Journal C'est à Dire 135 - Septembre 2008

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1 er septembre 2008 N° 135

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Une carte de fidélité pour le commer- ce. La carte “Val’Commerce”, créée sur le modèle de la carte Altitude à Pontarlier sera lancée officielle- ment le 27 septembre dans une soixantaine d’enseignes commerciales du Val de Morteau. (page 4) Feu de ferme le 7 septembre ! Aussi surprenante que puisse paraître l’affaire, les pompiers mettront le feu à une ancienne ferme de Villers-le-Lac dans le cadre d’un exercice. La bâtis- se sera remplacée par un programme immobilier de 11 logements. (page 5) Téléthon : le compte n’est pas bon. L’A.F.M. a lancé une enquête suite à la dernière édi- tion du Téléthon à Villers-le-Lac. Les organisa- teurs qui ont crevé le plafond des dépenses ont rever- sé une somme plus que modeste à l’A.F.M. (page 24) Sénatoriales : la guerre des femmes. Le 21 septembre, les grands électeurs choisiront les trois nouveaux sénateurs du Doubs. À gauche, le scé- nario est clair, ce qui n’est pas le cas à droite où deux candidates du Haut-Doubs se retrouvent en concur- rence. (pages 26 et 27) Les salaires horlogers à la loupe. Une étude économique suisse a passé au peigne fin l’évolution des salaires en milieu horloger. L’écart entre le niveau des salaires suisses et celui des frontaliers existe toujours. (page 36)

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Fête de la saucisse : une remise à plat s’impose

Sénat Un candidat aux prochaines séna- toriales dans le Doubs a certai- nement vu juste quand à la ques- tion de savoir pourquoi il postulait à un mandat au Palais du Luxem- bourg, il a pour première répon- se : “La responsabilité appelle la responsabilité.” On est maire, on devient conseiller général ou régio- nal, il paraît logique de postuler à un mandat national, quʼil soit de député ou, quand les places sont déjà prises, de sénateur. Une sor- te de boulimie naturelle en quelque sorte mais cette drogue ne tou- cherait pas que le monde politique. Cʼest aussi vrai dans les affaires ou dans le syndicalisme. Pour la plupart des autres candidats, deve- nir sénateur, cʼest répondre à cet- te exigence dʼêtre le représentant des collectivités locales, le défen- seur du monde rural à Paris. À croire quʼun maire ou quʼun conseiller général qui ne serait pas sénateur mettrait en péril lʼexis- tence même de son territoire, son département ou sa commune. Les candidats aux sénatoriales bran- dissent alors lʼargument imparable dʼune saine complémentarité entre un mandat national et un man- dat local pour justifier le fait que dans leur cas, le cumul des man- dats est justifié, voire nécessaire. Le maire de Besançon défend-il moins bien les intérêts de sa vil- le depuis quʼil nʼest plus parle- mentaire par exemple ? Non. Au contraire, serait-on même tenté dʼaffirmer. Lʼélection sénatoriale suscite les plus grandes interro- gations. Faut-il tout bonnement, comme lʼavancent certains, sup- primer cette chambre obscure où sont élus des hommes (et quelques femmes) dans un scrutin qui échap- pe totalement aux citoyens, sans aucun compte de campagne et presque sans comptes à rendre ? Sans tomber dans cet excès faci- le et un brin populiste (quoique…), il paraît néanmoins indispensable de refondre en profondeur le fonc- tionnement de cette chambre hau- te et la représentativité de ses loca- taires. Car à y regarder de plus près, on a bien du mal, malgré tou- te la bonne volonté du monde, à évaluer précisément en quoi un sénateur représente au quotidien - ou plutôt au cours des deux jours par semaine quʼil passe à Paris - , les collectivités locales desquelles ils tiennent un premier mandat. Mais a priori le statu quo satis- fait tout le monde : le Sénat est la seule institution qui a été totale- ment épargnée par la réforme constitutionnelle adoptée cet été. J ean-François Hauser

I nutile de revenir sur les faits divers qui ont assombri cette édition 2008 : des bagarres dans et autour du chapiteau, un coup de couteau, des coups de canettes et un an ferme pour un skin head violent. On est loin, bien loin de lʼesprit terroir quʼest censé véhiculer cette manifes- tation, au grand désespoir du comité dʼorganisation. “J’avais honte d’être Mortuacienne” lâche une des chevilles ouvrières de la fête. Pourtant, il ne faudrait pas résumer cette édition 2008

Lʼélection de Stéphane Angiolini a été annulée par la décision du tri- bunal administratif de Besançon au motif quʼil ne résidait pas dans la commune. Selon les représentants de la liste “Mieux vivre à Cour-Saint- Maurice”, tous les problèmes ren- contrés dans le village viendraient du fait que lʼancien maire avait “le monopole du conseil municipal depuis 55 ans et qu’il ne peut admettre que d’autres personnes que celles qu’il a choisie sur sa lis- te osent se présenter dans la com- à ces navrants faits divers cau- sés par des individus qui ont rayé depuis longtemps le mot “fête” de leur vocabulaire et ont fait du racisme ordinaire un mode de vie. Car derrière cette mauvai- se publicité faite à lʼévénement, il reste tout de même lʼenga- gement des bénévoles qui ont œuvré comme tous les ans pour organiser au mieux ce week- end. Hélas, cette année, la fré- quentation nʼaura pas été au ren- dez-vous. Un succès plus que mitigé pour le loto du vendredi

mune.” En 2001 déjà, deux per- sonnes sʼétaient présentées “en candidats libres”, la tradition étant, dans cette petite commune demoins de 200 habitants, que le maire de lʼépoque, Éloi Della Chiesa, mon- te une liste fermée. Le nouveau maire, Yves-Marie Parent, avait fait part à la rédaction de Cʼest à dire de sa volonté de fer- mer la page dʼune ère révolue et se tourner vers lʼavenir en présen- tant un visage positif et souriant de son village. soir, la pluie du samedi matin qui a vite refroidi les ardeurs des visiteurs qui venaient se réchauf- fer autour de la torrée et moins de monde sous le chapiteau samedi et dimanche soir. Lʼam- biance, selon les participants, était pourtant relativement cha- leureuse et bon enfant. Au-delà de la mauvaise publici- té faite à ce rendez-vous du ter- roir et malgré toute la bonne volonté des organisateurs, il semble que le concept, au bout de toutes ces années, se soit

essoufflé. La démobilisation de certains membres “historiques” du comité ne fait que renforcer lʼidée dʼune nécessaire remi- se à plat de cette fête de la saucisse. Cʼest aujourdʼhui à la ville de Morteau qui a créé un comité de pilotage ad hoc de réunir les bonnes volontés pour assurer un avenir plus serein et riant à cet événe- ment que tout le monde vou- drait voir à nouveau inscrit comme un rendez-vous atten- du et incontournable.

