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Parce que la vie est belle après 50 ans

Rester jeune Les dernières avancées de lamédecine anti-âge

N°31-JUILLET/AOÛT2019-2,90€

31 pages

Vos droits au quotidien Les meilleurs experts pour faciliter vos démarches Retraite Les avantages de repousser son départ e Transmission : ne léser ni son conjoint ni ses enfants e Débuter en Bourse : mode d’emploi e Aides auditives : bien s’équiper à moindre coût e Voyager sans souci avec un animal

Astuces pour lutter contre la rétentiond’eau Une semaine demenus drainants Les bons réflexes pour s ’ alléger et dégonfler DEVENIR PROPRIETAIRE Les bonnes raisons d’acheter en 2019 Neuf ou ancien : le match Bien financer son achat immobilier

JARDIN Des fleurs à foison à planter maintenant !

RECETTES Des salades originales qui sentent bon l’été

Criques secrètes, ports de pêche… Belle-Île à vélo

Cuisine, chambre, salle de bains… Un week-end pour transformer sans rien casser

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édito

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estunepublicationdugroupe Président: BertrandCorbeau Directricegénérale: NicoleDerrien

Assistantedeladirectiongénérale: MarineLalire Pourtoutequestionconcernantvotreabonnement, contactez-nousenprécisantvoscoordonnées Partéléphone (appelnonsurtaxé,de8h30à17h30dulundiauvendredi) ouparmail:service.clients @ uni-medias.com ouparcourrier:Uni-médias,BP40211, 41103VendômeCedex. Pourvousabonner:www.boutique.plusdepeps.fr RÉDACTION Directricedelarédaction: AlinePerraudin Directionartistique: ClémentineRocolle Secrétairegénéraledelarédaction: AgnèsLerbré Secrétairederédaction: DorothéeCoelho Rédactricephoto: FlorenceCharpentier PUBLICITÉ Tél.standard:0143234572 DirecteurdelaRégie: OlivierMeinvielle, olivier.meinvielle @ uni-medias.com Directricedepublicité: MoniquePinheiro, monique.pinheiro @ uni-medias.com Responsablescommercialesexécution: LeilaIddouadi,leila.iddouadi @ uni-medias.com, SandyDumontier,sandy.dumontier @ uni-medias.com Directriceduback-office: NadineChachuat DÉVELOPPEMENTCOMMERCIALRÉSEAUX Directeurcommercial: Jean-LucSamani Directricemarketingclients: CarolePerraut Responsablerelationclients: DelphineLerochereuil AUDIOVISUEL/COMMUNICATION RESSOURCESHUMAINES Directrice: ChristelleYung ADMINISTRATION,FINANCES,ACHATS Directeurs: Jean-LucBourgeas,VéroniqueRoger Directricedefabrication: EmmanuelleDuchateau Responsablecomptabilité: NacerAït-Mokhtar Responsablesupplychain: PatriciaMorvan Responsableinformatique etmoyensgénéraux: NicolasPigeaud Photogravure: KeyGraphic Impression: AGIRGRAPHIC,BP52207, 53022LAVALCedex9,www.agir-graphic.fr Originedupapier: Italie Tauxdefibresrecyclées: 0% Certification: 100%PEFC Impactsurl’eau: P tot 0,018kg/T Commissionparitaire :0919K92437 N°ISSN: 2274-360X Dépôtlégal: juin2019. Distribution: Presstalis Lesmanuscritsinsérésounonnesontpasrendus. Toutereproductionestinterdite. ÉDITEUR:UNI-MÉDIASSAS Directricedelapublication: NicoleDerrien Siègesocial: 22rueLetellier,75739ParisCedex15. I.C.S.FR38ZZZ104183 Tél.:0143234572. Actionnaire: CréditAgricoleSA Directeur: Farid Adou VENTEAUNUMÉRO Directeur: XavierCostes

