Journal C'est à Dire 135 - Septembre 2008

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Solidarité

En bref…

Charquemont et Damprichard optent pour la maison de retraite à domicile

C.A.U.E. (bis) Un architecte du C.A.U.E., Conseil dʼarchitecture, dʼurbanisme et dʼenvironnement, sera à la dis- position du public, gratuite- ment, pour conseiller sur tout projet, dans le neuf ou lʼancien, ainsi que pour la maîtrise de lʼénergie et lʼutilisation des éner- gies renouvelables, aux lieux et horaires suivants. Mercredi 3 septembre à Morteau (15 heures-17 heures) en mai- rie et mercredi 10 septembre à Maîche (15 heures- 17 heures) à la maison des services. Prendre rendez-vous en téléphonant au 03 81 82 19 22. Culture La saison culturelle du Val de Morteau démarre le mois pro- chain. La plaquette sera dis- tribuée dans toutes les boîtes à lettres de la communauté de communes du Val de Morteau à partir du 8 septembre. Elle peut aussi être envoyée sur simple demande au 03 81 68 56 83 ou sur elodie.chopard@morteau.org Terroir La traditionnelle fête du hameau des Fontenottes à Montlebon aura lieu dimanche 28 septembre. Renseigne- ments au 03 81 67 14 23.

Baptisé “Âges et Vie”, ce concept est développé par une société bisontine. Elle intervient avec les communes dans la construction de petites maisons abritant sous le même toit personnes âgées et auxiliaires de vie.

A u rez-de-chaussée se trouve l’appartement partagé en colocation par 6 personnes âgées. Chacune dispose de chambres pri- vatives et partage en commun cuisine, séjour, salles de bains, sanitaires et potager extérieur. À l’étage, 3 logements de fonction où résident les familles des auxi- liaires de vie recrutées pour s’occuper des “pensionnaires” du niveau inférieur. Alternative à la maison de retrai- rurales confrontées aux pro- blèmes de prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie. Lesquelles béné- ficient ainsi d’une solution d’accueil sur place, à dimension humaine où tout est organisé pour avoir un service 24 heures sur 24. Les auxiliaires de vie assurent à tour de rôle les astreintes de nuit”, explique Simon Vouillot, l’un des quatre associés de la société. À combien s’élève cette prise en te, ce concept novateur a été mis au point par la société “Âges et Vie”. “Cette idée répond notamment aux besoins des communes

charge ? A.P.A. déduite, le mon- tant ne dépasse pas 1 200 euros mensuels. Cette somme inclut le loyer, la quote-part nourritu- re et le salaire du personnel soi- gnant. “On fonctionne en par- tenariat avec les communes. Elles mettent le plus souvent le ter- rain à disposition et assurent l’entretien des abords. On appor- te une garantie de loyers à prix modéré. On s’engage également sur des baux de 40 ans.” Ces équipements sociaux, non ne manque pas d’originalité. “On fait appel à des investisseurs pri- vés qui acquièrent ce bien divi- sé en plusieurs lots. On finance la construction du bâtiment avec ces placements immobiliers. Dans cette opération, on est à la fois promoteur et locataire de l’investisseur. Il perçoit le mon- tant du loyer correspondant au lot acquis. Le taux de rentabilité varie entre 4,5 et 6 % hors avan- tages fiscaux. On supporte toutes les autres charges sauf la taxe médicalisés, s’adressent en priorité aux per- sonnes âgées de la com- mune ou aux parents des habitants. Le finan- cement de ces maisons

Une alternative à la maison de retraite.

La maison “Âges et Vie” abritera sous le même toit, l’appartement réservé aux personnes âgées en perte d’autonomie et, à l’étage, les logements des auxiliaires de vie chargées de s’en occuper.

foncière” , décrit Thierry Morel, autre associé de la société. Le budget nécessaire à la réa- lisation de la maison avoisine 600 000 euros avec des lots pro- posés à partir de 24 000 euros. Après 18 mois de formalités et de travaux, la première maison “Âges et vie” vient d’être inau- gurée à Montfaucon. Cinq sont en chantier à Mandeure (2),

Orchamps-Vennes, La Rivière- Drugeon et Montbozon en Hau- te-Saône. Trois autres communes ont validé le projet : Saint-Hip- polyte, Charquemont et Dam- prichard. “Le permis est déjà déposé, annonce Guy Sigvart, le maire de Damprichard. On a réservé une parcelle de 11 ares au lotissement du Finage. On prévoit de créer une association

qui s’occupera des questions rele- vant de ce partenariat.” Chris- tine Bouquin, maire de Char- quemont, se réjouit également d’avoir fait voter par son conseil, “un projet qui me tient à cœur, correspond à nos besoins et s’inscrit en complémentarité avec la M.A.R.P.A. et l’E.H.P.A.D. de Maîche.” F.C.

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