Journal C'est à Dire 134 - Juillet-Août 2008

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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23 juin 2008 N° 134

Le journal du Haut-Doubs

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R E T O U R S U R I N F O

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La vie n’est-elle pas plus claire en bio ?

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La circulation est à nouveau réglementée dans les bois des Fins

ÉDITORIAL

Potentiel En visite dans le Val de Morteau le 5 juin dernier, le ministre de lʼAménagement duTerritoire Hubert Falco nʼa pas manqué de souli- gner les spécificités du Haut-Doubs, un fief industriel historique mais en mutation, caractérisé par une natu- re généreuse propice aux activi- tés de loisirs, potentiellement dédié à lʼaccueil touristique. Au cours dʼun passage éclair, il a enjoint les acteurs de lʼéconomie locale à se “remettre en cause.” Le Haut- Doubs pourra-t-il vivre encore long- temps presque exclusivement de lʼindustrie ? Certainement pas. Notre région a une chance réel- le, cʼest lʼenvironnement dont la nature lʼa doté, source potentiel- le de mille richesses quʼil ne faut plus négliger à exploiter. Floris- sante, lʼéconomie du Haut-Doubs nʼa pas eu besoin jusquʼici de la manne supplémentaire que pour- rait lui apporter le tourisme. Il y a bien ces quelques investisseurs privés qui savent que désormais en matière de tourisme - conscien- ce écologique et retour à une cer- taine authenticité sont passés par là -, cʼest la qualité des prestations proposées qui paie. Le visiteur nʼaccepte plus la médiocrité. Contrairement à des régions fran- çaises où lʼéconomie du touris- me sʼest toujours imposée comme naturelle, car vitale, en lʼabsence dʼautre ressources, ici, nous nʼavons jamais vraiment eu la culture du tourisme. Après des décennies dʼimmobilisme où on se reposait sur quelques fleurons sûrs com- me le Saut du Doubs, la prise de conscience semble enfin là. Conscience environnementale, pré- gnance de plus en plus forte des valeurs identitaires dans un terri- toire où folklore et traditions sont bien ancrés, tout cela peut appor- ter au Haut-Doubs un potentiel nou- veau quʼil va falloir désormais fai- re fructifier. Certains nouveaux élus sortis des urnes au dernier scru- tin municipal semblent prendre la mesure des nouveaux enjeux éco- nomiques liés au tourisme vert. Puissent-ils concrétiser rapidement leurs velléités. Pour lʼinstant, outre les quelques initiatives courageuses et payantes de certains acteurs locaux du tourisme, on compte tou- jours sur lʼallant des associations locales pour dynamiser le secteur en période estivale. Comme tous lesans,nousnousinvitons àdécou- vrir ce que le Haut-Doubs sait fai- re de meilleur en termes de festi- vités. Pour peu que la météo soit de la partie et le Haut-Doubs peut alors commencer à prendre les traitsdʼunevraierégiontouristique. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél.: 0381679080 - Fax: 0381679081 E-mail: publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction: Jean-François HAUSER Direction commerciale: ÉricTOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique: Olivier CHEVALIER Rédaction:Aline Bilinski,Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2008 Crédits photos : C’est à dire,Afreeca,Associa- tions et organisateurs,C.R.T.,M.L.Gigon, M.Salvi,Ville de Morteau. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) .

A ndréTriboulet, lʼancien mairedeDamprichard, nʼest toujours pas convaincudubien-fondédʼune telle organisation avec une seule pharmacie de garde les week-ends et jours fériés sur les secteurs de Morteau et Maîche et ce, du 1 er mai au 30 septembre. Il avait déjà manifesté son désaccord en lançant au printemps 2007 une pétition sur le sujet qui avait recueilli 1 650 signatures. Les opposants réclamaient à lʼépoque la suppression du dispositif estival qui occasionnait de trop longs déplacements liés à ce regroupement ter- ritorial. “Les pharmaciens avaient seulement accepté d’assurer des gardes simul- tanées sur Gilley et Dam- prichard. On estime que c’est encore insuffisant. On a remis ça cette année notamment à cause de l’envolée du prix des car- burants. Les pharmaciens pourraient faire un effort qui favoriserait les économies d’énergie.” Plutôt quʼune nouvelle pétition, il a pré- féré dénoncer ce problème de garde. “Les pharmaciens n’ont pas voulu s’exprimer et seul le maire de Maîche nous a apporté son sou- tien.” Lʼancien élu reste toujours campé sur lʼintérêt de pro- longer toute lʼannée le sys- tème de garde hivernal, lequel sépare les deux sec- teurs. Les 14 pharmacies concernées justifiaient ce regroupement par une dimi- nution du nombre dʼactes prescrits en été. Le plan- au bio à travers ce qu’ils man- gent. Christophe Drezet et Valentine Fernandez remar- quent que les habitudes ali- mentaires évoluent à travers la clientèle qui fréquente leur magasin “La Vie Claire” à Mor- teau. De toute évidence, “le bio n’est plus marginal” indique le couple de com- merçants qui s’est position- né sur ce marché depuis 18 ans. Les débats sur la pro- tection de l’environnement, les questions graves de santé publique qui font irruption dans l’actualité avec des affaires telles que celle de la vache folle nous pousseraient donc à retrouver une certaine séré- nité dans nos comportements alimentaires en consommant des produits plus sains dont on connaît la traçabilité. “Il y a une prise de conscience. Des messages passent notamment auprès des jeunes et cela est très L es mentalités changent. Nombreux sont ceux d’entre nous à s’intéresser

