Journal C'est à Dire 199 - Mai 2014

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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26 mal 2014 N° 199

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

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S O M M A I R E

Ces élus qui se sont augmentés. Suite aux dernières élections municipales, certains nouveaux maires ont décidé d’augmenter la rémuné- ration liée à leur fonction et celle de leurs adjoints . D’autres ont fait le contraire. (page 4) Moins de boîtes aux lettres. Dans plusieurs endroits du Haut-Doubs, La Poste a pris la décision d’enlever des boîtes où les riverains venaient poster leur courrier. Une pétition est lancée à Morteau contre ces enlèvements. (page 6) Guerre 14-18 : Le Barboux se souvient. Le Barboux s’apprête à signer un jumelage avec Les É parges, une commune de la Meuse théâtre des combats de la Grande guerre. (page 24) Tolérance zéro pour les acci- dents. Le début de l’année a été catastrophique pour l’accidentologie sur les routes du Haut-Doubs. Réaction. (page 39)

(Le dossier en pages 19 à 23)

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R E T O U R S U R I N F O

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Au chevet des rivières comtoises : et maintenant ?

ÉDITORIAL Improvisation Gouverner, c’est prévoir dit-on. Et prévoir, c’est anticiper, le contrai- re d’improviser ou de naviguer à vue. Le calamiteux feuilleton de la réforme territoriale est une magni- fique illustration de la façon dont le gouvernement français navigue dans le brouillard actuellement. On a rebat- tu les oreilles des citoyens et pro- voqué la colère des élus quand il s’est agi il y a quelques mois seu- lement de redécouper les cantons. Des semaines de discussions, un travail intense des services de l’État qui ont fini par pondre un machin indigeste où les notions de territoi- re, de terroir et de bassins de vie ont été sacrifiées sur l’autel d’un soi-disant équilibre géographique. Et six mois plus tard, patatras. Ce bel édifice technocratique seule- ment guidé par de basses tactiques électoralistes et qui n’avait convain- cu personne, même pas la majo- rité de gauche au Conseil géné- ral, s’est écroulé. Car le nouveau Premier ministre, pour se démar- quer de son prédécesseur et mon- trer sa poigne, a tout bonnement décidé de supprimer les Départe- ments. On peut applaudir cette déci- sion à première vue car elle s’attaque, enfin, à ce fameux mil- lefeuille territorial qui serait la sour- ce de tous nos maux et des gabe- gies de la France. Mieux : non seu- lement Manuel Valls a prévu de sup- primer les Conseils généraux, mais il veut en même temps diviser par deux le nombre de Régions. Enco- re une belle idée sur le papier. Mais au-delà des effets d’annonce, au- delà des supposés bienfaits de ces décisions à l’emporte-pièce, où est la méthode, où est la réflexion, où seront précisément les économies tant attendues ? Faudra-t-il par exemple, tout en maintenant un ser- vice communication à la Région Franche-Comté et un autre à la Région Bourgogne en créer un troi- sième pour coordonner l’action des deux premiers ? Si ces intentions sont louables, elles peuvent rapi- dement se révéler comme de fausses bonnes idées. Mais plus que le résultat pour l’instant mécon- nu de ces annonces, c’est la métho- de qui dérange. En matière de réfor- me institutionnelle, la pire des méthodes est l’improvisation. L’annonce de ces réformes radi- cales (sans doute nécessaires mais en les menant l’une après l’autre), surtout sans concertation préalable et à chaque fois avant des échéances électorales intermé- diaires, ressemble plus à un large rideau de fumée qu’à une antici- pation lucide et visionnaire de l’avenir des territoires . Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2014 Crédits photos : C’est à dire, Lycée E. Faure, F. Vuillemin.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Accident de bus : deux élèves gravement blessés, des parents mécontents

S pectaculaire, l’accident de bus survenu lundi 5 mai à Fuans a laissé des séquelles. À la fois sur les corps et dans les têtes. Malgré d’importants moyens de secours déployés, des couacs sont apparus, notam- ment dans l’information don- née aux parents. Le lycée de Morteau n’a appris que tar- divement que de ses deux élèves étaient gravement tou- chés. Si les services de gen- darmerie et de soins ont rapi- dement dédramatisé la situa- tion, il s’avère qu’un lycéen a été atteint au foie et la rate. Le second a eu une vertèbre brisée, nécessitant de lourdes opérations. Rappel des faits : vers 7 h 45, le chauffeur du car T.E.R. reliant Besançon à Morteau s’assoupit. Le véhicule quitte la chaussée pour terminer sa course 20 mètres plus loin dans

un champ en contrebas. D’importants moyens de sécu- rité sont rapidement déclen- chés pour venir en aide aux 28 personnes qui se trouvent à bord du véhicule qui a plon- gé dans le champ, non loin des habitations. Très vite, un pre- mier bilan est établi : “Il n’y a que des blessés légers : 18 au total” rapporte le sous-préfet. Depuis cet accident, Jean-Thi- mothée qui était dans l’accident a repris les cours au lycée de Morteau… et a surtout passé ses examens pour le bacca- lauréat. Ce qui n’est pas le cas de deux autres de ses cama- rades, plus durement touchés. “Mon fils a eu énormément de chance, témoigne la maman de Jean-Thimothée. Ce que je regrette : c’est que la gendar- merie ne savait pas, trois heures après les faits, ce qu’avait mon fils. J’ai essayé de les joindre, ils ne savaient rien.” Arrivée

à l’hôpital, elle a pu être ras- surée. Quant à la famille dont l’enfant a été touché au foie et à la rate, elle n’a appris que très tardi- vement la réalité des faits. Le lycéen ne figurait d’ailleurs pas sur la liste des élèves présents dans cet accident, transmise par les services de gendar- merie. Ce n’est que le lende- main que l’établissement a été prévenu par la maman que son enfant ne pourrait pas venir en cours. “Nous avons également appris dans la semaine qu’une autre de nos élèves était dans le bus. Heureusement, elle n’a pas été touchée. En matière d’information, c’était un peu juste” , explique le conseiller principal d’éducation du lycée Edgar-Faure de Morteau. Les élèves durement touchés auront la possibilité de pas- ser leurs examens en sep- tembre.