Cour Saint-Maurice : l’élection d’un conseiller annulée

E n mai dernier, le journal Cʼest à dire faisait un tour dʼhorizon des communes concernées par un recours administratif suite aux élections municipales de mars. Nous nous étions alors basés scrupuleusement sur la liste des communes fournie par la préfecture du Doubs. Par- mi les recours en justice, lʼun deux a abouti à lʼannulation de lʼélection dʼun des conseillers municipaux dans la commune de Cour-Saint- Maurice (vallée du Dessoubre).

Les Jardins Comtois

Jusqu’au 14 septembre

Damprichard attend le retour de ses championnes

font leur rentrée !

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E lles sont peu nombreuses les communes de 2 000 habitants à pouvoir se glo- rifier dʼavoir vu grandir deux cham- pionnes de niveau international. À Damprichard, on attend avec impatience le retour des deux gloires sportives locales, la tireu- se Marie-Laure Gigon et la hand- balleuse Raphaëlle Tervel. Certes, elles ne reviennent pas des J.O. de Pékin couvertes dʼor. Il nʼem- pêche, elles ont pourtant plus que brillé dans leur discipline. Marie- Laure Gigon sʼest brillamment qualifiée pour la finale du tir à 10 m où elle termine à la très honorable 7 ème place. Quant à lʼailière gauche de lʼéquipe de France de hand,

elle termine avec ses copines à une belle 5 ème place, ratant dʼun cheveu sa qualification pour les demi-finales dans un match épique contre la Russie. Fière de ses ressortissantes, la commune de Damprichard attend leur retour. La date retenue pour les fêter se situera “entre le 7 et le 20 octobre” annonce la mairie, tentant de jongler avec le plan- ning chargé des deux cham- pionnes. Une réception sera orga- nisée à la salle polyvalente du bourg où seront notamment conviées toutes les associations sportives du secteur. Une parti- cipation aux J.O., ça valait bien une petite fête.

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Photos non contractuelles. Sous réserve d’erreurs typographiques.

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Photographie : Éric Boulay, Éric Niedergang.

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Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2008 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Lundi de 14 h à 19 h Mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h

OUVERT 7 / 7 JOURS

Samedi 9 h / 12 h - 14 h / 18 h 30 Dimanche matin de 10 h à 12 h 30

Crédits photos : C’est à dire, Âges et Vie, Brice Leibundgut, Famille Remonnay, Migros, Office de tourisme Val de Morteau-Saut du Doubs.

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V A L D E M O R T E A U

Une nouvelle carte de fidélité pour dynamiser le commerce Sur le même modèle que la carte Altitude à Pontarlier, les commerçants du Val de Morteau créent la carte “Val’Commerce”. Une soixantaine d’adhérents seront concernés dès le lancement. Mise en service le 27 septembre. Val de Morteau

Morteau La mutation du commerce se poursuit

d’un achat quand il le souhaite. En général, les clients cumu- lent l’argent jusqu’à atteindre une somme de 30 à 40 euros qu’ils pourront ensuite dépenser auprès de n’importe quel com- merçant adhérent. L’union com- merciale et artisanale du Val de Morteau présidée par Gérard Marchand compte atteindre rapidement le même nombre d’adhérents qu’à Pontarlier, à savoir 65. Le lancement de cette carte a été financé en partie par l’opération de revitalisation de l’artisanat et du commerce (O.R.A.C.) lancée en juillet 2007 sur le Val de Morteau. “La tranche 1 vient de se terminer, on s’apprête à engager la deux- ième phase” précisent les ser- vices de la communauté de com- munes du Val de Morteau. Le budget global de la tranche 1 s’élevait à 837 000 euros, financés en partie par des fonds publics. Parmi les autres actions financées par ces fonds publics, figurent aussi les aides apportées aux commerçants qui décident de rénover leur mag- asin, leur vitrine ou de s’équiper en informatique. Parmi les com- merces concernés par cette pre- mière tranche, on peut notam- ment citer les boutiques Mad, Phildar et Anthracite pour la rénovation de leur vitrine, la Maison de Béa, l’auberge de la Combe-Geay, la boutique flo- rale de Villers-le-Lac, l’institut de beauté Opale aux Fins pour l’aide à l’équipement informa- tique ou encore la boutique Arc- en-Ciel de Morteau pour l’installation d’équipements de sécurité. J.-F.H.

D e petits soucis d’ordre technique ont repoussé de quelques semaines le lancement de ce nouvel outil de fidélisation. Aujourd’hui, tout est réglé et c’est officiel : le same- di 27 septembre entrera en fonc- tion la nouvelle carte de fidé- lité “Val’Commerce” auprès

d’une soixantaine de commer- çants, non seulement de Mor- teau mais de toutes les com- munes du Val de Morteau. Car cette carte a une vocation inter- communale. Comme son homologue pontis- salienne la carte Altitude qui rencontre un réel succès, le prin-

cipe d’utilisation de la carte “Val’Commerce” sera très simple. Pour tout achat dans un mag- asin adhérent, la carte permet aux clients de bénéficier d’un crédit de 3,3 % du montant de chacun de ses achats. Dès que son compte dépasse les 3,05 euros, il peut les déduire

L e commercemortuacienbouge. Avec des fermetures et quelques ouvertures. Le magasin de chaussures tenu par Patricia Salvi depuis 1984 a cessé définitivement son activité le 31 août. C’est “pour des raisons de commodité” (elle réside à Besan- çon), que Patricia Salvi remet son affaire. Le repreneur, Damien Grenouillet (responsable de l’enseigne G.H. Auto Services), amé- nagera à la place un magasin de vêtements pour enfants qui vendra notamment la marque Orchestra (présente à Pontar- lier). C’est sa compagne qui gérera cette nouvelle enseigne qui doit ouvrir ses portes avant la fin septembre. Si certains emplacements trouvent un successeur, à l’image des chaussures Salvi, d’autres locaux sont toujours vides. C’est le cas notamment de l’ancienne pâtisserie Rognon (Grande rue) qui n’a toujours pas de repreneur officiel. D’autres enseignes ont baissé définitivement le rideau ces derniers mois : l’électroménager Lambert, les horloges Alonet… Le sort des locaux de Vêtimarché n’est quant à lui toujours pas scellé. Patricia Salvi remet son affaire après 24 ans passés à la tête de la boutique de chaussures. Ce qui faisait de ce commerce un des plus anciens de la ville.