ning des gardes pharma- ceutiques mis en place pré- sentait aussi lʼavantage de se superposer à celui des gardes médicales, le prin- cipe étant de limiter à 30 minutes la durée du dépla- cement entre le médecin et la pharmacie de garde. “ Ç a ne résout pas la question de la longueur des dépla- cements. Aujourd’hui, quand un habitant de Goumois a besoin de médicaments en dehors des jours ouvrables, il est parfois contraint de se rendre jusqu’à Villers ou Morteau.” Dans ces cir- constances, André Tribou- let juge assez abusive cet- te volonté des pharmaciens de vouloir conserver le monopole de la vente des médicaments à prescription facultative, ceux qui peu- vent être obtenus sans ordonnance. Ce pré carré auquel souhaite sʼattaquer Michel-Édouard Leclerc. “On trouve dans les phar- macies un feuillet intitulé “Demain ce sera peut-être trop tard” et qui défend la profession face à cette ten- tative émanant de la gran- de distribution. Dans ce document, les pharmaciens promettent l’accessibilité d’une officine à moins de 6 minutes. On en est loin.” Si la situation persiste, il nʼécarte pas lʼéventualité de durcir le mouvement. “Ne faudrait-il pas boycotter cer- taines pharmacies ?” Dʼici là, il envisage dʼécrire aux plus hautes autorités de lʼÉtat un courrier faisant état des problèmes soulevés par ces gardes estivales. Cette enseigne concentre pra- tiquement autant de références que les supermarchés tradition- nels. On trouve même ici des pro- duits d’entretien bio ! “Le gros atout de La Vie Claire, c’est que cette enseigne nous permet d’avoir chaque mois des produits en promotion en épicerie” pré- cise Valentine Fernandez. Cha- cun peut même demander chaque semaine un panier de fruits et légumes de 2 kg ou 3,5 kg. Le contenu change d’une semaine sur l’autre en fonction des saisons et des produits qui y sont associés. Vivre bio, c’est aussi suivre le rythme de la ter- re. L’aurait-on oublié ? important” observe Christophe Drezet. Pour accompagner cette ten- dance, le couple a décidé de fran- chiser leur magasin. À l’automne, Nouvelle Nature est donc deve- nu La Vie Claire. Ce transfert leur permet d’étoffer leur rayon épi- cerie. “Nous avons ici tous les produits bio en fruits et légumes, produits frais, surgelés, etc.”

L e conseil municipal des Fins prévoit de réglementer à nouveau la circulation dans les forêts communales (bois du Geay et des Suchaux). Les motivations sont les mêmes qu’en 2006 : “Sécurité des per- sonnes (randonneurs et vététistes) et pro- tection de la forêt” peut-on lire dans la Gazet- te Municipale des Fins. Il y a deux ans, la municipalité avait déjà pris un arrêté visant à interdire la circulation des véhicules à moteur dans ces secteurs sous peine de lourdes amendes (jusqu’à 1 500 euros). Des motards s’étaient alors opposés à cet- te décision en déposant un recours au Tri- bunal Administratif de Besançon. Le 20 sep- tembre 2007, l’autorité judiciaire a donné rai- son à ces usagers mécontents qui dénon- çaient d’ailleurs un traitement de faveur de la part de la commune dans ce dossier. L’arrêté autorisait en effet les chasseurs à accéder à ces bois avec leur véhicule. Cette déro- gation spéciale donnée aux membres de la société de chasse des Fins porte atteinte à l’égalité des citoyens a estimé le tribunal. En novembre 2007, le conseil municipal a pris note de ce commentaire. Pour autant, les élus

n’ont pas classé le dossier. Ils ont convenu de retravailler la question en évitant les faux pas. Un dialogue a été engagé avec les chas- seurs. “Après échange avec les membres de la société de chasse, il est convenu de reti- rer ce régime dérogatoire.” L’arrêté qui sera pris prochainement imposera une réglemen- tation de la circulation dans les bois du Geay et des Suchaux, valable pour tous, sans excep- tion.

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V A L D E M O R T E A U

Les cyclistes réclament une Voie Verte Le collectif pour une Voie Verte Pontarlier-Villers-le-Lac sera reçu dans les pro- chains jours par Claude Jeannerot, président du Conseil général du Doubs. Aménagement

En bref…

Loisirs Selon le Comité Régional du Tourisme, 73,9 % des Franc- Comtoises sont partis au moins une fois en 2007 pour un séjour hors de leur domicile. Bal dingue Mardi 1 er juillet, le marché et la foire mensuelle de Morteau seront animés. Un ensemble de petites pièces seront dan- sées entre les étals des expo- sants, par la compagnie bison- tine Pernette. Et à 20 heures, place de lʼHôtel de Ville, “bal dingue” sur des airs de polka, de valse, de paso ou de tango. Animations gratuites tout public. Vide-grenier Le Comité dʼanimations de Bon- nétage organise son premier vide-grenier le 29 juin, derriè- re la mairie de 8 heures à 18 heures. Renseignements au 03 81 68 93 45.

L’ élu a accepté de recevoir des représentants de ce collectif qui exposeront leur projet de création d’une voie de circulation réservée exclusi- vement aux modes de déplace- ment doux entre Pontarlier et

té de ce projet qui a priori ne pose pas de difficulté technique majeure. Il suffirait “d’une déci- sion politique” pour que le dos- sier entre dans une phase opé- rationnelle. Un des obstacles du projet est

Ce tronçon-là devrait être en partie aménagé. Les promeneurs seraient enfin invités à rejoindre la route qui relie Montlebon à Sobey. C’est sur le dernier maillon du tra- cé que les choses se compliquent entre Sobey et Villers-le-Lac. Un chemin existe, le problème est qu’il s’agit de terrains privés et non pas communaux. “Cette der- nière étape imposerait l’acquisition des terrains le cas échéant. L’essentiel est que le tra- cé existe. Il n’y a pas d’ambiguïté” poursuit Roland Véry. Les choses ne sont certainement pas aussi simples aux yeux du président du Conseil général qui doit d’abord faire face à un flot de polémiques sur le dossier Voie Verte autour du lac de Saint- Point.