TETRA IMAGES / GETTYIMAGES

Les envies n’ont pas d’âge Les plus de 50 ans n’ont jamais été aussi nombreux. Pour la plupart, ils ne nient pas leur âge, ne sont pas atteints de jeunisme, mais sont toujours plus actifs et en bonne santé. Ils veulent vivre comme ils l’entendent, sans qu’on les enferme dans une image standardisée et dépassée du senior forcément fatigué et nostalgique, qui n’est plus à la page. Dans son livre, Les Quincados *, le sociologue Serge Guérin dresse un portrait passionnant des 45-60 ans qui « inventent une autre manière de vivre leur après-midi de vie », et se moquent des injonctions du genre : « Ce n’est plus de ton âge. » Préférant se dé nir comme “vintage” plutôt que seniors, ils « se sentent vivants, ont envie de continuer de goûter la vie, de participer aumonde ». « Leurs envies n’ont pas d’âge », résume bien le sociologue. Cette attitude de vie positive, c’est l’esprit de + de Pep’s magazine . Vous trouverez dans nos pages plein d’infos et d’articles pour partager, échanger, se faire du bien, réaliser des choses de ses mains – ce qui peut être une grande source de satisfaction –, partir à la découverte de nouvelles activités ou de lieux… L’été, c’est une période où l’on a encore plus envie de bousculer la routine et les habitudes. Pro tons des beaux jours pour oser faire ce qui nous plaît !

Aline Perraudin, directrice de la rédaction

* Paru aux éditions Calmann-Lévy.

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JUILLET-AOÛT 2019

Parceque lavieestbelleaprès50ans

Rester jeune Lesdernières avancéesde lamédecine anti-âge

N°31-JUILLET/AOÛT2019-2,90€

31pages

Vosdroits auquotidien Lesmeilleursexpertspour facilitervosdémarches Retraite Lesavantagesde repousser sondépart e Transmission : ne lésernisonconjoint nisesenfants e DébuterenBourse : moded’emploi e Aidesauditives : biens’équiper àmoindrecoût e Voyagersanssouci avecunanimal

Astucespourlutter contrelarétentiond’eau Unesemaine demenusdrainants Lesbonsréflexespour s ’ alléger et dégonfler DEVENIR PROPRIETAIRE Les bonnes raisons d’acheter en 2019 Neuf ou ancien : lematch Bienfinancer sonachat immobilier

JARDIN Des fleursà foisonàplanter maintenant!

RECETTES Des saladesoriginales qui sententbon l’été

Criquessecrètes, portsdepêche… Belle-Îleà vélo

p14 Rencontreavec MathildeSeigner

Cuisine,chambre, salledebains… Unweek-end pour transformer sans rien casser

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p 6

se faire plaisir

06

Faites la paix avec vous-même 08 C’est lemoment de surmonter ses petites phobies de l’été 10 Culture : l’enfance de l’art 12 Le jour où j’ai ramassé des déchets 14 Rencontre avecMathilde Seigner 16 Mode : esprit croisière p 20 se sentir bien 20 Mes cheveux sous haute protection 26 Banc d’essai : le déodorant sans sels d’aluminium 28 Je dégonfle et j’affinemes jambes 36 Le Postural Ball pour renforcer ses abdos p 38 avoir des projets 38 48hpour tout changer 46 Des fleurs à foison !

p 46 i Des fleurs à foison!

54 L’étéensalades 60 Festindeglace p 38

48h pour tout changer

p 54 i L’été en salades

p 20 Mes cheveux sous haute protection

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p 66 NE PAS SE LAISSER DÉBORDER Vos droits auquotidien 66 Infos et conseils utiles 70 Devenir propriétaire 76 Les avantages à différer son départ en retraite 78 Transmission, ne léser

p 70 Devenir propriétaire

ni son conjoint ni ses enfants

82 Débuter en Bourse 86 Aides auditives, bien s’équiper àmoindre coût 90 Les bons plans pour voyager avec son animal 94 Vos questions, nos réponses p 98 se FAIRE DU BIEN 98 Les dernières avancées de lamédecine anti-âge 106 Ce qu’il faut savoir avant d’être opérée d’un hallux valgus 108 Méditation, ce qu’elle soigne 110 Prendre soin de son cœur 112 Vertiges, pas de panique 114 Les plantes contre les jambes lourdes 120 Nos experts répondent à vos questions 122 Test : savez-vous tirer lemeilleur parti des disputes ? 126 Retrouver une sexualité épanouie grâce à l’hypnose p 128 des fourmis dans les jambes 128 Belle-Île-en-Mer, l’île aux trésors 134 Ajaccio, le joyau de l’empereur P 143 se détendre 143 Jeux : mots fléchés, sudokus, ronde desmots… 150 Quiz : il était une fois la conquête de l’espace 154 Solutions des jeux