Des commerces ont pu refaire leur devanture, aidés par l’opération de revitalisation du commerce lancée dans le Val de Morteau.

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Une ferme sera incendiée le 7 septembre ! Un incendie, programmé et encadré par les pompiers, détruira une ancienne ferme de Villers- le-Lac dimanche 7 septembre. Objectif : faire place nette pour un immeuble de 11 logements. Villers-le-Lac

E n général, à moins d’être devin, incen- diaire ou lire dans le marc de café, l’incendie d’une maison est toujours un accident dramatique, un événe- ment imprévisible et un malheur pour les occupants. À Villers-le- Lac, visiblement, on n’aime pas

faire comme tout le monde. Dimanche 7 septembre prochain, à 8 heures du matin, les pom- piers de Morteau encadrés par le major Philippe Kauffmann, mettront le feu à l’intérieur d’une ferme plusieurs fois centenaire du hameau de Chaillexon. Aus- si abracadabrantesque que puis-

se paraître cette situation, elle est néanmoins confirmée par les principaux intéressés qui voient en ce futur fait divers qui n’en est pas un, une occasion d’être confrontés à la réalité des flammes. En quelque sorte, un exercice grandeur nature pour les soldats du feu, qui se fera

au grand dam de certains rive- rains qui dénoncent déjà une destruction pure et simple d’un élément du patrimoine. “Notre intervention se limitera à une partie de la ferme” tempère le major des pompiers. La ferme en question, qui appar- tenait à la famille Zimmermann, a été rachetée par un promo- teur pontissalien. Ce dernier a déposé un permis de construi- re, accepté et délivré par la mai- rie de Villers-le-Lac le 10 juillet dernier. À la place de l’édifice ancien poussera dans quelques semaines un immeuble de 15 m de hauteur baptisé “Les Hauts de Chaillexon” dans lequel seront aménagés 11 logements. Visiblement, les pompiers ne feront pas de détails. Aucun élé- ment de la maison ne sera démonté avant la mise à feu. Ni les poutres bicentenaires, ni le pont de grange, ni le sol en bardeaux. Ni même, selon nos informations, les fenêtres avec volets roulants, refaites à neuf récemment et qu’une personne s’était proposée de récupérer !

La vieille charpente ne sortira pas indemne de cet exercice d’entraînement des pompiers.

d’ajouter malicieusement : “Les fermes qui restent dans le Haut- Doubs ont résisté à quatre

tique en faveur du tourisme.” La mairie de Villers-le-Lac n’a rien trouvé à redire à ce procédé pour le moins surprenant. Dans le Val de Morteau, trois autres fermes doivent subir le même sort pour faire place à un futur programme immobilier : deux à Montlebon et une aux Fins. Mais “heureusement”, ce ne sera pas par le feu, mais par un procédé de démolition plus classique… J.-F.H.

Certains riverains voient en cet acte un véritable gâchis. “Une ferme, ici, dans notre région, c’est un sym- bole. Brûler un sym- bole, c’est extrêmement choquant” commente

fléaux : la foudre. Mais à présent on sait s’en protéger. L’arrivée de l’électricité et le passa- ge du 110 au 220 volts. Le foin engrangé humi- de qui fermentait. Enfin les cheminées à “insert”

“Brûler un symbole, c’est extrêmement choquant.”

l’un d’eux qui a voulu garder l’anonymat. “N’y a-t-il pas de très belles planches et poutres à récupérer pour sauver d’autres fermes ?” poursuit-il avant

qui ont fait de nombreux dégâts. Mais, à présent, il est un fléau plus grave : c’est l’urbanisation sauvage, la promotion immobi- lière, et l’absence de volonté poli-

La ferme du hameau de Chaillexon est située à proximité d’une croix de mission inscrite à l’inventaire des monuments historiques, et tout près du G.R. 5.

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Le Monte Cristo fermera-t-il définitivement ses portes ? La discothèque est fermée. Mais la municipalité des Fins a enregistré récemment de la part de la direction de l’établissement une demande de renouvellement d’autorisation d’ouverture tardive. Les Fins

Villers-le-Lac Circulation dangereuse rue Combe-la-Fève Une riveraine de la rue s’insurge contre les conditions de circulation dans ce secteur du bourg. Elle dénonce la vitesse excessive et redoute l’accident.

M arie-Laurence Villand ne décolère pas. Cette habitante de Villers-le- Lac s’insurge une nouvelle fois contre l’insécurité de la rue Com- be-la-Fève où elle est domiciliée. Selon elle, les automobilistes rou- lent beaucoup trop vite dans cet- te rue étroite du centre-bourg. “C’est insupportable. Ça nous pourrit la vie” tonne-t-elle. La dangerosité de cette voie en sens unique ne fait aucun dou- te pour cette femme dont le chat s’est fait écraser le 24 août. “C’est la troisième fois qu’un de mes chats passe sous les roues d’une voiture. La prochaine fois, ce sera

un gosse. À plusieurs reprises on a demandé un ralentisseur à la municipalité qui nous mène en bateau. Elle nous dit que c’est impossible d’en installer un à

solution. C’est un casse-tête” avouent les services de la muni- cipalité. La collectivité a même étudié la possibilité de changer le sens

de circulation. Une option qui a été aban- donnée. Mais la ques- tion sera inscrite à l’ordre du jour de la commission circulation qui se réunira en sep-

cause du chasse-neige.” La rue Combe-la-Fève longe une zone pavillon- naire et file sur les hau- teurs de Villers-le-Lac. C’est un axe très pas- sant. La mairie connaît

“Pas évident de trouver une solution.”

