pour la Cohésion des terri- toires. Sauront-ils faire remonter le message jusqu’à Paris ? Sans doute. Ce message sera-t-il enten- du par son destinataire jupitérien ? Rien n’est moins sûr. n Jean-François Hauser

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

A près avoir redimensionné son projet sur le plan archi- tectural suite aux exigences imposées par l’architecte des bâti- ments de France, le program- me immobilier baptisé La Bras- serie, sur la rue du même nom, pourra donc sortir de terre, à la sortie de Morteau en direction de Pontarlier. Ce programme signé Morteau Constructions propo- sera 16 appartements neufs et 4 cellules commerciales (logements à partir de 140 000 euros). L’ar- chitecte, signée Régis Bretillot, propose “une relecture de la construction moderne à deux pans avec l’utilisation de matériaux qua- litatifs et durables : béton armé et métal” notent les promoteurs. La commercialisation a démarré. Un deuxième projet porté par Morteau Constructions est quant à lui abandonné. Il s’agit du pro- gramme Le Cadran que nous avions présenté dans nos

Cap sur la proximité pour le nouveau sous-préfet

J ean Almazan a pris offi- ciellement ses fonctions le 24 septembre. “C’est ma cinquième sous-préfecture et ce qui m’intéresse dans ce métier, c’est la proximité, le terrain, le contact avec les élus et les acteurs locaux” , explique celui qui ne devrait pas être déçu du voyage en faisant la tournée des comices. À 61 ans, le nou- veau sous-préfet de Pontarlier affiche un parcours pour le moins diversifié, à la fois pédagogique, sportif et exotique. L’homme a le goût du changement. Espagnol d’origine, il est arri- vé en France à l’âge de 8 ans. Il fut tour à tour enseignant, entraîneur de foot, directeur général du club de foot du Mans, inspecteur Jeunesse et Sports avant de d’entrer dans la pré- fectorale avec un premier pos- te à Clamecy. Il enchaîne ensui- te avec la Martinique, Vichy, Mayotte, de nouveau la Marti- nique où il prolonge son séjour par un détachement au poste de directeur général des ser- vices de l’agglomération Cap Nord Martinique. Ce sera sa der-

nière affectation avant Pontar- lier et le Haut-Doubs. “On ne choisit pas où l’on va être nom- mé. Pour moi, la préfectorale est un parcours de vie que je veux le plus riche possible.” Fort de ces multiples expé- riences, il affiche une sérénité à toute épreuve. Sur la sécheres- se persistante, “on doit veiller à faire respecter les restrictions. Il faut attendre que la ressource se régénère mais il n’y a pas lieu d’être inquiet” dit-il. R.N. 57 et franchissement de Pontarlier : “Une consultation publique va être lancée et on va animer les comités de pilotage dans l’ob- jectif de lancer les travaux en 2021.” Fidèle à ses prérogatives, le sous-préfet assumera les mis- sions régaliennes en termes de sécurité, santé, aménagement. “Notre base de travail s’articule autour de l’accompagnement des collectivités. On a la chan- ce d’avoir une sous-préfecture ouverte au public. Il faut que les citoyens et les collectivités uti- lisent nos compétences. Je sou- haite qu’on soit ouvert, qu’on

colonnes il y a deux ans. Avec son architecture si particulière en forme de rotonde, ce projet de parc d’activités destiné aux entre- prises n’a pas trouvé l’écho sou- haité au Bas-de-la-Chaux. “Le projet est caduc. Sans doute qu’il y a encore une grande frilosité des entrepreneurs pour investir actuellement” regrette Philippe Jacquot, co-dirigeant de Morteau Constructions. n Le parc d’activités Le Cadran, lui, est abandonné au Bas-de-la-Chaux. Le panneau vient d’être enlevé.

accueille tout le monde, qu’on apporte une plus-value au terri- toire en termes d’accompagne- ment. On va aussi participer à la création du parc naturel du Doubs Horloger, à la mise en place du S.C.O.T. du Pays du Haut-Doubs…” Et Jean Alma- zan de conclure son propos par la gestion de la Dotation des Équipements des Territoires Ruraux, soit une enveloppe de 11 millions d’euros pour finan- cer les projets des petites com- munes du Doubs et de la Dota- tion de Soutien à l’Investisse- ment Local qui s’élève à 4,4 mil- lions toujours à l’échelle dépar- tementale. n Dans le Haut-Doubs, Jean Almazan va gérer sa cinquième sous-préfecture.

Le programme immobilier La Brasserie a été revu selon les exigences de l’architecte

des bâti- ments de France.

