Journal C'est à Dire 135 - Septembre 2008

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Frambouhans

Cette fois-ci c’est sûr, la Poste fermera Malgré une mobilisation importante de la part du conseil municipal de Frambouhans, la fermeture de la Poste est inéluctable. Le service postal devrait être assuré à terme par un commerçant du village.

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Propriété de la commune, le bâtiment sera reloué, une fois que la Poste aura disparu.

L a commune de Fram- bouhans vaperdre son bureau de poste. La date n’est pas encore fixée,mais,FranckVil- lemain, jeune maire de ce villa-

patibles àmon sens avec la notion de service public” ajoute Franck Villemain. Le maire aurait sans doute pré- féré que la Poste explique qu’elle s’est lancée dans une course aux

courrier a prévu de supprimer dans le Haut-Doubs cette année. Cela ne signifie pas que le ser- vice postal va totalement dis- paraître de la commune. Ce bureau sera transformé en relais postal ou en agence postale com- munale. Dans le premier cas, c’est un commerçant du village qui assu- re ce service. Dans le second, c’est la mairie qui le gère.Aujour- d’hui, Franck Villemain serait plus favorable à la première solution. Le magasin Cocci- market, dont les horaires d’ouverture sont larges, aurait même été approché par la Pos- te pour devenir relais postal. Mais à ce jour, rien n’est enco- re tranché.

Le commerce de centre-ville cherche un second souffle Maîche Une opération de revitalisation du commerce doit être lancée prochainement à Maîche, qui implique les collectivités locales, la Chambre de commerce et l’A.P.P.M.

ge de 700 habitants, ne se fait plus d’illusions. “Je suis conscient que la Poste va fermer. Nous n’allons pas descendre dans la rue pour mani- fester, mais nous

économies en vue de se préparer à l’ouverture à la concur- rence du marché du courrier dès 2009, plu- tôt que de faire porter la responsabilité de la

Le magasin Coccimarket

aurait été approché.

aurions aimé qu’on nous dise au moins la vérité sur les raisons de cet arrêt.”Pour la direction dépar- tementale de la Poste, ce bureau n’est pas assez rentable.Un argu- ment contre lequel s’insurge l’élu. “Onnous parle d’un taux d’activité insuffisant. Or, la productivité et la rentabilité ne sont pas com-

fermeture aux habitants de Frambouhans qui auraient petit à petit délaissé le bureau local. Quoi qu’il en soit, il est impro- bable que la direction de la Pos- te fasse machine arrière. L’objectif est clair : Frambou- hans fait partie des 25 bureaux que l’opérateur historique du

L a situation est assez para- doxale à Maîche. La ville a la chance de posséder une associationde commerçants dyna- mique et riche de 40adhérents (80

si l’oncompte les banques,les assu- rances, les autres entreprises) et malgré tout,comme d’autres villes de taille moyenne, souffre d’un manque d’attractivité et d’un essoufflement de sa dynamique commerciale. Plusieurs enseignes ont baissé définitivement leur rideau ces derniers temps, et non des moindres. À commencer par la plus récente fermeture, celle d’Unimag survenue le 16 août dernier. Ce magasin créé en 1963 était devenu le symbole d’un centre-ville qui attirait les clients. Cette sorte de mini-galerie Lafayette maîchoise avait fait les beaux jours du commerce local et aujourd’hui, rien n’est confir- mé quant à une éventuelle renais- sance d’un commerce à cet endroit pourtant idéalement situé. La responsable de l’enseigne dément toute information de reprise pro- chaine. Parmi les fermetures

récentes, on peut citer aussi cel- le de la papeterie de Marie-Jo Barthoulot. Lassitude de ces anciens commerçants, affaires moins bonnes qu’avant, les rai- sons avancées sont multiples. Les autorités locales ont décidé d’agir en lançant dans quelques semaines une opération de redy- namisation du commerce de centre-ville, démarche qui pour- rait d’ailleurs être étendue aux communes du Plateau. “Une étu- de de marché sera notamment lancée pour faire le point sur les opportunités de reprise de cer- tains commerces. Des fonds seront débloqués pour mener à bien une opération de revitalisation, une personne doit être embauchée à cette tâche” annonce Olivier Mai- nier, le président des commer- çants maîchois. La mise en rou- te de cette opération doit être confirmée cet automne. J.-F.H.

La fermeture d’Unimag, c’est un pan du patrimoine commercial maîchois qui disparaît.