La Presse Bisontine 103 - Octobre 2009

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 103 - Octobre 2009

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Mercureaux : deux giratoires en construction à Beure et La Vèze L e chantier des Mercureaux avan- ce. À La Vèze, les travaux de construction du giratoire situés

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une

durer du mois. Il se situe avant le pont qui enjambe le Doubs. “La circulation sera modifiée sur la R.N. 273 entre Micropolis et Beure. Ces travaux com- prendront également la construction de deux ouvrages hydrauliques, d’un bassin de traitement des eaux, ainsi que la pose d’un écran acoustique” expliquent les services de la Direction Régionale de l’Équipement. La circu- lation sera perturbée mais pas cou- pée. Tous les travaux “seront réalisés sous circulation. Il n’y aura donc ni coupure, ni déviation, ni alternats mais des ralentissements” ajoute la D.R.E. Sur toute la longueur du chantier, la vitesse sera limitée à 30 km/h.

en amont des tunnels de Fontain se poursuivent. Cet aménagement per- mettra aux automobilistes de s’enga- ger sur la 2 X 2 voies ou d’en sortir. Il desservira également la future zone technique qui accueillera le centre d’in- génierie et de gestion du trafic opéra- tionnel (fin 2010) ainsi que le centre d’intervention et d’exploitation opéra- tionnel (début 2011). À Beure, la construction du giratoire qui permettra là aussi le raccordement à la voie des Mercureaux à la R.N. 83 va débuter en octobre. Le chantier va

de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Gennes organise un marché du soir

A près Pugey, Pelousey et Morre, la commune de Gennes a maintenant son marché. Il aura lieu une fois par mois, à la salle polyvalente du village. La première édition est pré- vue le vendredi 9 octobre avec la

particularité d’avoir lieu le soir, de 17 h 30 à 22 heures. “Nous avons choisi le soir pour le côté festif” explique la mairie de Gennes. C’est une manière originale de débuter son week-end en allant remplir son panier de fruits et légumes et d’autres

produits régionaux. “Il y aura pen- dant le marché une animation musi- cale. Chaque mois un producteur sera mis à l’honneur. Une assiette de dégustation sera proposée au public, ainsi qu’un vin à découvrir” ajoute la municipalité. Le retour des marchés dans les vil- lages du Grand Besançon est encou- ragé par la Communauté d’Agglo- mération. Ces initiatives qui se multiplient répondent à de nouvelles attentes de la part de la population en matière de consommation. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à privilégier les filières courtes (du producteur au consom- mateur). La politique de l’Agglo porte ses fruits puisqu’elle ravive une éco- nomie qui menacée de disparition par l’essor de la grande distribu- tion. “Depuis que les marchés sont en place, plusieurs producteurs se sont installés ou diversifiés dans la proche périphérie de Besançon” observe la C.A.G.B.

Aérodrome : M. Fousseret menace de “rendre son tablier”

L e président de l’agglomération de Besançon est à deux doigts de démissionner de son mandat de président du syndicat mixte de l’aérodrome de La Vèze. La menace a été plus que sous-entendue lors de la dernière session du conseil de communau- té de la C.A.G.B. le 17 septembre dernier. “Si ça devient trop compliqué, je rends mon tablier.” En cause, les nécessaires travaux d’aménagement à réaliser sur le site de l’aérodrome, retardés par des craintes liées à l’environnement soulevées notamment par le syndi- cat du marais de Saône, présidé par Yves-Michel Dahoui, adjoint de M. Fousseret à la mairie de Besan- çon. “Je vois M. Dahoui tous les jours en mairie, il peut m’en parler” rétorque M. Fousseret qui estime que l’on “ne peut pas imaginer une capitale régionale sans aérodrome. Sinon, on sera réduit au statut de sous- préfecture. C’est ça que l’on veut ?” La Vèze, outre sa vocation d’aérodrome pour hommes d’affaires, sert également au C.H.U. de Besançon pour le transport d’organes. Mais, selon M. Fousseret, “le C.H.U. utilise de plus en plus Tavaux voire Dijon pour ses transports. Ce n’est pas normal. Tout cela parce que la piste doit être remise aux normes. Si on ne fait pas de travaux, on va perdre notre homologation.”

Le syndicat du marais craint que la déviation de la route départementale qui passe en bout de piste, pré- vue dans le cadre d’éventuels travaux, ne vienne empié- ter sur le site sensible du marais de Saône.

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