Axon’ Nanotec roule pour les montres Routine

L a montre Routine, c’est le nom de la toute nouvelle montre Made in France - ou presque - avec 86 % de ses composants qui proviennent de sociétés françaises. Nous avons présenté cette nouvelle marque lancée par un entrepreneur de 28 ans dans notre précédente édition. D’ici 5 ans, le concep- teur prévoit d’ailleurs une fabri- cation 100 % française. La socié- té de Villers-le-Lac Axon’ Nano- tec (ex-I.S.A. France) est une des sociétés du Val de Morteau, avec La Pratique à Morteau, qui par- ticipe à l’élaboration de cette montre. Elle fournit notamment des pièces destinées aux mou- vements à quartz de cette montre Routine. “Ce n’est pas une pre- mière pour notre société qui est un expert en composants horlo- gers. Spécialiste en micro-tech- nologies, Axon’ Nanotec conçoit des pièces de grande précision

pour tous les secteurs industriels” précise le service communica- tion de la société. Le savoir-fai- re d’Axon’ Nanotec va en effet bien au-delà du métier spéci- fique de l’horlogerie. “Les mar- chés du médical, de l’aéronau- tique et du spatial ne sont que d’autres exemples de marchés dans lesquels les produits Axon’ Nanotec sont présents. La minia- turisation reste la principale exi- gence de ces secteurs, où le gain d’espace et de poids constitue des éléments clés.” Axon’ Nanotec a rejoint Axon’ en janvier 2017 suite à son acqui- sition par le groupe. Avec un siè- ge basé à Montmirail (à 100 km à l’est de Paris), Axon’ emploie plus de 2 000 personnes dans le monde. Le groupe compte 20 filiales en Europe, en Amérique et en Asie. Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 140 millions d’euros. n

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L’union sacrée autour du contrat local de santé Morteau A V La signature du second contrat local de santé (C.L.S.) à l’échelle du Haut-Doubs a eu lieu le 5 octobre à Morteau en présence de l’A.R.S., des collectivités et des acteurs de la santé concernés. Un traitement de choc pour pallier les carences médicales du territoire.

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Zoom “Assouplir le dispositif des maisons médicales”

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S’il se félicite de l’intérêt de développer des relations entre les hôpitaux de Morteau et de Pontarlier, Jean-Marie Binétruy le président de la communau- té de communes de Morteau souligne également l’efficien- ce des maisons de santé en suggérant : “Il faudrait peut-être assouplir le mode de finance- ment des maisons médicales en les rendant éligibles à par- tir d’un seul médecin et non deux comme c’est le cas actuel- lement.” “Répartir équitablement l’offre de soins” Patrick Genre qui préside le Pays du Haut-Doubs estime que le C.L.S. est un des leviers à disposition des élus pour qu’ils puissent œuvrer à la réparti- tion équitable de l’offre de san- té. “Nous élus seront particu- lièrement vigilants à ce que la gradation des soins soit sui- vie d’efforts par des dotations financières, techniques et humaines. On veut à tout prix éviter l’hyperconcentration des moyens et des pouvoirs de déci- sion au sein des Groupements Hospitaliers de Territoire.” “J’attends des actions très pragmatiques” “J’attends des actions très prag- matiques de ce contrat que les élus départementaux ont vali- dé en 24 septembre avec des réserves” commente Christine Bouquin, la présidente du Conseil départemental du Doubs. Elle rappelle que le Département a alloué 10 mil- lions d’euros aux E.H.P.A.D. et que les maisons de santé publiques seront exonérées de la taxe foncière. “Je compte beaucoup sur ce C.L.S. pour qu’il réponde aux attentes spé- cifiques des territoires. ”

e Ursule de Saint a préservée L

secteur de Maîche pour admi- nistrer les premiers soins, le développement de la Télémé- decine… “Le C.L.S. permet de se mettre autour d’une table pour essayer de trouver des solutions locales aux problèmes.” Second enjeu identifié : la pré- vention. Le contrat local s’ap- puiera sur le dispo- sitif Pass’Santé adultes. Un conseil local en san- té mentale doit par ailleurs être constitué sur Pontarlier. Parmi les 54 mesures du plan “Ma san- té 2022”, Pierre Pribile en retient deux qui intéressent le terri- toire du Haut-Doubs. L’une por- te sur l’organisation des géné- ralistes avec la création de com- munautés professionnelles de Jeunes. Il prévoit de conforter une offre de soins psychiques pour adolescents et jeunes

territoire. En fédérant les géné- ralistes, ce dispositif permet- trait d’accéder à des soins sans rendez-vous, ce qui éviterait l’engorgement des services d’ur- gence. La deuxième mesure est liée au maintien des hôpitaux de proxi- mité avec la mise en place de

Tous les partenaires étaient réunis le 5 octobre à Morteau pour la signature du nouveau contrat local de santé 2018-2022.

plateforme dédié aux spécialistes. D’autres axes sont identifiés dans ce C.L.S. : limi- tation des risques sanitaires liés à l’en-

A ccès aux soins, pénurie de spécia- listes, difficulté à attirer des généra- listes sur certains secteurs, on sait les difficultés de la prise en charge médicale sur le Haut-Doubs. C’est l’en- jeu même des contrats locaux de santé qui permettent de décli- ner la stratégie régionale à l’échelle des territoires en l’adap- tant à leurs réalités et à leurs enjeux.

