Journal C'est à dire 238 - Décembre 2017

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De nouveaux commerçants s’installent Ça bouge aussi dans le commerce sur le plateau de Maîche ces derniers mois avec des établissements qui ont changé de mains comme le bar de la Cou- ronne, celui de l’Hôtel de ville, le magasin bio Vitaform ou encore le Café de La Liberté rouvert après une longue période de fermeture à Char- quemont. Liste non exhaustive comme celle des créations de nouvelles enseignes. Exemples. Plateau de Maîche D epuis le mois de mars, Fanny Verjade s’est installée face à la mai- rie, aux côtés de un type de commerce qui man- quait ici” ajoute-t-elle avant de lancer comme un appel : “Arrê- tez de faire vos achats sur Inter- net ou ailleurs dans les grandes villes, vous avez tout ce qu’il faut au centre-ville de Maîche !” n Kid’s Académy à Maîche

Square Habitat et propose des vêtements : “De 0 à 18 ans, vous trouverez ici les marques I.K.K.S., Catimini, Levi’s, Pepe Jean et Sorry for the Mess.” Des produits de qualité, le haut de gamme de l’habillement pour enfants et adolescents. “C’est

MM Informatique à Maîche

Fanny Verjade propose une mode enfants orientée haut de gamme.

“I l faut être courageux mais surtout savoir se démarquer par son professionnalisme.” C’est ainsi que répond avec beaucoup de conviction Mar- ko Markovic quand on évoque la forte concurrence sur le mar- ché informatique aujourd’hui, des grandes surfaces et enseignes spécialisées d’une part, et des sites marchands sur Internet d’autre part. “La dif- férence, c’est le service, réel, direct,

personnalisé” complète-t-il. “Et un large panel de produits que nous proposons aux particuliers comme aux professionnels, du neuf ou du reconditionné, donc pour tous les budgets, de la répa- ration et de la maintenance” et ce qu’il s’agisse d’ordinateurs, de tablettes ou de smart- phones… “On se déplace égale- ment dans les entreprises pour nous occuper de leur parc infor- matique” conclut-il. n

Morgane de toi à Maîche

D epuis un peu plus d’un an, Morgane Louvet a installé son commerce “Morgane de Toi”, à quelques centaines de mètres à peine du magasin de sport tenu par son papa Fred.

“Je propose du prêt-à-porter pour hommes et femmes, de tous âges et quelle que soit la taille” pré- cise la jeune fille, plaçant sa gamme “entre la tenue de sport et le très habillé, donc des vête- ments sympas pour tous les jours.” Ce créneau vient en com- plémentarité de l’offre locale existante. À noter qu’elle s’est très vite investie dans la vie commer- ciale locale puisqu’elle prési- de déjà l’association de la Car- te Comtoise. n

Ce commerce récemment ouvert est tenu par Morgane Louvet.

La Mie Comtoise à Damprichard

I nstallés à l’entrée du vil- lage face au cimetière, Jean-Philippe Monnet et sa compagne Laura Fros- sard ont construit le bâtiment qui accueille leur boulangerie “La Mie comtoise”. Une étape naturelle pour ce professionnel qui après une longue expérience a souhaité se mettre à son comp- te là où il a grandi. Tous les pains, de la baguette tradi- tionnelle aux pains spéciaux, ainsi que les viennoiseries sont

préparés sur place avec de la farine provenant d’une mino- terie du Haut-Doubs. Les gâteaux sont quant à eux four- nis par la pâtisserie Richard de Maîche. Vous pouvez également consommer un café à emporter ou à sur place avec un œil sur le fournil visible depuis la bou- tique… n

Jean-Philippe Monnet et Laura Frossard.

La différence de Marko Markovic ? Le sens du service.

Maîche

“L a Carte Comtoise a vocation à fidéliser la clientèle locale sur le plateau et dans tous les commerces adhérents, à savoir 16 à ce jour” précise la nouvelle présidente, épaulée par Sabrina Contejean, vice- présidente, Olivier Mainier, secrétai- satisfaisant pour ces professionnels qui entendent bien amplifier ce résultat. Pour aller plus loin, l’association a déci- dé de passer à l’ère du numérique, ce qui évitera d’une part la perte de la car- te ou le partage entre les membres d’un même foyer : “Avec l’application télé- phonique Fid Pocket, vous allez pouvoir en fait avoir votre carte sur votre télé- phone et avoir un plan avec les diffé- rents commerces participants qui pour- ront aussi diffuser leurs publicités.” Un outil moderne pour se mettre au dia- pason de ce que font les grandes enseignes et monter le dynamisme des commerces de centre-ville. “Notre sec- teur est attractif et agréable, on a une offre développée avec de nouvelles ouver- tures et des reprises de commerces, des animations fréquentes, notamment en cette fin d’année…” et une équipe moti- vée et vigilante “autant sur les ques- tions de stationnement que sur l’éven- tuelle émergence d’une nouvelle zone commerciale.” n Une nouvelle ère pour la Carte Comtoise Depuis 2011, des commerçants de Maîche et du Plateau ont mis en place la Carte Comtoise. Un outil pour récompenser et fidéliser les clients en leur octroyant un pourcentage de leurs achats en crédit à dépenser localement. Désormais présidée par Morgane Louvet, l’association va accentuer sa communication. Un centre-ville dynamique et attractif. re et Pierre-Henri Jacoulot, tré- sorier. “L’une des ambitions était dès le départ et reste d’inté- resser tout le plateau, ce qui explique la présence de com- merçants de Maîche et d’autres communes des environs.” Cette mutua- lisation a d’ores et déjà permis de déli- vrer 6 552 cartes. Une petite carte en plastique qui va peu à peu être déma- térialisée et être complétée par une application téléphonique plus moder- ne. “C’est pour nous un outil moderne per- mettant de savoir d’où vient notre clien- tèle, comment et où elle consomme mais aussi de la récompenser et de l’avertir par des S.M.S. ou des mails des meilleures offres de nos adhé- rents.” A ce jour, en six années d’existence, la Carte Comtoise a permis de générer 22 134 euros d’épargne, somme cumulée par les clients qui peuvent ensuite les redépenser dans l’une des 16 boutiques impliquées, “ce qui est fait à 90 %.” Un taux de retour plus que

L’association de la carte comtoise est partie prenante des animations de fin d’année aux côtés de Maîche En Vie et de la mairie.