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M. VERNOIS. compte des avantages nombreux et incontestables que pré­ sente l’hôpital communal de Copenhague. Tout le service intérieur se réduit à la réception et la sortie des malades, à la distribution régulière et à l’enlève­ ment du linge, à la répartition des tisanes et des médica­ ments et à celle des aliments. Ce service est fait à l’aide de machines ascendantes et descendantes mues à la main qui portent, à chaque étage, tout ce qui est nécessaire. A leur sortie delà plate-forme, les objets sont placés sur des cha­ riots à larges roues, bordées de cuir ou de caoutchouc, et conduits ainsi sans bruit et sans fatigue dans chacun des oflices qui précèdent chaque salle de malades. O 11 ne ren­ contre donc jamais, dans les escaliers de l’établissement, ni porteurs de linge, ni porteurs de pots de tisanes, si in­ commodes dans la plupart des autres maisons de ce genre. On aurait pu faire circuler les chariots sur des rails, mais il en serait résulté plus de bruit communiqué pour les ma­ lades, et dans quelques cas des obstacles réels à la libre circulation de la voie. Un certain nombre de malades re­ doutent ce mode de transport, et sont alors conduits aux salles sur des brancards. Les salles et toutes les pièces étant chauffées par l’air chaud et neuf injecté par la machine, on ne voit, pendant le temps froid, circuler aucun convoi de bois ou de char­ bon. L’hôpital est partout éclairé par le gaz que lui fournit l’administration de la ville. C’est peut-être en vue de ce fait qu’on a accordé une large mesure au cubage de l’air des salles. Chaque salle a deux becs, dont l’un est fermé à huit heures du soir, et dont l’autre, diminué dans son intensité à partir de ce moment, est éteint à dix heures. Les corri­ dors seuls demeurent éclairés pendant la nuit. L’eau fournie par la ville est distribuée à tous les étages, et dans chaque quartier sont disposés des lavabo pour le

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