Des solutions locales aux problèmes.

Ce nouveau contrat de santé 2018-2022 couvre les deux Haut- Doubs, soit 147 communes et 104 536 habitants. Il poursuit les objectifs du précédent C.L.S. signé en 2012 sur ce territoi- re. “Ce nouveau contrat répond à trois enjeux principaux. La priorité porte sur l’accès aux soins et repose sur la politique des maisons de santé qui ne sont pas forcément concentrées sur un seul site” , rappelle Pierre Pri- bile, le directeur de l’Agence

Régionale de Santé l’un des par- tenaires du C.L.S. Sont égale- ment impliqués le Pays Hor- loger et le Pays du Haut-Doubs, le Département, la Région, la M.S.A., la caisse primaire d’as- surance maladie et la direction départementale des services de l’Éducation nationale. Et le directeur de l’A.R.S. de citer la réussite du cabinet éphémè- re expérimenté à Pontarlier, le dispositif d’intervention orga- nisé avec les généralistes du

vironnement, amélioration de la prise en charge en établis- sement médico-social, coopéra- tion transfrontalière. La pre- mière action concrète va se tra- duire par le recrutement d’un animateur de santé qui sera en place début 2019 sur le Pays Horloger et le Pays du Haut- Doubs. n F.C.

Morteau

Des bus hors d’âge et brinquebalants, avec un système de chauffage obsolète : le parc de bus qui assure les circuits scolaires n’est pas de la dernière jeunesse. La Région rassure : 15 nouveaux bus doivent arriver en décembre. L’état des bus scolaires inquiète les chauffeurs

“C es bus ne devraient plus rouler. Ils sont dangereux !” s’emporte un des chauffeurs qui assure les circuits scolaires tous les jours autour de Morteau. Carrosserie rouillée, pneus lisses…Certains semblent dans un état lamentable et ce, même

Malgré tout, les incidents sur- viennent de temps en temps comme ce bus immobilisé en rase campagne du côté du Bar- boux l’hiver dernier. “C’est inad- missible de rouler dans ce gen- re de bus” poursuit ce chauffeur très remonté (qui souhaite gar- der l’anonymat pour éviter tou- te mesure de représailles). “L’an

même quitté l’entreprise à cau- se de cet état de fait. À l’approche de l’hiver, ce chauf- feur expérimenté réitère donc ses inquiétudes. “Dès qu’il fait froid, on est souvent obligés de gratter les vitres à l’intérieur du bus, seulement pour voir dans le rétroviseur. Il n’y a qu’à voir la buée dans certains des bus dont le chauffage ne marche pas correctement. Même les élèves s’en plaignent” poursuit le conducteur. Même chose pour les pneus : des pneus mixtes sont installés à l’avant et non des pneus hiver. Au dépôt de Morteau, il n’y a plus qu’un mécanicien “qui a beaucoup à faire avec les pannes.” L’impatience des chauffeurs devrait être calmée prochaine- ment à en croire la direction de Mobilités Bourgogne-Franche-

s’ils passent tous régulièrement entre les mains des techni- ciens chargés du contrôle. “Tous les bus qui roulent sont auto-

dernier, on avait des beaux bus, mais ils les ont tous repris pour les remettre dans le bas vers Dijon. En contrepartie, on a récu-

“On est obligés de gratter les vitres à l’intérieur.”

Certains bus qui transportent les collégiens et les lycées vers Morteau sont âgés de près de 15 ans.

Comté. “Nous avons comman- dé quinze nouveaux véhicules. Dix d’entre eux seront réservés à ce secteur de Morteau. Le fabri- cant doit nous les livrer vers le 15 décembre annonce Thi- baut Gathellier. Dès que nous recevrons ces bus, nous les pré- parerons, les équiperons pour

la billetterie, et ils seront livrés sur le dépôt de Morteau.” Ce n’est donc qu’une question de semaines. Les chauffeurs espèrent que d’ici là les condi- tions climatiques ne soient pas trop rudes sur les routes du Haut-Doubs. n J.-F.H.

risés à rouler” confirme Thibaut Gathellier, le directeur de Mobi- lités Bourgogne-Franche-Com- té, la société qui assure la four- niture des bus pour le compte du Conseil régional désormais gestionnaire des transports sco- laires.

péré des vieux bus qui venaient de Baume-les-Dames” poursuit- il. Certains chauffeurs ont aler- té leur hiérarchie, “mais ça ne bouge pas” ajoute le chauffeur mécontent. Selon lui, “au moins 10 bus” sont en mauvais état. L’un des chauffeurs aurait

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le volley, le foot (l’hiver) qui évo- luera mais la partie dojo-aïki- do ainsi que la salle utilisée par Le gymnase du C.O.S.E.C. va pousser les murs Morteau L’équipement de la Ville de Morteau sera étendu pour répondre aux besoins grandissants des associations. Les pistes de réflexion sont lancées. L’espace le dite polyvalente, à l’étage une salle pour les arts martiaux” indique Laëtitia Renaud. Des