2 000 manifestants ont sillonné Saint-Hippolyte, ville symbole, là où le Dessoubre se jette dans le Doubs.

I ls étaient venus, ils étaient tous là. Des quatre coins de la région, munis de leurs bon- nets verts et pancartes pour le moins explicites et revendica- tives. Les pêcheurs bien sûr, amoureux de la nature et pre- mières victimes collatérales de la pollution mortelle que con- naît notamment le Dessoubre dont le cours éphémère de 33 km se termine justement à Saint-Hippolyte, petite cité comtoise de caractère impactée elle aussi dans le cadre de son développement touristique. Les professionnels de ce domaine économique aujourd’hui reconnu étaient là eux aussi, tout comme les habi- tants et de fait consommateurs, inquiets et incrédules parfois face à cette réalité crûment affichée. “Aujourd’hui, ce sont les poissons qui meurent… et demain ?” Les agriculteurs étaient là eux A vec la création de 20 000 emplois en 13 ans, le secteur horloger et micro- technique continue dʼembaucher en Suisse et notam- ment dans le canton de Neuchâtel qui reste le premier pourvoyeur dʼemplois horlogers avec 15 463 salariés. Cʼest la preuve que le secteur ne connaît pas la crise même si une certaine prudence est affichée. Voilà ce qui ressort du dernier recensement annuel édité par la Convention patro- nale horlogère suisse. En 2013, les effectifs de lʼindustrie horlogère ont continué de pro- gresser pour sʼétablir à 57 286 travailleurs, soit 1 470 postes sup- plémentaires par rapport à 2012. “La progression est plus faible que celle enregistrée en 2011 (+ 4,255) et 2012 (+ 3 013), signe dʼune certaine prudence dans le secteur” relativise la conven- tion patronale qui regroupe 410 entreprises. Avec 1 470 postes créés par rap- port à 2012 (+ 2,6 %), le résul-

aussi, sans se cacher, bien décidés à montrer qu’ils sont prêts à faire des efforts. Car ils le savent, parmi les pancartes, les messages sont d’ailleurs très clairs, le lisier est largement évo- qué et donc leur métier montré du doigt. Il y avait aussi les élus, hommes et femmes politiques de tout bord. Certains venus en tant que maires des villages touchés, d’autre plus mal- adroitement pour distribuer des tracts en vue des prochaines élections. Quelques remarques leur ont d’ailleurs été vertement faites à ce sujet. Le sénateur et président du Conseil général a quant à lui été sifflé lors des discours officiels où d’autres étaient applaudis. On lui reproche son inaction alors que justement plus que jamais il est urgent d’agir. Et c’est bien là finalement la seule question que se posaient les 2 000 manifestants d’un jour. Et maintenant ? tat confirme que lʼindustrie hor- logère reste optimiste malgré un climat incertain, notamment dû au recul des exportations en Asie et aux taux de change défavo- rables. Le chiffre de 57 286 hor- logers reste toutefois très élevé : entre 2004 et 2008, lʼhorlogerie avait vécu une période de forte expansion, et ses effectifs avaient atteint un pic de 53 300 personnes en 2008 avant de chuter à 48 548 à la sortie de la crise économique en 2010. Le trio de tête des can- tons les plus horlogers en termes dʼeffectifs reste Neuchâtel (15 463), Berne (11 361) et Genève (9 546). Vaud connaît la plus forte pro- gression avec 417 embauches contre 140 pour Neuchâtel. Les embauches dans les caté- gories socioprofessionnelles sont les suivantes : personnel de pro- duction (+ 806), administratif (+ 339), personnel de direction (+ 245) et celui à domicile (+ 80). La catégorie “apprentis” augmente de près de 10 % ses effectifs. Le secteur est en forme.

1 500 emplois supplémentaires en 2013 dans l’horlogerie

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V A L D E M O R T E A U

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La surprise des indemnités des élus locaux Les indemnités des élus municipaux restent stables ou augmentent, mais elles baissent rare- ment. L’exemple de Morteau et des Gras. Argent public

1015, soit environ 650 euros bruts mensuels. C’est légère- ment inférieur à ce que dit la loi qui autorise les communes de cette taille à appliquer un taux de 22 % pour les adjoints. ÀVillers-le-Lac, Dominique Mol- lier, maire, perçoit le maximum autorisé par la loi pour une com- mune de cette taille, c’est-à-dire 2 090,81 euros bruts par mois. Ses adjoints perçoivent 459,98 euros bruts par mois, ce qui est presque deux fois infé- rieur au montant maximal auto- risé. Dans la commune des Gras, les élus ont voté eux aussi leurs indemnités. Le nouveau conseil est tombé d’accord pour aug- menter les émoluments du mai- re et de ses adjoints. Ainsi Patrick Laithier perçoit 90,34 % de l’indice 1015, ce qui corres- pond dans cette catégorie de commune à 1 064,61 euros bruts par mois, soit 15 % de plus que son prédécesseur Jean-Paul Bul- liard. L’autre changement dans ce village concerne les quatre adjoints qui perçoivent tous la même indemnité égale au maxi- mum du taux de l’indice 1 015 (8,25 %), ce qui n’était pas le cas auparavant. Ainsi, leur indem- nité mensuelle est de

