La Presse Pontissalienne 236 - Juin 2019

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n°236 - Juin 2019

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D écidément, il ne fait pas bon être fidèle à ses convictions… Après François Fillon, emporté par la sombre affaire du “Penelope- gate”, Nicolas Sarkozy, encore englué dans les tracas judiciaires de l’affaire Bygmalion, c’est Orpheline L ’ h u m e u r

HOUTAUD

Karine Pontarlier, candidate aux municipales “Je veux montrer qu’une autre méthode est possible”

missions, le fait que la prochaine liste ainsi que celle des adjoints devra être paritaire, la grille de rémunération du maire et des élus, etc. Les échanges ont été très intéressants. Pour la pre- mière fois depuis bien long- temps, on aura donc une liste ouverte à Houtaud. J’en appelle donc à toutes les bonnes volon- tés. Cette réunion m’a totale- ment confortée dans ma démarche. L.P.P. : Quelles seront les prochaines étapes pour vous ? K.P. : Après une seconde réunion le 3 juin, une autre est déjà pro- grammée le 1 er juillet dans le but de constituer une équipe solide. Je reste prudente, c’est normal, car nous sommes encore à neuf mois de l’échéance, mais je suis très confiante. L’objectif est qu’à partir de cet automne, autour de personnes de bonnes volontés, de tous âges, nous nous mettions autour de la table pour construire un vrai projet pour Houtaud. n Propos recueillis par J.-F.H. Pour la troisième fois, Annie Genevard, fidèle parmi les fidèles à ses trois mentors suc- cessifs, se trouve orpheline d’un chef. Mais au bout du compte, ce n’est pas que leur tête que les membres du parti L.R. ont perdue. C’est surtout l’âme de la droite républicaine qui s’est envolée un peu plus avec ce calamiteux épisode des Euro- péennes qui se solde par un nouveau crash électoral. l

La première adjointe du maire sortant Jean-François Ligier confirme son intention de conduire une liste aux prochaines municipales à Houtaud. Elle a officialisé sa démarche le mois dernier. Interview.

Le maire sortant soutient un autre candidat Le maire Jean-François Ligier était présent dans la salle à cette première réunion organi- sée par Karine Pontarlier le 6 mai dernier. C’est là qu’il a officialisé son soutien à un autre élu du conseil, Jacques Claudet. Cet élu de 71 ans proche des Républicains est connu pour être un des collaborateurs par- lementaires d’Annie Genevard. Facile à reconnaître lors des déplacements de la députée du Haut-Doubs : il a toujours l’ap- pareil photo en bandoulière. Il fait office de photographe offi- cielle de l’élue. Cette fois, c’est en première ligne qu’on le verra pour cette prochaine bataille des municipales à Houtaud. n

au tour de Laurent Wau- quiez d’exploser en vol, éparpillé façon puzzle par un score abyssal aux Européennes.

L a Presse Pontissalienne :Vous êtes élue au conseil municipal d’Houtaud depuis 2008, vous êtes première adjointe depuis 2014. Qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir aller plus loin ? Karine Pontarlier : En septembre dernier, suite à la démission d’un conseiller municipal à Dom- martin, le conseil de la C.C.G.P. a dû être recomposé et avec la nouvelle loi, il devait passer de 42 à 34 conseillers. Conséquence pour Houtaud : la commune per- dait un conseiller communau- taire. Contrairement aux autres communes qui en perdaient éga- lement un, nous aurions pu avoir un accord amiable entre les trois représentants d’Houtaud à la C.C.G.P., à savoir Jean-François Ligier, Gérard Rognon et moi- même. Cela n’a pas été le cas. On s’est retrouvé avec deux

listes pour un vote interne au conseil municipal : une liste com- posée par M. Ligier et M. Rognon, et une autre avec mon nom. J’ai recueilli le même nom- bre de voix que le duo Ligier- Rognon, mais c’est Gérard Rognon qui a été désigné second