L eMonte Cristo 2 a fermé ses portesle1 er juillet. La disco- thèque branchée du Bas- de-la-Chaux aux Fins, dans laquelle venaient s’éclater les

rit les rumeurs comme celle de la vente du night-club . Ce qui sûr, c’est que cette fin d’activité n’est pas liée aux dif- ficultés administratives que les

son de la fermeture est liée à un contentieux avec les services fis- caux. L’établissement finnois aurait à supporter aujourd’hui une dette fiscale importante.Mais il semblerait que la discothèque puisse rouvrir ses portes une fois le problème réglé. D’ailleurs, récemment, la mairie des Fins a reçu une demande de renouvel- lement d’ouverture tardive de la part de la direction du Monte Cristo 2. Faut-il comprendre que la fermeture n’est que provisoi- re ? L’avenir le dira. Affaire à suivre. T.C.

jeunes, a cessé son acti- vité au début de l’été pour des raisons que la direc- tion ne souhaite pas expo- ser. Contactés par nos soins, les responsables de

gérants de la discothèque ont rencontrées pour obtenir un permis de construire conforme qui leur a enfin été accordé. De son côté, le tribunal

ce secteur qui n’a pourtant pas la réputation d’être accidento- gène. Néanmoins, la municipa- lité a enregistré la demande de Marie-Laurence Villand. “Ce n’est pas évident de trouver une

tembre. En attendant, la police municipale devrait effectuer des contrôles radar dans cette rue où la vitesse est limitée à 50 km/h. Prudence.

Ni dépôt de bilan, ni redressement judiciaire.

l’établissement refusent de se prononcer sur cette fermeture. Aucun écriteau n’est affiché à l’entrée de la discothèque qui pourrait informer la clientèle sur la situation. Rien. Ce silence nour-

de commerce n’a à ce jour enre- gistré ni un dépôt de bilan, ni un redressement judiciaire duMon- te Cristo 2. Cependant, il y a bien un pro- blème. Selon nos sources, la rai-

Tourisme Saison touristique : un bilan en demi-teinte L es commentaires sont unanimes : l’été 2008 ne restera pas dans les Météo capricieuse, pouvoir d’achat en berne, la conjoncture n’a pas favo- risé l’économie touristique du Pays Horloger cet été. Tendances.

l’atelier d’émail Mélia à Villers- le-Lac progressent ou se main- tiennent à un niveau acceptable. Le Pays Horloger dans son ensemble attire encore et tou- jours une clientèle de passage qui privilégie donc du court séjour. “On n’est pas trop déçu” , com-

faveurs de la clientèle familiale pénalisée par l’augmentation du coût de la vie ? Le regain d’intérêt que suscite ce mode d’hébergement dans le Sud de la France semble plus timoré dans le Pays Horloger. Au cam- ping municipal de Maîche, on

annales des records de fré- quentation des sites naturels, des musées ou encore des hôtels, campings et autres modes d’hébergement. “On enregistre une légère baisse par rapport à l’an dernier en juillet comme en août. Elle s’explique par le mau- vais temps et surtout la baisse du pouvoir d’achat” , annonce- t-on à la Compagnie de Navi- gation Franco-Suisse à Villers- le-Lac. Même son de cloche à l’office de tourisme du Val de Morteau-Saut du Doubs. Avec 100 visiteurs en moins en juillet et une stabilité en août, la com- paraison avec l’été 2007 n’incite guère à l’enthousiasme. “340 per- sonnes ont participé aux mardis d’accueil, soit sensiblement autant que l’an dernier, indique l’une des hôtesses d’accueil. Les ani- mations ont connu un succès miti- gé. On note une baisse globale de 20 %, soit 80 inscriptions en moins.” Seules les visites orga- nisées à la fruitière des Suchaux, à la fonderie Obertino ou à

mente Alain Hirchy. Le propriétaire de l’hôtel de la Guimbarde au centre de Morteau vient d’investir dans la rénovation complè- te de son établissement

reste très mesuré. “La saison a démarré beaucoup plus tardi- vement en juillet. Cela s’explique peut-être par les modifications apportées dans la ges-

Le Monte Cristo 2 avait pourtant obtenu son permis de construire régularisé.

“On n’est pas trop déçu” dit cet autre professionnel.

de 24 chambres. Son bilan esti- val s’établit à 10 % de nuitées en moins sur juillet. “Le taux de remplissage en août avoisine 70 %. C’est supérieur à l’an der- nier. 90 % des gens passent une nuit, les autres 2 à 3 jours. La plupart réservent bien enten- du au dernier moment. Le gros problème sur le Val de Morteau, c’est de retenir les vacanciers” , poursuit l’hôtelier qui ne mise guère sur la clientèle touristique pour faire tourner son affaire. Les campings, de mieux en mieux équipés en chalets et mobil-homes ont-ils connu les

tion du camping municipal, argu- mente la responsable. Le mois d’août est convenable avec notam- ment un bon fonctionnement sur la location des 5 chalets et du gîte d’accueil d’une capacité de 38 places. La clientèle a un peu chan- gé. On reçoit davantage de Suisses et des vacanciers du Nord de la France.” Ici aussi la moitié des vacanciers restent 2 ou 3 jours, les autres étalant tout au plus leur séjour sur la semaine. Petite remarque sympathique, cet été semble être celui du retour de la tente dans les campings locaux.

340 personnes ont participé aux mardis d’accueil cet été.

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V A L D E M O R T E A U

Pas de révolution à l’Évolution Association Après une année de montée en puissance générée par la venue d’un directeur spor- tif, Bruno Saliou, le club de gymnastique mortuacien entame la saison 2008-2009 dans la sérénité. Objectif à terme : compter 300 adhérents.