SOMMAIRE

p 98 Les dernières avancées de la médecine anti-âge

p128 Belle-Île-en-Mer, l’île aux trésors

ROBERTO RUIZ-CATHERINE MADANI-SYLVIE CASTIONI/BESTIMAGE-CHRISTIAND BRAND/GAP PHOTOS-M.ROBL/TRUNK ARCHIVE/PHOTOSENSO-STEVE COLE IMAGES/GETTY IMAGES-HERVÉ RONNÉ/DÉTOURS EN FRANCE- ISTOCKPHOTO/GETTY IMAGES

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se faire plaisir 6

Contre la tendance au repli sur soi, vous prônez des valeurs telles que la con ance et l’entraide. Mais avant cela, ne serait-il pas nécessaire de cesser de vous faire la guerre ? D’accepter qui vous êtes pour réussir à vous aimer ? C’est à cette seule condition que vous pourrez propager paix et amour autour de vous. Par AnneVanWaerebeke Faites la paix avec vous-même

ROMPEZAVEC LASPIRALE DE L’HYPER-EXIGENCE

PASSEZDUTEMPS ENVOTRECOMPAGNIE

“Toujours plus, toujours mieux”, telle est votre devise: pour vous, ce n’est jamais assez. Vous avez intériorisé une petite voix qui vous répète sans cesse qu’on ne peut être aimée que si on est parfaite, et vous vivez sous le joug de cette injonction. Las ! La perfection n’est pas de ce monde. Vous êtes donc dans une impasse, vous traînez un sentiment d’échec, vous vous mésestimez. Di cile de sortir de cette spirale d’exigence et de frustration… Commencez par reconnaître et célébrer vos e orts. N’attendez pas d’être parvenue à un résultat pour vous accorder un peu de gratitude. Dans votre vie privée, essayez d’entrevoir combien votre idéal de perfection peut épuiser, décourager votre entourage. Et instaurez une distance dans toutes vos relations. Abandonnez cette quête illusoire : vous vous sentirez plus libre, plus légère, plus proche des autres… et de vous-même.

Comment peut-on vivre en accord avec soi-même quand on ne sait pas qui on est ? Constamment en action, nous fermons trop souvent les yeux sur ce qui se passe dans notre cœur. Nous avons besoin de regarder en nous-mêmes, d’apprendre à nous connaître, en passant du temps seuls avec nous- mêmes. Du temps qu’on n’occupe pas à lire, faire du sport ou à écouter la radio, mais qu’on peuple de… rien. S’ennuyer avec soi-même est un bon début ! Dans le vide et le silence, on peut s’ouvrir à la pleine conscience et observer nos mouvements intérieurs, ce qui nous habite, ce qui nous émeut, découvrir notre part de lumière, mais aussi notre part d’ombre – qu’il faut accueillir et accepter. Dans le tourbillon de nos agendas, préserver des moments de retrait est essentiel à notre équilibre.

WESTEND61 / GETTYIMAGES - @ASTRID DI CROLLALANZA

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FAITES TAIRE LE TYRANQUI EST ENVOUS

une formule d’“auto-bientraitance”, comme un “Je t’aime” ou un ”Tu es une belle personne”. Visez haut dans le positif ! À chaque parolemaltraitante, stoppez net et prononcez votre formule. Au début, elle peut vous sembler ridicule. Persévérez ! Même si, dans un premier temps, vous ne parvenez pas à court-circuiter les critiques que vous vous adressez, vous nirez par vous traiter en amie.

«Quelle idiote, j’ai oublié le pain ! » « Je suis en retard, quelle nulle… » Vos journées sont ponctuées de ces sentences violentes : vous vous maltraitez. Il va vous falloir faire un virage à 180° pour passer à une attitude d’auto-compassion.D’abord, prenez conscience de la façon dont vous vous traitez : jamais vous ne parleriez à autrui de façon aussi négative ! Ensuite choisissez-vous

NOTRE EXPERT

Christophe Fauré psychiatre, psychothérapeute, auteur de S’aimer enfin ! (Albin Michel)

