La Presse Bisontine 149 - Décembre 2013

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 149 - Décembre 2013

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SAÔNE

Yoran Delarue Il faudra faire preuve d’idées” Âgé de 56 ans, ce cadre bancaire qui est

Yoran Delarue effectue un travail de terrain avec ses acolytes pour monter sa liste.

tissements réalisés à Saône ces dernières années, on peut sup- poser que la situation financiè- re de la commune sera plus dif- ficile. Il faudra faire preuve d’idées pour continuer à faire beaucoup avec moins de moyens. L.P.B. : Êtes-vous critique vis-à-vis de l’équipe sortante ? Y.D. : En tout état de cause, je ne m’engage pas pour chercher la bagarre avec l’équipe sortante. Alain Viennet a été élu avec un conseil. Ils font un travail d’élu avec lequel on peut être d’accord ou pas. Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir. Que ferons-nous demain pour Saône ? Si je suis élu, il y aura un conseil municipal. En plus, je souhaiterais mettre en place une forme de démocratie

participative. Elle permettrait à des gens de Saône, qui ne seraient pas élus, mais qui ont une expertise sur certains sujets, de venir s’exprimer. Je ne vois pas pourquoi nous nous prive- rions de ces compétences exté- rieures. Je veux être dans la participation, l’évolution et l’écoute. L.P.B. : Où en êtes-vous dans l’élaboration de votre programme ? Y.D. : La priorité est de trouver des gens. Je suis pressé que nous soyons 23 sur la liste. Nous bâti- rons notre programme ensemble. Nous travaillerons sur des idées fortes et nous définirons des priorités. Le leitmotiv est de satisfaire les habitants de Saô- ne tout en respectant l’équilibre,

aussi à la tête de l’organisation de la Diagonale du Doubs est candidat aux élections municipales de Saône. Il s’explique sur ses motivations.

L a Presse Bisontine : Vous n’avez jamais été élu. Qu’est-ce qui vous pousse à vous présenter aux muni- cipales à Saône ? Depuis quand y pensez-vous ? Yoran Delarue : Je pense depuis longtemps à m’engager pour la collectivité. J’ai envie d’être au service des habitants de Saône. Au-delà de l’attrait de la nou- veauté, c’est pour moi un chal- lenge à relever qui s’inscrit fina- lement dans la continuité de ce que j’ai pu faire jusqu’à présent notamment dans le cadre de la Diagonale du Doubs. Je suis à la tête de l’organisation de cet- te manifestation depuis six ans. Que je sois élu ou pas, j’abandonnerai dans tous les cas cette responsabilité. Il faut savoir laisser sa place. Le changement permet d’apporter de nouvelles idées et de rompre avec les habi- tudes. À mon sens, cela vaut aussi en politique.

L.P.B. :Considérez-vous comme un han- dicap le fait de n’avoir jamais été élu ? Y.D. : Tant dans l’entreprise pour laquelle je travaille, que dans le monde associatif, j’ai acquis une expérience qui doit me per- mettre de gérer une équipe municipale. Il y a vingt ans, je n’en n’aurais pas dis autant. Par ailleurs, il existe des formations pour les élus. On peut compter également à Saône sur des col- laborateurs municipaux que je vais écouter. Enfin, j’aurai dans mon équipe des gens qui ont l’expérience d’élus et qui siè- gent d’ailleurs dans l’actuel conseil. L.P.B. : Par quoi allez-vous commen- cer si vous êtes élu en mars prochain ? Y.D. : Ce que je souhaite, c’est fai- re un état des lieux dans lequel se dégageront des priorités. Le premier point sera de faire un état des lieux financier de la commune pour voir où nous en sommes. Au regard des inves-

sont prêts à s’engager pour un mandat de six ans. La liste est donc en gestation. C’est une lis- te ouverte, apolitique qui repré- sentera le monde associatif, éco- nomique, commercial…J’espère pouvoir la boucler d’ici la fin de l’année. Ce serait un beau cadeau de Noël. D’ici là, j’espère que vont naître des vocations. Propos recueillis par T.C.