Chaque école aura sa propre organisation Ce sont les deux heures de soutien scolaire ventilées dans la semaine et destinées aux élèves en difficulté qui posent toujours problème dans la nouvelle organisation de l’école primaire. Dans le Doubs, 53,31 % des établissements ont décidé de programmer ces heures le soir. Rentrée des classes

L e travail de fond entamé par le directeur sportif ne serait rien sans l’implication toujours constante des bénévoles dans cette asso- ciation gymnique qui compte désormais 267 adhérents. Le bilan sportif de la saison précédente est plutôt positif : des benjamines et des minimes qualifiées au niveau interrégional, un jeune également en zone Est, des pous- sines qui ont raflé tous les podiums, les premiers motifs de satisfaction sont là. “Nous sommes sur la rampe de lan-

cement, commente Bruno Saliou. Cette année, l’objectif sera de renforcer les choses, sans appor- ter de grandes nouveautés, mais en approfondissant ce qui a été entamé la saison dernière. Il faut désormais continuer à travailler pour mettre en place une plus grande efficacité.” Les nouvelles activités mises en place - arts du cirque, trampo- line et accrosport notamment - ont rencontré un vif succès. “Le gala du 28 juin dernier a fait boule-de-neige pour ces acti- vités. Nous cherchons des béné-

voles pour encadrer les jeunes pour la nouvelle saison” préci- se l’entraîneur. La saison 2008- 2009 démarre le 8 septembre à l’Évolution. Les inscriptions sont d’ores et déjà possibles. Une journée portes ouvertes le 6 sep- tembre permettra à tous les parents (et jeunes) intéressés de découvrir la variété des acti- vités proposées dans cette asso- ciation plus que centenaire. J.-F.H.

À la rentrée, tous les enfants du primaire seront logés à la même enseigne. La semaine de quatre jours entre vigueur avec la suppression défi- nitive des cours du samedi matin. Le temps d’enseignement pour les élèves sans difficulté passe donc de 26 à 24 heures hebdo- madaires, soit six heures quo- tidiennes le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Dans la réforme, les deux heures supprimées ne sont points délicats de la mesure pré- sentée par Xavier Darcos, ministre de l’Éducation natio- nale, en septembre 2007. À l’époque, l’effet d’annonce autour d’une réforme de toute éviden- ce mal ficelée a provoqué le tol- lé au sein du monde enseignant qui a objecté, en réponse à la déci- sion cavalière du ministre, une série d’interrogations sur l’organisation et la prise en char- ge de l’enfant. Les débats avec les syndicats professionnels ont été menés au pas de course afin de donner un minimum de cohé- rence à cette réforme. “Lors des vacances de printemps, nous ne pas perdues. Réparties dans la semaine, il est prévu qu’elles soient uti- lisées pour du soutien scolaire aux élèves en difficulté. C’est un des

Il apparaît que 26 % des éta- blissements scolaires ont choi- si d’organiser le soutien le matin, 19 % sur le temps de midi, 53,31 % le soir et 1,8 % le mer- credi matin. Tout le problème est de ne perturber ni les trans- ports scolaires, ni le rythme des associations qui accueillent les enfants le mercredi matin par exemple. Dans l’application de ce dispo- sitif, il est également néces- saire de veiller dans la classe à ce que les élèves en difficulté ne soient pas stigmatisés en fai- sant des heures supplémen- taires, aussi bénéfiques soient- elles à leur apprentissage. “On le voit, ce n’est pas un cadrage national ou académique, mais du cas par cas avec une prise en charge de situations et des dif- ficultés” poursuit Rémi Ban- derier. Les parents d’élèves attendent la rentrée pour découvrir la nou- velle organisation de leur éco- le, sachant que les choses sont simples pour les enfants qui n’ont pas de problèmes scolaires. C’est pour les autres que l’équipe pédagogique en place leur pré- cisera le nouveau mode de fonc- tionnement. T.C.

savions toujours pas comment nous allions nous organiser. Le cadrage est tombé au mois de juin. Il aurait fallu un mora- toire en 2008-2009. C’est un pro- jet qui dans son ensemble a man- qué de concertation notamment avec les usagers” remarque Rémi Banderier, secrétaire départe- mental du syndicat d’enseignants S.E.-U.N.S.A. du Doubs. Cette organisation a pré- féré jouer la carte du dialogue obtenant la rédaction d’une cir- culaire sur le service des ensei- gnants. Tous les établissements scolaires vont donc appliquer la semai- ne de quatre jours dès sep- tembre. Néanmoins, il revient à chaque école de décider de la répartition dans la semaine des deux heures de soutien sco- laire aux élèves en difficulté. C’est du cas par cas. Dans le Doubs, au mois de juin, l’Inspecteur d’Académie a demandé aux écoles quelle serait leur organisation à la rentrée 2008. Sur 539 établissements consultés, 85 % ont répondu. avec le ministère de tutelle plutôt que cel- le de la confrontation. Le syndicat est allé jus- qu’au bout du proces- sus de négociation en

Renseignements : 03 81 67 10 18

“Un projet qui a manqué de concertation.”

Le directeur sportif Bruno Saliou met l’accent sur le travail de fond mené par les bénévoles du club.

Morteau Immobilier : pari gagné

Après un an d’existence, Morteau Immobilier a su s’imposer comme une agence incontournable pour toute transaction immobilière sur le Val de Morteau. L’agence soufflera sa première bougie le 25 septembre.

L a proximité reste, un an après l’ouverture, la prio- rité principale de l’agence Morteau Immobilier, créée par

connu une sensible évolution. L’euphorie semble se calmer, les taux d’intérêt ont sensiblement augmenté. Malgré ces boulever- sements apparents, le Val de Mor- teau reste, de par sa proximité avec la Suisse, un secteur encore très privilégié. “La différence, c’est qu’aujourd’hui, les délais pour vendre un bien sont un peu plus longs. Mais il s’achète toujours autant de biens, la demande res- te bien supérieure à l’offre” ajou- tent les deux associés. Malgré cette évolution conjonctu- relle, Morteau Immobilier n’a pas changé d’un pouce sa stratégie basée sur la confiance, le conseil et le professionnalisme. Et pour asseoir solidement le succès de l’agence, le bouche-à-oreille a fait le reste. Forte de ce démarrage prometteur, Morteau Immobilier a embauché récemment deux nou- velles collaboratrices, Adeline Giroz et Charlène Michelin, venues ren-

tionnel, la rigueur. Nous nous sommes tenus à cette ligne de conduite depuis le démarrage, et ça marche” commentent en chœur

Cédric Valion et Alexandre Bonnet, deux associés origi- naires du Haut-Doubs. Forts d’une solide expé- rience dans l’immobilier, ils avaient souhaité créer leur propre agence, indé-

les deux associés. En une année, l’agence a su se démarquer de la concurrence et prendre une place importante dans le paysage local de l’immobilier. Morteau Immobilier continue à rayonner essentielle-

“La demande reste bien supérieure à l’offre.”