313,62 euros. Le maire, Patrick Laithier est très à l’aise avec cette ques- tion du montant des indemni- tés qui est sensible dans le contexte actuel. “Nous sommes très clairs dans notre démarche. Il s’agit d’être rémunéré à hau- teur de notre investissement pour la commune. Personnellement, je suis pratiquement à temps plein à la mairie, y compris le samedi matin. Mes adjoints, dont les trois premiers sont retrai- tés s’investissent aussi pour la collectivité. Nous suivons de près les projets. À chaque fois, c’est du temps, et on se déplace avec notre voiture pour la collectivi- té. Nous avons beaucoup parlé de la question des indemnités, on a fait un tour de table, et il n’y a pas eu d’opposition” insis- te le maire qui relativise l’augmentation. Il espère que le temps passé à étudier précisé- ment les dossiers permette à la mairie d’effectuer des économies sur les projets à venir. De manière inévitable, certains aux Gras se sont livrés à un petit calcul pour mesure l’augmentation des indemnités sur six ans. Environ 44 000 euros nets, “ça paie un tracteur.” T.C.

Envoyer CV et lettre de motivation à : SAS PELLEGRINI ZA Les Mortures – BP 27 25510 Pierrefontaine-les-Varans Tél 03.81.56.02.01 / Fax 03.81.56.05.03 contact@pellegrini-btp.fr

U ne des premières déci- sions que prennent les conseils municipaux nouvellement installés est de déterminer pour les six années à venir les indemnités du maire et de ses adjoints dans les limites prévues par la loi. Il en va de même pour les conseils inter- communaux qui ont à voter les Ce que dit la loi L a rémunération des acteurs institutionnels en France est publique mais souvent complexe à obtenir car com- prise dans des textes différents (code, décret, règlement dʼassemblée…) et de nature multiple (traitement, indemni- sation, avantage en nature). La rémunération des membres des collectivités territoriales est prévue par le code général des collectivités territoriales (C.G.C.T.). Les acteurs institu- tionnels doivent aussi respec- ter certains plafonds liés aux règles de cumul des mandats. Ainsi, un élu local ne pourra pas percevoir au total plus de 8 100,48 euros bruts dʼindemnité de fonction, et 949,28 euros de frais dʼemploi. Cʼest le principe de lʼécrêtement. Par ailleurs, depuis 2000, la loi interdit à un député ou un sénateur de cumu- ler son mandat parlementaire avec celui de représentant au Parlement européen ou de plus dʼun mandat local. À noter que la plupart des élus reversent une partie de leur indemnité à leur parti (entre 10 % et 30 % selon les formations poli- tiques).

émoluments du président, des vice-présidents et désormais, des conseillers communautaires délé- gués. La loi donne aux collecti- vités une certaine latitude pour fixer le niveau de rémunération des élus (voir tableau). Mais une tendance se dégage : les indem- nités augmentent et baissent rare- ment. Au mieux, elles restent stables. Ainsi, le 7 avril, le conseil muni- cipal de Morteau a donc voté. Dans le rapport, on apprend que la mairesse Annie Genevard a proposé que son indemnité soit égale à 55 % du traitement de l’indice 1 015 de la fonction publique. Cela correspond à 2 090,81 euros bruts mensuels, soit le maximum prévu par la loi pour les communes qui ont entre 3 500 et 9 999 habitants. À cela s’ajoute “une majoration de 15 %” précise le rapport, puisque Morteau est chef-lieu de canton. Ensuite, du 1 er au 8 ème adjoint, les indemnités pour chacun d’eux ont été fixées à 17 % de l’indice

Les Fins L’avenir de T.W.C. scellé le 2 juin Il est probable que l’on s’achemine vers une fer- meture du site des Fins du groupe T.W.C. qui transférerait l’activité sur Morez. Indemnités maximales de fonction des maires Strate démographique % de lʼindice Montant brut 1 015 mensuel < 500 habitants 17 646,25 de 500 à 999 31 1 178,46 de 1 000 à 3 499 43 1 634,63 de 3 500 à 9 999 55 2 090,81 de 10 000 à 19 999 65 2 470,95 de 20 000 à 49 999 90 3 421,32 de 50 000 à 100 000 110 4 181,62 plus de 100 000 habitants 145 5 512,13 Montant de lʼindice brut mensuel 1 015 depuis le 1 er juillet 2010 : 3 801,47 euros

I l y a quelques mois, nous avions laissé entendre que le site des Fins du groupe T.W.C. pourrait fermer ses portes à l’été 2014. Il semble que l’on s’achemine vers ce scénario.

lequel T.W.C. a fusionné en 2010. Dans le cadre de cette restruc- turation, la direction devrait permette à ses collaborateurs des Fins d’évoluer dans le grou- pe en leur proposant un emploi

Selon nos informations, une procédure de fer- meture est en cours.Elle devrait vraisemblable- ment être arrêtée le 2 juin.

dans le Jura. Dans le cas contraire, ils devraient être licen- ciés. Contactée par nos soins, la direction de Morez n’a pas souhai-

Dans les locaux de L’Amy.

En France, l’ensemble des indemnités versées aux élus municipaux est de 1,2 milliard d’euros.

Cette décision intervient dans le cadre de la stratégie de l’entreprise spécialisée dans la distribution d’articles griffés (montres, bijoux, maroquine- rie), qui envisage de transférer l’activité des Fins sur son site de Morez, dans les locaux du lunetier jurassien L’Amy avec

té commenter cette information. On se souvient qu’il y a quelques mois T.W.C.-L’Amy était en contact avec la mairie de Morez. Sans connaître précisément les intentions du groupe, la muni- cipalité déclarait qu’on lui avait fait savoir “que T.W.C. pourrait amener de l’activité à Morez.”

