45762653

NOTICE SUR L’IIÔI'I ï 'AL COMMUNAL DE COPENHAGUE.

15

Au rez-de-chaussée, la chambre où se pratique le nettoie­ ment du malade et où un grand bain peut lui être admi­ nistré toutes les fois que cela est jugé necessaire. Dans 1 a bâtiment des bains, les salles de repos et de désha- billement des malades. Dans la buanderie , les locaux affectés h la désinfection des linges et des vêtements; le lieu réservé au dépôt des objets désinfectés. Partout des chauffoirs, de vastes jardins et promenoirs couverts, pour chaque classe et chaque sexe de malades. Dans la maison dite des morts, la salle de réunion des parents et amis pour le convoi. Pour les médecins , le laboratoire spécial qui leur est con­ sacré près de la pharmacie ; les cabinets de consultation dans chaque division; la salle d’électrisation, le musée d’instruments et de pièces d’anatomie normale et patholo­ gique. En Angleterre et dans presque tous les grands hôpi­ taux d’Allemagne et de Belgique, on peut voir de sem­ blables musées. Rotterdam en offre un beau spécimen. Enfin, dans les cuisines, tout le service fait à la vapeur. On n’y voit ni bois ni charbon. Un modèle en ce genre existe au Grand hôpital de Cologne : toutes les bassines de cuivre, à double compartiment, sont enveloppées d’une cage d’osier, afin de prévenir les brûlures par contact, fréquentes là où cette précaution n’est pas usitée. Le service des malades est fait par des laïques, ce qui a rendu aux besoins de l’hôpital l’espace habituellement réservé au logement des sœurs de charité, c’est-à-dire à la communauté. Les Danois pratiquant le culte évangélique, cela explique le peu d’étendue donnée au temple : et la simplicité de ce culte s’accorde parfaitement de l’espace restreint qui lui est accordé, comparativement à la place saillante qu’occupe toujours une église ou une chapelle dans les pays catholiques.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online