La Presse Pontissalienne 236 - Juin 2019

14 DOSSIER PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n°236 - Juin 2019

EN BREF

SPORT

Mise au point Le C.A.P. foot prêt à rebondir en Nationale 3

Sécurité routière Le Département du Doubs appelle les usagers de la route à des comportements plus responsables sur les départementales. 34 panneaux de sensibilisation aux comportements à risque sont en ce moment redéployés par le Département du Doubs aux abords des routes départementales. Ces panneaux délivrent quatre messages : la vitesse, l’alcool, l’usage du téléphone portable et l’inattention. Au cours de l’année 2018, le Doubs a connu une accidentologie en hausse par rapport aux deux années précédentes. On dénombre déjà douze morts sur les routes du Doubs entre janvier et mi-mai. Arbre Un “arbre du jumelage” a été planté le 30 mai à la Chapelle de l’Espérance dans le cadre de la célébration du jumelage franco-allemand entre Pontarlier et Villingen- Schwenningen et de la coopération entre l’Office Nationale des Forêts de Pontarlier et le Bureau Forestier de Villingen- Schwenningen.

Relégation de l’équipe fanion, démission du président Michel Chevrey, l’actualité du C.A.P. foot ne prête guère à l’enthousiasme. Pour autant, dirigeants et entraîneurs gardent le moral.

L a démission du président, motivée par des obliga- tions personnelles et pro- fessionnelles, était annon- cée depuis plusieurs semaines. Le fait qu’elle soit survenue plus vite que prévu contraint les vice- présidents du club Bertrand Guinchard et Michel Vermot à réagir publiquement pour éviter d’entrer dans la spirale de la désinformation. “Ce n’est pas une démission surprise. Il n’y a pas d’affolement mais juste besoin d’éclaircir les choses pour l’image d’un club qui reste per- formant et toujours formateur” , explique Bertrand Guinchard. L’autre vice-président, Philippe Vermot, cherche lui aussi à ras- surer l’auditoire au sujet de cette démission. “Comme Michel Che- vrey savait déléguer, il n’y a pas de souci sur la gestion du club que ce soit sur le plan financier ou sportif. On attendra le mois d’octobre pour procéder au renou- vellement du comité du club comme cela était prévu. On

nous arriver. La Nationale 2 avec 15 joueurs pontissaliens, c’est impossible. La leçon à tirer, c’est qu’il faut savoir où veut aller le C.A.P.” Encore un peu trop tôt de se projeter sur des objectifs pour la prochaine saison même si le club aspire à se maintenir dans la première moitié de sa poule. “Il faut être ambitieux mais pas prétentieux” , poursuit Bertrand Guinchard. Dirigeants et entraî- neurs semblent d’accord sur le fait de travailler à un meilleur ancrage du club dans son ter- ritoire en valorisant ses atouts comme la proximité avec la Suisse qui pourrait être un fac- teur de recrutement supplémen- taire. Inversement, il serait aussi pertinent d’améliorer les condi- tions d’entraînement des joueurs notamment en plein hiver. “Pour moi, indique à son tour Alexan- dre Demougeot, l’entraîneur- adjoint, cette saison en N 2, ce n’est pas seulement une expé- rience mais une remise en cause

recherche des personnes suscep- tibles de nous apporter des com- pétences en communication ou en ressources humaines. Vis-à- vis du partenariat sportif avec Saint-Étienne, il a été dénoncé et on est en contact pour repartir avec le club de Dijon.” La vie du C.A.P. suit son cours, sans temps mort. Le club recherche aussi des bénévoles, des éducateurs, des joueurs. Après l’enthousiasme de lamon- tée, l’équipe première a fait la rude expérience de la Nationale 2. “Une saison sportivement dif- ficile y compris au niveau struc- ture club. On n’était peut-être pas organisé pour faire face à ce changement de division” , juge Bertrand Guinchard. Le bilan sportif parle de lui- même avec 10 défaites et deux nuls lors des 12 derniers matches. “Les joueurs sont car- bonisés physiquement , analyse l’entraîneur Jean-Luc Courtet. J’étais content de lamontée mais je savais très bien ce qui allait

“La Nationale 2 avec quinze Pontissaliens, c’est impossible”, estime l’entraîneur Jean-Luc Courtet.

sur la manière de gérer les par- tenariats, d’avoir des infrastruc- tures qui permettent de mieux s’entraîner. Le deal , c’est de créer un nouveau projet et revenir un jour en N 2 avec les moyens de s’y maintenir.” La priorité, tout le monde est d’accord sur ce point, reste la formation avec ce souci récur- rent de l’encadrement. “Par rap-

port aux nouvelles directives de la Fédération et de la Ligue, on a besoin d’éducateurs diplômés et cela représente un gros inves- tissement. Aujourd’hui, le club en compte 6 ou 7 et il en faudrait une dizaine” , rappelle Jean-Luc Courtet. Fondé en 1911, le C.A.P. foot compte cette saison 570 licenciés. n F.C.