Villers-le-Lac.Cet amé- nagement est raison- nable selon RolandVéry, un des animateurs du groupe.Leparcours exis- te déjà,il n’y aurait qu’à l’améliorerpourlerendre

le passage du Doubs, que la Voie Verte devrait enjamber à hauteur de Remonot pour passer sur la rive droite de la rivière avant de filer jus- qu’à Grand’Combe-Cha-

Sur le dernier maillon, les choses se compliquent.

praticable. “Ce que l’on propose, c’est tout d’abord d’enrober le chemin du train entre Gilley et Arçon, car actuellement seul le tronçon entre Arçon et Pontar- lier est couvert d’un revêtement” indique Roland Véry. Mi-juin, les services du Conseil géné- ral devaient se déplacer sur les lieux pour évaluer la faisabili-

teleu. Le parcours emprunte- rait d’abord le chemin forestier existant et qui aboutit à une rou- te goudronnée qui suit les méandres du Doubs jusqu’aux Bois du Fourg. “Le chemin rejoin- drait ensuite Cornabey. il pas- serait sous l’entreprise Simonin à Montlebon avant de rejoindre le stade” poursuit Roland Véry.

Une Voie Verte entre Pontarlier et Morteau, un peu comme l’actuelle véloroute qui longe le Doubs après Besançon.

Les entreprises de travaux publics confrontées au vol d’essence Il arrive que les engins de chantier se fassent siphon- ner pendant la nuit et que des machines soient van- dalisées. Cela est arrivé récemment à la carrière de Jougne exploitée par l’entreprise Faivre-Rampant. Les Fins

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L edernierweek-enddemai, les camions stationnés à la carrière de Jougne, un site exploité par l’entreprise Faivre- Rampant des Fins ont été la cible de voleurs. C’est le contenu des réservoirs des véhicules qui inté- ressait les malfrats. Ils ont forcé la barrière qui fermait l’accès des lieux. “Ce n’est pas la première foisqueça arrive” déplore Gérard Faivre-Rampant. Avec l’augmentation des prix de l’essence à la pompe,l’entreprise de T.P. redoute que le phéno- mène ne s’aggrave. Pour limiter les dégâts, cette société a déjà pris des mesures comme ne pas laisser les réser- voirs pleins la veille d’un week- end. Les bouchons qui les fer- ment sont laissés ouverts afin d’éviter que les délinquants ne les fracassent pour se servir, ce qui accentuerait encore le mon- tant du préjudice. En réaction à ce nouvel acte de vandalisme, la direction de Faivre-Rampant S.A. a donc décidé de rapatrier chaque fin de semaine ses camions aux Fins où se trouve le siège de l’entreprise.À Jougne, le dispositif de sécurité sera ren-

forcé. “On nepeut pas continuer à risquer qu’on nous pique 700 litres d’essencechaqueweek-end” poursuit l’entrepreneur. La gen- darmerie a été informée de la situation. Les machines isolées en rase campagne,difficiles d’accès,sont les proies favorites des délin- quants. C’est le cas aussi sur le chantier de la ligne à grande vitesse. “Nous essayons tant que possiblederegrouper les engins dechantier au bord des chemins pour qu’ilssoientvisibles” indique la direction de la base technique de Chaucenne. Pour éviter que les engins ne se fassent siphon- ner, “on fait leplein dela machi- ne le matin et on met la quan- tité d’essence juste nécessaire pour tenir la journée(des engins consomment jusqu’à 1 100 litres par jour). Le réservoir est vide pour la nuit. Alors que norma- lement nous faisons leplein des machines le soir pour éviter la condensation.” Sauf exception, les équipes techniques ne rem- plissent pas les réservoirs la veille du week-end ce qui pour- tant leur ferait gagner du temps le lundi matin.

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Les Bassots Le Russey Gilley

La Chaux-de-Gilley Les Fins Les Fontenottes

Le Chauffaud Grand Combe-des-Bois Morteau

Les Combes Villers-le-Lac Le Bizot

Les engins sont regroupés en bordure de route pour éviter les vols.

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V A L D E M O R T E A U

Les Fins Non à l’augmentation durable des charges ! L’inquiétude grandit chez les agriculteurs locaux qui subissent non seulement la hausse du pétrole et des produits dérivés mais aussi celle des aliments.

C ette hausse des carbu- rants arrive au plus mauvais moment dans les exploitations agri- coles duHaut-Doubs. “Le contex- te est très défavorable, explique Bruno Billot-Laillet, le prési- dent des Jeunes Agriculteurs du canton de Morteau. On a fait de très mauvaises récoltes four- ragères l’été dernier à cause de la météo trop pluvieuse. Pendant tout l’hiver, on a complété la ration de base des vaches avec des céréales, des tourteaux, de la luzerne. On n’a pas d’autre choix si l’on veut continuer à pro- duire du lait en quan- tité et en qualité. Mais le prix de ces aliments a pratiquement dou- blé entre octobre 2007 et mars 2008.” Cette augmentation du bud- get alimentation a fragilisé d’autant les trésoreries déjà pas- sablement tendues avant l’envolée des carburants. Dans ces circonstances, pourquoi ne pas renouer avec la culture des céréales comme cela se prati- quait autrefois ? “La situation a beaucoup évolué.Les troupeaux ont grandi. Ici sur le Val de Mor- teau, les conditions naturelles : altitude, climat, ne permettent pas d’avoir la productivité suf- fisante pour couvrir les besoins. En plus, on est confronté aujour- d’hui à une pression foncière qui n’existait pas.” Difficile aujourd’hui de remettre en cause la spécialisation her- bagère du Haut-Doubs agrico- le, largement orienté dans les productions fromagères d’appellation comme le comté, morbier ou mont d’or. “La remi- se à niveau du prix du lait à comté cet hiver ne compense pas l’augmentation des coûts de pro- duction” , confirme Philippe Cui- net, le président des JeunesAgri- culteurs du Doubs. La hausse du baril n’arrange rien. Avec 160 000 litres de quotas laitiers, Bruno Billot-Laillet exploite une structure plutôt modeste dans la filière. Il consomme environ 3 000 litres

