Journal C'est à dire 238 - Décembre 2017

V A L D E M O R T E A U

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L’association du repas des rois tire la sonnette d’alarme Morteau La pérennité du traditionnel repas des rois proposé aux anciens de Morteau n’est pas garantie. Les finances de l’association qui gère cette tradition ne sont plus capables d’assumer toutes les dépenses.

En bref…

l Respirare Demeurant à Belleherbe, Dominique Binet et sa fem- me Céline se battent pour lut- ter contre la maladie pulmo- naire de leur fils Camille. En 2007, le couple a rejoint le réseau Respirare (centre de recherche des maladies res- piratoires rares, lié au servi- ce pneumologie de l’hôpital Trousseau à Paris) pour aider la recherche. Depuis, de nom- breuses associations leur viennent en aide. Dernière- ment, l’association Terres vivantes qui regroupe les vil- lages de Valoreille, Froide- vaux, Terres-de-Chaux, Fleu- rey, a remis un chèque de 3 000 euros au président de Les footballeurs du club de Morteau-Montlebon sont sor- tis la tête haute de la Cou- pe de France. Éliminés par Pontarlier (2-1) lors du 8ème tour, les Mortuaciens - sur leur pelouse - ont permis à envi- ron 2 000 spectateurs de s’en- flammer. De son côté, le C.A. Pontarlier retrouvera l’équi- pe de Ligue 1 de Montpellier le 6 ou 7 janvier prochain. l Entreprises Dans le cadre de sa mission de services à l’Économie, la Banque de France enrichit son offre de services à des- tination des particuliers et des chefs d’entreprise. Depuis le 4 décembre, chacun pourra en effet, poser ses questions relevant des domaines ban- caire ou financier, déposer une demande de droit au compte ou accéder aux grands fichiers, directement depuis le site internet de l’ins- titution (www.banque-fran- ce.fr). l’association. l Football

À Morteau, le repas des Rois est un rendez- vous incontournable dans le calendrier fes- tif de début d’année. C’est à la salle des fêtes, dans une ambian- ce joyeuse, que les anciens de la ville se retrouvent pour dégus- ter un succulent repas et dan- ser. Créé en 1951 à l’attention des anciens combattants et vic- times des conflits armés, ce repas est devenu au fil des ans une véritable institution… aujourd’hui menacée. En cau- se, les finances de l’association qui gère l’événement. “Ce repas des Rois accuse un lourd défi- cit car les recettes sont beaucoup trop faibles par rapport aux dépenses. Si nous continuons à fonctionner ainsi, la pérenni- té de l’association est clairement menacée” annonce Marc Kar- biche, son président depuis deux ans. Le repas annuel est facturé à peine 10 euros aux participants âgés entre 70 et 85 ans et il est gratuit pour les plus de 85 ans. Au menu : une soupe, un pois- son, une viande et son accom- pagnement, le jambon à l’os, avec salade et fromage, une sala- de de fruits, la galette des rois, le café, le vin rouge et le vin blanc, et du crémant ! À ce prix, l’association qui ne bénéficie que d’aides modiques, ne peut

plus s’en sortir et puise dans ses réserves pour financer l’évé- nement. L’an dernier, 220 repas avaient été servis, sans comp- ter les 200 repas supplémen- taires préparés pour les malades hospitalisés et les résidents de la maison de retraite. Pour équilibrer un tant soit peu les comptes de l’association, son président lance quelques pistes : “Soit on devra augmenter le prix du repas, soit on sera obligés de baisser nos dépenses, sur le volet animation par exemple. Soit on fait appel à du mécénat d’en- treprises mais les soutiens ne se bousculent pas pour l’instant. Soit encore on décide d’aug- menter le prix de l’adhésion à l’association qui est pour l’ins- tant de 2 euros par an. Toutes les pistes sont à étudier sans tabou” suggère Marc Karbiche qui ne cache pas son inquié- tude. Le prochain repas des Rois est programmé le 21 janvier pro- chain à la salle des fêtes de Mor- teau. Les inscriptions sont enco- re possibles (contacter la mai- rie ou la Mercerie 29 pour récu- pérer un bulletin d’inscription). Pour que cet événement s’ins- crire à long terme dans le calen- drier mortuacien, il faudra for- cément changer son mode de fonctionnement à court terme. n J.-F.H.

Marc Karbiche, président de l’association, ne cache pas ses inquiétudes pour l’avenir du repas des Rois.

Publi-information Dicom.fr, commerce de l’économie solidaire Depuis 1994, Christophe Cassagne, fondateur de “Dicom.fr prix discount” à Morteau vend de l’électroménager à prix coûtant.

je passe commande. Je fournis le produit à prix coûtant” résu- me Christophe Cassagne, pré- cisant au passage que tous les articles sont achetés en Fran- ce. L’entrepreneur maîtrise son développement. Il fait profi- ter de son modèle économique aux personnes qui vivent dans un rayon de 40 kilomètres autour de Morteau (y compris en Suisse). Ensuite, il n’est ouvert que de 16 heures à 19 heures du mardi au vendredi et le samedi de 10 heures à 12 heures afin de ne pas gêner ses autres occupations. En regardant de plus près sa est à l’aise avec la réponse. “En vérité, j’ai la chance d’avoir d’autres activités en parallèle qui me permettent de vivre. Je travaille pour l’industrie à qui je fournis des solutions de télé- communication. J’ai actuelle- ment d’autres projets de déve- loppement en direction cette fois des instituts de beauté.” Ce qu’ils gagnent sur ces activités lui permet donc de travailler à sa façon avec les particuliers qui profitent de ses tarifs. n façon de fonctionner, on se demande com- ment son activité de grossiste peut-être viable depuis 30 ans. Christophe Cassagne

C hristophe Cassagne est un commerçant aty- pique dans le paysage économique local. À la recherche de rentabilité qui domine dans le métier, il pré- fère le côté solidaire. “Ce que j’aime, c’est rendre service aux gens, rien de plus. C’est une manière d’avoir du cœur, de fai- re plaisir aux gens qui viennent me voir” souligne l’entrepre- neur qui est installé à Morteau depuis 1994 avec l’enseigne Dicom.fr située rue de la Lou- hière, sous le même toit que la

concession Renault. Rendre service aux clients en vendant des produits à prix coû- tant, voilà le modèle économique qu’il défend depuis plus de tren- te ans en tant que grossiste spé- cialiste de l’électroménager, de

l’image et du son. Chez lui, les clients viennent acheter des produits neufs, nouvelle géné- ration, à des prix imbattables. “Tous mes

“Je fournis le produit à prix coûtant.”

produits bénéficient d’une garan- tie de deux ans pièces, main- d’œuvre et déplacement” ajou- te-t-il. En franchissant la porte de Dicom.fr, il ne faut pas s’at- tendre à trouver des lignes de cuisinières, de réfrigérateurs ou de télévisions parmi lesquels il n’y aurait qu’à choisir le modè- le qui plaît. “Les clients vien- nent me voir avec la référence du produit qu’ils souhaitent, quelle que soit la marque, et

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Christophe Cassagne : “Ce que j’aime, c’est rendre service aux gens, rien de plus.”

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