La Presse Bisontine 59 - Octobre 2005

Agenda

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Petits trains :

rêve d’enfants et jeux d’adultes EXPOSITION DE TRAINS MINIATURES - DU 8 AU 9 OCTOBRE

P our pénétrer dans l’univers de Bernard Sauvaget, il faut se rendre au sous-sol de samai- son, sur les hauteurs deMor- re. Là, entre la voiture et les cartons, on découvre des fermes comtoises taille réduite, une église, des jar- dins en carton. Et au milieu de tout cela, sur une plate forme de bois d’un mètre de large : le pont Battant à Besançon en construction, tel qu’il était en 1900.

Du 8 au 9 octobre, Micropolis accueille l’exposition de trains miniatures, “Un train peut en cacher d’autres”. À 66 ans, Bernard Sauvaget, passionné par le rail depuis l’enfance y sera. Avec une partie de ses créations.

notamment réalisé une maquette de la gare de la Viotte, à Besançon, fidèle à l’origine sur près de 13 mètres de longueur. Record battu par une des autres réalisations du groupe, la reproduction, sur 24 mètres de long, de l’ancienne ligne qui longeait la vallée de la Loue, de Lods à Ornans.

ti une bonne partie de son temps libre à bricoler des maquettes de train et les décors qui vont avec. À Bor- deaux, enfant, ses parents l’emmenaient voir passer les trains, à la gare toute proche, lui, restait accroché aux barrières, pour les voir plus longtemps. De cette époque, il a gardé une passion indéfectible pour le rail, et l’accent de sa région natale. Premier train électrique à 7 ans, pre- mier réseau ferroviaire à 15 ans. Avec d’autres passion- nés, il a fondé son associa- tion de fous du train, “Rail Miniature 25”, il y a près de 25 ans et s’est lancé avec eux dans des paris gigan- tesques, toujours avec le souci d’un réalisme poin- tilleux. La fine équipe a

de 2 000 heures de travail, un an et demi de patience et de minutie pour achever le chef-d’œuvre. Ici, les mariés sortent de l’église sur leur tapis roulant au son de la marche nuptiale, là, les voitures et les péniches avancent grâce à un système de fils de pêche et de moteur et donnent

C’est le dernier chantier de Bernard. Unemaquette fidè- le, réalisée à la main, des barrières au tramway, construit à base de cartes postales découpées et peintes. “Je me base sur des photos d’époque et je suis aussi allé sur place, pour réaliser des mesures. Ce que j’aime, c’est représenter des choses réelles du passé” , com- mente Bernard. À 66 ans, l’ancien facteur a conservé son âme d’enfant et englou-

Toutes seront pré- sentées à Micropolis, lors du salon de modélisme, du 8 au 9 octobre, une mani- festation qui regrou- pe sur près de 3 500 m 2 une cinquantaine d’exposants. Ils sont aujourd’hui près de 70 à se rencontrer

l’illusion du réel. “Les rochers sont sculptés dans du polystyrène, les arbres en fleurs séchés” , détaille le maître des lieux, un des rares à pos- séder un tel réseau dans la région. Pas encore tout à fait

Huit mètres de réseau disposés en cercle.

satisfait, il veut encore “améliorer le décor, le rendre plus vivant et surtout ajou- ter des ambiances sonores.” Il y a cinq ans, parce qu’il en avait marre de tondre sa pelouse en pente, Ber- nard a décidé d’aménager le lieu à sa façon, c’est-à- dire avec des trains. Un long circuit serpente désor- mais entre les bosquets de plantes vivaces. De peur de s’ennuyer cet hiver, Ber- nard s’est aussi trouvé un nouveau but. Construire entre ces rails, au milieu du jardin une réplique des ruines du château de Mont- ferrand.

trois fois par semaine autour de leurs maquettes. Pas beaucoup de jeunes, “parce que maintenant faut aller vite. Alors que nous, c’est tout le contraire, tout va lentement. Il faut être patient, être près à passer quarante heures sur un arbre.” Mais sa plus grande fier- té, Bernard Sauvaget la cache dans un recoin du sous-sol, une pièce longue et étroite. Huit mètres de réseau disposés en cercle, avec un décor animé de vil- le et de montagnes, des illu- minations et des trains qui roulent. Il aura fallu près

E X P O S I T I O N

À 66 ans, Bernard Sauvaget, ancien facteur, a réalisé dans son garage une maquette de huit mètres de long, entière- ment animée. Un travail qui a nécessité près de 2 000 heures de patience.