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de fioul rouge par an. En moins d’un an, le prix au litre est pas- sé de 0,66 à 0,95 euro. À quan- tité égale, il paiera 870 euros en plus sur la facture carburant. “Tous les produits dérivés du pétrole : engrais, matières plas- tiques, suivent la même évolu- tion. On peut également y ajou- ter les services indexés : dépla- cements du vétérinaire, trans- port des animaux à l’équarrissage, à l’abattoir” , reprend Philippe Cuinet. Les J.A. du Doubs ont manifesté de fioul et 0,66 centime d’euro par litre restant à leur charge. Aujourd’hui, cette requête est partiellement exaucée. Le gou- vernement ayant accepté de reconduire le dispositif de rem- boursement des 5 centimes d’euros pour les 6 premiers mois de l’année. Quid des 0,66 centime d’euros par litre ? “On réclame toujours des mesures d’allégement des charges sociales” indique le pré- sident des J.A. du Doubs. Michel Barnier, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche pro- posait également le 30 mai “une série de mesures au sein d’un plan global de performance éner- gétique des exploitations agri- coles, afin de d’améliorer l’efficacité énergétique et de pro- mouvoir la production d’énergie renouvelable sur les exploita- tions agricoles pour elles-mêmes et pour l’approvisionnement des réseaux.” Sur le fond du pro- jet, pas de problème. Reste à définir la forme. Comme la plupart des agricul- teurs du Doubs, Philippe Cui- net est “convaincu qu’on doit investir dans le sens de l’autonomie énergétique mais, vu l’état des trésoreries, cette indépendance devra être impul- sée par des aides des pouvoirs publics.” F.C. leur ras-le-bol le 30 mai dernier à Besançon. Ils revendiquaient le rem- boursement total de la T.I.P.P. Ils touchaient jusqu’à présent 5 cen- times d’euros par litre

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Avec la hausse du fioul, Bruno Billod-Laillet s’inquiète aus- si de l’explosion du prix des céréales. “Le gros souci, c’est de savoir quand ça va s’arrêter.”

V A L D E M O R T E A U

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Les Pointeau mettent le cap à l’Ouest Mortuaciens d’adoption depuis huit ans, les tenanciers de l’hôtel Les Montagnards quit- tent la ville pour regagner la Bretagne. L’établissement de 18 chambres est vendu. Hôtellerie

Les sportifs ont enfin de vrais vestiaires La réalisation de nouveaux vestiaires pour le foot et le rugby fait oublier le précé- dent équipement touché par une série de malfaçons qui l’avait rendu dangereux. Morteau a investi plus de 650 000 euros dans cette infrastructure. Morteau

P hilippe et Sigrid Pointeau rendent les clefs de la réception de l’hôtel Les Montagnards à Morteau. Le couple vient de vendre l’établissement après l’avoir tenu pen- dant huit ans. Pour eux, la page sera définitive- ment tournée avec l’arrivée début juillet des nou-

veaux propriétaires, Richard et Françoise Boulma, originaires de Haute-Saône. Les vacances appro- chent donc pour les anciens tenanciers en partance pour la Bre- tagne, la région d’origine de monsieur alors que Madame est Alleman- de. Les Pointeau quittent le pays

de la saucisse pour celui de la galette dont la saveur leur est plus familière. Mais ils empor- tent avec eux une poignée de souvenirs qui ont les couleurs des sapins et le goût du terroir. “Morteau est une petite ville dynamique et sympathique qui privilégie sa vie associative” remarque Philippe Pointeau qui s’est investi dans le comité des fêtes. Il ajoute : “Nous ne tour- nons pas le dos définitivement à cette région puisque notre fils est installé ici. Nous aurons l’occasion d’y revenir.” Le couple de jeunes quinqua- génaires apparaît cependant pressé de passer à l’Ouest. Il voit surtout dans la vente de l’hôtel Les Montagnards une occasion de souffler et de prendre quelques semaines de repos.“L’hôtellerie est une bon- ne expérience, mais c’est beau- coup de travail. Le côté agréable du métier, c’est le contact avec la clientèle” reconnaissent ceux qui aspirent maintenant à retrouver un emploi aux horaires plus fixe. Avant qu’ils ne s’installent à Morteau, lui était quincaillier et elle tra- vaillait à l’office du tourisme du Mont Saint-Michel. Sûr que Philippe et Sigrid parviendront à valoriser leur expérience. En tout cas, ils laissent à leurs suc- cesseurs un hôtel de 18 chambres rénovées comme la plupart des établissements du Val de Morteau et c’est tant mieux.

L a poisse avait accompagné leprécédentéquipementdes- tiné aux sportifs : d’importantesfissuresétaientappa- rues dans ce bâtiment qui avait

en bois et aluminium, ont été inaugurés le 14 juin dernier. Ils auront coûté 658 500 euros à la ville de Morteau (aidée à hau- teur de 110 641 euros).

de sportifs utilisent chaque semai- ne les vestiaires” justifie Annie Genevard, maire de Morteau. Des anciens locaux démolis pour lesquels les torts avaient été par- tagés, la ville de Morteau a tou- ché 80 000 euros de dommages et intérêts. Une mince consola- tion financière. La construction de ces vestiaires est une nouvelle étape dans la réhabilitation de ce secteur du stade dont la mai- rie veut faire un nouveau pôle d’attraction et de promenade pour les Mortuaciens. J.-F.H.

“L’hôtellerie est une bonne expérience.”

Sur 420 m 2 , ce nouvel équipement dispose de six vestiaires (avec six locaux pour la douche), un bureau d’infirmerie, deux locaux de range- ment, une chaufferie et des sanitaires. “Nous

été en plus fragilisé par l’adjonction d’une buvette. Etcommesicelanesuffisait pas,lasécheressedel’été2003 a fini de l’abîmer. La mai- riedeMorteaun’a “pas vou- lu prendre de risque” avec la sécurité des centaines

La ville a touché 80 000 euros de dom-

mages et intérêts.

de sportifs qui utilisent les ves- tiaires du stade.Elle a donc repris ce dossier à zéro. Les nouveaux vestiaires, conçus

avions acquis des bungalows pro- visoires mais la construction d’un nouvel équipement était vraiment indispensable. Plusieurs centaines

Philippe et Sigrid Pointeau ont vendu Les Montagnards et repartent en Bretagne.

L’inauguration des nouveaux vestiaires a eu lieu le 14 juin. Le bâtiment est censé s’intégrer à ceux, voisins, de la S.N.C.F.

