Journal C'est à dire 238 - Décembre 2017

V A L D E M O R T E A U

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Sur les pas d’Isenbart, une palette de découvertes Le Bélieu La communauté de communes du Val

En bref…

l Abattoirs Jeudi 23 novembre, le préfet du Doubs a installé le comité local abattoir départemental du Doubs. L’objectif du comi- té local abattoir est de favori- ser les échanges d’informa- tions entre les acteurs de la filière d’abattage et les diffé- rentes parties intéressées au plan local, tout en améliorant la transparence sur le fonc- tionnement des abattoirs. l Consolation L’association Artisans de Paix qui loue et gère le site de Consolation a été placée en liquidation judiciaire. l Train Ligne des Horlogers reliant Morteau à La Chaux-de-Fonds est assurée de fonctionner jus- qu’en 2030 au moins. Elle sera équipée du double système de sécurité permettant une aug- mentation des capacités et de la fiabilité. La France finance- ra l’équipement. “Cela nous fait chaud au cœur d’apprendre que cette solution a été rete- nue. Aujourd’hui, seules 4 rames peuvent circuler. On va donc diminuer la fragilité tech- nique et augmenter aussi le nombre de places” se félicite Patrick Réal, de la fédération nationale des usagers des transports.

de Morteau a inauguré un sentier didactique autour du peintre paysagiste qui passait ses vacances ici. L’inauguration a eu lieu en novembre.

D ès sa jeunesse, Émi- le Isenbart, peintre paysagiste franc-com- tois du XIX ème siècle (1846-1921), parcourt cette cam- pagne, crayon à la main et peint avec précision les paysages du secteur. Plusieurs de ses œuvres se rapportent aux villages de Noël-Cerneux, du Bélieu, de La Bosse ainsi qu’aux tourbières

des Belles Seignes. Le peintre né à Besançon venait passer ses vacances d’été à la “montagne”. La communauté de Communes du Val de Morteau propose, sur les pas de l’artiste, de repro- duction en reproduction de ses œuvres, de cheminer sur les sen- tiers de ce parcours champêtre pour (re)découvrir les paysages de moyenne montagne du Bélieu

Au Bélieu, le sentier didactique autour d’Émile Isenbart qui a notamment peint la maison Poncet.

en passant par Noël-Cerneux. Le pinceau de l’artiste décrit avec minutie les paysages, les villages à la fin du XIX ème siècle avec leurs maisons aujourd’hui disparues ou transformées. Il fixe à jamais les activités des montagnons au siècle dernier : descente du lait au chalet, femmes au lavoir, exploitation de la tourbe… “Les panneaux permettent de découvrir les nom- breuses œuvres et surtout d’évo- quer la vie d’antan comme l’his- toire de la taillanderie encore en

pourrez pas rater les panneaux. 60 ont été installés. Ils sont autant de découvertes comme la maison Poncet (notre photo), qui abritait le commissaire aux douanes. Elle comportait 13 chambres et 2 écuries. On retrou- ve aussi la maison aux deux ponts de grange, le tableau de l’étang peint en été et en hiver. Isenbart a très peu peint l’hiver car il venait au Bélieu surtout l’été. Ce sentier mêle paysage, art et histoire. À découvrir. n E.Ch.

activité lorsque le peintre l’a cou- chée sur une toile mais aujour- d’hui disparue à l’entrée du Bélieu, ou encore la verrerie” rap- porte le service tourisme de la collectivité. Inauguré le 18 novembre en pré- sence de Béatrice Blondel-Isen- bart (95 ans), petite-fille de l’ar- tiste venue spécialement de Paris où elle réside, le sentier démar- re du Bélieu ou de Noël-Cerneux pour un tracé (aller-retour) de 9 ou 7 kilomètres. Au centre du village, vous ne

L’inauguration du sentier a eu lieu le 18 novembre.