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Boîte aux lettres déplacée, mais pas supprimée Les commerçants du quartier ont lancé une pétition suite à la suppression par La Poste d’une boî- te aux lettres publique située avenue Charles-de-Gaulle à Morteau. La Poste s’explique.

E n même temps que les cabines téléphoniques, ce sont les boîtes aux lettres jaunes de La Poste qui dis- paraissent du paysage urbain. À ce sujet, vendredi 16 mai après-midi, des témoins inter- loqués ont assisté à une scène improbable avenue du Général- de-Gaulle à Morteau. “On a vu une camionnette s’arrêter. Une personne en est sortie avec une disqueuse. Elle a coupé le pied en métal sur lequel était fixée la boîte aux lettres avant de repar- tir avec” raconte un commerçant

du quartier qui était aux pre- mières loges. Depuis, plusieurs personnes se sont émues de la disparition de ce qu’elles estiment être un ser- vice public de proximité de col- lecte du courrier. Pour protester, Cyril Varrault, le fleuriste, dont le magasin Des sens aux fleurs est situé à côté du supermarché Casino à deux pas de la boîte aux lettres en question, a lancé une pétition, à laquelle se sont associés ses voisins commerçants la coiffeuse et le buraliste. “En un jour et demi, nous avons

obtenu une centaine de signa- tures” indique l’intéressé. Il a remis la pétition à Annie Genevard, maire de Morteau

Clos Jeune profitaient de gliss- er leur courrier dans cette boîte en descendant faire leurs cours- es.” Pour les habitants du secteur,

qui lui aurait fait part de son intention d’en référer à La Poste. Ce que déplorent les pétitionnaires, c’est

les boîtes aux lettres les plus proches se situent désormais Chemin des Pierres et à côté du lycée. Nous avons contacté La

Mise en danger du facteur.

que l’enlèvement a eu lieu en catimini. “Il n’y a eu aucune com- munication. La Poste aurait pu nous prévenir, alors que le bureau de tabac vend des timbres. Elle aurait pu donner des explica- tions. Les personnes âgées du

Poste pour connaître les critères sur lesquelles elle s’appuie pour déterminer les boîtes aux let- tres à enlever. Tout d’abord, l’opérateur historique du cour- rier rappelle que ces boîtes ne sont pas supprimées du paysage urbain. “Il n’existe aucun plan de suppression des boîtes aux lettres, La Poste maintient, mod- ernise et adapte son parc en dia- logue permanent avec les élus, comme c’est le cas à Morteau.” La Poste dispose en France d’un parc de 147 000 boîtes aux let- tres. “C’est un chiffre qui est sta- ble.” En milieu rural, il y a une boîte pour 250 habitants, et une pour 500 habitants en secteur urbain. “L’implantation des boîtes est repensée en fonction de l’activité et de la démographie.” La Poste déplace donc une boîte aux lettres quand sa localisa- tion n’a plus de pertinence. Cer- taines d’entre elles reçoivent moins de dix plis par semaine, et pourtant elles sont relevées

tous les jours par le facteur. La boîte aux lettres peut être alors déplacée dans un quartier plus peuplé, ou dans une commune voisine où un besoin est iden- tifié. Mais ce n’est pour ces motifs que la boîte aux lettres de l’avenue Charles-de-Gaulle a été enlevée. La Poste se justifie en invoquant la dangerosité de l’emplacement,

sur un trottoir, mais au bord d’une route passante. La situa- tion présentait des risques pour la sécurité du facteur en charge de relever le courrier. La Poste annonce en revanche qu’il y a toujours 8 boîtes aux lettres publiques àMorteau. Celle qui se trouvait avenue Charles- de-Gaulle a été réinstallée 11, Grande rue.

Les Fins

Il y a huit boîtes aux lettres publiques à Morteau. Si leur emplacement peut changer, leur nombre reste le même selon La Poste.

Nadine au pays du comté Avant les Européennes, la nouvelle députée européenne Nadine Mora- no était venue faire un tour dans le Haut-Doubs, accueillie par André Taillard et les sociétaires de la fruitière des Suchaux.

“I l faut respecter nos fro- mages” disait en son temps Jacques Chirac. Elle qui a grandi politiquement dans le sillage de l’ancien pré- sident a bien retenu la leçon. C’est en se présentant comme défendant “une Europe des ter- roirs” que l’élue de Meurthe-et- Moselle est venue visiter la fro- magerie des Suchaux le 14 mai dernier. Nadine Morano était en campagne, accompagnée notamment de Cédric Bôle, l’adjoint au maire de Morteau qui faisait partie de la liste U.M.P. conduite par l’élue lor- raine. L’occasion pour elle de décou- vrir, expliquée par son prési- dent André Taillard, les carac- téristiques de la fruitière et plus

largement de la filière comté. “Vous êtes ici dans l’une des 150 fruitières de la région, un exemple parfait d’économie socia- le et solidaire. Avec 2 500 pro- ducteurs qui y apportent leur lait, les fruitières emploient envi- ron 750 salariés. C’est la croissance maîtri- sée des volumes qui nous permet de vendre notre lait à un prix rémunérateur, supé- rieur aux autres régions françaises” indiquait André Taillard. Aux Suchaux, la coopérative récolte 3 millions de litres de lait par an, de 19 producteurs répartis sur 10 exploitations. La fruitière emploie cinq sala- riés et deux apprentis. Avec ses

9 000 meules de comté en stock, elle réalise un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros par an. Lors de la visite de Nadine Morano, Florent Dornier, pré- sident des jeunes agriculteurs du Doubs et Sylvain Marmier,

autre représentant de la profession en ont profi- té pour rappeler à la future élue européen- ne les soucis que ren- contre la profession actuellement avec

Un chiffre d’affaires de 2,5 millions

d’euros par an.

l’impression répandue et diffi- cile à vivre que l’agriculture est la cause de tous les maux en matière d’environnement, et que les instances, françaises ou euro- péennes, “ne devaient pas négli- ger le fort taux de suicide dans le milieu agricole.”