P U B L I - I N F O R M A T I O N

pendante et proche de sa clien- tèle. Un an plus tard, le pari semble gagné. “Dès le démarrage, nous avons misé sur la proximité, le rela-

ment sur le Val de Morteau, jus- qu’aux frontières du Saugeais et du Plateau du Russey. En un an, le marché immobilier a

forcer l’équipe composée des deux fondateurs. Cédric Valion et Alexandre Bon- net fêteront le premier anniver- saire de l’agence Morteau Immo- bilier jeudi 25 septembre en fin d’après-midi. L’occasion de remer- cier les partenaires et les clients

Les fondateurs Cédric Valion et Alexandre Bonnet, épaulés par Adeline Giroz et Charlène Michelin.

qui ont fait confiance à l’enseigne depuis sa création.

L’agence Morteau Immobilier est située au 3, rue René Payot à Morteau.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Salvi Peinture donne de la couleur à votre habitation

Aménagement intérieur, plâtre machine, déco- ration, plaque de plâtre, peinture, ravalement de façade, isolation par l’extérieur, showroom, l’entreprise Salvi Peinture à Morteau donne de la couleur à votre intérieur comme à vos extérieurs.

Salvi renoue avec

la tradition du plâtre L’entreprise Salvi n’a jamais perdu son savoir-faire en plâtrerie, son cœur de métier depuis 1968, date de sa création. Or, la diffi- culté de trouver de la main-d’œuvre qualifiée a conduit cette socié- té à s’éloigner de cette activité traditionnelle. “Les plâtriers sont des personnes très rares” indique Serge Salvi, mais ils existent ! Un professionnel a rejoint l’équipe il y a six mois ce qui a permis à l’entreprise de relancer cette activité. “On refait du plâtre machi- ne. C’est un produit naturel, qui est moins coûteux au mètre car- ré que le placoplâtre. On peut le mettre en œuvre aussi bien en plafond que contre les murs.” À une époque où la construction à base de matériaux dits sains a le vent en poupe, ce retour aux sources de l’entreprise Salvi est de bon augure.

Un large choix de peintures, de parquets, et de papiers peints est disponible dans le show room de l’entreprise Salvi Peinture à Morteau.

La déco est chez Salvi ! La sociétémortuacienne est aussi recon- nue pour ses compétences en peintu- re décorative. Elle intervient chez le particulier s’il le souhaite. Mais elle accompagne aussi ceux qui veulent réa- liser eux-mêmes leur projet. Dans son showroom, rue Fontaine-l’Épine, elle présente un large choix de parquets, de papiers peints et de peintures com- mercialisées sous la marque Sikkens. Le champ de toutes les possibilités est ouvert. “Nous sommes équipés d’une machine à teinter qui nous permet de réaliser avec précision la couleur souhaitée par le client.” Il n’y a qu’à laisser libre cours à son imagination.

Salvi est technicien des façades Une spécialité de l’entreprise Salvi est le ravalement de façade et l’isolation des bâtiments par l’extérieur. “Nous utilisons aujourd’hui des produits hautement performants, pour traiter les façades” rappelle Serge Salvi. Rénover la façade, isoler sa maison par l’extérieur, revient à la couvrir d’un manteau pour baisser ainsi de 20 % les dépenses en énergie. “Pour l’isolation, les particuliers peuvent béné- ficier d’un crédit d’impôt.” L’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas.

Le plâtre d’accord,

mais les cloisons sèches aussi La maîtrise des aménagements intérieurs passe par la mise en œuvre de plaques de placoplâtre pour construire des cloisons sèches. La souplesse de ce matériau permet à l’entreprise Salvi d’habiller les intérieurs en fonction des goûts du client en réalisant par exemple des cloisons et des plafonds aux lignes courbes.

Salvimmo achète, rénove et vend des appartements

Salvi Peinture, c’est aussi Salvimmo, une filiale de l’entreprise artisana- le spécialisée dans la rénovation de biens immobiliers. Elle achète des bâtiments, les restaure tout en pré- servant leur caractère et y aména- ge des logements qu’elle commercia- lise. Salvimmo a ainsi rénové l’immeuble du Paris au centre de Mor- teau et plus récemment, l’immeuble du pont, situé à la sortie de la ville en direction de Montlebon. “Il reste un appartement à vendre dans ce bâtiment sur les quatre que nous avons agencés” indique Serge Salvi. Salvimmo choisit des biens précis. “Ce que l’on recherche avant tout, ce sont des constructions qui peuvent accueillir 3 à 4 logements” ajoute-t- il. L’appel est donc lancé auprès des propriétaires qui cherchent à valori- ser un bien en faisant appel à des spé- cialistes.

Le Paris rénové par Salvimmo.

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L’immeuble du pont à Morteau vient d’être rénové par l’entreprise qui a soigné la façade. Il reste un appartement à vendre.

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F.A.B.I. : ce sigle est sans doute un des plus connus du Haut-Doubs lorsque l’on évoque le monde industriel local. Derrière ces quatre lettres se cache toute une his- toire basée, dès le départ en 1948, sur une famille ori- ginaire de Morteau. Voilà 60 ans que Michel et Pierre Remonnay créaient la Fabi, une entreprise qui allait deve- nir au fil du temps le premier employeur du Val de Mor- teau et du Haut-Doubs. Pour marquer cet anniversaire symbolique, le journal C’est à dire a voulu retracer l’histoire d’une initiative familiale que la vision et l’audace des diri- geants ont su transformer au fil des ans en épopée indus- trielle internationale. À l’heure où l’environnement économique évolue de jour en jour, la Fabi reste un des piliers de l’économie locale. Jusqu’à quand ? La réponse est, en partie seulement, entre les mains des nouveaux dirigeants qui ont repris le flambeau. Fabi, l’histoire d’une saga familiale, c’est le dossier de la rédaction. L’hommage à une famille d’industriels mais aussi des questions sur l’avenir de l’économie locale.

