La Presse Bisontine 72 - Décembre 2006

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1954 : début de la construction de Rhodia.

En 1967, un conflit social éclate à la Rhodia. Il durera un mois.

Le laboratoire de sérimétrie.

Les métiers de filature.

En activité, la Rhodia ressemblait à une vaste cathédrale industrielle luxueuse.

douze ans plus tard. Jusqu’en 1973, 800 emplois seront sup- primés et pourtant la produc- tion ne cessera d’augmenter pas- sant à 4 241 tonnes mensuelles. Ces résultats n’ont pas suffi à retenir Rhône-Poulenc. “Contrai- rement à ce qu’on a pu dire, la Rhodia ne s’est pas arrêtée par ce qu’il y avait trop de grèves. Mais parce que nous étions dans un groupe qui prenait déjà le pas de la mondialisation” esti- me Roland Jeanneret. Le busi- ness du textile devait se faire enAsie et plus sur le vieux conti- nent. Presque simultanément, Rhône Poulenc a fermé ses 21 usines françaises. Emmenés par les syndicats, les salariés ont mené la lutte à Besançon. “Il y avait à la Rhodia tous les avan- tages qu’on peut avoir quand on appartient à un grand groupe comme des primes d’intéresse- ment qui doublaient notre salai-

re ajoute Roland Jeanneret. Rhô- ne Poulenc savait qu’il serait confronté à des problèmes avec les employés en fermant l’usine, alors il a mis en place un plan social important. Il n’y a pas eu de licenciements secs.” Entre reclassement dans le grou- pe et départs en retraite anti- cipés, la Rhodia s’est petit à petit vidée de ses effectifs et de ses métiers de filature qui ont été transférés en Chine. Contact Georges Maurivard : 03 81 58 83 12

Aujourd’hui, la Rhodia, attend sa démolition. Pour l’instant, elle reste le ter- rain de jeu des graffeurs.

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