Journal C'est à dire 238 - Décembre 2017

É C O N O M I E

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Simon Saveurs, le nouveau boucher-charcutier-traiteur mortuacien Commerce L’enseigne qui a ouvert ses portes le 17 novembre dernier connaît un très bon démarrage. Anthony Simon, le jeune patron, a déjà près d’une dizaine de mariages à son carnet de commandes pour 2018.

N e lui demandez pas d’où lui vient sa pas- sion des bons pro- duits, lui-même l’ignore. Ce dont il est sûr, c’est que cette passion l’a toujours habitée. “Depuis tout petit, dit- il, je voulais faire ce métier.” Anthony Simon, 22 ans, vient d’ouvrir sa boucherie-charcu- terie-traiteur au cœur de Mor- teau, au rond-point de l’Hel- vétie. L’aboutissement d’un par- cours pour l’instant sans fau- te qu’il a démarré à l’âge de 15 ans, à Morteau. “J’ai com- mencé par un C.A.P. boucherie

chez Chapuis à Morteau, avant de poursuivre à la Maison Cour- bet de Besançon (Meilleur ouvrier de France) où j’ai passé mon C.A.P. de charcutier-trai- teur, suivi d’un brevet profes- sionnel” résume le jeune entre- preneur. En 2013, coaché par Fabrice Courbet, le jeune Mortuacien décroche le titre de Meilleur apprenti de France. Sur sa lan- cée, il va parfaire son savoir-fai- re auprès d’autres profession- nels, en Haute-Saône, région d’origine de sa famille, et éga- lement dans le golfe de Saint-

Anthony Simon, 22 ans, est à la tête d’une entreprise qui emploie déjà sept salariés.

viandes 100 % d’origine non seu- lement française, mais franc- comtoise. Les jambons et char- cuteries sont maison, comme la quasi-totalité des produits ven- dus ici (à l’exception évidem- ment des produits d’autres ter- roirs). Au rayon traiteur, les clients y trouvent une sélection de quatre plats différents tous les jours ainsi qu’une douzaine de

Tropez. Aidé dans sa réflexion par son père, il mûrit lentement son projet de création d’une bou- cherie. “Ça a toujours été sa volonté, on l’a aidé à la concré- tiser” souligne Mickaël Simon, son père. Après avoir eu l’opportunité d’acquérir à la Ville de Morteau l’ancienne “maison Vuillemin”, commence alors un vaste chan- tier qui sera réalisé en un temps

salades. Anthony Simon répond égale- ment aux commandes pour tout événemen- tiel (mariages, cock- tails, anniversaires, lunchs …). Le maga- sin à peine ouvert et

record. “Le premier coup de pioche a été donné le 17 juillet confirme Mickaël Simon. Quatre mois jour pour jours après, le magasin ouvrait ses portes. Il fallait abso-

Des viandes 100 % d’origine franc-comtoise.

son carnet de commandes se remplissait déjà. “J’ai déjà près d’une dizaine de mariages pré- vus l’an prochain. Il va falloir gérer la demande” note le pro- fessionnel. Pour cela, Anthony Simon prévoit une embauche supplémentaire. Sept personnes travaillent déjà chez Simon Saveurs. Cette nouvelle enseigne, qui contribue également à embel- lir l’entrée de ville, est ouver- te du mardi au dimanche matin. Avis aux gourmets. n J.-F.H.

lument ouvrir avant les fêtes.” Une prouesse rendue possible grâce au travail des entreprises locales mobilisées sur le chan- tier, au premier rang desquelles la société Mourot T.P. qui a réa- lisé la maçonnerie. Près de 850 m 2 de surface ont été créés grâce à l’adjonction à la maison historique d’un nou- veau bâtiment à l’arrière, qui abrite le laboratoire de fabri- cation, et d’une devanture en rotonde qui ouvre sur la ville. Cette nouvelle boucherie-char- cuterie-traiteur propose des

L’enseigne Simon Saveurs est installée à un endroit stratégique, au rond-point de l’Helvétie à Morteau.

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