En bref…

l Cinéma Le ciné-club Jacques Bec- ker à Pontarlier organise son traditionnel festival de ciné- ma du 31 octobre au 6 novembre : “Traversées 2018, festival des cinémas d’Europe et d’ailleurs” avec un thème spécifique cette année : Tziganes et cinéma. 15 séances de cinéma, une vingtaine de films courts et longs métrages, un concert avec le groupe d’inspiration Tzigane et Yiddish Spakr et une exposition de photogra- phies d’un quartier tzigane de Sofia. Le tout au Théâtre Blier de Pontarlier. Rensei- gnements au 03 81 69 12 63 - www.ccjb.fr l Photo Un festival photo intitulé “Naturellement Doubs” se déroulera vendredi 7, same- di 8, dimanche 9 décembre à Labergement-Sainte-Marie (salle des fêtes). 19 expo- sants dont 15 photographes - faune et flore exposeront. Une projection et une confé- rence sur la rencontre avec les loups se tiendront avec Fabien Bruggmann et Adrien Favre. Projection du film “Big Ben à l’heure de Goupil”. Entrée libre.

dins du gymnase. Le montant de l’investissement, pas arrêté, sera connu d’ici la fin d’année. Ces travaux - d’envergure - font suite à la création du stade de foot synthétique (en lien avec Montlebon) il y a 4 ans. Durant les travaux, Morteau se lan- cera dans une autre compéti- tion, de haut niveau celle-là : offrir des créneaux à tous les utilisateurs. n

rangements seront éga- lement proposés aux clubs pour leur éviter des allers-retours à l’éco- le Pergaud, où actuelle- ment ils stockent du

le club de gymnastique, le D.S.A. et le sport adapté. “Le but est d’améliorer l’espace et le confort d’utilisation. On passera de 390 m 2

F in d’après-midi com- me les autres au Complexe omnisports évolutif couvert, plus connu sous le nom de C.O.S.E.C., à Morteau. Le club de badminton termine ses entraînements avec les plus petits pendant que les parents des judokas attendent patiem- ment dans un couloir exigu la fin du cours. Bref, ça fourmille dans ce gymnase utilisé le res- te de la journée par les collé- giens. “Tous les jours, des asso- ciations l’utilisent. Il faut par- fois faire preuve de gymnastique de l’esprit pour trouver des cré- neaux à tous, mais nous y arri- vons” résume Laëtitia Renaud, adjointe en charge des sports et de la vie associative à Mor- teau. L’élue se réjouit du dynamisme sportif mortuacien. Une bonne santé qui forcément induit des conséquences : le taux d’occu- pation des autres équipements à l’image du gymnase districal, et gymnase Cuenin (à l’école du Centre), est au maximum. “Pour répondre aux demandes des associations, nous travaillons avec elles sur l’extension du C.O.S.E.C. C’est le début du pro- jet. Le concours d’architecte a été lancé. Je ne peux pas dire

encore quand les travaux débu- teront mais ils seront d’impor- tance. C’est le signe que le sport se porte bien dans le Val de Mor- teau” commente l’élue. Ce n’est pas la salle utilisée par le hand, l’aéromodélisme, le badminton,

judo-aïkido va doubler.

matériel plus lourd. Cette réno- vation permettra également la mise en accessibilité des gra-

à environ 800 m 2 avec en plus la création d’un étage. Au rez- de-chaussée se situera une sal-

Laëtitia Renaud, adjointe

aux sports à Morteau.

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Police municipale : à chacun la sienne Sécurité Le départ d’un des deux policiers municipaux de Villers- le-Lac se répercute dans la répartition des autres agents en service sur Les Fins et Morteau. Permutations.

En bref… l Commémorations “Poilu, purée de guerre” est un son et lumière haut en couleur proposé par la Ville de Morteau dans le cadre des commémo- rations de la guerre 14-18 le jeu- di 8 novembre à 20h. C’est un spectacle familial avec du théâtre d’objet. Santonin a deux pas- sions : les pommes de terre et la guerre de 14-18. Déçu par le musée de la guerre à Verdun, il décide de se lancer dans une reconstitution de la Première Guerre Mondiale à l’échelle 1/100ème. Cette pièce, c’est un son et lumière avec de vraies éclaboussures d’amidon, de vraies explosions, de la vraie chair déchiquetée, des vrais morts, de vraies patates. Les réservations pour le spectacle se font à l’of- fice de tourisme de Morteau. Parallèlement à ce spectacle, la Ville, la Communauté de Com- munes et la M.J.C. proposent la projection de deux films : Les Gardiennes de Xavier Beauvois samedi 10 novembre à 20h et lundi 12 novembre à 20h, et Le collier rouge de Jean Becker, ven- dredi 9 novembre à 20h, dimanche 11 novembre à 18h, et mardi 13 novembre à 20h. Pour certaines de ses représentations, Jean-Michel Blanchot, historien, et Pascal Binétruy, critique à Posi- tif, seront présents pour un temps d’échange avec le public.