Les anciens sociétaires des Suchaux avaient également été conviés à cette rencontre.

Publi-information Morteau Immobilier fête ses sept ans Cette agence immobilière indépendante véhicule une image de professionnalisme auprès de la clientèle. C’est le fruit de l’exigence que s’imposent dans leur travail Alexandre Bonnet et Cédric Valion, les créateurs de l’enseigne.

L’ agence Morteau Immo- bilier vient de fêter ses sept ans. Dans le Haut- Doubs Horloger, elle est connue pour ses compétences et son sérieux dans le suivi des tran- sactions immobilières et la loca- tion de biens. Une image qualita- tive qu’Alexandre Bonnet et Cédric Valion, les fondateurs de l’agence, entretiennent au quotidien par une connaissance précise du mar- ché local et un accompagnement personnalisé de leurs clients. Des

valeurs qui ont du sens pour ces deux entrepreneurs qui ont fait le choix de l’indépendance. “La confiance, la proximité, le rela-

remarque encore Alexandre Bon- net. Mieux, elle est désormais une référence sur le marché de l’immobilier.

Leur métier ne laisse aucune place à l’amateurisme. Pour réussir, il faut faire preu- ve d’un professionnalis- me rigoureux au regard notamment des nouvelles

tionnel, le conseil, sont des éléments essentiels à notre façon de travailler” disent-ils. Les acquéreurs comme les vendeurs, ne s’y trompent pas. Mor- teau Immo est recom-

“La confiance, la proximité, le relationnel.”

mandée par le bouche-à-oreille. “Notre agence a trouvé sa place sur le Haut-Doubs mortuacien”

réglementations qui encadrent un peu plus la transaction et la loca- tion. La dernière en date est la loi A.L.U.R. (accès au logement et urbanisme rénové) portée par Céci- le Duflot, l’ex-ministre du Loge- ment. Elle est assortie de 177 articles particulièrement pointus et demande donc des qualités d’expert pour l’appliquer. Alexandre Bonnet et Cédric Valion suivent de près ces évolutions légis- latives, comme ils suivent loca- lement les évolutions du marché de l’immobilier. Un marché qui dans le Haut-Doubs, marque le pas. “On observe notamment un essoufflement pour les biens qui ont plus de trente ans. Il est lié au

Alexandre Bonnet et Cédric Valion, les fondateurs de l’agence entourés de leur équipe à Morteau.

avons estimé son bien” souligne Alexandre Bonnet. Cette façon d’accompagner les clients est la signature de l’agence Morteau Immo qui continue de se développer mais d’une manière maîtrisée. Il y a un an, Cédric Valion et Alexandre Bonnet ont ouvert un bureau à Valdahon, qui prendra ses quartiers en septembre dans ses nouveaux locaux 1, rue du Collège. Il est géré par Lucie Magelli et Audrey Romary. Elles travaillent en étroite collabora- tion avec l’agence de Morteau qui emploie cinq personnes.

fait que ces logements lorsqu’ils n’ont pas été rénovés ne répondent plus aux normes énergétiques aux- quels les acquéreurs sont sensibles” observe Cédric Valion. Les deux responsables font preu- ve de pédagogie et tiennent un dis- cours de vérité pour expliquer à leurs clients vendeurs que le pro- fil du marché a changé. “Nous pre- nons le temps de faire nos esti- mations pour qu’elles soient justes. Pour cela, on visite le bien. Et c’est lors d’un rendez-vous à l’agence que l’on prend le temps d’expliquer au vendeur le prix auquel nous

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Audrey Romary et Lucie Magelli vous accueillent à l’agence Valdahon Immobilier qui est une émanation de Morteau Immobilier.

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V A L D E M O R T E A U

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Randonnée Les chemins de la contrebande franco-suisse

Le Pays Horloger en collaboration avec le parc naturel Régional du Doubs déve- loppe un nouveau concept de parcours de découverte. Top départ le 7 juin sur le chemin de l’Orlogeur entre Morteau et La Chaux-de-Fonds.

le Saut du Doubs et de l’urbanisme horloger du Locle et de La Chaux-de-Fonds classés au patrimoine mondial de l’Unesco. “Ce produit est conçu pour cinq jours d’itinérance avec une offre d’hébergement. À chaque étape, les prestataires tamponneront le livret du voyageur. Ce chemin s’effectue dans le sens Morteau-La Chaux- de-Fonds avec la possibilité de retour par la ligne ferroviaire

P our ce premier itinéraire thématique à saute-frontière, le ran- donneur est invité à se glisser dans la peau de ceux qui parcouraient ces chemins con-

fidentiels par tous les temps dans le but de réparer, entretenir et régler les horloges des fer- mes locales. En sachant que l’Orlogeur, Philémon en l’occurrence, qui va se réveiller en vous se prêtait volontiers à la contrebande des pièces onéreuses. Pour vous guider sur cet itinéraire de 60 km de long, divisé en cinq étapes, vous suiv- rez les recommandations men- tionnées sur les guides pratique et initiatique et progresserez au fil des totems jalonnant le parcours. Modernité oblige, le contenu de ces guides est aus- si accessible via une application mobile. Ne devient pas Orlogeur qui veut ? Aussi, il vous faudra faire preuve de logique et de

perspicacité à chaque énigme figurant sur les totems. Le cursus inclut aussi la vis- ite des quatre musées d’horlogerie français et suisses où vous n’oublierez pas de récupérer les pièces d’un mécan- isme secret. Arrivés à bon port,

Zoom Inauguration du

elles vous serviront à actionner un mys- térieux engrenage d’où sortira un présent bien mérité qui validera votre savoir-faire d’Orlogeur

des Horlogers. Le départ officiel est matérialisé au musée d’horlogerie” , complète Aurélien Collenot du syndicat mixte du Pays Horloger.

