Journal C'est à Dire 135 - Septembre 2008

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V A L D E M O R T E A U

Pas de révolution à l’Évolution Association Après une année de montée en puissance générée par la venue d’un directeur spor- tif, Bruno Saliou, le club de gymnastique mortuacien entame la saison 2008-2009 dans la sérénité. Objectif à terme : compter 300 adhérents.

Chaque école aura sa propre organisation Ce sont les deux heures de soutien scolaire ventilées dans la semaine et destinées aux élèves en difficulté qui posent toujours problème dans la nouvelle organisation de l’école primaire. Dans le Doubs, 53,31 % des établissements ont décidé de programmer ces heures le soir. Rentrée des classes

L e travail de fond entamé par le directeur sportif ne serait rien sans l’implication toujours constante des bénévoles dans cette asso- ciation gymnique qui compte désormais 267 adhérents. Le bilan sportif de la saison précédente est plutôt positif : des benjamines et des minimes qualifiées au niveau interrégional, un jeune également en zone Est, des pous- sines qui ont raflé tous les podiums, les premiers motifs de satisfaction sont là. “Nous sommes sur la rampe de lan-

cement, commente Bruno Saliou. Cette année, l’objectif sera de renforcer les choses, sans appor- ter de grandes nouveautés, mais en approfondissant ce qui a été entamé la saison dernière. Il faut désormais continuer à travailler pour mettre en place une plus grande efficacité.” Les nouvelles activités mises en place - arts du cirque, trampo- line et accrosport notamment - ont rencontré un vif succès. “Le gala du 28 juin dernier a fait boule-de-neige pour ces acti- vités. Nous cherchons des béné-

voles pour encadrer les jeunes pour la nouvelle saison” préci- se l’entraîneur. La saison 2008- 2009 démarre le 8 septembre à l’Évolution. Les inscriptions sont d’ores et déjà possibles. Une journée portes ouvertes le 6 sep- tembre permettra à tous les parents (et jeunes) intéressés de découvrir la variété des acti- vités proposées dans cette asso- ciation plus que centenaire. J.-F.H.

À la rentrée, tous les enfants du primaire seront logés à la même enseigne. La semaine de quatre jours entre vigueur avec la suppression défi- nitive des cours du samedi matin. Le temps d’enseignement pour les élèves sans difficulté passe donc de 26 à 24 heures hebdo- madaires, soit six heures quo- tidiennes le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Dans la réforme, les deux heures supprimées ne sont points délicats de la mesure pré- sentée par Xavier Darcos, ministre de l’Éducation natio- nale, en septembre 2007. À l’époque, l’effet d’annonce autour d’une réforme de toute éviden- ce mal ficelée a provoqué le tol- lé au sein du monde enseignant qui a objecté, en réponse à la déci- sion cavalière du ministre, une série d’interrogations sur l’organisation et la prise en char- ge de l’enfant. Les débats avec les syndicats professionnels ont été menés au pas de course afin de donner un minimum de cohé- rence à cette réforme. “Lors des vacances de printemps, nous ne pas perdues. Réparties dans la semaine, il est prévu qu’elles soient uti- lisées pour du soutien scolaire aux élèves en difficulté. C’est un des

Il apparaît que 26 % des éta- blissements scolaires ont choi- si d’organiser le soutien le matin, 19 % sur le temps de midi, 53,31 % le soir et 1,8 % le mer- credi matin. Tout le problème est de ne perturber ni les trans- ports scolaires, ni le rythme des associations qui accueillent les enfants le mercredi matin par exemple. Dans l’application de ce dispo- sitif, il est également néces- saire de veiller dans la classe à ce que les élèves en difficulté ne soient pas stigmatisés en fai- sant des heures supplémen- taires, aussi bénéfiques soient- elles à leur apprentissage. “On le voit, ce n’est pas un cadrage national ou académique, mais du cas par cas avec une prise en charge de situations et des dif- ficultés” poursuit Rémi Ban- derier. Les parents d’élèves attendent la rentrée pour découvrir la nou- velle organisation de leur éco- le, sachant que les choses sont simples pour les enfants qui n’ont pas de problèmes scolaires. C’est pour les autres que l’équipe pédagogique en place leur pré- cisera le nouveau mode de fonc- tionnement. T.C.

