La Presse Bisontine 83 - Décembre 2007

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n°83 - Décembre 2007

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“Q uel avenir pour les responsables quali- té” ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre le Bisontin Yvon Mougin, directeur de la société Cap Entreprise et pilote du groupe Projets Innovants du M.F.Q. Franche-Com- té. L’ouvrage lui vaut d’être un des quatre lauréats du prix du livre Qualité et Performance 2007. Selon Yvon Mougin, “les entreprises fonctionnent désormais comme des êtres vivants qui doivent s’adapter en permanence à un environnement chan- geant de plus en plus rapidement et en répondant à des contraintes de plus en plus nombreuses. L’intelligence d’un être vivant est de s’adapter à son milieu afin d’y survivre et je pense que le res- ponsable qualité devra être le promoteur de cette intelligence collective dans les organisations. Il ne doit plus être confiné dans la technique et dans le métier de son entreprise ou de son organisme (qua- lité du produit). Il doit être un spécialiste de la per- formance (de l’intelligence) et doit donner envie, donner du sens, former, bref, être un agitateur qui permet d’intégrer partout et à tous les niveaux de nouvelles compétences (l’innovation, la santé et la sécurité des personnes, le développement durable, la performance économique, etc.), autant de thèmes qui doivent entrer dans les organismes et être adop- tés par tout un chacun.” Pour l’auteur récompensé, seules des organisa- tions performantes de haut niveau permettront de répondre au défi de créer des entreprises et des industries dans nos contrées et de préserver nos richesses individuelles et collectives. Récompense Yvon Mougin, lauréat du prix Qualité et Performance 2007 QUALITÉ

ORIENTATION

Samedi 8 décembre

Le premier salon des études supérieures Un salon de l’étudiant à Besançon. C’est un groupe privé parisien qui a pris l’initiative de l’organiser. L’Université de Franche-Comté n’a pas daigné y participer. Éclairage avec une des responsables du groupe Studyrama. Repères

L’enseignement supérieur dans l’Académie de Besançon LES BACHELIERS -10 821 inscrits au Baccalauréat 2007 - 4 897 admis au bac général et 2 490 au bac technologique Les étudiants LʼAcadémie de Besançon comp- te près de 33 000 étudiants (dont 24 624 dans le département du Doubs). Répartition des étudiants dans lʼAcadémie : - Universités et assimilés : 20 391 - S.T.S. (Section de Technicien Supérieur) : 4 744 - Écoles de commerce : 387 - Autres écoles et formations : 2 636 - Écoles dʼingénieurs : 2 681 - C.P.G.E. (Classe préparatoire aux Grandes Écoles) : 784 - I.U.F.M. (Institut universitaire de formation des maîtres) : 1 603

L a Presse Bisontine :Vous organisez des salons dans une cinquantaine de villes de France. Enfin Besançon ! Cécilia Moussut : Dans cette ville étudiante, il y a eu des salons mais il n’y en avait plus depuis plu- sieurs années. Il nous a paru logique de proposer le concept à Besançon. Car on sait qu’il y a une forte demande de la part des étudiants, et égale- ment (peut-être encore plus), de la part de leurs parents. Chaque année, près de 10 000 candidats passent leur baccalauréat dans l’Académie de Besançon. Une majorité d’entre eux devient bache- lier et intègre l’enseignement supérieur. Avant de passer ce cap fatidique, ils devront s’interroger sur leur avenir, à savoir la formation vers laquelle se diriger. Cette rencontre d’une journée est destinée aux futurs bacheliers ainsi qu’aux étudiants de niveau Bac + 1 à Bac + 5 à la recherche d’une for- mation supérieure. L.P.B. : Comment se déroulera cette journée ? C.M. : Des stands seront là pour aider les étudiants dans leur choix. Ils pourront s’informer sur place de la plupart des formations locales et nationales en matière d’études supérieures. Parmi les expo- sants locaux, on trouvera notamment l’U.T.B.M., l’I.M.E.A., l’E.G.C. de Vesoul, l’institut Biomedal, les armées, des C.F.A. comme le C.F.A. industriel… Et beaucoup d’autres écoles du Grand Est notam- ment comme l’E.S.I.C.T. de Metz, etc. Le Centre régional d’Information Jeunesse sera là aussi, ain- si que l’association pour la formation et l’intégration des jeunes diplômés. Au total, il y aura une qua- rantaine d’exposants. Parmi les autres points forts du salon, il y aura des offres de jobs et de stages,