Le chemin des Gabelous s’adressera aux vététistes.

chemin de l’Orlogeur Le samedi 7 juin à 14 heures à Villers-le-Lac à la maison du Saut-du-Doubs. Après une conférence théma- tique, possibilité de participer à la randonnée guidée qui emprun- tera ce circuit pédestre durant une heure.

si brillamment acquis à la force du mollet et de vos talents de détective. Cette randonnée con- stitue bien sûr l’opportunité d’aller à la rencontre des paysages jurassiens, des curiosités naturelles comme

Rien n’empêche de fragmenter l’aventure sur plusieurs week- ends en sachant que les musées sont ouverts en continu du 1 er juin au 30 septembre. Il appartient encore à chaque can- didat d’organiser son séjour en attendant que des agences le commercialisent dans un avenir plus ou moins proche. Tous les outils, services et guides mis à disposition seront disponibles en français, allemand et anglais. Le chemin de l’Orlogeur n’est que le premier épisode d’une série qui intégrera trois autres versions opérationnelles en mai 2015. Le chemin de la Bricotte ralliera Maîche à La Ferrière, soit 77 km. Le chemin du Colporteur ira de Saint- Ursanne à Saint-Hippolyte en trois jours. Le chemin des Gabe- lous s’adressera aux vététistes qui auront à parcourir 250 km sur les crêtes jurassiennes. L’ensemble formera les chemins de la contrebande et marque l’aboutissement d’un programme de coopération frontalière porté par le Pays Horloger et le parc naturel régional du Doubs dans le cadre de la mise en place du futur Parc du Doubs franco- suisse. Placée sous le signe de l’originalité, cette nouvelle offre touristique propose aux visi- teurs une immersion participa- tive et ludique. Guides pratiques et pédagogiques disponibles gra- tuitement dans les musées et les offices de tourisme du Val de Morteau.

Vous suivrez les traces des contrebandiers qui se jouaient volontiers de la frontière encore matérialisée par des bornes (photo AlpCom Signalétique). Ouvrage Les écrits de contrebande L e passage clandestin de la frontière est presque un sport national pratiqué depuis la nuit des temps entre la France et la Suisse ou l’inverse selon les époques, les contextes. Le sujet fascine toujours. Il alimentait les conversations lors des longues soirées d’hiver, d’avant la télé, dans les fermes du Haut-Doubs. Devant la cheminée, les récits avaient pour héros le brave “bricotier”, contrebandier d’occasion, qui bernait toujours le vilain douanier. Qu’il s’agisse de café, de chocolat, de sel, d’absinthe ou même de vaches, ce qui était remarquable, c’était l’ingéniosité, la discrétion et le courage de ces hommes qui luttaient contre les injustices nées des frontières. Une réminiscence de jeunesse pour Jean-Louis Joliot, l’auteur de ce recueil publié aux éditions Amalthée. “Ce livre vient de loin, explique cet ancien cadre d’E.D.F., il vient des histoires que racontait mon arrière-grand-mère Louise, le dimanche soir après son dîner fait d’un bouillon gras brûlant et d’un laitage. Pen- dant une heure, tout en tricotant des chaussettes, elle racon- tait des anecdotes venant de son enfance. Il y avait longtemps que les adultes ne l’écoutaient plus, disant qu’elle rabâchait tou- quand elle parlait de la contrebande.” Les souvenirs plantés dans ce terreau familial de racontottes sont rassemblés entre une trentaine de récits. Jean-Louis Joliot nous conte à sa manière ces histoires de contrebandiers qui sont toutes basées sur des faits réels ou des personnages ayant existé. Ce qui n’empêche pas l’auteur de prendre quelques libertés avec la vérité. “Il en est de mes textes comme il en est du vin jaune de mon pays. Ils ont mûri longtemps dans ma tête, tel ce vin dans son tonneau avant d’être mis en bouteille.” Son grand mérite : réveiller des odeurs de terroir que l’on croyait oubliées. Ce livre vient de loin. jours les mêmes choses. C’est vrai qu’elle était sourde et que ses mains tremblaient beaucoup, mais quand assis à côté d’elle, sur son lit, dans sa chambre, je lui demandais de me raconter la vie quand elle avait mon âge, c’était le bonheur, surtout

Les chemins de la contrebande suivent en grande partie des sentiers existants (photo Tourisme neuchâtelois).

Jean-Louis Joliot dédicacera son livre vendredi 6 juin de 15 heures à 17 heures à la librairie Rousseau, 15 Grande rue Morteau.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Le chemin des rencontres est sur la bonne voie L’idée de rallier La Chaux-de-Fonds au Val de Morteau par les chemins de traverse prend forme avec l’appui des élus et le soutien de la population. De bon augure.

