La Presse Bisontine 83 - Décembre 2007

BESANÇON

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SÉPULTURES Extension de Saint-Claude Les cimetières bisontins arrivent à saturation

HUMANITAIRE Association étudiante Des Bisontins aident un village indien L’association étudiante Abesi a participé cet été à la fabrication d’une salle des fêtes dans un petit village du Sud de l’Inde. Impressions.

L es photos de l’inauguration devraient arriver d’ici quelques semaines par la Poste.Le cour- rier en provenance du Sud de l’Inde met parfois un peu de temps à arriver.QuentinThie- bault pourra alors découvrir le petit centre communautai- re terminé et en service. L’aboutissement d’un projet. Cet été, l’association étudiante Abesi qu’il a fondée l’an der- nier a participé à son premier chantier humanitaire. Trois étudiants enmédecine bison- tins sont partis aider pendant trois semaines à la construc- tion du centre dans le village de Matthigri, dans le Tamil Nadu, au Sud-Est de l’Inde et ont financé le projet à hau- teur de 5 000 euros. “Cette sal- le doit servir aux fêtes, aux réunions du village” , explique QuentinThiebault,leprésident de l’association et étudiant en quatrième année de médecine àBesançon.Leprojetaétémené enpartenariatavecdeuxautres associations,dont celle du père Ceyrac,un jésuite français ins- tallé depuis près de 60 ans en Inde. Dès la fin novembre, les étu- diants de l’Abesi vont assurer l’emballage des cadeaux dans un magasin du centre-ville.

S elon une estimation des services de la ville, il y aurait environ 120 000 sépultures dans les cimetières bisontins, soit autant que d’habitants actuels à Besançon ! Cette macabre comparaison illustre au moins un aspect : la pla- ce commence à manquer dans les cimetières de la ville. Ils ont cinq - Chaprais, Champs-Bruley, Saint-Claude, Saint-Ferjeux et Velotte - et quatre d’entre eux sont quasiment arrivés à “saturation”. Et “seul l’aménagement des surfaces disponibles, environ 4,5 hectares, du cimetière Saint-Claude peut permettre de garantir des espaces suffisants pour tous types d’inhumation demandés par les familles : pleine terre, caveaux et caveaux d’urnes” affirme la ville. Les élus bisontins viennent d’approuver le princi- pe d’un programme prévisionnel s’étalant sur 15 à 20 ans pour assurer aux familles bisontines une sépulture à leurs défunts. L’avant-projet global de travaux s’étend donc sur l’ensemble de la surface restant à aménager du cimetière Saint-Claude. L’objectif est aussi de “permettre tous les types d’inhumation et une adaptation en fonction de l’évolution des pratiques (augmentation significa- tive des crémations notamment).” Une nouvelle entrée du cimetière sera notamment prévue côté une extension. Une première tranche de travaux est lancée. Des cinq cimetières de la ville, seul celui de Saint-Claude peut encore être étendu. Il reste enco- re 4,5 hectares disponibles pour

La surface disponible

Vallon du Jour. Le coût global des aménage- ments à long terme est estimé à près de 2,9 millions d’euros. “L’ensemble de ces aménagements sera réalisé par phases s’étendant sur une période d’environ 10 à 15 ans” ajoute la ville. Dans un premier temps, à court terme, une première tranche de travaux démarrera pour assurer le pla- teformage complet d’une pre- mière zonede travaux et unamé- nagement complet d’une partie de cette zone. Dans la première tranche est également prévue une surface supplémentaire dédiée aux inhumationsmusul-

Cet été, trois étudiants bisontins de l'association Abesi sont partis aider un village du sud de l'Inde.

du cimetière Saint-Claude s’étend

L’objectif :récolterprèsde5000 euros à nouveau pour mener à bien un autre projet, tou- jours en Inde. “On a noué des contacts au niveau local. Il y a beaucoup à faire. L’avantage de se rendre directement sur place, c’est qu’on est sûr que

Le cœur sur la main, les étu- diants ? L’UniversitédeBesan- çon compte plus d’une quinzai- ne d’associations de solidarité internationale. Éducation à la santé, cirque, commerce équi- table…Les projets concernent l’Amazonie,l’Afrique,leMagh- reb ou le Vietnam. Le 20 novembre dernier, l’Université aprésentél’ensembledecesini- tiatives lors d’une soirée de l’humanitairebaptisée“monde sème” au grand Kursaal. His- toire de semer un peu plus.

jusqu’au quartier

Vallon du Jour où une nouvelle entrée du cimetière sera aménagée.

notre argent sert. On voit le résultat” , affir- me encore Quentin Thie- bault. L’université organise son tour du monde humanitaire.

Récolter près de

5 000 euros à nouveau.

manes dans la continuité de celle qui existe déjà. Coût de cette première tranche qui démarrera dès l’an prochain : 1,2 million d’euros. J.-F.H.

S.D.

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P U B L I - I N F O R M A T I O N