PONTARLIER

1959-2019 60 ème anniversaire de la section J.S.P. le 22 juin

C’est en 1959 que l’association des Jeunes Sapeurs-Pompiers de Pontarlier voit le jour, 6 ans après la première officiellement créée à Vienne en Isère. Le 22 juin, elle fêtera ses 60 ans à travers l’envoi de plus de 600 invitations aux J.S.P. passés par la section, et l’organisation de démonstrations place d’Arçon, en présence des J.S.P. de Villingen.

L es jeunes sapeurs-pom- piers (J.S.P.) sont une asso- ciation constituée dans le but de former des jeunes au monde de sapeurs-pompiers, avec des activités de base de lutte contre l’incendie, de sau- vetage et de secourisme. “Nous leur apprenons le respect, l’esprit d’équipe, des valeurs de civisme et de solidarité, qui naît au sein de ces sections, avec la partici- pation aux défilés,

cérémonies également” , précise l’adjudant-chef Bruno Veclain, président de la section des J.S.P. depuis 6 ans. Courage, efficience, dévouement sont les maîtres-mots de cette formation. Pour le groupe de 6 J.S.P. de fin de cycle, qui s’en- traînent au concours qui les pro- pulsera au rang de sapeurs-pom- piers volontaires, l’obtention de ce brevet est un “accomplisse- ment. Ce sont de bons moments,

même si parfois c’est dur” , disent- ils, fiers de leur parcours et de bientôt se sentir prêts à inter- venir, à rendre service. Cette for- mation leur donne également confiance en eux, présentant un intérêt tant pour la forme spor- tive que pour les apprentissages, avec des exercices de muscula- tion des bras, des abdos, d’en- durance, et l’apprentissage de connaissances professionnelles, qui demande la révision des cours théoriques à la maison. Elle dure 4 ans et pour l’intégrer, il faut avoir entre 12 et 14 ans et passer un test de recrutement (épreuves physiques, test de l’échelle pour vérifier le vertige, et entretiens oraux) : J.S.P. 1, J.S.P. 2, J.S.P. 3 et J.S.P. 4. Le cycle 1 correspond principale- ment à la découverte des maté- riels ainsi qu’à l’enseignement des comportements qui sauvent et des valeurs liées à l’engage- ment citoyen. Les cycles 2 et 3 portent sur une mise en œuvre simple des matériels et procé- dures pour aboutir en cycle 4 à des mises en situation contex-

Édouard, Jean, Louis-Victor, Clément, Nathan s’entraînent en effectuant les manœuvres demandées au concours du Brevet national de jeune sapeur-pompier qu’ils sont en train de passer.

Morteau et Mouthe. Le 22 juin, ça sera donc la fête à la salle Pourny pour les invités et sur la place d’Arçon pour tous. Au programme, une multitude de démonstrations (une toutes les demi-heures) des 3 manœu- vres du concours des J.S.P. (2 de secours et 1 d’incendie), exécu- tées par des J.S.P. d’aujourd’hui et à l’ancienne, avec les J.S.P. d’il y a 50 ans. Des stands de promotion du volontariat et des J.S.P. seront aussi présents. n M.T..

sapeur-pompier sur 4 années” , explique l’adjudant-chef. Il constate également une dimi- nution des effectifs : “Dans les années soixante, nous comptions une quarantaine de J.S.P. Cette année, nous sommes 24.” Au fil des années, la féminisation des rangs s’est opérée : “L’année der- nière, sur les 8 J.S.P. recrutés, 5 étaient des filles” , appuie-t-il. La caserne de Pontarlier accueille les jeunes de Pontarlier et des alentours, sachant qu’il y a éga- lement des centres à Frasne,

tualisées, proches de la réalité opérationnelle. La formation est aussi, dans une certaine mesure, un moyen de recrutement de futurs pompiers volontaires ou professionnels, mais peut servir aussi pour des métiers similaires dans la police, l'armée ou le sauvetage enmon- tagne… “Il y a 60 ans, il y avait des jeunes sapeurs-pompiers dès l’âge de 8 ans. Beaucoup étaient enfants de pompiers.Aujourd’hui, la formation n’a plus rien à voir. C’est une véritable formation de

Les J.S.P. de l’époque, en 1960…

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