Jusqu'à

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Marie-Laure Gigon en route pour les J.O. La sportive du Plateau de Maîche est une des deux seules Françaises sélectionnées pour les Jeux Olympiques de Pékin en épreuve de tir à la carabine. À deux mois de ce rendez-vous, elle dégage une étonnante sérénité. Damprichard

En bref…

Soupapes Samedi 28 et dimanche 29 juin, festival des soupapes à Charquemont organisé par les Yacks of the road. Ras- semblement Harley et toutes motos, voitures américaines et tout véhicule original, avec deux concerts sous chapiteau le samedi soir : Mojo Hand (blues rock) et Gunshot (rockʼnʼ roll). Soirée disco- thèque et feux dʼartifice. Dimanche, deux autres concerts, grand défilé des véhicules… Renseignements au 06 77 43 71 27. Orgue Lʼassociation “Autour de lʼorgue” organise un concert orgue et saxophone samedi 28 juin à 20 h 30 à lʼéglise de Morteau. Avec Frédéric Lagoutte, saxophoniste et Josepy Coppey, organiste. Au programme notamment, Lul- ly, Bach, Bizet et Granados. Rens. 03 81 68 10 82. Jardins Le club “Autour du jardin” et la M.F.R. les Deux Vals des Fins organisent un voyage samedi 28 juin en Alsace, au parc de Wesserling, à la découverte des jardins métis- sés. Dégustation de vins, visi- te dʼune pépinière… Rensei- gnements : M.J.C. de Morteau au 03 81 67 04 25.

C’ est à dire : C’est désormais offi- ciel, vous êtes sélectionnée aux J.O. de Pékin. Une performance ! Marie-Laure Gigon : C’est d’autant plus satisfaisant que nous ne sommes que deux Françaises à être sélec- tionnées en carabine, et deux autres au pistolet. Je pen- se que c’est ma régularité qui a payé. J’avais eu le quo- ta dans la discipline 50 m, j’avais terminé quatrième aux championnats d’Europe l’an dernier. La régularité de ma dernière saison est payante. Càd : La préparation à cette épreuve prestigieu- se a-t-elle débuté ? M.-L.G. : Il y a plus d’un an, lorsque j’ai réussi à faire le quota requis pour Pékin. Depuis,c’est au quotidien que je me prépare pour être au top le jour J.Je fais beaucoup de matches de préparation. Début juillet, j’ai un match international en Lorraine avec tous les sélectionnés olympiques européens.

Càd : Sur quelle épreuve vous alignez-vous ? M.-L.G. : Je tirerai le 10 m le 9 août et le 50 m le 14 août. Càd : Quelles sont vos ambitions sur ces Jeux ? M.-L.G. : Même si je joue un peu moins la gagne que cer- taines, j’estime que toutes les portes sont ouvertes. Il arrive aussi que les favorites perdent. Il y a quatre ans, une Italienne qu’on n’at- tendait pas forcément est arrivée sur le podium. J’es- time qu’un podium, ce n’est pas impossible pour moi. Dans ces compétitions où le niveau est très haut, tout est possible. On se bagarrera toutes pour une place. Càd : On ne vous rever- ra pas dans le Haut- Doubs d’ici là ? M.-L.G. : Je reviendrai occa- sionnellement certains week- ends entre deux compéti- tions.

La tireuse de Damprichard a 24 ans. Elle a été deux fois finaliste à des championnats d’Europe, a terminé 4 ème sur 50 m en 2007, a déjà fait trois finales de coupe du Monde.

Propos recueillis par J.-F.H.

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P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E

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Pierrefontaine-les-Varans

ficié d’une revalorisation des tarifs ? Y. M. : Le prix des courses est défini par arrêté préfectoral. Les chauffeurs de taxi subissent de plein fouet la haus- se des carburants. État des lieux avec Yves Maréchal, gérant de la Compagnie des taxis qui préside aussi le syndicat professionnel des artisans taxis du Doubs. Profession taxi, profession galère clientèle. Càd : Et la fameuse T.I.P.P. ? Y.M. : C’est un autre para- mètre. Jusqu’au

En début d’année, on nous a accordé une hausse de 3 % applicable au 1 er mars mais ça ne compense plus

1 er janvier, on avait droit à un remboursement de cette taxe assez intéres- sant. Pour 5 000 litres de gasoil, on retouchait entre

“S’attendre à beaucoup de fermetures.”

C’ est à dire : Quel est l’impact de cette augmentation sur votre entreprise ? Yves Maréchal : La Compa- gnie des taxis fonctionne avec 7 véhicules. Cela représente une consommation annuelle de 33 000 litres de gasoil.

Sachant que le gasoil a pris pratiquement 50 % depuis juillet 2007, la facture carbu- rant va passer de 33 000 à 47 000 euros. C’est impossible de répercuter ces 14 000 euros de charges supplémentaires.

l’envolée du prix des carbu- rants. Pour être exact, ils nous proposaient même une reva- lorisation de 8 % que nous avons refusée en estimant que c’était exagéré vis-à-vis de la

1 600 et 1 800 euros. Ça valait le coup. Ce dispositif est en cours de révision. Il n’y aura plus de limite en volume mais les taux seront réduits.Au final, ce ne sera plus 1 600 à 1 800 euros mais 300 à 400 euros par véhicule. Càd : Si rien ne change, comment faire face à cette hausse ? Y.M. : Il faudra qu’on s’adapte. Aujourd’hui, ce n’est plus du tout rentable de faire des petites courses avec des grands temps d’attente. Une heure d’attente est rémunérée 16 euros, soit le coût horaire d’un salarié. Aujourd’hui, cer- tains transporteurs refusent de bloquer un véhicule ¾ d’heure pour un court trajet. Cet effort d’adaptation suppo- se de limiter le transport à vide. On pourrait également privi- légier les transports simulta- nés avec plusieurs personnes mais ce n’est pas forcément apprécié de la clientèle. Càd : La situation est-elle vraiment critique ? Y.M. : Je suis à mon compte depuis 13 ans et j’exerce dans

Càd : Vous n’avez pas béné-

Càd : Comment sortir de cet- te crise ? Y.M. : Vu la conjoncture, il y a une solution toute trouvée : mettre tout simplement en pla- ce un carburant professionnel. Il faut que l’État reverse à l’ensemble des professionnels du transport une partie des taxes qu’il perçoit sur les car- burants. On ne refuserait pas également une éventuelle reva- lorisation des tarifs.

la profession depuis 1992. Je n’ai jamais vécu une période aussi tendue. On se pose beau- coup de questions. Si ça conti- nue, on peut s’attendre à beau- coup de fermetures. Les consé- quences peuvent être drama- tiques pour un nouveau qui s’installe dans la profession car aucun prévisionnel n’a pris en compte une telle augmentation du poste carburant dans les budgets. Ce qui fausse tous les bilans.