« Les blessures du passé polluent notre présent » Lorsqu’on ressent un mal-être, une tension qui nous empêche de trouver la paix, c’est le signe d’un déséquilibre intérieur dont il nous faut identifier la source. Parfois, elle est d’ordre énergétique. Mais le plus souvent, il s’agit d’un conflit intrapsychique qui prend sa source dans un passé lointain et qui, non résolu, se réactive sans cesse dans notre présent. Le premier chemin vers la paix consiste à chercher ce qui, en soi, crée cette tension, cette dissonance. C’est dans notre histoire de vie qu’il faut aller regarder : abandon, trahison, humiliation… Les blessures du passé, vécues dans notre enfance, interagissent avec le présent et alimentent ce conflit intérieur inconscient, qui nous pollue l’existence. Rendre conscientes ces blessures est un premier pas. Cela nous permet de les regarder pour ce qu’elles sont, de prendre de la distance pour accueillir la souffrance qu’elles provoquent, mais sans se laisser victimiser, sans donner du pouvoir à cette souffrance. Et ainsi, d’en amortir la violence dans notre présent. En effet, les blessures vécues dans notre petite enfance sont irréparables, mais les identifier nous permet de les apprivoiser, de dénouer ce conflit intérieur qui nous ronge… et de s’apaiser.

REBELLEZ-VOUS Vosparentsavaient leursprojetspour vous. Vous vousêtese orcéed’entrer dans lemoulequ’ils vousont fabriqué. Aujourd’hui, vous vous sentez tiraillée, nouée : négligeant vosaspirationsprofondespour répondreaux attentesd’autrui, vous vousêtes trahie. Votreagitation intérieure témoigne de ladissonanceentre ceque vous savez être justeenvous, et ceque vous faitesaujourd’hui de votre vie. Il est tempsde vous libérer ducarcan et de choisir votrepropre voie. Celapeut déboucher sur une réorientation professionnelle,maispas forcément : tout casser d’uncoup, c’est uneprise de risqueàn’envisager quesi vousêtesensou rance. Contentez-vousde dégager du tempspour renouer avec ceque vousaimez, cequi vous fait du bien, ceque vousavez trop longtempsmisde côté. Puis laissez-vousporter. FAITES-VOUSMASSER Vous vous trouvez trop ronde, tropplate, pas assez ceci ou trop cela. Depuis des années, votre rapport au corps passe invariablement par le jugement. Faire la paix avec soi-même, cela suppose de se réconcilier avec son corps, de l’accepter, de le traiter avec douceur. Prenez rendez-vous dans un salon demassage. Il existe unemultitude de techniques, choisissez celle qui vous tente. Prenez aussi l’habitude d’o rir à votre corps quelques instants de plaisir en vousmassant les pieds, lesmains, le visage, aussi souvent que possible. Apprendre à se faire dubien, c’est essentiel pour retrouver la paix.

PRENEZ SOINDEVOTRE ENFANT INTÉRIEUR

le regarder, l’écouter, l’envelopper d’amour. C’est un travail en profondeur, qui peut se faire grâce à l’oreille attentive d’un ami ou d’un psy, ou à travers votre créativité : écriture, musique, expression corporelle, arts plastiques… Qu’importe le support, la création fait émerger des images, des sensations, des souvenirs refoulés. Doucement, vous allez faire sortir le “Petit Poucet” de sa cachette. Et l’apaiser.

Trouvez une photo de vous enfant (de 3 à 5 ans), et gardez-la sur vous. Cet enfant vit toujours en vous. C’est de lui que provient votre puissante énergie vitale, mais cette énergie, muselée, a besoin d’être libérée. En e et, ce petit être qu’on n’a pas toujours su écouter, consoler, rassurer, en a trop vite conclu qu’il n’était pas important, pas digne d’être aimé. Aujourd’hui, cet enfant intérieur blessé peut vous empêcher de vivre libre et heureuse. Il va falloir

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NOS EXPERTS

Dr CHRISTINE MIRABEL-SARRON psychiatre

Regarder des vidéos de l’animal qui vous e raie : cet exercice sera d’autant plus e cace s’il est répété souvent.

VINCENT TRYBOU psychologue

Apprivoiser peu à peu la peur du vide jusqu’à se sentir totalement à l’aise et se poser là où l’on a envie.

C’EST LEMOMENTDE… surmonter ses petites phobies de l’été

La peur phobique est unmécanisme d’anxiété qui n’a rien à voir avec le danger réel. Mais pas facile de surmonter un vertige ou son aversion des bestioles rampantes… Pour cela, il faut apprivoiser son cerveau ! Par Jasmine Saunier

Vous craignez les insectes ou les serpents Les araignées, les guêpes ou les couleuvres paraissent imprévisibles et dangereuses. On craint d’être atta- qué, voire de les avaler et de s’étouf- fer, pour les premières. Pourtant, leur volonté n’est pas de nous blesser, mais de trouver de la nourriture ou un partenaire. Pour le psychologue Vincent Trybou, il est important de prendre du recul : « Si on pense avoir raison, cela décuple l’angoisse. »

