La Presse Bisontine 172 - Janvier 2016

RETOUR SUR INFO

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La Presse Bisontine n° 172 - Janvier 2016

Passages Pasteur : 183 696 entrées après 13 jours d’ouverture

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Solutions Nul besoin de se rendre sur la banquise, dans les rues au brouillard perpétuel de Pékin ou sur un rivage du Bangladesh pour comprendre le sujet que la béné- fique médiatisation de la COP21 rend désormais populaire : le dérèglement cli- matique. La question est également sous nos yeux. Va-t-on encore skier dans une dizaine d’années seulement à Métabief où pourtant la collectivité a injecté ces dernières années des millions d’euros ? Les chiffres parlent plus que les mots : ici comme ailleurs, les températures moyennes grimpent insidieusement, à tel point que le climat de Besançon “des- cend” vers le Sud de 10 mètres par jour tout comme du point de vue de l’altitude, on “perd” 1 cm par jour, soit 40 m en dix ans seulement. Conséquence : une sta- tion de moyenne montagne comme on en trouve tant dans le Jura descendra inexorablement en dessous de l’altitude à partir de laquelle la neige pourra se maintenir. Et c’est tout une économie qui peut s’écrouler en deux ou trois décen- nies. Besançon qui est une ville connue et reconnue pour ses initiatives en matiè- re d’environnement aurait une immense carte à jouer dans le débat climatique qui secoue actuellement le monde. Copen- hague au Danemark a fait le pari de deve- nir la première capitale “décarbonée” du monde d’ici 2025, produisant plus d’énergie qu’elle n’en consommera. Pourquoi Besan- çon, qui se cherche un second souffle à l’heure où elle perd son statut de capita- le régionale, ne ferait-elle pas ce pari audacieux et si bénéfique au final pour son développement futur de devenir la première ville française à énergie positi- ve ? L’idée selon laquelle ce changement de paradigme n’induise que des contraintes est en train de changer et même si la COP21 se soldait par un échec, il y aura forcément un avant et un après. Les éco- logistes ont raison d’encourager toutes les initiatives qui permettront de sortir de l’impasse dans laquelle l’utilisation des énergies fossiles va précipiter le monde. Ils ont en revanche tort quand ils pro- meuvent une croissance négative. L’humanité est ainsi faite qu’elle cher- chera toujours la croissance et le progrès. Sur ce point, il est sain d’écouter une émi- nence comme Bertrand Piccard, notre voisin suisse qui explique à qui veut l’entendre que la transition vers les tech- nologies vertes du futur sera le meilleur facteur de croissance intelligente et de profit que l’on puisse trouver. Écologie et économie sont compatibles, encore faut- il jeter quelques-unes de ses certitudes à la casse. Plutôt que de ressasser tou- jours les conséquences du dérèglement climatique, abordons enfin les solutions qui existent bel et bien ! Jean-François Hauser Éditorial

l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

La F.N.A.C. s’installerait aux Galeries Lafayette en 2016

I nfo ou intox ? Cette fois-ci, on a envie d’y croire. Il semblerait que la F.N.A.C. envisage bien de s’installer au centre-vil- le de Besançon, dans les murs des Gale- ries Lafayette où se trouvait autrefois l’espace alimentation. La rumeur sur son arrivée pro- bable à cet endroit circule depuis plusieurs mois dans la Boucle. Il convient donc de rester prudent quant au développement pos- sible de l’enseigne culturelle. En revanche, ce qui est sûr, c’est qu’un fran- chisé est pressenti par la F.N.A.C. pour ins- taller un magasin à Besançon, aux Galeries Lafayette. Selon nos informations, le maire,

Jean-Louis Fousseret a reçu le porteur du projet. Mais pour l’instant, le dossier n’est pas encore finalisé. Le doute est donc enco- re permis. Attendons de voir ce qu’il advien- dra de cette affaire. Cela fait vingt ans que l’on parle de la venue de la F.N.A.C. en ville. Longtemps on nous a fait miroiter qu’elle ouvrirait dans les Pas- sages Pasteur, le nouveau poumon com- mercial du centre-ville dont elle devait être la locomotive. Niet ! On l’attend toujours. Espé- rons que cette fois-ci il ne s’agira pas d’un énième effet d’annonce et que si projet il y a, il se concrétisera rapidement.

