La Presse Pontissalienne 153 - Juillet 2012

La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

PONTARLIER

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JUSTICE

Six ans après l’incendie

849 euros de dommage et intérêts. C’est la somme à laquelle le Tribunal pour Mineur de Besançon a condamné à verser à la ville de Pontarlier la jeune fille mise en cause dans l’incendie des casernes Marguet. affaire classée Casernes Marguet :

L e 12 juin, le Tribunal pour Enfants de Besan- çon a rendu son verdict dans l’incendie des Casernes Marguet sur- venu le 8 juillet 2006. Sur les

des faits a été condamnée à ver- ser à la municipalité de Pon- tarlier des dommages et inté- rêts à hauteur de 849 euros. “Cela correspond à la franchi- se de notre assurance qui était

trois mineurs mis en cause dans ce dossier, soupçonnés d’être à l’origine du sinistre, deux ont bénéficié d’un non-lieu au cours de l’instruction. Seule une jeu- ne fille âgée de 13 ans à l’époque

Vers 16 heures, le mur de paille de 12 mètres de long par 5 mètres de large s’embrase.

Finalement, la 7 ème édition du “Biathlon show” qui devait être une fête a tourné au cauchemar quand le mur de paille s’est embrasé vers 16 heures avant même que la course ait démar-

pales situées dans le bâtiment où se trouvait également le conservatoire. Le 10 juillet, la mairie portait plainte contre X au motif d’incendie volontaire. Le sinistre a déclenché l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités. L’affaire vient de se solder. Rapidement, la municipalité a engagé un projet de recons- truction du bâtiment dévasté. L’assurance de la commune a pris à sa charge une partie des travaux à hauteur de 3,2 mil- lions d’euros. Une somme qui a couvert le montant des dégâts. Mais la municipalité a investi en plus près de 3millions d’euros pour réaménager différemment le bâtiment.

de 800 euros” précisent les ser- vices de la mairie. Presque six années d’instruction, de batailles d’experts ont été nécessaires pour en arriver là. Pour la muni- cipalité, l’affaire est désormais “classée.” Elle ne fera pas appel de ce jugement. Rappel des faits. Le 8 juillet 2006, pour les besoins d’une course de biathlon organisée au centre-ville à laquelle étaient invités à participer les cham- pions olympiques locaux, la mai- rie monte un mur de paille de 5mètres de haut et de 12mètres de large entre les deux bâti- ments des casernes Marguet. L’écran végétal avait été mis là pour sécuriser le pas de tir et stopper les balles des biathlètes.

ré. En quelques minutes, le feu s’est propagé à l’aile gauche des casernes, rava- geant la toiture dans sa totalité malgré l’intervention des pompiers. Dans la précipitation, une chaîne humaine s’est organisée pour évacuer les archives munici-

En quelques minutes, le toit de l’aile gauche des casernes a été entièrement dévasté par les flammes.

Une plainte contre X.

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