L.P.P. :Si vous n’aviez pas démissionné de ces commissions, ils étaient sans doute prêts à vous soutenir pour 2020. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Vous avez donc décidé d’aller au bout de votre démarche ? K.P. : Travaillant àmoins de 50%, j’avais deux choix : soit repren- dre un emploi à plein temps, soit me consacrer pleinement à unmandat. J’ai donc décidé d’al- ler au bout de ma démarche en montant une liste pour les pro- chaines municipales. Mais ce qui m’a vraiment poussée à y aller, c’est un élément survenu en fin de conseil il y a quelques semaines. L.P.P. : Lequel ? K.P. : Un jour en fin de conseil, un autre candidat s’est mani- festé en toute fin de réunion alors qu’on terminait un tour de table pour connaître les inten- tions des uns et des autres. Et le maire a annoncé dans la fou- lée qu’il accompagnerait une autre candidature. Je déplore la méthode employée car ce soir- là, je n’étais pas avisée de la démarche. L.P.P. : En tant que première adjointe, vous restez tout de même en phase avec la politique du maire actuel ? K.P. : Sur le fond, oui, je suis tota-

lement solidaire de l’équipe municipale et des projets qui ont été menés jusqu’ici. Sur la forme en revanche, je ne suis pas toujours en phase. À Hou- taud, les projets sont souvent ficelés avant même qu’ils arri- vent en débat au sein du conseil. C’est la raison pour laquelle, à travers ma démarche, je veux montrer qu’une autre méthode est possible à Houtaud. La déci- sion de me présenter a égale- ment été mûrement réfléchie en concertation avec ma famille car ce n’est pas une décision que l’on prend à la légère. L.P.P. : Pour finaliser cette démarche, vous avez donc organisé le 6 mai der- nier une réunion publique à Houtaud qui a réuni environ 70 personnes. Sen- tez-vous déjà une dynamique autour de votre candidature ? K.P. : Oui. Environ 10 % des élec- teurs sont venus, ce qui est un vrai signe, avec des jeunes et des moins jeunes. Et dix des quatorze élus d’Houtaud étaient là. J’ai commencé par présenter la commune, le conseil, ses com- ‘

conseiller commu- nautaire à la faveur de son âge. Je regrette ce pro- cédé qui à mes yeux n’a pas été démocratique. Comme je suis quelqu’un d’entier et que je ne suis pas un pot de fleurs, j’ai démis- sionné de mes commissions intercommunales.

“Cette réunion m’a totalement confortée dans ma démarche.”

en écoutant de lamusique avec un casque. Ils pourront choisir entre trois canaux musicaux : électro, latino et années quatre- vingt” poursuit Marc Vernier. La Première n’est pas non plus la dernière à jouer le jeu pour les associations caritatives. Ainsi, samedi 22 juin, elle orga- nise une soirée paella au béné- fice de l’association “2 nuances de roses.” Une grande soirée Color est également annoncée en juillet. La Première a fait de la sécu- rité le fil rouge de la fête. “On insiste sur la prévention rou- tière. Notre staff est formé à cela. Nous faisons gagner des entrées à ceux qui ne boivent pas.” Sur ce point aussi, la dis- cothèque de Pontarlier tient son rang. n l Vendredi 7 juin 23 h SILENT PARTY l Dimanche 9 juin 23 h ITALOBROTHERS l Samedi 15 juin 23 h SOIRÉE MOUSSE l Samedi 22 juin SOIRÉE PAELLA pour l’association 2 nuances de roses l Samedi 28 juin 23 h MAES

Publi-information Des premières à LA PREMIÈRE ! La discothèque de Pontarlier crée l’événement chaque semaine pour surprendre ses clients ! Entre les soirées à thème, les invités V.I.P., et les décors de folie, l’opération séduction fonctionne à merveille.

L a Première à Pontarlier est plus qu’une disco- thèque. En trois ans, elle a organisé une succession d’évé- nements qui ont donné un nou- vel élan à la fête. Une recette qui marche ! Créer l’événement chaque semaine est lamarque de fabrique de La Première. “On crée de l’animation, du concept, du spectacle. Nous cherchons toujours à innover, à nous renouveler. C’est notre façon de fonctionner. Tous les vendredis, nous sommes sur des développements artistiques, par exemple MichaëlYounqui a fait le show le 31 mai avec

Fatal Bazooka.Tous les same- dis, on est sur des concepts comme la soirée plage. Cela ne nous pose aucun problème de déplacer 5 tonnes de sable et des palmiers !” annonce Marc Vernier, le gérant. Les décors changent au gré des soirées, les configurations de la discothèque sont différentes, et la programmation est éclec- tique. Les clients adhèrent ! “Par exemple le 7 juin, il y a une Silent Party de 23 heures à 2 h 30. Le 9 juin, on reçoit Ita- lobrothers, un grand nomde la scène dance et électro. Le prin- cipe est que les clients dansent

6, rue Claude-Chappe PONTARLIER www.lapremiere-pontarlier.fr

Karine Pontarlier est première adjointe à Houtaud. Dans la vie civile, cette maman de deux grands enfants est employée de banque à Pontarlier.

Chaque soirée est un show technique hors du commun.

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