Journal C'est à Dire 135 - Septembre 2008

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Fête de la saucisse : une remise à plat s’impose

Sénat Un candidat aux prochaines séna- toriales dans le Doubs a certai- nement vu juste quand à la ques- tion de savoir pourquoi il postulait à un mandat au Palais du Luxem- bourg, il a pour première répon- se : “La responsabilité appelle la responsabilité.” On est maire, on devient conseiller général ou régio- nal, il paraît logique de postuler à un mandat national, quʼil soit de député ou, quand les places sont déjà prises, de sénateur. Une sor- te de boulimie naturelle en quelque sorte mais cette drogue ne tou- cherait pas que le monde politique. Cʼest aussi vrai dans les affaires ou dans le syndicalisme. Pour la plupart des autres candidats, deve- nir sénateur, cʼest répondre à cet- te exigence dʼêtre le représentant des collectivités locales, le défen- seur du monde rural à Paris. À croire quʼun maire ou quʼun conseiller général qui ne serait pas sénateur mettrait en péril lʼexis- tence même de son territoire, son département ou sa commune. Les candidats aux sénatoriales bran- dissent alors lʼargument imparable dʼune saine complémentarité entre un mandat national et un man- dat local pour justifier le fait que dans leur cas, le cumul des man- dats est justifié, voire nécessaire. Le maire de Besançon défend-il moins bien les intérêts de sa vil- le depuis quʼil nʼest plus parle- mentaire par exemple ? Non. Au contraire, serait-on même tenté dʼaffirmer. Lʼélection sénatoriale suscite les plus grandes interro- gations. Faut-il tout bonnement, comme lʼavancent certains, sup- primer cette chambre obscure où sont élus des hommes (et quelques femmes) dans un scrutin qui échap- pe totalement aux citoyens, sans aucun compte de campagne et presque sans comptes à rendre ? Sans tomber dans cet excès faci- le et un brin populiste (quoique…), il paraît néanmoins indispensable de refondre en profondeur le fonc- tionnement de cette chambre hau- te et la représentativité de ses loca- taires. Car à y regarder de plus près, on a bien du mal, malgré tou- te la bonne volonté du monde, à évaluer précisément en quoi un sénateur représente au quotidien - ou plutôt au cours des deux jours par semaine quʼil passe à Paris - , les collectivités locales desquelles ils tiennent un premier mandat. Mais a priori le statu quo satis- fait tout le monde : le Sénat est la seule institution qui a été totale- ment épargnée par la réforme constitutionnelle adoptée cet été. J ean-François Hauser

I nutile de revenir sur les faits divers qui ont assombri cette édition 2008 : des bagarres dans et autour du chapiteau, un coup de couteau, des coups de canettes et un an ferme pour un skin head violent. On est loin, bien loin de lʼesprit terroir quʼest censé véhiculer cette manifes- tation, au grand désespoir du comité dʼorganisation. “J’avais honte d’être Mortuacienne” lâche une des chevilles ouvrières de la fête. Pourtant, il ne faudrait pas résumer cette édition 2008

Lʼélection de Stéphane Angiolini a été annulée par la décision du tri- bunal administratif de Besançon au motif quʼil ne résidait pas dans la commune. Selon les représentants de la liste “Mieux vivre à Cour-Saint- Maurice”, tous les problèmes ren- contrés dans le village viendraient du fait que lʼancien maire avait “le monopole du conseil municipal depuis 55 ans et qu’il ne peut admettre que d’autres personnes que celles qu’il a choisie sur sa lis- te osent se présenter dans la com- à ces navrants faits divers cau- sés par des individus qui ont rayé depuis longtemps le mot “fête” de leur vocabulaire et ont fait du racisme ordinaire un mode de vie. Car derrière cette mauvai- se publicité faite à lʼévénement, il reste tout de même lʼenga- gement des bénévoles qui ont œuvré comme tous les ans pour organiser au mieux ce week- end. Hélas, cette année, la fré- quentation nʼaura pas été au ren- dez-vous. Un succès plus que mitigé pour le loto du vendredi