Q uand on a goûté à la police municipale, on ne peut plus s’en pas- ser. Bruno Todeschi- ni le maire des Fins en est convaincu. “C’est un vrai besoin. Un policier municipal appor- te une présence rassurante et efficace au niveau de la circu- lation, du stationnement et de tous les tracas qui nous com-

ces circonstances, la commune des Fins a choisi de recruter son propre policier municipal. “On a reçu pas mal de candi- datures. On s’est finalement retrouvé à devoir trancher entre deux très bons éléments. Le choix est arrêté et l’agent retenu est actuellement en poste avec un préavis de trois mois. Il sera opérationnel aux Fins début

2019” , complète Bru- no Todeschini sans mentionner qu’il s’agit d’un des deux policiers municipaux de Mor- teau. Comme le confir- me Cédric Bôle le mai-

pliquent parfois le quotidien. Il peut aus- si remplir d’autres missions en lien par exemple avec le contrôle de l’urba- nisme. Il agit d’abord

Le policier de Morteau part aux Fins.

re de Morteau qui n’y voit pas matière à polémique. “Effecti- vement, ce policier nous a infor- més de son désir d’aller tra- vailler aux Fins. On a répondu favorablement à sa demande car le poste qui lui était proposé aux Fins lui convenait mieux.” Conséquence, Morteau s’est aus- si mis en quête d’un second agent. Lequel est déjà trouvé et prendra son service dans quelques mois. “Dans une vil- le de 7 000 habitants, c’est logique d’avoir deux policiers municipaux sachant qu’on a

de façon préventive et verbali- se en dernier lieu, sauf délit manifeste. Je pense par exemple aux décharges sauvages qui ne méritent aucune intransigean- ce. On continue bien sûr à tra- vailler avec la gendarmerie de Morteau” dit-il. La commune des Fins mutua- lisait depuis 2012 un policier municipal avec la commune de Villers-le-Lac qui en employait un autre. Cet échange n’a pas été renouvelé suite au départ cet été d’un des deux policiers municipaux de Villers. Dans

Les policiers municipaux assurent une présence rassurante et efficac (photo archive Càd).

sous-entendrait davantage de policiers donc des coûts sup- plémentaires. “Ce n’est pas à l’ordre du jour. Il nous semble plus pertinent de mutualiser sur d’autres secteurs.” Aux Fins, l’embauche d’un policier muni- cipal à temps plein n’obère en rien les capacités budgétaires d’une commune qui emploie- ra avec ce nouvel agent 24 per- sonnes, soit 20 équivalents

temps plein. “C’est encore très raisonnable pour une commu- ne de 3 000 habitants. On avait déjà un véhicule qui lui sera attribué” , précise Bruno Todes- chini toujours prêt à travailler avec Villers-le-Lac, commune actuellement en réflexion pour recruter un second policier à mi-temps. n

aussi investi dans l’acquisition de 15 caméras de vidéo-protec- tion placées aux endroits les plus sensibles de la ville.” Président du Comité local de Surveillance de la Délinquan- ce, le maire de Morteau affiche aussi sa volonté de renforcer les échanges entre Villers et Les Fins. Quand on l’interroge sur l’intérêt d’une police inter- communale, il répond que cela

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Le bonheur est dans la caserne Après des années d’attente, les pompiers mortuaciens savourent le confort d’un outil de travail flambant neuf, particulièrement fonctionnel. Visite. Morteau

D’ un point de vue emplacement, on peut dire que la nouvelle caserne s’est mise au vert rue du Bief, entre la ville et la campagne, traversée d’ailleurs par la limi- te communale entre Morteau et Les Fins. Si beaucoup de sou- venirs resteront forcément ancrés rue de la Glapiney où les soldats du feu mortuaciens logeaient depuis 60 ans, le pré- sent et l’avenir s’annoncent beau- coup plus modernes et confor- tables dans ce nouveau bâti-

ment de 1 700 m 2 . “Cela a peut- être pris du temps mais au final, on dispose d’un outil très abou- ti qui bénéficie de l’expérience acquise dans les autres casernes construites récemment. C’est vrai- ment fonctionnel et adapté” explique le capitaine Samuel Guichard qui a pris la relève du capitaine Charles Claudet le 1er septembre. D’un montant de 3,8 millions d’euros, le bâtiment s’organise sur deux niveaux avec une par- tie dédiée aux engins et au maté- riel et l’autre aux hommes. Stan-

dard de réception des appels centralisés sur Besançon, bureaux, une “vraie” salle de sport, foyer, espace hébergement avec neuf couchages répartis sur trois chambres, vestiaires. Tout y est, y compris les deux salles de formation qui portent le nom de pompiers locaux : Lucien Parreaux ancien chef de centre qui a beaucoup contri- bué à réactivation de la caser- ne après-guerre et du jeune Fabrice Laubert décédé en par- tant en intervention. “Le trans- fert entre les deux casernes

Venu de Besançon, le capitaine Samuel Guichard a pris le commandement de la caserne de Morteau au 1 er septembre.