De nombreux jeunes ont assisté à l’inauguration des Passages Pasteur où se produisait le groupe L.E.J.

qui peuvent s’installer ici” témoigne la direction de Klé- pierre. La cellule Mu3 (l’une des plus grandes) est actuel- lement occupée par une bou- tique éphémère d’artisanat indien, le Lotus vert. Concernant l’enseigne Ber- shka, elle ouvrira avant Noël promet le centre. Idem pour Carnet de Vol. Ils viendront s’ajouter aux Marionnaud, Kiko, H & M, Spartoo, Man- go, Monoprix… Jour de l’inauguration, près de 3 000 personnes - dont de nombreux jeunes - ont inves- ti le site. Une présence non pas pour écouter les discours d’inauguration mais pour assister au concert du grou- pe qui cartonne en ce moment : L.E.J., groupe com- posée de trois jeunes femmes. Face à l’impatience du jeune public, Jean-Louis Fousse- ret a passé son tour…Pas de discours. Il y avait finalement tant à dire et tant de monde à remercier après 19 années d’un long et fastidieux chan- tier. Les Passages Pasteur sont ouverts dimanche 13 et 20 décembre.

“C’ est un excellent démarrage.” Pré- sident du directoi- re du groupe Klépierre, Lau- rent Morel a officiellement inauguré le centre commer- cial des Passages Pasteur avec un certain optimisme. Depuis son ouverture jeudi 19 novembre, la galerie a comptabilisé 183 696 entrées à la date du 1er décembre, soit 13 jours ouvrables plus tard. Beaucoup de curiosité de la part de Bisontins et des Grands Bisontins, mais aus- si des achats comme le confir- me un vendeur dont l’enseigne occupe l’un des plus grands espaces. Le site de 15 000 m 2 n’est pas encore opérationnel à 100 %. Des cellules demeurent vides. Cela n’a échappé à person- ne au point que les plus mau- vaises langues voient dans les Passages Pasteur un centre Saint-Pierre bis. De quoi héris- ser les poils du leader en Euro- pe des centres commerciaux : “Les cellules vides seront rem- plies. Nous n’avons pas de crainte. Simplement, nous avons aussi des critères d’exigence sur les boutiques

La F.N.A.C. s’installerait dans les murs des Galeries Lafayette, où se trouvait autrefois l’espace alimentation.

L e conseil municipal de Besançon devait valider le 14 décembre le nombre d’ouvertures dominicales des com- merces. Avant la loi Macron, “le Code du Travail permettait à un Maire d’accorder jus- qu’à 5 dérogations annuelles pour les branches professionnelles comme le com- merce de détail, l’automobile, la bijouterie… Mais la Ville de Besançon avait pour pra- tique, jusqu’en 2014, de n’accorder que deux dérogations annuelles. “En 2014, il a été décidé de porter cette possibilité à 3 déro- gations du fait du contexte économique dif- ficile, puis à 5 dérogations en 2015 de maniè- re à ce que les enseignes bisontines bénéficient d’un traitement équitable au niveau de l’agglomération, les autres communes ayant accordé 5 dérogations” justifient les élus bisontins. La loi du 6 août 2015 pour la crois- sance, l’activité et l’égalité des chances éco- nomiques (la fameuse loi Macron) accorde désormais la possibilité aux maires d’autoriser les dérogations au repos dominical jusqu’à 12 fois par an. Après concertation avec les maires des autres communes de l’agglomération bisontine et consultation des organisations syndicales, le maire de Besançon a décidé de limiter à 5 déroga- tions annuelles les possibilités d’ouverture des commerces le dimanche pour les années 2016, 2017 et 2018. Ces ouvertures pour- raient être programmées pour les années 2016, 2017 et 2018 de la façon suivante pour les commerces de détail : le 1 er dimanche des soldes d’hiver, le 1 er dimanche des soldes d’été ainsi que les 3 dimanches précédant Noël. “Pour les autres branches profession- nelles, les dates seront définies conjointe- ment, dans la limite également de 5 déro- gations annuelles par branche” précisent les élus bisontins. Pas plus de 5 ouvertures dominicales pour les commerces bisontins. Commerce : Besançon vote pour 5 dimanches ouverts

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