Histoire

M ichel et Pierre Cairey- Remonnay : profession, tailleurs. Installée au 4, rue Neuve à Morteau, la peti- te affaire familiale est plutôt florissante avant guerre. La clientèle vient ici pour se fai- re confectionner des vêtements sur mesure. Avec l’après-guer- re soufflera pour les frères L’histoire de la F.A.B.I. est intimement liée à une famille de Morteau, les Remonnay, qui ont posé juste après guerre les fondations d’une entreprise qui allait devenir, devant les sociétés horlogères, la principale pourvoyeuse d’emplois du Val de Morteau. F.A.B.I., 60 ans d’épopée industrielle

Remonnay le vent du change- ment. Après de longues dis- cussions autour de l’essor atten- du de l’industrie automobile, Michel et Pierre Remonnay déci- dent de prendre un virage à 180°. La taille des costumes lais- sera la place à la fabrication de pièces pour l’automobile. En 1947, la France se relève enco- re péniblement de la guerre. L’usine Peugeot de Sochaux a été bombardée tandis que la pro- duction de 203 doit démarrer. Bingo : les frères Remonnay déci- dent d’investir dans la construc- tion d’une usine. En février 1948 naît officiellement la “fonderie d’articles pour besoins indus- triels” que l’on apprendra vite à connaître par son sigle : F.A.B.I. L’usine sera édifiée rue de la Lou- hière, à l’arrière de l’ancienne quincaillerie Lambert (aujour- d’hui magasin la Dentellière). Les premières machines à injec- ter le zamak, cet alliage métal- lique fait à 98 % de zinc (et d’aluminium, de magnésium et parfois de cuivre), utilisé alors largement dans l’industrie auto- mobile, sont installées. “L’usine a démarré progressivement. Au départ, F.A.B.I. fabriquait des portemanteaux. Peu à peu, le mar- ché automobile a été intéressé par ce que F.A.B.I. pouvait pro- duire. L’usine a alors fourni des monogrammes, des poignées de portières, des éléments de rétro- viseurs, des poignées de toit ouvrant pour Peugeot” raconte Jacques Remonnay, le fils de Pier- re qui deviendra plus tard P.D.G. de l’entreprise. Rapidement, les techniques déve- loppées par F.A.B.I. évoluent. Les pièces en zamak sont désor- mais chromées, on intègre ensui- te dans l’usine des ateliers de mécanique pour fabriquer les moules, assurer le polissage et le chromage pour ainsi pouvoir fournir aux clients des produits finis. “C’est ce qui a fait le suc- cès rapide de F.A.B.I. qui a été une des premières usines à assu- rer la fabrication complète de la pièce.” Des 5 ou 6 ouvriers du départ, l’effectif est rapidement monté à 70 personnes. En 1956, les premiers problèmes de pla- ce se font sentir, il devient impé- ratif de trouver une solution pour

agrandir les locaux. Des terrains sont alors achetés à la famille Greusard chemin de la Caserne (l’actuelle rue du Maréchal Leclerc), la construction d’une nouvelle entreprise est engagée, qu’il faut déjà agrandir en 1962. L’effectif dépasse alors la cen- taine d’employés, c’est le plein boom de l’industrie automobile. “À partir de cette époque, F.A.B.I. s’est trouvée confrontée à ses pre- miers problèmes de recrutement” note Jacques Remonnay. On fait alors appel à des paysans dont une partie de la main-d’œuvre était alors libérée grâce à la mécanisation de l’agriculture, ou encore aux premiers immi- grés que F.A.B.I. fait venir à Mor- teau (voir article ci-dessous). À l’époque, les mauvaises langues bercées à la culture horlogère allaient jusqu’à dire que tra- vailler à la F.A.B.I., ce n’était pas vraiment un boulot de chrétien… Bien sûr, le bruit, les odeurs de graisse, la pénibilité des tâches étaient alors une réalité dans cet- te branche de l’industrie auto- mobile. Jusqu’à la première crise pétro- lière de 1973, l’activité de F.A.B.I. ne cesse de se développer. “C’est à cette époque qu’on a commen- cé à parler de chasse au poids dans les véhicules. Les construc- teurs ont cherché à innover, F.A.B.I. a décidé de se lancer dans l’activité plastique pour com- pléter son savoir-faire. Petit à petit, le plastique a commencé à sup-

planter le zamak” ajoute Jacques Remonnay, devenu P.D.G. en 1975. La saga familiale Remon- nay est alors complète. Jacques est P.D.G., son frère Claude gère la section mécanique du dépar- tement zamak, la fabrication des moules et les études de prix. Jean, fils de Michel, est directeur géné- ral adjoint de l’entreprise en char- ge du chromage zamak et plas- tique, Monique Remonnay (sœur des deux fondateurs) prend en charge la partie administrative et comptable de l’entreprise tan- dis que Michel Dhanger, beau- frère de Jacques et de Claude, prenait la responsabilité du département plastique (voir article page 11). F.A.B.I. est res- tée une entreprise 100 % fami- liale jusqu’en 1989, date à laquel- le le groupe Bourbon entre dans le capital de l’entreprise. Jusqu’à cette date et cours des années quatre-vingt-dix, la croissance de F.A.B.I. ne s’est pas démen- tie. La famille Remonnay aura contri- bué directement à la création de plus de 500 emplois, faisant de la petite entreprise créée en 1948 par deux frères visionnaires une société internationale qui reste aujourd’hui le principal pour- voyeur d’emplois de tout le Haut- Doubs. Jusqu’à quand ? Le des- tin de la F.A.B.I. n’est plus entre les mains de la famille fonda- trice. J.-F.H.

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Le tout premier bâtiment F.A.B.I. a été édifié en 1948 rue de la Louhière à Morteau par l’entreprise de maçonnerie Martignoni.

D O S S I E R

11

Chronologie Les grandes dates de l’épopée industrielle 1948 Fondation de lʼentreprise par Michel et Pierre Remon- nay avec la construction dʼun atelier de pièces en zamak. 1950-1952 Extension de lʼusine pour assurer lʼusinage des pièces, puis leur polissage et leur chromage, puis la fabri- cation des moules. Premières pièces pour lʼautomobile (Peugeot, Construction dʼune nouvelle usine à la sor- tie de Morteau. Mise en place de la première chaîne automatique de chromage. 1964 Extension de lʼatelier de montage-expédition. 1972 Achat de la première presse à injecter les matières plas- tiques (300 tonnes). 1973 Construction dʼun nouveau bâtiment et du premier ate- lier entièrement destiné au plastique. 1978 Réalisation en série de la première bi-matière auto- mobile (trappe pour la Peugeot 104). 1982 En chiffre dʼaffaires, lʼactivité de Fabi est partagée à 50- 50 entre le zamak et le plastique. 1989 Prise de participation croisée de Fabi S.A. dans Bour- bon Automobile et de Bourbon Industrie dans Fabi Automobile 1990 Construction dʼune nouvelle usine sur un nouveau site, derrière le lycée où sera transférée toute lʼactivité plastique. 1996 Prise de participation dans la société Unidécor à Saint- Marcellin. 1997 Achat dʼune société de transformation des matières plastiques située en Grande-Bretagne. Obtention de la certifi- cation I.S.O. 9 001. 1999 Prise de participation majoritaire dans le capital dʼune société dʼinjection au Portugal. 2002 Vente intégrale des actions de la famille Remonnay au groupe Bourbon. Source Fabi Ford, Cim). 1956-1958

Ci-contre, l’atelier de mécanique.