“Un carburant professionnel semble la solution la plus adaptée au contexte” estime Yves Maréchal, à la tête d’une organisation syndicale réunissant 1/3 des 150 entreprises de taxis du Doubs.

Propos recueillis par F.C.

T O U T F A I R E P O U R L ' E N V I R O N N E M E N T

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CONSTRUIRE-AMÉNAGER-RÉNOVER

M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

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La place de l’abbaye entièrement rénovée Ce projet va transformer radicalement la configuration des lieux, le but étant de valoriser le plus prestigieux édi- fice du patrimoine religieux sauget. Montbenoît

L estravauxengagéssurl’espace dévolu au prochain son et lumièreserontterminésdans les temps assure Frédéric Bourdin, lemairedeMontbenoît,conscientdes craintes que peuvent légitimement se poser les organisateurs de l’événement. L’aménagement en cours s’étend de la place de l’abbaye propre- ment dite jusqu’en bordure de la valorisation des lieux prenant en compte le stationnement, les accès piétons à la mairie et à l’abbaye et l’éclairage public. De l’ancienne place telle qu’on pouvait la voir,il ne restera fina- lement que la fontaine. Le pro- jet d’aménagement réalisé par les architectes bisontins Valé- rie Chartrier et François Haton se décline en trois zones distinctes. Le long de la R.D. 437, l’espace entre la mairie et l’abbaye abri- tera un parking d’une dizaine d’emplacements avec deux accès R.D. 437. Ce chantier d’envergure mené sous maîtrise d’œuvre com- munale correspond à une vaste opération de

dont l’un passera sous l’ancien “tunnel”de l’abbaye.L’autre par- king se situera derrière la mai- rie et comprendra une quinzai- ne d’emplacements. “On ne dimi- nue pas la capacité de station- nement. Elle sera tout simple- ment mieux organisée” , précise Gilles Magnin-Feysot, l’un des deux adjoints chargé du suivi du chantier. l’abbaye.Il prendra la forme d’un cheminement piétonnier com- posé de pavés en granit, murets, bancs,espaces végétalisés,le tout agencé dans le respect de l’édifice cultuel. “La forme d’ensemble reproduit la symbolique du che- min de croix jalonné de stations” , poursuit Gilles magnin-Feysot. Cette disposition qui ne manque pas d’esthétisme a reçu l’aval des monuments historiques. Les toi- lettes publiques au pied de la mairie disparaissent. Elles lais- sent place à un escalier permet- Le changement le plus spectaculaire concerne le secteur intermédiaire permettant d’accéder à l’entrée principale de

La symbolique du chemin de croix.

Réorganisation du stationnement, accès à l’abbaye par le biais d’un cheminement piétonnier original, la place de l’abbaye subit une métamorphose en profondeur.

tant de rejoindre la mairie depuis l’office de tourisme. L’opération intègre également l’enfouissement complet des réseaux et l’installation d’un système d’éclairage au sol, ce qui donne une tout autre physionomie à la place. Le montant global du projet s’élève à 327 000 euros. Il mobi- lise des aides de la communau- té de communes du canton de Montbenoît (fond F.I.D.E.L.), du Département, de la Région, de

l’État au titre de la D.G.E. et du S.Y.D.E.D. pour l’enfouissement et l’éclairage élec- trique. Le taux d’aide avoisine ainsi 66%, le reste relevant de l’autofinancement de la com- mune.

Route L’aménagement de la R.N. 57 toujours en panne de crédits Malgré les promesses, l’État n’a pas fixé au rang des priorités ce pro- jet structurant pour le Haut-Doubs. Les élus locaux sont désabu- sés. Cela concerne aussi le canton de Montbenoît, à la Main.

Arçon Les Haras vont quitter la station d’étalonnage Deux solutions sont à l’étude pour pallier ce départ d’Arçon : l’insémination artifi- cielle ou la mise à disposition des locaux aux étalonniers privés.

L a restructuration du service public se véri- fie à tous les niveaux et suscite partout l’inquiétude des usagers. “Avec cette sta- tion d’Arçon, on bénéficiait d’un confort et d’une qualité de service qu’on ne retrouvera probablement plus, ou du moins pas au même prix” , note cet éleveur. Pas sûr effectivement que les privés puissent s’offrir le luxe de passer plu- sieurs fois par semaine dans chaque ferme pour suivre les juments pendant la saison de monte qui s’étale de mars à juillet. “La pour- suite de l’activité à Arçon ne se fera pas à cause des contraintes de personnel. La réglementation impose au minimum la présence de deux étalonniers et non pas un comme c’est le cas actuellement. On ne peut pas mettre deux personnes à disposition sur une station qui effectue une centaine de saillies” , explique Daniel Lagneaux, le directeur géné- ral des haras. La station la plus proche, celle du Russey, mobi- lise trois salariés pour 350 saillies. Vue sous l’angle économique, la station d’Arçon est tout simplement en situation de sous-activité. Si les haras quittent la station, qui va les rem- placer ? “On étudie différentes hypothèses en