Pour aller mieux : on commence par se désensibiliser aumot lui-même, en demandant à un proche de le pronon- cer. Une fois que l’on se sent à l’aise, on continue avec des images, puis des photos. On se confronte ensuite à des vidéos sans le son, puis avec, en pre- nant le temps de s’habituer à chaque étape : d’abord quelques secondes, puis de plus en plus longtemps, jusqu’à atteindre 40minutes. On fait des pauses pour respirer profondé- ment. « Il faut rester suffisamment longtemps dans chaque situation pour

que le cerveau puisse avoir le temps d’enregistrer le message » , explique Vincent Trybou. Le vide vous angoisse Un balcon est conçu pour soutenir un poids de 350 kg par mètre carré. La probabilité qu’il s’effondre, tout comme un pont, est infinitésimale mais elle existe. « Il ne s’agit pas de nier la réa- lité quand on est phobique. Mais il faut mettre le risque en balance avec les conséquences de la phobie et de l’évi- tement » , dit le Dr Christine Mirabel-

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ment. Il arrive loin, très, très loin devant les deux-roues et la voiture, le bus et le train. D’après les statis- tiques comparant les accidents et le nombre de passagers transportés, la fiabilité du transport aérien s’élève à 99,99998%. Pour aller mieux : la désensibilisation peut se faire en regardant des photos, puis des vidéos d’avions en vol. Une fois à l’aise, on complique les choses en visionnant des images de crashs. « Plus on les regarde, plus le cerveau s’habitue et les digère » , dit Vincent Trybou. Cela semble contre-intuitif ? « Ce n’est pas la confrontation avec la peur qui aggrave la phobie. C’est l’évi- tement, car c’est lui qui renforce l’idée qu’il existe un danger » , répond le psy- chologue. Les spécialistes conseillent aussi de visualiser le trajet en avion. Confortablement assis, on ferme les yeux et on effectue plusieurs respi- rations profondes. Puis on imagine le voyage, étape par étape : l’embar- quement, la fermeture des portes, le décollage… On continue à respirer len- tement pour réduire l’angoisse, et on répète l’exercice. Face à la peur de faire une attaque de panique, Vincent Trybou conseille la thérapie d’acceptation et d’enga- gement (ACT). « Il s’agit de travailler sur l’acceptation de l’angoisse, comme une étape nécessaire pour retrouver une vie normale » , précise-t-il. Plutôt que de chercher à la combattre à tout prix, on accepte la probabilité d’une crise de panique de 15minutes avec, pour récompense, de pouvoir faire ce voyage que l’on souhaite tant. « Quand la personne est dans l’avion et qu’elle sent monter l’angoisse, elle se dit : “Eh bien, tant pis ! Je préfère faire une crise passagère plutôt que de me pri- ver de ce qui me plaît”. Cela va stopper l’attaque de panique. » Vous avez peur de l’eau L’aquaphobie n’est pas une peur de l’eau, puisque l’on est capable d’ouvrir un robinet. Il s’agit plutôt de la crainte

de ne pas flotter ou d’étouffer dans l’eau. Pourtant, si l’on peut barboter c’est que l’on flotte. Pour aller mieux : on s’entraîne dans une piscine municipale, de pré- férence accompagné. On commence par entrer dans l’eau et se promener là où l’on a pied. On reste ainsi plu- sieurs minutes, jusqu’à ce que l’on ne ressente plus d’angoisse à pratiquer l’exercice. Il faut ensuite s’habituer à mettre la tête sous l’eau. On peut commencer chez soi, en retenant son souffle, assis sur un canapé. À la piscine, on porte des lunettes ou un masque et on met la tête sous l’eau quelques secondes en se bouchant le nez, toujours là où l’on a pied. On sort la tête de l’eau, on respire profondément et on recommence. Puis on augmente le temps, en utilisant éventuellement un tuba. Quand cela ne pose plus de problème, on s’entraîne à nager à dif- férentes profondeurs.

Se promener dans l’eau, là où l’on a pied, et y rester jusqu’à ce que l’angoisse nisse par se dissiper.