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remonte au 17 juin” , poursuit Samuel Guichard. L’inauguration de la caserne qui a eu lieu le 22 septembre a été marquée par la remise de four- ragères aux 120 nouveaux pom- piers volontaires recrutés cette année dans le Doubs. Avec le nouveau chef de centre, la caser- ne de Morteau compte deux autres professionnels : l’adju- dant Patrice Dubi et le sergent- chef Christophe Janin. “La caser- ne emploie aussi une secrétai- re salariée. Tous les autres sont des volontaires, soit un effectif de 70 personnes avec dix femmes dont trois infirmières. On a aus- si la chance d’avoir deux offi- ciers parmi les volontaires.” Dans l’organisation du S.D.I.S., Morteau est un centre de secours te au total 16 véhicules dont une motopompe remorquable et un bateau. “Quatre agents sont for- més aux secours aquatiques.” Ici comme ailleurs, le recrute- ment est un sujet de préoccu- pation permanent. “Il y a beau- coup plus de turn-over qu’avant. La durée d’engagement d’un pompier volontaire en France varie entre 10 et 12 ans. À Mor- teau, les volontaires doivent fai- re de la garde postée. Ils sont bloqués un week-end par mois et effectuent environ 40 heures de remise à niveau chaque année. On n’a pas trop de souci pour trouver des pompiers le soir ou le week-end. C’est plus problé- matique en journée.” L’activité ne manque pas. Les pompiers de Morteau ont réa- lisé 1 218 interventions en 2017. “On sera entre 1 300 et 1 400 cet- renforcé et dispose à cet effet d’engins sup- plémentaires comme l’échelle aérienne ou le véhicule de secours routier. Le parc comp-

te année sachant que pour 80 % des cas, il s’agit de secours à la personne avec départ d’am- bulance” , estime le capitaine Guichard. Cette croissance reflè- te parfois une fâcheuse tendance à solliciter les pompiers pour des opérations qui sortent de leur corps de métier et qui ne justifient pas la mobilisation d’une ambulance. “On voit des gens qui nous attendent avec les valises pour qu’on les transpor- te à l’hôpital. On intervient aus- si auprès de personnes qui sont surtout en grande détresse mora- le.” Les pompiers, ce n’est pas automatique. Ces excès peuvent aussi démotiver les troupes. Le centre de secours renforcé de Morteau travaille en bonne collaboration avec les casernes chef de centre. Grâce à ces nou- veaux équipements comme la tour d’exercice, la caserne de Morteau est support de forma- tion à l’échelle du groupement sud. L’école des jeunes sapeurs pom- piers fonctionne aussi en inter- centres avec Morteau, Gran- d’Combe, Le Russey, Gilley et Orchamps-Vennes. Elle compte aujourd’hui 18 jeunes qui ont entre 12 et 16 ans Les séances ont lieu en général à Morteau le samedi après-midi. “Dans le Doubs 30 % des pompiers volon- taires sont issus des J.S.P. C’est à mon sens une très bonne éco- le de la vie et cela donne souvent de très bonnes recrues. À la fin du cycle, ils leur restent 80 heures à réaliser pour être pompiers à part entière.” n F.C. de Villers-le-Lac, Gran- d’Combe-Chateleu et Les Gras. “On mutua- lise beaucoup notam- ment sur le plan de la formation” , apprécie le

“Les pompiers, ce n’est pas automatique.”

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Quand ils ne sont pas en intervention, les pompiers en garde postés répètent les gestes qui sauvent.

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L’expo horlogerie joue les prolongations Morteau La retentissante exposition montée principalement par le collec- tionneur Yves Droz n’en finit pas de susciter l’admiration des visi- teurs. Elle est prolongée jusqu’au 26 octobre.

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O uverte début juillet, l’exposition sur l’hor- logerie du Val de Mor- teau de 1700 à 2000 concoctée par le collectionneur et passionné de Villers-le-Lac Yves Droz aura marqué les esprits tant elle a joué sur l’af- fect des visiteurs locaux. Qui n’a pas un ancêtre ou une connais- 7 99 - WWW 7 0 03 81 6 A N C H E - 2 5 5 0 0 L A T ORDB OISF OMT -C ANC GEFR AARG

