La Presse Pontissalienne 120 - Octobre 2009

MONTBENOÎT ET LE SAUGEAIS

La Presse Pontissalienne n° 120 - Octobre 2009

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MAISONS-DU-BOIS-LIÈVREMONT Retour aux sources “Ce pays sauget que j’aime et qui m’aime”

L a Presse Pontissalienne : On vous sentait visiblement heureuse et à l’aise lors de l’inauguration du site d’Arçon qui s’est déroulée le ven- dredi 11 septembre. Florence Baverel : C’est un grand honneur d’associer mon nom à ce stade. C’est un super-outil qui pallie le manque de struc- tures d’entraînements dédiées au biathlon. Maintenant, il faut le faire vivre. L.P.P. : Est-ce l’amorce d’un futur emploi ? F.B. : Je souhaiterais peut-être m’impliquer dans ce sens. Entre l’entretien du stade, l’encadrement des entraîne- ments du club, l’accueil des sco- laires et des équipes de biath- lon françaises et étrangères, il y aurait probablement de quoi occuper un permanent. En plus, c’est tout près de chez moi. Ce projet m’intéresse même si ce n’est qu’une piste parmi d’autres. L.P.P. : Vous travaillez toujours pour l’armée ? F.B. : Oui, mon contrat s’achève fin 2012.Après avoir mis un ter- me à ma carrière sportive, j’ai été affecté au centre de recru- tement basé au quartier Ruty à Besançon. J’y suis du lundi au vendredi. On rencontre des jeunes prêts à s’engager, on par- ticipe à des forums emploi, on se déplace aussi de temps en

La championne olympique des J.O. de Turin vit désormais à Lièvremont. Maman épanouie, toujours sous contrat avec l’armée, elle aime- rait s’investir dans l’animation du stade de biathlon qui porte son nom. Confidences.

temps dans les écoles. On inter- vient dans le cadre d’une mis- sion plus globale où l’armée fran- çaise s’est fixée comme objectif de procéder à 20 000 recrute- ments chaque année. L.P.P. : Ce job vous plaît ? F.B. : Il s’agit surtout d’un tra- vail d’information car je n’ai pas vraiment un vécu militaire. Je suis intégrée dans une bonne équipe. J’ai découvert plein de choses comme, par exemple, les avantages et les contraintes des horaires de travail réguliers. C’est un rythme auquel on n’est pas habitué quand on est ath- lète de haut niveau.Toute expé- rience est instructive.

Florence Baverel

L.P.P. : Après votre retraite sportive, vous envisagiez peut-être de reprendre des études. Est-ce toujours d’actualité ? F.B. : Non. J’avais songé au profes- sorat des écoles. Réflexion faite, ça ne correspondrait pas forcément à mon tempérament sportif. L.P.P. : Vous n’avez aucun regret d’avoir arrêté la compétition ? F.B. : Non. Cela ne

Je me consacre surtout à ma fille.”

a coupé le cordon, en compagnie notamment de Christian Coutal, le président de la communauté de communes du canton de Montbenoît.

Entre sa petite fille et le retour en terre saugette, la “Flo” rayonne de bonheur et n’éprouve aucun regret d’avoir arrêté la compétition.

me manque vraiment pas. Le sport de haut niveau m’a beau- coup apporté. J’ai appris à me connaître. J’ai toujours envie et besoin de faire du sport mais sans le souci de performance. Pour l’instant, je me consacre surtout à ma fille. L.P.P. : Le bonheur d’être maman ? F.B. : C’est génial.

L.P.P. : Tout comme vous appréciez d’être revenue vivre dans le Saugeais. F.B. : Je suis attachée à mon vil- lage, ma région. Il y règne un bon état d’esprit. J’aime la men- talité saugette basée sur la convi- vialité, l’entraide et la disponi- bilité. Jeme retrouve pleinement dans ces valeurs. Propos recueillis par F.C.

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