Journal C'est à Dire 103 - Septembre 2005

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Les mouvements du commerce au centre-ville Maîche Plusieurs enseignes ont fermé leurs portes dans les rues du centre-ville. D’autres cher- chent un acquéreur, et certaines ont retrou- vé un repreneur. Le point.

Le Franch’Country sur la sellette Manifestation Le festival de Trévillers est dans une mauvaise passe. Rien ne permet d’assurer que la neu- vième édition aura lieu si le déficit cumulé ces deux der- nières années n’est pas com- blé. Verdict dans deux mois.

L es deux prochains mois sont déci- sifs pour l’avenir du Fran- ch’Country festival de Trévillers. Éric Murat, le coordinateur de cet événement, tente un tour de force pour sauver la manifestation-phare de l’été dans le Haut-Doubs en sollicitant des parte- naires publics et privés, dont il espère obte- nir le soutien financier. “Pour continuer, je dois effacer la dette globale des édi- tions 2004 et 2005. Et c’est pas gagné. Nous sommes dans la phase la plus critique que ce festival n’ait jamais connue” annonce l’organisateur. La météo exécrable de ces deux dernières années a freiné les festivaliers dans leur élan. Ils étaient moins nombreux que pré- vu à se presser sur le site de Trévillers. Pourtant cet été, 15 000 personnes ont bra-

L e salon d’esthétique situé au 14, rue Montalembert a fermé ses portes il y a plus d’un an maintenant. Dans ce bâtiment qui a abrité tour à tour le Crédit Agricole, et plu- sieurs magasins d’alimentation

changé d’adresse : le Crédit Mutuel qui a racheté un bâti- ment à la sortie de Maîche en direction de Saint-Hippolyte. Le local que la banque occupait auparavant, qui appartient à la famille propriétaire de l’enseigne

Le Franch’Country prend de l’envergure, mais cela ne suffit pas.

dont le dernier en date, Casino, est désormais en vente. “Des gens se sont dit intéressés pour louer mais pas pour racheter le fonds de commerce. J’ai donc

Unimag, n’a pas enco- re trouvé de candidat officiel à la reprise. En revanche, une enseigne a récemment trouvé un repreneur : la boucherie de

Les travaux rue Montalembert

ciel. Car sur le plan de la programmation, l’édition 2005 était solide avec en tête d’af- fiche Mickael Jones, guitariste et acolyte de Jean-Jacques Goldman. “C’est évident que nous avons pris un virage avec la venue de cet artiste. C’est difficile de faire décou- vrir la country music au grand public. En invitant Mickael Jones, c’était le moyen pour nous de faire se déplacer des gens qui

à 70% des fournisseurs du festival sont du secteur, qu’il s’agisse des métiers de bouche ou du camping. Il y a des gens qui vivent avec le festival. Cet aspect économique est un de mes chevaux de bataille.” On peut ajouter à cela l’impact culturel de cet évé- nement dans un Haut-Doubs qui a besoin de bouger. Éric Murat et son équipe n’ont plus à fai- re la preuve de leur capacité à se mobili- ser pour mettre cette manifestation sur les rails. La perspective “que ce festival disparaisse à cause de la flotte me déso- le. C’est pénible de se dire que le ciel peut anéantir huit ans de travail.” La question n’est pas encore à l’ordre du jour, mais le Franch’country pourrait être délocalisé , “si ça servait le festival. Mais notre priorité est de développer notre région, et pas de s’implanter ailleurs comme on l’a déjà proposé.” O T.C.

doivent être terminés fin octobre.

Gérard Houdin, rue Montalem- bert, reprise par M. Jacoulot. Pendant ce temps, les travaux de réhabilitation du centre-vil- le se poursuivent. La tranche en cours rue Montalembert doit être terminée fin octobre, tandis que le gros morceau de la rue De Gaulle recommencera au prin- temps. Les ambitieux travaux de rénovation du centre devraient être terminés en juin 2006. Sans doute que le centre-ville de Maîche retrouvera alors toute son attractivité. O

décidé de vendre le bâtiment. Pourtant, c’est un beau bâtiment avec une façade de 20 m de long. Mais comme rien ne s’est confir- mé pour y installer un nouveau commerce, nous nous débarras- sons de cette maison” , commen- te Philippe Feuvrier, le pro- priétaire. Le magasin d’habits Vogue, fer- mé également, cherche à vendre son pas-de-porte et le fonds de commerce qui va avec. Pour l’ins- tant, aucun commerçant ne s’est manifesté. Autre enseigne qui a

vé le froid et la pluie du week- end du 20 août pour partici- per au Franch’Country. Mal- gré tout, au moment de faire les comptes, Éric Murat doit se rendre à l’évidence. “On espé-

viendraient pour lui, et d’en pro- fiter pour leur faire découvrir un autre style de musique.” À force d’innovation et d’initia- tives, ce festival prend de l’en- vergure depuis huit ans. Éric

“Le Franch’ Country est devenu un atout économique.”

Murat dispose d’un ensemble d’arguments à faire valoir auprès d’éventuels “mécènes” pour les convaincre d’apporter leur contri- bution financière à la réduction du déficit. “Le Franch’Country est devenu un atout économique sur le plateau de Maîche. 60

rait dépasser les 20 000 visiteurs. Il manque l’équivalent de 2 500 entrées pour équili- brer le festival” dont le budget approche les 350 000 euros. Un déficit dont la cause est à chercher essentiellement du côté des caprices du

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“D

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