savions toujours pas comment nous allions nous organiser. Le cadrage est tombé au mois de juin. Il aurait fallu un mora- toire en 2008-2009. C’est un pro- jet qui dans son ensemble a man- qué de concertation notamment avec les usagers” remarque Rémi Banderier, secrétaire départe- mental du syndicat d’enseignants S.E.-U.N.S.A. du Doubs. Cette organisation a pré- féré jouer la carte du dialogue obtenant la rédaction d’une cir- culaire sur le service des ensei- gnants. Tous les établissements scolaires vont donc appliquer la semai- ne de quatre jours dès sep- tembre. Néanmoins, il revient à chaque école de décider de la répartition dans la semaine des deux heures de soutien sco- laire aux élèves en difficulté. C’est du cas par cas. Dans le Doubs, au mois de juin, l’Inspecteur d’Académie a demandé aux écoles quelle serait leur organisation à la rentrée 2008. Sur 539 établissements consultés, 85 % ont répondu. avec le ministère de tutelle plutôt que cel- le de la confrontation. Le syndicat est allé jus- qu’au bout du proces- sus de négociation en

Renseignements : 03 81 67 10 18

“Un projet qui a manqué de concertation.”

Le directeur sportif Bruno Saliou met l’accent sur le travail de fond mené par les bénévoles du club.

Morteau Immobilier : pari gagné

Après un an d’existence, Morteau Immobilier a su s’imposer comme une agence incontournable pour toute transaction immobilière sur le Val de Morteau. L’agence soufflera sa première bougie le 25 septembre.

L a proximité reste, un an après l’ouverture, la prio- rité principale de l’agence Morteau Immobilier, créée par

connu une sensible évolution. L’euphorie semble se calmer, les taux d’intérêt ont sensiblement augmenté. Malgré ces boulever- sements apparents, le Val de Mor- teau reste, de par sa proximité avec la Suisse, un secteur encore très privilégié. “La différence, c’est qu’aujourd’hui, les délais pour vendre un bien sont un peu plus longs. Mais il s’achète toujours autant de biens, la demande res- te bien supérieure à l’offre” ajou- tent les deux associés. Malgré cette évolution conjonctu- relle, Morteau Immobilier n’a pas changé d’un pouce sa stratégie basée sur la confiance, le conseil et le professionnalisme. Et pour asseoir solidement le succès de l’agence, le bouche-à-oreille a fait le reste. Forte de ce démarrage prometteur, Morteau Immobilier a embauché récemment deux nou- velles collaboratrices, Adeline Giroz et Charlène Michelin, venues ren-

tionnel, la rigueur. Nous nous sommes tenus à cette ligne de conduite depuis le démarrage, et ça marche” commentent en chœur

Cédric Valion et Alexandre Bonnet, deux associés origi- naires du Haut-Doubs. Forts d’une solide expé- rience dans l’immobilier, ils avaient souhaité créer leur propre agence, indé-

les deux associés. En une année, l’agence a su se démarquer de la concurrence et prendre une place importante dans le paysage local de l’immobilier. Morteau Immobilier continue à rayonner essentielle-

“La demande reste bien supérieure à l’offre.”

P U B L I - I N F O R M A T I O N

pendante et proche de sa clien- tèle. Un an plus tard, le pari semble gagné. “Dès le démarrage, nous avons misé sur la proximité, le rela-

ment sur le Val de Morteau, jus- qu’aux frontières du Saugeais et du Plateau du Russey. En un an, le marché immobilier a

forcer l’équipe composée des deux fondateurs. Cédric Valion et Alexandre Bon- net fêteront le premier anniver- saire de l’agence Morteau Immo- bilier jeudi 25 septembre en fin d’après-midi. L’occasion de remer- cier les partenaires et les clients

Les fondateurs Cédric Valion et Alexandre Bonnet, épaulés par Adeline Giroz et Charlène Michelin.

qui ont fait confiance à l’enseigne depuis sa création.

L’agence Morteau Immobilier est située au 3, rue René Payot à Morteau.

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