L es automobilistes atten- dront encore longtemps un aménagement de la R.N. 57 jusqu’à la fron- tière suisse qui faciliterait la circulation sur cet axe routier. Le ton désabusé de Patrick Gen- re, maire de Pontarlier, en dit long sur le projet d’amélioration de la route nationale qui est au point mort faute de finan- cements. Invité à la dernière assemblée générale de l’Amicale des Fron- taliers, l’élu qui préside égale- ment le Collectif de Défense des Accès Routiers et Ferroviaires (C.O.D.A.R.F.) a pris la parole pour faire le point sur les dif- férents projets d’aménagement réclamés depuis des années sur la R.N.57.Sur le contournement de la ville, il annonce, un brin excédé, “là,on n’avance pas.Mal- gré deux confirmations des

concertation avec les éleveurs de la section Chaf- fois-Arçon et le syndicat des étalonniers. On recherche comment les éleveurs locaux vont pou- voir continuer à bénéficier de la sélection com- toise de qualité.” Deux pistes sont envisageables.Maintenir l’activité des haras par le biais de l’insémination artifi- cielle, un service qui serait mis en place depuis Le Russey. Cette solution bouleverse les habi- tudes des usagers d’Arçon pas encore convain- cus par l’efficacité de l’insémination. Cet- te appréhension n’a pas lieu d’être. “En Franche-Comté, il n’y a plus qu’Arçon qui fonctionne encore en saillie naturelle. Le changement de technique ne soulè- ve aucun regret de la part des éleveurs. Cette pres- tation s’effectue chez l’éleveur, sur rendez-vous, avec la même fréquence de passage qu’en saillie naturelle.” La seconde possibilité consisterait à faire appel aux étalonniers privés. Option plus déontolo- gique. “Si l’activité peut se faire, les haras ne sont pas là pour prendre la place du domaine privé. On doit être très attentif à cela. On a jusqu’à cet automne pour définir ensemble le choix opti- mal. ”

fie quand on sait qu’il s’agit d’un projet à 180 millions d’euros avec un chantier sur 15 ans. La réalisation du contournement des Tavins viendra ensuite, sui- vi de la 2 x 2 voies à la Main avant de finir par la sécurisa- tion de la traversée de La Clu- se-et-Mijoux.

ministres Perben et Borloo, il n’y a aucune somme réservée pour une étude.” L’État ne tient donc pas ses promesses. Côté trafic,et les frontaliers sont bien placés pour le savoir, la situation va plutôt en s’aggravant. La dynamique du travail frontalier se répercute

forcément par des files interminables à l’entrée de la ville aux heures de pointe. Plus de 1 000 camions empruntent

Ajoutons à cela l’aménagement d’une éventuelle plate-forme de dédouanement en amont du poste de

Une situation de sous- activité.

“J’attends des sous !”

chaque jour la rocade. La plus récente augmentation de la taxe à l’essieu en Suisse, la R.P.L.P., ne fera que renforcer la tendance. Le président du C.O.D.A.R.F. précise ensuite l’ordre des actions à entreprendre avec pour commencer la nécessité d’inscrire les crédits pour les études relatives au contourne- ment. Cette priorité se justi-

douane de la Ferrière. “Aujour- d’hui, j’attends plus que des confirmations, j’attends des sous, des crédits. On est prêt à remettre la pression devant cette situa- tion de plus en plus intenable” martèle Patrick Genre. L’État fera-t-il de ce dossier une prio- rité ? La réponse appelle un “non” si l’on en croit la position du maire de Pontarlier.

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“On peut parler de choc pétrolier” Nicolas Ducrot est à la tête de la société Thévenin-Ducrot, basée à Pontarlier, qui gère près de 450 stations-service en France. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les distri- buteurs de carburants subissent aussi de plein fouet le phénomène actuel. Interview

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C’ est à dire : Les aug- mentations succes- sives des tarifs de l’essence paraissent incontrô- lables. Que se passe-t-il ? Nicolas Ducrot : Quand je suis arrivé dans la société,à l’automne

1998, le baril de dollar était à moins de 10 dollars. En dix ans, son prix a presque été multiplié par 15 et pire, il a été multi- plié par 2 en à peine un an. En janvier 2007, il était à 60 dol- lars.

Le phénomène nouveau, c’est la volatilité des prix à l’intérieur même d’une journée. Le matin, le pétrole peut perdre 10 dollars et en gagner 40 l’après-midi. Ces mouvements incessants sont dus en partie à la spéculation et à une géopolitique instable : la moindre annonce d’un dirigeant entraîne des variations des cours. Enfin,l’émergence des pays com- me la Chine, l’Inde et d’autres, très demandeurs de matières premières, participe à l’envolée des cours. Si tous les Chinois se mettaient à consommer sur le rythme des Américains, on esti- me qu’ils absorberaient l’intégralité de la production mondiale de pétrole. Càd : Le pétrole est également devenu un produit de spé- culation ? N.D. : Oui, comme toutes les matières premières, y compris agricoles. Jusqu’à il y a trois ans, les investisseurs se consacraient au marché-actions. Peu à peu, ces investisseurs, et notamment les fonds de pension américains, se sont repliés sur les matières premières car les valeurs tradi- tionnelles étaient moins fiables. La crise américaine des sub- primes n’a fait que renforcer cet- te crainte des valeurs tradi- tionnelles et ce repli vers les matières premières. Ajoutons à cela les menaces d’attentats, les déclarations des uns et des

autres…Tout est réuni pour fai- re augmenter les prix. Désor- mais, je crois que l’on peut par- ler de choc pétrolier. Càd :À qui profite le “crime” ? N.D. : D’abord aux pays pro- ducteurs qui ont très bien rené- gocié leurs contrats avec les com- pagnies pétrolières qui exploi- tent les gisements et également à ces compagnies dont les pro- fits explosent. En matière pétro- lière, c’est surtout l’extraction et le raffinage qui rapportent le plus. La distribution,ce n’est que 3 à 4 % du prix final. Pour les compagnies,les coûts d’extraction Càd : Et pour une société comme la vôtre, c’est une bonne nouvelle ces augmentations successives ? N.D. : C’est une très mauvaise nouvelle car on est également des acheteurs de matière pre- mière, à notre niveau. On arri- ve en bout de chaîne car on achè- te sur les marchés des produits raffinés. En ce moment,on essaie d’acheter tous les jours pour essayer d’écrêter les pics et les creux. Ce qui compte pour nous, c’est d’arriver à équilibrer nos gains et nos pertes. Cet exercice est très difficile en ce moment. sont les mêmes que ces dernières années. Du coup, leurs profits s’envolent.

