La Presse Bisontine 59 - Octobre 2005

BESANÇON

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C INÉMA

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Projet à l’étude

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Le Mégarama veut revenir à la charge Après avoir essuyé un refus de la C.D.E.C. pour son exten- sion, la direction du multiplexe étudie la possibilité de s’étendre mais dans une moindre mesure, ce qui lui permettrait d’échap- per à cette commission. La ville y est fermement opposée.

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L e projet d’extension du Mégarama a été rejeté par la C.D.E.C. Les membres de la commis- sion se sont opposés à ce que le multiplexe construise cinq salles supplémentaires sur le site de Valentin, soit une capacité de 800 nouveaux fauteuils. Ce pro-

jet devait porter à 15 le nombre de salles et à 2 300 le nombre de fauteuils. Mais la mairie de Besançon a dit non. Jacques Mariot, l’adjoint au commerce, est ferme sur cette position. “ Nous sommes totalement contre. L’offre cinéma est largement suf- fisante à Besançon. Entre le

cinéma Marché Beaux-Arts et le Mégarama, il y a 18 salles et je ne tiens pas compte du Plaz- za Victor Hugo. Vesoul ouvre aussi un multiplexe de huit salles. J’ajoute qu’en France, cette activité a perdu entre 10 et 12% de clients et 15% aux États-Unis” dit-il. Pour lamuni- cipalité, les salles obscures souf- frent d’une désaffection de la

pour une capacité totale de 400 places. Dans ces proportions, leMégarama pourrait s’étendre sans avoir à passer par la C.D.E.C. “La loi est floue sur ce point. Pour l’instant, nous ne pouvons rien dire. Mais on se renseigne sur cette possibilité” note la direction de Valentin. En parallèle, elle étudie l’op- portunité de rouvrir le Vox au centre-ville de Besançon pour en faire un cinéma de “presti- ge” selon nos informations. La municipalité est favorable à ce scénario. Mais Jacques Mariot n’y croit pas beaucoup. “Je le souhaite, mais cela représente un tel investissement financier que ce n’est pas encore fait.” O T.C.

une fois de plus la fuite de la clientèle vers l’extérieur” ajou- te-t-il. Des propos difficilement rece- vables pour la direction du Mégarama. Selon nos

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part du public qui mérite d’être prise en compte dans ce dossier. Si la demande est moins pressante, ce n’est pas le

“L’offre cinéma est largement suffisante.”

sources, à ce sujet, des cour- riers houleux ont été échangés entre elle et la

municipalité, la taxant de favo- riser par sa position le cinéma Marché-Beaux-Arts. Aujourd’hui, la direction du cinéma de Valentin n’exclut pas de revenir à la charge avec son projet. Elle pourrait le revoir également à la baisse, avec quatre salles au lieu de cinq

moment de diversifier l’offre. Mais le principal argument de la mairie est d’éviter une fois de plus d’accentuer le déséqui- libre entre le centre-ville et la périphérie. “Nous mettons tout en œuvre pour que le centre-vil- le soit une vitrine commercia- le. Ce n’est pas pour favoriser

Le Vox pourrait rouvrir et devenir un cinéma de prestige.

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