QUINGEY- 24 ET 25 SEPTEMBRE PREMIER SALON DE PAYS LOUE-LISON

JEUNESSE - À PARTIR DE 9 ANS LE VIEILLARD QUI JOUAIT ENCORE

L e premier salon de pays aura pour thè- me l’eau. Il s’adresse aux artisans, com- merçants, agriculteurs, industriels, asso- ciations, artistes…qui souhaitent présenter leurs savoir-faire et leurs talents. L’ambition du Pays Loue-Lison sur le long terme est de faire de ce territoire, terre de Gustave Courbet, un pôle international d’excellence pour la gestion et la valorisation durable de l’eau et des rivières. Tous les acteurs économiques ou autres liés à l’eau sont invités à participer à ce salon. Il sera organisé en plusieurs pôles : eau, artisanat- commerce, bois, agriculture, industrie, collec-

U n enfant, qui s’appelle bizar- rement Grégoire Kocjan com- me l’auteur - celui-ci jure d’ailleurs avec humour que le récit est autobiographique -, emména- ge un jour dans une maison un peu étrange. Au rez-de-chaussée, vit un vieillard, Alphonse, que tout le monde prend pour un fou dangereux. Et pour cause, il ne pense qu’à jouer, comme un enfant de huit ans, jour et nuit. Sans s’arrêter ni pour manger, ni pour dormir, ni pour se brosser les dents. Entre le vieil

tivités, artistes, enfants… De nombreuses asso- ciations seront là pour faire connaître au public leurs activités. Une opération d’envergure pré- cédera le salon : une œuvre “Land’art” sur le thème de l’eau sera réalisée, dans les environs, par Pierre Duc, le créateur de plusieurs œuvres de ce type dont le “Géant du Tour” à Épeugney à l’occasion de l’étape du Tour de France à Besançon en 2004.

RENSEDIGNEMENTS :

ISABELLE CUYNET AU 03 81 60 32 22

homme et l’enfant naît une amitié et une com- plicité indéfectible, qui vont les mener dans des aventures incroyables. Prix “Littératura jeu- nesse” en 2004 pour

C’est bien écrit, sans

JOURNÉE DE LA FAMILLE - LE 9 OCTOBRE LE MARIAGE À L’HONNEUR POUR LE CENTENAIRE DES A.F.C.

leçon de morale.

L es Associations Familiales Catholiques (A.F.C.) fêtent leurs 100 ans d’existence. L’A.F.C. de Besançon a sou-

spectacle de Paul Ponce, jon- gleur de Dieu, devrait ravir les enfants de 0 à 77 ans ! Côté réflexion, Xavier Lacroix, phi-

La journée se terminera par une messe présidée par Monsei- gneur Lacrampe durant laquel- le les couples pourront “redire leur engagement de couples chrétiens.” Côté pratique, une garderie sera proposée pour les moins de 3 ans et un stand de livres de divers auteurs vous permettra d’approfondir votre réflexion sur des thèmes variés. RENSEIGNEMENTS : NOËLLE LEMOINE AU 03 81 47 10 42

son premier album jeunesse, Grégoire Kocjan, créateur de spectacles pour enfants, auteur et illustrateur, revient cet- te année avec “Le vieillard qui jouait encore”, un roman destiné aux enfants à partir de 9 ans. Un livre drôle et plein d’émotions qui traite d’un ton léger des sujets pourtant un peu graves, le droit à la différence et la tolérance. C’est bien écrit, sans leçon de morale. 150 pages d’humour à mettre entre toutes les mains.

haité relayer l’initiative. Elle organise le 9 octobre au Centre Dio- césain, une grande manifestation sur le thè- me : “Le mariage, la plus belle des pro- messes”. Chaque membre de la

losophe et théologien, ancien directeur de l’Ins- titut des Sciences de la Famille à Lyon et auteur de plusieurs ouvrages remarqués, animera une conférence sur le thè- me “l’amour suffit-il à fonder la famille ?” Côté

Une garderie pour les moins de 3 ans.

Prix “Littérature jeunesse” en 2004, Grégoire Kocjan a écrit un nouveau roman pour enfant. Un récit drôle, sur la tolérance et le droit à la différence.

famille, du plus petit au plus grand, trouvera chaussure à son pied. Côté divertissement, le

convivialité, après un apéritif offert, chacun pourra mettre en commun un repas tiré du sac.

CHEZ NÉO ÉDITIONS, PRIX 12 EUROS

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