réagissent vos clients qui se chauffent au fioul ? N.D. : Beaucoup de gens avaient commandé 300 litres en mars, pensant que les beaux jours allaient s’accompagner d’une bais- se des prix. De plus en plus,nous faisons deux ou trois voyages auprès de chaque client qui ne veut plus ou ne peut plus rem- plir sa cuve en une seule fois.Mal- gré tout, les gens s’aperçoivent que finalement, le fioul reste un des moyens les plus simples et les moins chers de se chauffer. Certaines personnes qui s’étaient mises au granulé bois en sont revenues. Càd : Peut-on tenter de tracer l’évolution des cours du pétro- le pour les prochains mois ? N.D. : C’est impossible.Certains observateurs affirment que ça va baisser grâce à l’éclatement de cette bulle spéculative actuelle. D’autres disent que le prix du pétrole,du fait de la demande qui ne baissera pas au niveau mon- dial et des tensions géopolitiques internationales, ne pourra pas baisser. Nous essayons de nous débattre dans ce contexte.

Càd : Vous qui gérez 443 sta- tions-service en France, quelles sont les conséquences de cette conjoncture ? N.D. : Nous subissons énormé- ment ces augmentations. Concer- nant le gasoil, nous avons un seuil psychologique à 1,50 euro. On a longtemps “tiré” pour ne pas le dépasser jusqu’à ce qu’on n’ait plus le choix. Nous sommes obligés de réagir au jour le jour

sur les prix à la pompe. Il y a dix ans, on chan- geait les prix une fois par mois, il arrivait que les prix ne changent pas pen- dant six mois. En ce moment, c’est tous les jours.

“Dans certaines de nos stations, c’est moins 40 %.”

Dans nos stations situées à la sor- tie de Pontarlier en direction de la Suisse, nous avons enregis- tré une baisse de 40 % de notre volume.Globalement,fin mai,la consommation de super 95 et 98 était en baisse de 6,6 % par rap- port à fin mai 2007. Càd : Vous réalisez 65 % de votre activité dans la distri- bution de carburants et donc un tiers dans le fioul domes- tique dont vous êtes le 5 ème dis- tributeur national. Comment

Nicolas Ducrot est le directeur général de la société Thévenin-Ducrot Distribution. Il est assisté d’Émeric Marin, responsable des achats pétroliers.

Propos recueillis par J.-F.H.

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P O L I T I Q U E

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Sénat : huit postulants à droite pour trois fauteuils Si à gauche les choses sont déjà claires avec trois candidats désignés, ce n’est pas encore le cas dans les rangs de l’U.M.P. où quatre femmes et quatre hommes sont par- tants. Dont trois postu- lantes du Haut-Doubs. Politique

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O n n’en parle moins car elles ne concernent pas directement les électeurs “de base”, mais les sénatoriales approchent. Le 21 septembre pro- chain, un tiers des occupants du Palais du Luxembourg sera renouvelé. Parmi eux, les trois sénateurs du Doubs : Georges Gruillot, Louis Souvet et Jean- François Humbert. Le premier, à 77 ans, a sagement décidé de raccrocher. Le second, qui aura également 77 ans à l’automne, certainement marri par sa défai- te aux municipales de Montbé- liard, a finalement décidé de bri- guer un nouveau mandat au Sénat. Le troisième enfin n’a jamais caché son intention de postuler pour un secondmandat. Pour occuper ces trois sièges dévolus au département du Doubs,du côté de la droite dépar- tementale, ça se bouscule un peu au portillon. Pas moins de huit candidats sont en lice. Quatre hommes d’abord : le mai- re d’Ornans Jean-François Lon- geot, le maire de Saint-Vit Pas- cal Routhier et donc les deux sénateurs sortants Souvet et Humbert. Puis quatre femmes : Annie Genevard, maire de Mor- teau, dont la candidature semble plutôt bien accueillie au sein de l’U.M.P. du Doubs, l’adjointe pon- tissalienne Nathalie Bertin, actuelle suppléante du député Jean-Marie Binétruy, Christine Bouquin, maire de Charque- mont et fraîchement réélue à la tête de l’association des maires du Doubs et Annick Jacquemet, conseillère générale du canton de Boussières. Le 17 juin dernier, la commis- sion nationale d’investiture audi-

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Selon certains observateurs, Annie Genevard pourrait être bien placée pour recueillir les suffrages de ses pairs de l’U.M.P. départementale.

tionnait à Paris les instances locales de l’U.M.P. ainsi que les parlementaires du Doubs pour connaître leurs préférences. Les trois candidats officiels de l’U.M.P. devraient être désignés avant les congés estivaux. Mais rien n’empêchera un candidat recalé de poser sa candidature “dissidente”. C’est ainsi que Jean-François Humbert avait été élu en septembre 1998. Du côté de la gauche, en tout cas de la majorité départemen- tale, les choses sont déjà clari- fiées. Les trois candidats du Doubs sont connus : Danièle Nevers (conseillère générale du canton de Rougemont), Martial Bourquin (maire d’Audincourt) et Claude Jeannerot, dont les fonctions de président du Conseil général du Doubs ne suffisent a priori pas à combler son agen- da. Les trois sénateurs du Doubs seront élus au scrutin majori- taire à deux tours par les grands électeurs du Doubs issus d’un collège composé de délégués des conseils municipaux, des dépu- tés, des conseillers généraux et régionaux. Nouveauté : le man- dat de sénateur a été abaisssé de neuf à six ans. J.-F.H.

Pour l’instant dans l’ombre du député Binétruy, la Pontissa- lienne Nathalie Bertin est une femme de terrain que cer- tains voient déjà reprendre le flambeau du député actuel en 2012 si celui-ci décide de ne pas se représenter.

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