Journal C'est à Dire 149 - Novembre 2009

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V A L D E M O R T E A U

Après l’opération sécurité, l’opération “cow-boy” Un sanglier tué à deux pas des habitations, de surcroît dans une réserve. Une partie des chas- seurs des Combes sur la sellette. Les Combes

En bref…

Chevilles Jeudi 26 novembre 2009 : Jour- née nationale de dépistage de lʼA.O.M.I. (Artériopathie Obli- térante des Membres Infé- rieurs). Lʼan dernier en Fran- ce, près de 6 200 personnes se sont déplacées pour béné- ficier du dépistage : 25 % dʼentre elles ont présenté un I.P.S. pathologique (Indice de Pression Systolique), qui témoigne dʼun sur-risque dʼaccident cardiovasculaire. Renseignements au C.H.U. de Besançon : 03 81 61 81 66. Photo Jusquʼau 28 novembre, expo- sition photographique “Regards sur notre Terre” par André Aubert “Planète Pomme de Terre” à la bibliothèque de Maîche, château du Désert. Visite aux heures dʼouverture de la bibliothèque. Marché Le relais parents-assistantes maternelles de Morteau orga- nise une journée au marché de Noël de Ribeauvillé dimanche 6 décembre. Sur réservations uniquement. Renseignements au 03 81 67 42 47. Emmaüs Samedi 28 novembre, vente Emmäus au Russey, 15, rue des 3 Sapins de 9 heures à 16 heures. aménagé l’étage pour venir se détendre dans ce havre de tran- quillité. “Il y avait un fourneau, une cheminée, tout a été sacca- gé. Ils ont commencé à s’attaquer aux volets, puis aux portes avant de pénétrer à l’intérieur et de tout détruire. Ils ont tout jeté depuis le balcon. C’est exaspé- rant, et ça fait plusieurs années que ça dure” soupirent les pro- priétaires qui ont baissé les bras. “Avant, on réparait. Mais ça ne sert à rien. Il n’y a qu’une chose à faire, c’est de tout lais- ser aller.” Pourtant, ils ont por-

D rôle de scène à laquel- le ont assisté des habi- tants du quartier du “Bois Robert” à la limi- te de la commune de Grand’Combe-Châteleu et deMorteau. Un same- di, jour de chasse, des dis- ciples de Saint-Hubert ont en effet abattuun sanglier de 75 kg dans un secteur protégé (une réserve) et qui plus est à moins de 150 mètres des habitations !

Drôle de constat à l’heure où une grande opération de poli- ce menée conjointement par la gendarmerie et l’Office national

de la chasse et de la faune sauvage a été organisée à Ville-du- Pont en octobre. Après avoir consacré un dos-

“Nous payons cette erreur.”

sier sur la sécurité à la chasse dans le Doubs et plus précisé- ment dans le Haut-Doubs, cet événement fait réagir des lec-

Dans le Val de Morteau, la traque du sanglier monterait à la tête de certains chasseurs.

teurs. Cette affaire devrait néanmoins rester sans suite car aucune plainte n’a été déposée en gen- darmerie. Ni celle de Morteau, ni celle de Pontarlier, n’a été offi- ciellement mise au courant. Quels risques encourus pour les fraudeurs ? Une amende et un retrait de permis provisoire mais pas d’interdiction de chasser sur le territoire. Les fraudeurs en

question font partie de l’A.C.C.A. des Combes, laquelle fonction- ne avec deux équipes. C’est une de ces deux-là qui a outrepassé son droit, laissant l’autre équi- pe dans le désarroi : “Cette erreur, nous la payons également alors que nous n’avons rien fait” témoigne anonymement un chas- seur de “l’autre équipe”, celle restée dans les clous de la loi. “On veut rétablir la vérité, mon-

trer qu’il ne faut pas mettre tous les chasseurs dans le même sac” dit-il. Traquer la “bête noire” monte- rait-elle à la tête des chasseurs ? Sans doute. Une chose est clai- re : ce genre de comportement demeure minoritaire mais chaque erreur est payée cher dans l’univers des Saint- Hubert. E.Ch.

L’opération sécurité organisée le mois dernier n’a visiblement pas porté ses fruits.

Les loges du Petit-Caillet vandalisées Situées dans les pâturages du Mont-Vouillot, l’intérieur de cette loge a été entièrement sac- cagé. Le peu de mobilier a été jeté à l’extérieur par le balcon et le toit a été détuilé. Les Fins

L e spectacle est lamentable. En contrebas de la loge du Petit-Caillet, là où les pro- meneurs qui arpentent le Mont- Vouillot s’attendent à voir paître les génisses en été, s’amoncelle un bric-à-brac innommable. Ici les restes de meubles déman- telés, là des débris de verre épar- pillés un peu partout, plus bas des bouteilles et des sacs plas- tiques gisent dans les buissons, ailleurs une table ronde à demi rouillée a été renversée, et enfin un tapis de tuiles couvre le sol. Elles ont été jetées depuis le toit qui n’en compte bientôt plus. À l’arrière, on trouvemême un vieux

sommier. Située sur la commune des Fins, mais à quelques centaines de mètres du quartier mortuacien de la Baigne aux Oiseaux, cet- te propriété privée isolée a été vandalisée. “Même le mécanis- me qui permettait d’acheminer

té plainte à deux reprises à la gendarmerie pour dégradation dans l’espoir que les auteurs soient identifiés. Pour éviter que

l’eau des deux citernes à l’abreuvoir a été cas- sé. À cause de cela, l’agriculteur qui met- tait ses bêtes en pâtu-

“Une chose à faire : tout laisser aller.”

les méfaits se reproduisent, la solution serait que quelqu’un vienne vivre là à l’année. T.C.

re a dû les retirer cet été par manque d’eau” déplorent les propriétaires. Si le rez-de-chaussée sert à accueillir des vaches, ils avaient

Cette loge a été construite dans les années cinquante en lieu et place d’une ancienne ferme.

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