BPCE_PILIER_III_2017_FR

11 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ, SÉCURITÉ ET RISQUES OPÉRATIONNELS Risques techniques d’assurances

RISQUE DE CONTREPARTIE Le risque de contrepartiede Natixis Assurancesporte principalement sur les contrepartiesde réassurance.La sélection des réassureurs est l’élément clé de lagestionde ce risque: les réassureurs avec lesquels traitent Natixis Assurances ont en ● pratique une notation financière, par l’une au moins des trois agences de notation reconnues au niveau international, égale ou supérieure àA- en équivalentStandard &Poor’s ; la multiplicité des réassureurs est favorisée dans une optique de ● diversificationde la contrepartie àdes fins de dilution du risque. débiteurs, ou d’une accumulationde pertes sur un même pays. Le risque de pointe estcouvertpar la réassurance de Coface Re. Outre un suivi hebdomadaireet mensuelde chaque région et pays, un dispositif est mis en place au niveau de Coface, reposant sur : une centralisationdes provisionspour sinistres excédantun certain ● montant par débiteur qui font ensuite l’objet d’une analyse post mortem, permettant d’améliorer la performance de l’activité information, arbitrage et recouvrement ; au niveau de la souscriptiondes risques, un suivi qui au-delà d’un ● montant d’encours en fonction du DRA génère une validation et une fixation d’enveloppepar la direction de l’Arbitragede Coface ; et un système d’évaluationdes risques par le DRA qui couvre tous les ● débiteurs. Coface maintient un portefeuille de risques de crédit diversifié, afin de minimiser les risques de la défaillance d’un débiteur, du ralentissementd’un secteur d’activité particulier ou d’un événement défavorable dans un pays donné, de telle sorte que l’impact ne soit pas disproportionnésur la sinistralité globale de Coface. Les polices d’assurance comportent en outre des clauses de modification des limites de crédit en cours de contrat. De plus, la grande majorité des risquesauxquelsest exposéeCoface sont à court terme (environ95 % de l’encours total), ce qui lui permet de réduire le risque couvert sur un débiteur ou un groupe de débiteurs relativement rapidement et d’anticiper la dégradation de leur solvabilité. Par ailleurs, des contrôles de second niveau sont en place afin de veiller au bon respect des standards groupe en matière de risque de crédit. DIVERSIFICATION DU PORTEFEUILLE DE RISQUES DE CRÉDIT

risque de sinistre : lors de chaque inventaire est effectuée une ● évaluation actuarielle des provisions pour sinistres à payer à partir de méthodes largement reconnues par la profession et exigées par le régulateur; risque catastrophe : le risque catastrophese définit par l’exposition ● à un événement de forte ampleur générant une multitude de sinistres (tempête, risque de responsabilitécivile…). Ce risque fait donc l’objet de couverturesen réassurance,soit provenantde l’État dans le cadre, par exemple, de catastrophes naturelles ou d’attentats, soit auprès des réassureurs privés notamment dans le cadre des tempêtes ou de sinistres responsabilitésciviles ou encore auprès de pools de réassurance. Coface De par ses activités,Coface est exposéeà cinq grands types de risques (risque stratégique, risque de crédit, risque financier, risque opérationnelet de non-conformitéet risque de réassurance)dont les deux principaux sont le risque de crédit et le risque financier. RISQUE DE CRÉDIT Le risque de crédit se définit comme le risque de perte, en raison du non-paiement par un débiteur, d’une créance due à un assuré du groupe. Coface gère le risque de crédit au travers de nombreuses procédures, couvrant la validation des termes de la police afférente aux produits, la tarification, le suivi de la couverture du risque de crédit et la diversificationdu portefeuille.Le risque de crédit peut être aggravé en raison de la concentrationdes expositions(pays, secteurs, débiteurs, etc.) et est modélisé sous la forme d’un risque de prime, d’un risque de réserve et d’un risque catastrophe.Classiquement,on distingue le risque de fréquence et le risque de pointe : le risque de fréquence représente le risque d’une brusque et ● importante augmentation des impayés sur une multitude de débiteurs. La mesure de ce risque est faite pour chaque région et pays par le suivi du ratio de sinistralité instantané (1) et de l’indicateur mensuel qui décline les évolutions crédit domestique/export par DRA (2) et secteur d’activités, par taux d’acceptation dans l’échelle des DRA, ou par ligne de produits (caution, single risks). En matière de suivi des expositions et des portefeuilles, le groupe a mis en place un pilotage affiné de ses risques reposant sur une segmentationsecteur/paysDe ce fait, les impayés sont analysés de manière hebdomadairepar le comité de direction groupe et mensuellement par le comité d’arbitrage Coface. Ce risque est atténué par la réassuranceproportionnellede Coface Re. Les ratios de sinistralité des différentes régions de souscription sont également suivis au niveau consolidé de Coface ; le risque de pointe représente le risque de pertes anormalement ● élevées enregistrées au titre d’un même débiteur ou groupe de

Le ratio de sinistralité instantané est un indicateur hebdomadaire permettant de reconstituer l’évolution du ratio de sinistralité. Il est suivi pour chaque région et chaque pays et fait l’objet de (1) reporting hebdomadaires au sein de Coface, permettant notamment aux arbitres de suivre l’évolution de leur portefeuille et de détecter toute dégradation éventuelle afin de mettre en place des actions curatives à un stade précoce. Debtor Risk Assessment : Évaluation des débiteurs selon une échelle commune à l’ensemble du groupe. (2)

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Rapport sur les risques Pilier III 2017

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