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sance ayant travaillé dans ce secteur d’activité qui a fait les belles heures du Val de Morteau jusque dans les années quatre- vingt ? Avec méthode, Yves Droz a recensé toutes les familles, pour certaines oubliées, qui ont œuvré à construire l’épopée horlogère locale. À l’entrée de l’exposition pré- sentée au Château Pertusier, le visiteur est accueilli par la plus grosse montre du monde, Villers-le-Lac. De Parrenin, il en est justement question dans la deuxième salle avec la recons- titution en pièces et en images de la saga d’Hippolyte Parrenin, cet horloger de Villers-le-Lac qui aura lui aussi marqué l’histoire industrielle locale. Cette partie a été conçue par Jean-Claude Vuez, arrière-petit-fils d’Hip- polyte Parrenin. Un peu plus loin, dans une troi- sième salle, on découvre tout un autre pan de l’horlogerie loca- le avec des vitrines consacrées à l’outillage, spécialité des hor- créée en 1909 par l’hor- loger Feuvrier de Char- quemont, sur la base d’un mouvement créé par l’usine Parrenin de

logers des Gras. On passe aus- si devant la vitrine consacrée aux meilleurs ouvriers de Fran- ce en horlogerie dont plusieurs exemples contemporains confir- ment la tradition, à l’image de Luc Monnet ou de Thierry Ducret. Et la visite se termine, clou de l’exposition, avec les vitrines éclairées où sont présentées quelque 250 montres différentes assorties des photos et docu- années quatre-vingt, dernier témoignage contemporain d’une industrie qui aura fait vivre pen- dant plus de deux siècles des milliers d’habitants du Val. “ Plus de 3 000 personnes ont déjà visi- té l’exposition, ce qui nous a inci- tés à la prolonger jusqu’au 26 octobre note Grégory Mau- gain, le conservateur du musée de l’horlogerie. Le catalogue édi- té pour l’occasion a été épuisé, un retirage est envisagé.” L’ex- position est encore ouverte tous les après-midi de la semaine.. n J.-F.H. ments originaux concer- nant toutes les familles horlogères du Val. De la fin du XIX ème siècle jus- qu’à la saga Framelec des

“Déjà plus de 3 000 visiteurs.”

Dans les vitrines, c’est la vie de dizaines

de familles locales qui défile.

Louis Girard, gardien de la mémoire Dans sa ferme du hameau des Cordiers, Louis Girard a patiemment rassemblé tous les souvenirs qui concernent les anciens combattants de la commune. Avec les anciens d’A.F.N., il prépare une belle exposition Grand’Combe-Chateleu

P atiemment, il feuillet- te ses albums, racon- tant tout à tour ceux de Grand’Combe qui ne sont jamais reve- nus du front et ceux, gueules cassées, qui ont eu la chance de retrouver leurs proches à l’is- sue de la Grand guerre. Il y a ces Pugin de Cornabey qui ont eu la chance de voir leurs cinq fils revenir du front vivants. D’autres Pugin, ceux de Chau- veresche, ont eu le malheur de perdre deux de leurs trois fils. Ceux-ci font partie de la qua- rantaine de noms de soldats ins- crits sur le monument aux morts de la commune. Mais il y a aus- si ceux de 39-45, heureusement moins nombreux, à avoir été fau- chés par la guerre, sans oublier les soldats partis au bout du monde défendre une certaine idée de la France et qui ont lais- sé leur vie en Indochine. Il n’en

a oublié aucun Louis Girard. Il s’est fait un point d’honneur de tous les rassembler dans ses albums et profiter de la com- mémoration du centenaire de l’armistice de 1918 pour rendre hommage à tous les soldats de la commune. Aidé par les anciens d’A.F.N.,

re. Il s’en souvient : “Nous ne mangions pas à notre faim, on a connu comme beaucoup de monde les privations et les tic- kets de rationnement à partir de 1940 et ce, même après la guer- re, jusqu’à la fin des années qua- rante. Et en 1949, je suis parti au service militaire, en Alle-

Louis Girard a rassemblé des centaines de documents d’époque retraçant le parcours de vie des soldats disparus de

l’ancien plombier de Grand’Combe prépa- re une belle exposition que le public pourra découvrir du 9 au 18 novembre prochains

magne” relate Louis Girard. Il revoit enco- re dans ses souvenirs les troupes allemandes débarquer dans la fer- me familiale des Cor-

Justine, 26 ans, écoute attentivement.

Grand’ Combe- Chateleu.

à la ferme-musée dans la salle d’exposition aménagée par la commune. Des photos, des lettres, également des tickets de rationnement, des articles de presse et des documents qui sont là pour évoquer un passé révo- lu, jauni par le temps mais que Louis Girard veut faire survivre, lui qui a connu l’occupation et les heures sombres de la guer-

diers à la recherche de soldats français qui y auraient trouvé refuge. “Ils nous obligeaient à masquer nos fenêtres pour ne pas que les avions alliés puis- sent se repérer aux lumières des maisons. Quand on entendait crier “Camouflez !”, on savait ce qu’il y avait à faire.” Dans ces périodes de restriction, ayant une mère d’origine suisse, les

enfants Girard ont eu la chan- ce supplémentaire de bénéficier de temps de en temps de colis en provenance du consulat de Suisse, pour améliorer un quo- tidien bien maigre. “Même à la forge où travaillaient mon père et mon grand-père, on était contingentés en matière première” se souvient Louis Girard. Depuis ces périodes sombres,

Louis et son père avant lui, ont inlassablement gardé tous les documents qui avaient un lien avec les guerres. Aidé de son ordinateur (que ses enfants lui ont offert pour ses 85 ans), Louis Girard complète peu à peu son trésor d’archives, celles qu’il s’ap- prête à partager avec le public en novembre. Dans la pièce d’à côté, Justine,

26 ans, écoute attentivement. Louis Girard est son grand-père. C’est aussi à elle et à cette jeu- ne génération que veut s’adres- ser le retraité de Grand’Combe. Ce devoir de mémoire qu’il entre- tient patiemment depuis des années, il sait qu’il est plus que jamais indispensable en ces temps troublés. n J.-F.H.