En bas, à gauche, les services administratifs dans les “nouveaux” ateliers du chemin de la Caserne, en 1958.

Ci-dessous, la chaîne automatique “Damien”, dans l’atelier d’électrolyse.

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12

La Fabi a accueilli de nombreux étrangers Dès le début des années soixante, la Fabi a été confron- tée à des problèmes de pénurie de main-d’œuvre. La solution a donc été de faire appel à du personnel venu de l’étranger. Intégration

Le groupe Bourbon est seul aux commandes En 2002, les membres de la famille Remon- nay ont quitté les affaires et confié le destin de Fabi Automobile au groupe Bourbon, basé à Saint-Lupicin dans le Jura. Développement

D epuis juillet 2002, la famille Remonnayn’est plusmaîtressedel’avenir et du développement de l’entreprisequ’elleavaitcréé54ans plus tôt. Le rapprochement deFabi débuté dès 1989 avec cette autre entreprise familiale créée dans le Juras’expliquepourdesraisons stra- tégiques. “Il est arrivé un moment où aux yeux de Peugeot, on ne

L’entrée de Fabi dans le giron de Bourbon s’est faite en plu- sieurs étapes. En 1989 d’abord quand Fabi entre dans le capi- tal de Bourbon Automobile à hauteur de 34 % et que Bourbon fait de même chez Fabi. C’est à partir de cette date que Fabi prend un virage international avec le rachat d’une entreprise anglaise, puis de la majorité

D ébut des années soixan- te à Morteau : le paysa- ge industriel de l’époque est alors quasiment exclusive- ment composé d’entreprises hor- logères. On vit de, par et pour l’horlogerie. Il n’y a pas une famil- le qui ne compte au moins un de ses membres dans cette branche d’activité encore si prospère ces années-là. Dans cette économie entièrement tion dumarché automobile. Mais l’époque est au plein-emploi. Pour- quoi quitterait-on un monde industriel fait de minutie et de calme relatif pour embrasser une carrière dans une usine où domi- nent le bruit, l’huile et la grais- se ? Lemilieu horloger avait alors peu d’égards pour cette indus- trie. “Au démarrage de Fabi, les premières personnes qui y ont travaillé étaient des agriculteurs qui abandonnaient la terre, rap- pelle Jacques Remonnay. Puis il y a eu des ouvriers, pas hor- logers dans l’âme, qui ne se voyaient pas devant un établi. Et quand ce réservoir de main- d’œuvre s’est tari, on a eu énor- mément de difficultés pour le recrutement. L’administration vouée à la montre, une entreprise fait figure d’exception. Fabi connaît elle aussi à cette époque une belle croissance pous- sée par la démocratisa-

française a alors largement auto- risé l’industrie lourde à faire appel à des ouvriers étrangers.” C’est le début de l’intégration des premiers étrangers dans le Val de Morteau. Les premiers appelés ont été les Algériens. L’entreprise mor- tuacienne a même construit pour ces gens “qui n’arrivaient qu’avec leur valise” des loge- ments au 28, rue Leclerc (récem- loger ce nouveau personnel” rap- pelle l’ex-P.D.G. Les Tunisiens ont été les deuxièmes à arriver sur Morteau, avant les Turcs au début des années soixante- dix. “Fabi a compté jusqu’à 12 nationalités différentes, y com- pris des Vietnamiens qui étaient de très bons éléments se sou- vient un autre dirigeant. En cela aussi, Fabi a été une aven- ture humaine formidable.” Fabi a compté jusqu’à 30 % d’étrangers dans son effectif. Les dirigeants ont même mis sur pied des ateliers d’alphabétisation pour son per- sonnel étranger, ateliers qui fonctionnent toujours aujour- d’hui. J.-F.H. ment démolis). Des stu- dios ont été construits par des “maçons Fabi” vers l’actuelle rue du Stand. “Nous en avons fait une douzaine pour

d’une société portugaise avant de suivre Peugeot en Slovaquie où le constructeur a bâti une usine. En 1998, Michel Dhan- ger est le premier des

pesait pas assez en termes de chiffre d’affaires. On était contraint l’un et l’autre, Fabi et Bourbon, de grossir” commente un des anciens dirigeants. À la fin des années

Avant de suivre

Des studios construits par des “maçons Fabi”.

Peugeot en Slovaquie.

quatre-vingt, le chiffre d’affaires de l’équipementier mortuacien avoisinait pourtant déjà les 300 millions de francs. Mais au-delà d’une obligation imposée par le puissant client, le rapprochement avec Bourbon répondait à des questions de complémentarité. Bourbon ne produisait que des pièces en plas- tique et travaillait surtout pour Renault. L’entreprise jurassienne assurait en outre la peinture mais pas le chromage. À l’inverse, Fabi travaillait essentiellement pour Peugeot, maîtrisait le zamak et le chromage. Un maria- ge de raison en quelque qui s’est avéré payant.

membres de la famille à prendre sa retraite, suivi par les membres de la famille Remonnay. Jean, Claude et Jacques Remonnay quittent définitivement l’entreprise en juillet 2002. La fin d’une saga familiale. Le flambeau est repris par la famille Bourbon avec Claude Bourbon désormais à la tête de cet autre empire familial. La famille Remonnay a toujours un œil attentif sur l’évolution de la société. Les anciens dirigeants sont encore membres du conseil d’administration, mais sans actions. J.-F.H.

Fabi Automobile appartient intégralement depuis juillet 2002 au groupe Bourbon.

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