La Presse Bisontine 83 - Décembre 2007

La Presse Bisontine n°83 - Décembre 2007

LE GRAND BESANÇON

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ÉCONOMIE 35 hectares Besançon, sur les traces de Sophia-Antipolis ? La future zone d’activité autour de la gare T.G.V. d’Auxon vient d’être déclarée d’intérêt communautaire. Les élus feront appel aux concepteurs de la technopôle Sophia-Antipolis, vers Nice, et comptent s’inspirer de cette réussite.

Le périmètre de la gare est une zone densément boisée.

P lus de 1 300 entreprises répar- ties sur 2 300 hectares et 30 000 emplois créés. C’est le bilan enviable de Sophia-Antipolis,la tech- nopôle créée sur leshauteurs de Nice. Si les ambitions du Grand Besan- çon sont naturellement plus modestes, l’esprit que les élus locaux

veulent insuffler autour de la futu- re gare T.G.V. d’Auxon est bien là. À tel point que le Grand Besançon a fait appel à l’expertise des ini- tiateurs du projet niçois pour les conseiller dans le montage de la future zone d’activité qui prendra place autour d’Auxon. “L’actuel direc-

d’engager les études préalables à la création de cette zone. L’enjeu est de taille : il s’agit, selon la com- munauté d’agglomération du Grand Besançon, de “développer une offre économique très ambitieuse à voca- tion tertiaire autour des deux gares T.G.V., à Viotte et autour de la gare nouvelle sur les communes d’Auxon- Dessus et Auxon-Dessous.” Car il s’agit bien d’une stratégie d’aménagement articulé autour d’un système à deux gares. Pour l’instant, une zone maximale de 100 000 m 2 de surface a été ciblée sur une zone de 30 à 35 hectares autour de la gare d’Auxon (entre la route départementale 1 et la gare) pour accueillir “des activités tertiaires à haute valeur ajoutée.” Ce périmètre théorique sera affi- né par les études actuellement en cours,menées par la direction régio- nale de l’environnement, dans ce secteur riche du point de vue de la forêt (présence de chênes cente- naires…). “L’idée est de faire un urbanisme de clairière tirant pro-

teur de Sophia-Antipolis pourrait en effet être associé à la manière dont on construira le projet de zone d’activités” confirme Denis Baud, vice-président de la communauté d’agglomération chargé du déve- loppement économique. L’intention est là, il s’agit cette fois

fit au maximum de la forêt et du milieu naturel. On doit absolument maintenir cet écrin boisé” ajoute Denis Baud. En visite à Sophia- Antipolis en mars dernier, les élus bisontins ont pu remarquer “qu’une zone économique peut respecter le milieu naturel.” En complément de la zone d’Auxon, et reliée à elle par des navettes fer- roviaires, le pôle Viotte fera égale- ment l’objet d’un programme urbain de 44 000 m 2 de surface bâtie de part et d’autre de la voie ferrée. “On confirme aussi notre intention de réfléchir à la création autour du pôle Viotte d’un nouveau palais des congrès.” Un coup d’accélérateur est donné à ce dossier. Car l’arrivée de la L.G.V. est un sérieux atout pour le Grand Besançon. Elle peut aussi être un moyen de rejoindre les autres pôles économiques de Dijon ou Lyon plus rapidement…Pour Besançon, il ne s’agit donc pas de rater le train du développement économique. J.-F.H.

d’aller vite pour que cette future zone soit prête à accueillir les premières entreprises avant la fin 2011, date de mise en service de la ligne à grande vitesse. C’est-à-dire demain. Les élus estiment qu’il n’y a plus de temps à perdre pour éviter le lancinant syndrome de la gare perdue au milieu des bois. Ils viennent de déclarer d’intérêt communau- taire cette future zone d’activités, ce qui va permettre au plus vite

Une surface de 35 hectares maximum autour de la future gare sera rete- nue dans le périmètre d’étude.

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