à commencer par l’équilibre financier. L.P.B. : Votre liste n’est donc pas clo- se. Quand le sera-t-elle ? Y.D. : Il me faut 23 noms et res- pecter la parité, ce qui rend la chose plus difficile encore. On reçoit beaucoup d’encouragement, mais ce n’est pas pour autant que les gens

PLATEAU DE SAÔNE

Déjà 200 élèves

L’école de musique prend forme sans fausse note Les cours de musique mutualisés sont déjà

en place sur le plateau de Saône. Ils préfigurent l’avènement de l’école de musique qui verra officiellement le jour en début d’année prochaine.

L a mutualisation a du bon ! Les associations Notes et Touches de Montfaucon, Familles Rurales de Mamirolle, l’Amicale de Saône et la Batterie Fanfare de cettemême commune l’ont bien compris. Elles tra- vaillent ensemble à la création d’une éco- le de musique intercommunale sur le pla- teau de Saône, encouragées dans cette démarche par la Communauté d’Agglomération. L’Agglo favorise en effet l’émergence de ce genre d’organisation dans le Grand Besançon qu’elle considère comme complémentaire au Conservatoi- re. “La musique s’organise en trois cycles. Le premier et le deuxième peuvent être gérés dans le cadre de l’école de musique. Quant au troisième, qui permet à un élève de deve- nir musicien professionnel, il se déroule au Conservatoire” résume ChristopheMathe- von, un des coordinateurs du projet et membre de la Batterie Fanfare. Jusqu’à présent, chacune de ces associa- tions proposait un enseignement musical aux élèves qui se présentaient, dans des cadres très différents. Par exemple, la Bat- terie Fanfare formait bénévolement et gra- tuitement les futurs musiciens qui un jour ou l’autre rejoindraient ses rangs. Elle est d’ailleurs le seul orchestre du Plateau ! Mais cettemanière de fonctionner a atteint ses limites à l’heure où s’émousse le béné- volat. À l’inverse, l’enseignement proposé par l’Amicale était payant. La création de l’école de musique nivelle ces différences, harmonise la formation, la rend plus qualitative sur le secteur grâce à une structure qui accueille tous élèves qui veulent apprendre lamusique. Le tarif est unique et les enseignants sont profes- sionnels. “Aucune association ne disparaît ! insiste Christophe Mathevon. C’est seule- ment la formation qui est mutualisée.” L’école de musique n’existe pas encore offi- ciellement. Elle sera concrète au début de l’année prochaine. Mais les cours mutua- lisés sont déjà en place. 200 élèves sont en formation, répartis dans les dix disciplines

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enseignées. Le tarif supporté par chaque élève est de 280 euros par an (il était de 400 euros dans certaines asso- ciations), un prix qui englobe la formation musicale, ins- trumentale et des stages. Les élèves travaillent en binôme dans les ateliers avec leur pro- fesseur. Aumaximum, l’école de musique pourra accueillir 350 élèves. Contrairement au conserva- toire, cette école n’a pas de locaux fixes. Ce sont les pro- fesseurs qui se déplacent dans les communes du Plateau où une salle est mise à leur dis-

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position. “La commune de Nancray n’a pas de musique, mais elle a des élèves. L’idée est d’aller dans les villages pour participer à l’animation de la vie locale” précise Chris- tophe Mathevon. Le président de la Batterie Fanfare, Daniel Mathevon se félicite de cette initiative qui selon lui pourrait aboutir à terme “à la création, pourquoi pas, d’un orchestre du Plateau” s’enthousiasme-t-il. Cette école est un exemple de mutualisa- tion. Mais si elle prend corps aujourd’hui, c’est aussi grâce à l’engagement des com- munes du Syndicat du Plateau qui a déci- dé de prendre à son compte cette nouvel- le compétence afin d’assurer la pérennité de la structure. Beaucoup de communes comme Saône, Montfaucon ou Mamirolle ont déjà délibéré en faveur de ce nouvel outil qu’elles contribueront à financer. “Dans notre cas, nous allons verser l’équivalent de 115 euros par élève origi- naire de Saône qui suivra des cours. Pour nous, cette école est une grande satisfac- tion” souligne Alain Viennet, le maire de Saône. Pour fonctionner, l’école aura éga- lement le soutien financier de l’Agglo et du Conseil général.Mais cela ne suffit pas à rendre l’enseignement gratuit pour les élèves.

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