mune.” En 2001 déjà, deux per- sonnes sʼétaient présentées “en candidats libres”, la tradition étant, dans cette petite commune demoins de 200 habitants, que le maire de lʼépoque, Éloi Della Chiesa, mon- te une liste fermée. Le nouveau maire, Yves-Marie Parent, avait fait part à la rédaction de Cʼest à dire de sa volonté de fer- mer la page dʼune ère révolue et se tourner vers lʼavenir en présen- tant un visage positif et souriant de son village. soir, la pluie du samedi matin qui a vite refroidi les ardeurs des visiteurs qui venaient se réchauf- fer autour de la torrée et moins de monde sous le chapiteau samedi et dimanche soir. Lʼam- biance, selon les participants, était pourtant relativement cha- leureuse et bon enfant. Au-delà de la mauvaise publici- té faite à ce rendez-vous du ter- roir et malgré toute la bonne volonté des organisateurs, il semble que le concept, au bout de toutes ces années, se soit

essoufflé. La démobilisation de certains membres “historiques” du comité ne fait que renforcer lʼidée dʼune nécessaire remi- se à plat de cette fête de la saucisse. Cʼest aujourdʼhui à la ville de Morteau qui a créé un comité de pilotage ad hoc de réunir les bonnes volontés pour assurer un avenir plus serein et riant à cet événe- ment que tout le monde vou- drait voir à nouveau inscrit comme un rendez-vous atten- du et incontournable.

Cour Saint-Maurice : l’élection d’un conseiller annulée

E n mai dernier, le journal Cʼest à dire faisait un tour dʼhorizon des communes concernées par un recours administratif suite aux élections municipales de mars. Nous nous étions alors basés scrupuleusement sur la liste des communes fournie par la préfecture du Doubs. Par- mi les recours en justice, lʼun deux a abouti à lʼannulation de lʼélection dʼun des conseillers municipaux dans la commune de Cour-Saint- Maurice (vallée du Dessoubre).

Les Jardins Comtois

Jusqu’au 14 septembre

Damprichard attend le retour de ses championnes

font leur rentrée !

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E lles sont peu nombreuses les communes de 2 000 habitants à pouvoir se glo- rifier dʼavoir vu grandir deux cham- pionnes de niveau international. À Damprichard, on attend avec impatience le retour des deux gloires sportives locales, la tireu- se Marie-Laure Gigon et la hand- balleuse Raphaëlle Tervel. Certes, elles ne reviennent pas des J.O. de Pékin couvertes dʼor. Il nʼem- pêche, elles ont pourtant plus que brillé dans leur discipline. Marie- Laure Gigon sʼest brillamment qualifiée pour la finale du tir à 10 m où elle termine à la très honorable 7 ème place. Quant à lʼailière gauche de lʼéquipe de France de hand,

elle termine avec ses copines à une belle 5 ème place, ratant dʼun cheveu sa qualification pour les demi-finales dans un match épique contre la Russie. Fière de ses ressortissantes, la commune de Damprichard attend leur retour. La date retenue pour les fêter se situera “entre le 7 et le 20 octobre” annonce la mairie, tentant de jongler avec le plan- ning chargé des deux cham- pionnes. Une réception sera orga- nisée à la salle polyvalente du bourg où seront notamment conviées toutes les associations sportives du secteur. Une parti- cipation aux J.O., ça valait bien une petite fête.

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Photos non contractuelles. Sous réserve d’erreurs typographiques.

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Photographie : Éric Boulay, Éric Niedergang.

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Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2008 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Lundi de 14 h à 19 h Mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h

OUVERT 7 / 7 JOURS

Samedi 9 h / 12 h - 14 h / 18 h 30 Dimanche matin de 10 h à 12 h 30

Crédits photos : C’est à dire, Âges et Vie, Brice Leibundgut, Famille Remonnay, Migros, Office de tourisme Val de Morteau-Saut du Doubs.

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