R endons à nos amis suisses ce qui leur appartient, à savoir la paternité de ce projet transfrontalier. Au début des années 2000, le Locle et la Chaux-de-Fonds étudient l’idée d’un itinéraire dédié aux mobil- ités douces entre les deux villes horlogères. Le projet a ensuite été présenté au Lion’s Club de Morteau qui l’a repris à son compte en lui adjoignant un pro- des rencontres. Elle fédère aujourd’hui près d’une centaine d’adhérents” , indique son prési- dent Cédric Bôle. Cette voie verte transfrontal- ière ne manque pas d’intérêt. Elle permettra de rallier La Chaux-de-Fonds à Remonot en traversant les communes du Val de Morteau. Au terminus, ran- donneurs et vététistes se retrou- veront en connexion avec la voie du train entre Gilley et Pontar- lier. “L’association entend bien fédérer la population autour de ce projet et sensibiliser les élus sur son utilité” , annonce Éric longement côté français. “La démarche a abouti à la création en mai 2012 de l’association Le chemin

Martinet, autre adhérent. Ce projet se veut avant tout raisonnable et respectueux. En phase avec l’environnement, il s’appuie sur le réseau de chemins existants. Tracé en rive droite du Doubs, l’itinéraire ne pourra pas faire l’économie d’un pont pour franchir la rivière à hauteur de la grotte de Remonot. Conçu dans le souci de valoris- er le patrimoine local, il ne fera pas l’impasse sur les joyaux du offrira une aux habitants une solution pour se déplacer d’une commune à l’autre à l’écart de la circulation routière. “Le revête- ment de cette voie à mobilité douce la rendra accessible aux piétons et aux V.T.T.” , précise Cédric Bôle. Pêcheurs, botanistes, mycologues, chas- seurs et tous les autres usagers de la nature seront associés à la mise en place de ce projet. “La communauté de communes du Val de Morteau a lancé l’étude de faisabilité en mai 2013. Le cabinet retenu pour ce travail devrait rendre sa copie durant val : cloître de Montle- bon, chapelle des Bas- sots, fermes-musées de Grand’Combe…Autre point très positif, il

À l’écart de la circulation routière.

Zoom Rencontrade 2014 : direction Les Brenets L a troisième édition de cette randonnée transfrontal- ière se tiendra le 15 juin. D’une longueur de 32 km, l’itinéraire s’étire de La Chaux-de-Fonds à Remonot. Il comporte différents départs autour du point de convergence des Brenets. Côté Suisse, les participants s’élancent de la Chaux-de-Fonds et du Locle. De l’autre côté de la frontière, possibilité de partir de Remonot, Grand’Combe-Châteleu, Montlebon, Morteau et Villers-le-Lac. Les départs s’échelonneront de 9 h 30 à 15 heures Libre à chacun de cheminer à pied, à vélo ou avec tout autre moyen de propulsion humaine. Des navettes sont mises à disposition sur les trajets de liaison. “Cette manifestation constitue bien sûr une marche de sou- tien au projet de voie verte” , expliquent les organisateurs.

Éric Martinet et Cédric Bôle portent le projet au niveau de l’association Le Chemin des rencontres.

Français et Suisses auront à définir en commun une signalé- tique et des supports de com- munication. Chaque partie se soutient. Quand l’un montre des signes d’essoufflement, l’autre le remet en selle et vice-ver- sa. “Il reste encore beaucoup d’éléments à régler mais on a jamais été aussi avancé sur ce projet qui alimente les conver- sations depuis des années” , pos- itive Cédric Bôle.

l’été. De ces résultats et des derniers accords de propriétaires, nous pourrions, dès la fin d’année, débuter la planifica- tion des travaux.” Au départ des Pargots, le tronçon de 25 km suivrait le Doubs en rive droite pour rejoin- dre Montlebon par Sobey. Le détail du parcours n’est pas encore finalisé mais il emprun- tera des chemins existants sur plus de la moitié de sa longueur.

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V A L D E M O R T E A U

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Grandes manœuvres électriques Le bleu est à la mode sur la ligne 20 000 volts longeant la frontière entre Villers-le-Lac et Les Gras où les équipes E.R.D.F. s’affairent à la remise à neuf du réseau moyenne tension jusqu’au 26 juin. Montlebon

En bref…

Concert Le groupe vocal “Les Baladins” qui interprète des chansons françaises se produit samedi 31 mai à 20 heures en lʼéglise Saint-Léger des Terres-de- Chaux (10 minutes de Saint- Hippolyte). Cette soirée-concert est organisée par “Les amis de Saint-Léger” et “Le plus grand musée de France” au profit de la restauration du tableau et du retable des Mys- tères du Rosaire. Participation libre. Lʼensemble des dons sera affecté à la restauration de lʼœuvre. Informations : Natha- lie Boiteux, “Les Amis de lʼéglise Saint-Léger” au 06 09 11 65 74 ou Léa Dodane, “Le plus grand musée de France” au 06 33 73 74 29. Charquemont Dimanche 29 juin, portes ouvertes sur toutes les bases Woka Loisirs en Franche-Com- té. Dans le Haut-Doubs, cʼest à Charquemont, à la Combe Saint-Pierre. De 14 heures à 18 heures, des animateurs, éducateurs et encadrants diplô- més et qualifiés seront à la dis- position du public afin de pro- poser de multiples activités comme les parcours acroba- tiques perchés dans les arbres, le tir à lʼarc, le biathlon laser, la sarbacane, le V.T.T., lʼescalade, la joute… Plus dʼinfo à lʼadresse contact@woka.fr