logement, bourses, sécurité sociale étudiante, droits, loisirs… Les jeunes trouveront sur l’espace “vie étudiante” toutes les informations indispensables pour leur vie quotidienne. Nous comptons attirer entre 3 000 et 4 000 visiteurs sur la journée. L.P.B. : Et l’Université de Franche-Comté qui est tout de même des piliers de l’enseignement supérieur local ? C.M. : Ils ont refusé de venir, malgré le partena- riat qu’on leur proposait… L.P.B. : L’organisateur du salon est une entreprise privée. Qui est le groupe Studyrama ? C.M. : C’est une société, à la base créée par deux étudiants il y a 18 ans, qui avaient constaté que rien n’existait sur Paris concernant les bons plans étudiants. Ils ont alors créé un magazine “Jeunes à Paris”, devenu le Studyramag, un gratuit aujour- d’hui diffusé à 200 000 exemplaires. Le groupe Stu- dyrama a aujourd’hui quatre secteurs d’activités : la presse, l’édition, Internet et donc les salons. Le groupe Studyrama emploie 130 personnes et réa- lise un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros. Propos recueillis par J.-F.H. SALON STUDYRAMA DES ÉTUDES SUPÉRIEURES Samedi 8 décembre de 10 h à 18 h BESANÇON-MICROPOLIS Entrée libre Inscriptions préalables possibles sur www.studyrama.com

Sources : Académie de Besançon et Ministère de l’Éducation nationale

PUBLI-INFORMATION

L’auto-école bisontine Miramas vous accueille sur le circuit d’Auxon-Dessous qu’elle gère, pour un stage de conduite sur route glissante. Cette formation permet à chacun d’acquérir les bons réflexes au volant de son véhicule quand la chaussée se dégrade en hiver. ayez le bon réflexe ! Route glissante,

offrent un stage à leurs enfants, pour se rassurer. Le fait d’apprendre à conduire sur route glissante ne donne pas un excès de confiance.Au contraire,enpartant d’ici, les gens sont encore plus prudents car ils prennent conscience du risque” explique- t-il. La sécurité routière est dans l’air du temps et le créneau devient porteur. Depuis quelques mois, certaines compagnies d’assurance financent une journée de for- mation sur verglas à leurs jeunes conduc- teurs. De nouveaux clients pour Philippe Boissenin, qui accueille près de 80 jeunes par mois. “Les entreprises représentent la majeure partie des gens qui suivent des for- mations. Un employé qui est accidenté en se rendant sur son lieu de travail, c’est un accident du travail. L’entreprise y trouve son compte à avoir des salariés qui savent rouler dans des conditions délicates.”

tout à les maîtriser sur les quelques cen- taines de mètres du circuit. La piste, en résine synthétique arrosée par des jets d’eau, reproduit parfaitement les condi- tions de conduite sur route verglacée, quelle que soit la température ambian- te. Il suffit de se livrer à un essai pour

L es premières giboulées de neige ont surpris les automobilistes.Une chaus- sée glissante, des véhicules pas enco- re équipés de pneus hiver, et voilà comment certains ont fini dans le décor. Quand les conditions climatiques se dégradent, la conduite ne s’improvise

mesurer à quel point on est vulnérable quand la chaussée est glissante. En professionnel, il donne les bases des règles de pru- dence et de sécurité à res- pecter. Les méthodes de Philippe Boissenin trouvent un écho

pas. Il y a des règles à res- pecter et des réflexes à acquérir pour contrôler son véhicule et ne pas se lais- ser surprendre, quel que soit l’état de la route. Pour parvenir à une plus grande maîtrise de sa voi- ture, il est intéressant de

“Les entreprises ou collectivités publiques font appel à nous.”

auprès des automobilistes en quête du bon réflexe. “De plus en plus, les entre- prises ou collectivités publiques font appel à nous pour leurs salariés dans le cadre de la formation continue des salariés à la sécurité. Parfois, ce sont les parents qui

se rapprocher d’un professionnel qui par son travail et ses méthodes aidera l’automobiliste à prendre confiance en lui afin qu’il ait la bonne réaction face à une situation périlleuse. Philippe Boissenin est là pour cela ! Tou- te l’année, le responsable de l’auto-éco- le Miramas à Besançon donne des cours de conduite sur sa piste glissante d’Auxon- Dessous, située dans la zone artisanale de la commune.Régulièrement, il accueille des stagiaires à la journée pour leur apprendre à faire des glissades et sur-

6 AGENCES À BESANÇON - 25000 Besançon - Tél. : 03 81 80 12 07 Port. 06 07 77 13 62 Auto, moto, BSR, caravanes, bateaux CIRCUIT PRIVÉ

Philippe Boissenin dirige la piste glissante d’Auxon-Dessous.

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