La Presse Bisontine 72 - Décembre 2006

BESANÇON Mouvement associatif Lionceau en quête d’adhérents LE PORTRAIT À Besançon, le Léo club, version junior du Lion’s club, ne compte que deux membres. Vice-président du mouvement au national, Damien Huguet a une tâche : recruter de nouveaux adhérents.

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lant, celui des effectifs.Au niveau natio- nal aussi, lemouvement a connu des dif- ficultés, victime de son image un peu vieillotte. “On dit que les jeunes s’inves- tissent. En fait, il y a très peu d’étudiants qui franchissent le pas. La plupart rejoi- gnent l’association en rentrant dans la vie active” , remarque Damien Huguet. Trouver denouveauxadhérents, leBison- tin s’en est fait une spécialité. Unweek- end sur deux, il sillonne la France pour créer de nouveaux clubs de Léo. “On commence à remonter. On était 430 l’an- née dernière, 480 en 2006. C’est lentmais çavadans le bon sens” , dit-il avec entrain. Il vient d’ouvrir un club àNancy, d’autres sont en cours de création au Havre, à Bordeaux, àMulhouse. Pour son propre club de Besançon, il ne désespère pas d’augmenter ses effectifs. “On est une association généraliste, c’est notre atout. On peut aider qui on veut, organiser des manifestations culturelles ou sportives. Suivant les goûts de chacun, on touche à tout” , vante-t-il. Il y a eu la construc- tion d’une caisse à savon, des vide-gre- niers organisés, des ventes de bougies… “De toute manière, plus on est actif et plus on peut attirer les gens” , reprend Damien, enseignant depuis deux ans dans une école jurassienne mais qui continue à revenir tous les week-ends à Besançon chez ses parents. Le 25 novembre, ce sont eux aussi qui organisent la journée nationale des “capitaines de soirées” dans le dépar- tement, en partenariat avec la sécu- rité routière. Cette année, elle aura lieu dans une boîte de nuit du Haut- Doubs, aux Fins. “On incite le conduc- teur à ne pas boire. C’est enmilieu rural que cela a le plus d’impact car tout le monde vient en voiture.” S.D.

D ifficiledetrouverpluspetitestruc- ture sur Besançon. Puisqu’on ne peut guère prétendre s’associer avec soi-même, il faut au moins être deux dans une association. Un pré- sident et un adhérent. Deux, c’est exac- tement lenombredemembres que comp- te actuellement le “Léo club”. Et dans le rôle du président, c’est Damien Huguet quis’ycolle. “Onn’estpas au minimum, nos sta- tuts prévoient que l’as- sociation puisse conti- nueràexistersansaucun membre. Au début, il y avait beaucoup de mon- de, au fil des années cela s’estévaporé.Onestmon- té jusqu’à25” , remarque le garçon posé et sage, de l’autre côté de la table. Il a fixé le rendez-vous chez les grands frères duLion’s club, une sallede réunion glaciale et parcourue de courants d’air. Aux plafonds, des dizaines de fanions d’autres clubs Lion’s égayent un peu la pièce, uneancienneafficheélectoraled’un Le 25 novembre, ils organisent la journée des “capitaines de soirées”.

homme politique local - “mais on ne fait pas de politique ici” - orne un des murs. Version junior des “Lion’s” plus connus, les Léo clubs ont lemême objectif. Récol- ter des fonds pour les redistribuer ensui- te àd’autres associations caritatives, fai- re dans l’action sociale. Pas forcément très glamour pour les jeunes. “On n’est pas nombreux, mais il faut être dyna- mique.Organiserdeschosesquandmême. Dans toute la Franche-Comté, en un an, onapassé 400heures sur le terrain, récol- té en tout 75 000 euros pour des associa- tions” , reprendDamienHuguet, avec fier- té. Le jeune Bisontin de 23 ans a rejoint un Léo club un peu par hasard, en 2002. Une amie à lui en faisait partie, lui a proposé un jour de donner un coup de main. “Sans ça, je n’aurais pas franchi le pas, j’étais trop timide, trop réservé. Mes parents ont été un peu étonnés. Ils avaient des préjugés. Le Lion’s, c’était des gens qui se réunissent dans des res- taurants” , reconnaît-il. Depuis juillet dernier, il est aussi le vice-président national. En charge d’un dossier brû-

“Il y a très peu d’étudiants qui franchissent le pas” dit Damien Huguet.

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