Le renforcement du réseau moyenne tension entre Villers-le-Lac et Grand’Com-

R ien n’arrête les hommes en bleu et surtout pas les der- nières giboulées de mai. Ici uneéquiperemplaceunpoteaujugé à bout de souffle, là on change des parafoudres,plusloinonexécutedes travaux de mise en conformité. Le chantier est important et mobilise chaque jour 25 agents en perma- nence. Destechnicienshabituésaux travauxdemaintenance et d’autres spécialisésdanslesinterventionssur les lignes haute tension. Il faut fai- re vite et bien. Le chantier commencé le 24 avril durera jusqu’au 26 juin. Il mobi- lisera en tout 73 agents E.R.D.F. et des moyens matériels lourds. “Ces opérations de grande enver-

ritoire de Belfort, on fonction- ne maintenant en mode P.D.V. qui consiste à “prolonger la durée de vie” des réseaux de 15 à 20 ans. “On a réalisé sept opérations de ce type en 2013. Ce qui repré- sente 1,3 million d’euros d’investissement” , indique Emma- nuel Laderrière, le directeur ter- ritorial de l’agence E.R.D.F. L’opération sur les hauteurs du Val de Morteau entre dans ce cadre-là. Il concerne le réseau 20 000 volts au départ du pos- te de Villers-le-Lac, lui-même connecté au poste source de 63 000 volts des Fins. Il permet d’alimenter les hameaux et écarts sur les hauteurs de Villers-le-

gure sont très formatrices dans le sens où elles permettent aux anciens de former les nouveaux qui ont ainsi l’opportunité de découvrir toutes les techniques d’intervention. Ce type de chan- tier permet de les professionna- liser” , indique Emmanuel Gabriel, chef de l’agence d’exploitation qui couvre entre autres le Haut- Doubs. Avant 2012, on attendait qu’un réseau arrive au bout du rouleau, soit environ 70 ans après son installation, pour le renou- veler complètement. Les straté- gies d’intervention évoluent même chez les opérateurs histo- riques. Au niveau de l’agence régionale E.R.D.F. Doubs-Ter-

be-Châteleu nécessite de changer un certain nombre de poteaux.

Lac, Les Fins, Montlebon et Grand-Combe-Châteleu. 1 200 clients sont directement concer- nés par ces travaux planifiés en plusieurs tranches. Le modus operandi s’articule en trois étapes : diagnostic, prépa- ration et réalisation du chantier. En 2013, E.R.D.F. a d’abord dépo- sé 5 km de ligne aérienne sujet- te aux aléas climatiques pour la 350 000 euros avec des actions multiples : élagage, remplace- ment d’éléments défectueux,mise en conformité, réparation de câbles. “Seuls les travaux d’élagage sont encore externali- sés. On a repris lamain sur toutes les autres interventions” , souligne Emmanuel Laderrière. La mise hors circuit du tronçon impose l’installation d’une quinzaine de remplacer par un réseau souterrain. La phase 2014 comprend la remi- se à niveau de 45 km de réseau. Un chantier à

groupes électrogènes à desti- nation notamment d’exploitations agricoles qu’on verrait mal pri- vées d’électricité au moment de la traite. Plusieurs effets sont escomptés après cette P.D.V. L’objectif prio- ritaire, véritable incantation de la maison E.R.D.F. est d’améliorer encore et toujours la qualité de fourniture. Donc la de 65 minutes dans le Doubs. On est en dessous de la moyenne nationale” , se félicite le directeur territorial en précisant que le programme complet sur ce bout de réseau sera achevé en 2015 et concerne les quinze derniers kilomètres du côté de Villers- le-Lac. Coût global de cette P.D.V. : 750 000 euros. F.C. satisfaction du client, donc aussi la réduction du temps de coupure. “Le temps moyen de coupu- re par client et par an est

Un chantier à 350 000 euros.

“En prolongeant la durée de vie du réseau, on améliore également la qualité de fourniture”, précise Emmanuel Laderrière, le

directeur régional d’E.R.D.F.

P our convaincre les scep- tiques, Jean-Pierre Seigne se jette à l’eau. Originai- re des Fontenelles, cet homme de 51 ans prête gra- tuitement une de ses quatre fon- taines à eau afin que vous tes- tiez le produit. “Une fois que procédé écologique et naturel placé après votre compteur d’eau potable, l’eau que vous allez boire sera purifiée, sans mauvais goût, et ne perdra aucun de ses minéraux. D’autres bienfaits sont garantis : sur votre bien-être et votre porte-monnaie. Tous types d’habitations peuvent être équipés de ce système rapide à installer. “Une fois que vous aurez goûté, vous verrez la différence.” vous aurez goûté, vous verrez la différence” dit-il. C’est très simple et efficace. Faites couler l’eau de votre robinet dans cette fon- taine. Par gravitation, elle tran- site dans le purificateur. C’est à ce moment que le processus de “purification” débute. “L’eau Publi-information Ecologiquement et naturellement, il purifie votre eau Jean-Pierre Seigne propose une solution d’avenir. Grâce à un

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va arriver dans un cylindre qui va purifier l’eau à 4 niveaux : elle filtre les particules en suspension, extra- it les substances dissoutes de l’eau, sature le potentiel énergétique ori- ginel de l’eau. La valeur gustati- ve de l’eau est retrouvée, ça la redy- namise et la réoxygène. Ce proces- sus fonctionne grâce au pouvoir filtrant du charbon associé à l’argent pur (contenu dans le cylindre)” explique Jean-Pierre Seigne. Ce pouvoir bactéricide a été découvert par Louis Pasteur. Le système proposé par cet habi- tant du Haut-Doubs est breveté et reconnu mondialement. Le cylindre fonctionne sans éner-

que leur peau est plus douce, leurs cheveux plus souples et soyeux, relate Jean-Pierre. Et sans dépôts de calcaire, la durée de vie de vos appareils est plus longue : chauf- fe-eau, radiateurs, lave-linge et lave-vaisselle. Mieux, vous éco- nomisez jusqu’à 50 % de lessive et 100 % des adoucissants et contri- buez à la protection de l’environnement.” À l’heure où l’élément liquide devient rare, cet équipement paraît indispensable. Il peut être aussi bien installé dans un studio, une maison, qu’un immeuble. Alors, êtes-vous prêt à (re)découvrir le vrai goût de l’eau ?

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