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Appelez-le Monsieur l’ambassadeur Sébastien Tissot est un des quatorze ambassadeurs officiels de la République du Saugeais. Ce Sauget d’adoption ne rate pas une occasion de promouvoir les charmes de la petite République qui fête chaque année ses citoyens d’honneur début octobre. Les Fins et La Chaux-de-Gilley

C’ est un “rattrait” comme on dit chez nous. C’est-à-dire que Sébastien Tissot n’est pas un Sauget de naissan- ce. Natif du plateau de Maîche, il est installé depuis 2013 dans le Saugeais, à La Chaux, d’où il serait désormais difficile de le déraciner. Il en est deve- nu d’ailleurs un des plus fervents pro-

moteurs, à tel point que la présiden- te Georgette Bertin l’a élevé au rang d’ambassadeur il y a deux ans, un cercle très fermé qui ne compte que 14 per- sonnes. Un “grade” supérieur à celui de “citoyen d’honneur” dont la petite République compte aujourd’hui plus de 400 représentants. Une douzaine de ces citoyens supplémentaires vien- nent grossir les rangs de la République chaque année à l’occasion d’une céré- monie qui se tient, de manière immuable depuis les années soixan- te-dix, le premier dimanche d’octobre. Les ambassadeurs, eux, sont donc moins nombreux et la liste n’augmente pas forcément tous les ans. La dernière opération de cet ambas- sadeur, c’est d’avoir hissé le drapeau du Saugeais au sommet du Kili- mandjaro, le mythique sommet afri- cain qui culmine à 5 895 m d’altitude. “Avec mon fils, on avait déjà déployé le drapeau du Saugeais au sommet du Mont-Blanc en 2013. Là, on a voulu aller encore plus haut, plus loin et plus fort. L’ascension du Kilimanjaro qu’on a effectuée fin août restera un moment gravé à jamais dans nos mémoires” sourit Sébastien Tissot. Son enracinement aux valeurs du Sau- geais, s’il est relativement récent, n’en est pas moins sincère et profond. Et

Sébastien Tissot, un des ambassa- deurs offi- ciels de la République du Saugeais.

dépasse le côté gentiment folklorique qu’on associe souvent à la République du Saugeais. “Le Saugeais, c’est du folklore, mais avec un grand F. dit-il. Dans cette région, on sent que le sens de l’accueil est sincère et véritable. Avec les colons valaisans et savoyards arri- vés au XIII ème siècle, ce sens de l’ac- cueil remonte à très loin, il perdure encore aujourd’hui.” Le Saugeais, il le promeut donc avec le cœur à travers ce genre d’exploits sportifs, mais aussi au quotidien en côtoyant régulièrement des touristes dans les chambres d’hôtes qu’il a amé- nagées avec son épouse dans leur mai-

son du hameau des Plans à La Chaux. Il se plaît alors à leur raconter l’his- toire de cette petite République, de sa présidente, son blason, son hymne et ses traditions. “Pour moi, c’est un plai- sir et un vrai honneur d’être ambas- sadeur afin de pouvoir parler en bien de ce territoire qui comme dit sa pré- sidente, est à mi-chemin entre Morteau et Pontarlier et entre la France et la Suisse ! Je prends très à cœur mon investissement dans cette fonction d’am- bassadeur qui permet de promouvoir des traditions et des valeurs qui se per- dent à vitesse grand V” dit Sébastien Tissot.

L’habitant de La Chaux a déjà une petite idée de l’endroit où il pourrait déployer le drapeau du Saugeais une prochaine fois. “Ce pourrait être le Mont Elbrouz, un sommet du Caucase qui culmine à plus de 5 600 m, ou alors le Mont McKinley en Alaska (6 190 m). Il faut qu’on organise ça avec mon fils.” En attendant la prochaine expédition, Sébastien Tissot continuera inlassa- blement à vanter les mérites de sa ter- re d’adoption, un Saugeais qu’il a désor- mais chevillé au corps, et dont il ne se lasse pas de promouvoir les atouts, naturels, et surtout humains. n J.-F.H.

L’ascension du Kilimandjaro, un grand moment que le Sauget a vécu fin août.

Plus d’informations sur https://www.bigmat.fr/materiaux-haut-doubs/

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