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MOINS D’IMPÔTS AVEC LA “FLAT TAX” ET L’IFI Depuis janvier 2018, les dividendes et les plus-values d’actions logés dans un compte-titres sont soumis à une “flat tax” de 12,8 % (et à 17,2 % de prélèvements sociaux, soit un taux global d’imposition de 30 %). Pour les épargnants imposables, ce prélèvement forfaitaire unique (PFU) se révèle plus intéressant que l’imposition d’après le barème progressif de l’impôt, dont les taux s’échelonnent de 14 à 45 %. La “flat tax” est d’autant plus favorable que vous pouvez y renoncer si vous y avez intérêt, afin de profiter des anciens abattements fiscaux sur les dividendes et les plus-values. Depuis janvier 2018, les actionnaires sont également avantagés avec la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) : les titres de bourse ne font plus partie du patrimoine imposable, seuls les actifs immobiliers sont soumis au nouvel IFI.

Le secret d’une épargne équilibrée : la diversification des placements !

ACHETER EN UNE SEULE FOIS Si vous placez votre argent en une seule fois, vous risquez d’investir au moment où le cycle boursier est au plus haut. Vos perspectives de gains à la revente seront limitées et les risques de pertes élevés. Au contraire, si vous achetez des actions de manière régulière, tous les mois ou tous les tri- mestres par exemple, vous lisserez leur prixmoyen d’acquisition dans la durée. Vous en achèterez davantage lorsque leur cours baissera et moins lorsqu’il montera. Cela vous permettra de saisir les opportunités qui se présentent sur les marchés financiers pour diversi- er votre portefeuille conformément à votre stratégie. Avantage supplémen- taire de l’investissement fractionné, votre e ort d’épargne sera moins sou- tenu : vous investirez de manière pro- gressive en fonction de vos rentrées d’argent et de votre épargne disponible. BON À SAVOIR Acheter des parts de Sicav plutôt que des actions permet de déléguer la gestion de ses actifs bour- siers à un professionnel de la nance. Les trackers qui reproduisent les perfor- mances d’un indice boursier (le CAC 40, par exemple) sont aussi une bonne solution pour démarrer en Bourse.

METTRE TOUS SESŒUFS DANS LEMÊME PANIER Acheter des actions, c’est lier le sort de votre argent à celui d’entreprises. Ce peut être la meilleure ou la pire des choses selon celles que vous allez choi- sir. « Pour diversi er les risques, vous devez les répartir entre plusieurs secteurs d’acti- vité parmi les plus porteurs. Une diversi- fication par zone géographique est aussi préférable. Optez toujours pour les entre- prises de première qualité figurant parmi les leaders de leur secteur, qui versent une rémunérationrégulièreà leurs actionnaires. Leurs titres coûtent plus cher,mais leur per- formance est meilleure sur le long terme, et surtout, le risque d’accident est réduit » , conseille Joël Freymond. Idéalement,

vous panacherez vos investissements entre grandes valeurs et petites ou moyennes capitalisations, et votre por- tefeuille comptera entre 10 et 15 lignes de titres. Inutile d’en posséder davan- tage, car vous aurez des difficultés à suivre l’évolution de votre portefeuille s’il est trop dispersé. Investir en Bourse n’est pas gratuit. Vous devrez acquitter des frais de cour- tage pour vos achats et ventes d’actions. Par ailleurs, des droits de garde seront facturés par votre banque pour assurer la conservation de vos titres. Si vous passez par un courtier en ligne, des NE PAS SURVEILLER LES FRAIS

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