Sarron. Si l’on accepte le risque de conduire, on peut supporter celui du pont, considérablement inférieur, pour se déplacer où l’on veut. Et même de monter en haut de la tour Eiffel ! Pour aller mieux : pour se décondi- tionner, on commence par la situa- tion qui semble la moins angoissante, comme un balcon au premier étage, avant d’aller crescendo. On s’approche mètre par mètre. On reste sur place de plus en plus longtemps, de quelques secondes à 40 minutes, en faisant une pause à distance si la peur est trop forte. Entre chaque exercice, on respire profondément en suivant un rythme de 6 secondes pour l’inspi- ration, et autant pour l’expiration. On attend toujours d’être à l’aise avant de passer à une situation plus difficile. Vous ne pouvez pas prendre l’avion L’avion est le moyen de transport le plus sûr du monde. C’est une réalité que tous les chiffres officiels confir-

à lire

Comprendre

et traiter les phobies, Dr Christine Mirabel-Sarron, Luis Vera, éd. Dunod, 26 €.

Méthode anti-phobies de l’espace, Vincent Trybou,

Dr Élie Hantouche, éd. J. Lyon, 10,04 €.

Au secours une bestiole !, François Lasserre, Roland Garrigue. éd. Delachaux et Niestlé, 12,90 €.

KANAWA-STUDIO, A. GAULT, WAVEBREAKMEDIA LTD, G. HINDSALE / GETTYIMAGES (4)

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L’enfance de l’art Il est doux parfois de se replonger dans ses plus jeunes années et d’éveiller sans nostalgie ses souvenirs. Voici une sélection de lms, livres, expositions qui s’adressent à l’enfant en chacun de nous. ParMarie-Christine Luton

DANS LESSALLES

Dans Yuli, IciarBollain retrace l’in- croyable des- tin de Carlos Acosta, dan- seur étoile. Poussé par

Premier de la classe, de Stéphane Ben Lahcene, nous renvoie sur les bancs de l’école. Abou, 13 ans, fait la fierté de son père. Sauf que voilà, il truque ses bulletins et lui fait croire qu’il est pre- mier de sa classe… Lors de la réunion des parents d’élèves, Abou recrute de ”faux” profs pour faire face à son père, tan- dis que ses vrais profs ren- contrent un “faux” père. Une comédie sans prétention, où riennesepassecommeprévu. Avec Michèle Laroque, Pascal N’Zonzi. Sortie le 10 juillet.

son père, il finira par intégrer leRoyal Ballet deLondres. Un biopic épatant qui va de l’en- fance du danseur dans les rues de Cuba, jusqu’à sa for- midable réussite à l’âge adulte. Un film gai, coloré, optimiste, dans lequel Carlos Acosta joue son propre rôle. Ses jeunesannées sont, elles, interprétées par un gamin incroyable de justesse. Avec Carlos Acosta, Santiago Alfonso, EdlisonManuel Olbera Nuñez, KeyvinMartinez. Sortie le 17 juillet.

Avec Playmobil, le film, le réalisateur Lino DiSalvo suit les péripéties de la jeune Marla, qui part à la recherche de son frère Charlie, perdu dans l’univers magique des Playmobil. Cette aventure pleine d’humour et d’action, qui s’adresse aux plus jeunes comme aux adultes nostal-

giques de ce jeumythique, est le sujet de ce filmd’animation soigneusement réalisé. Il a notamment été présenté en ouverture du Festival d’An- necy, enmai dernier. Avec les voix françaises de Kad Merad, Jérôme Commandeur, Jenifer Bartoli, Franck Dubosc. Sortie le 7 août.

SURSCÈNE

Sur les traces d’Arsène Lupin est un spectacle qui mêle subtilementmagie et mentalisme. L’invitation est claire : suivre le fameux gentleman cambrio- leur, personnage mythique imaginé par Maurice Leblanc, connu pour sa propensionàuser de déguisements et à changer d’identité pour commettre des délits. Le magicien Jean-Michel Lupin s’en donne d’ailleurs à cœur joie. Manipulations de pièces, de billets,

Quelle bonne idée que la reprise du spectacle culte Le Tour dumonde en 80jours, d’aprèslapiècede JulesVerne etAdolpheD’Ennery, elle-même tirée du roman éponyme. Cette comédie déli- rante retrace l’histoire de Phileas Fogg, gentleman anglais qui veut accomplir le tour du monde en 80 jours avec son valet Jean Passepartout. Résultat, une traversée complètement folle des conti- nents et des océans, en compagnie de cinqacteurs joyeusement cinglés.Dequoi nousdonner enviede relire ce classique de la littérature ! AvecSébastienAzzopardi,PierreCachia,ErwanCreignou…Jusqu’au 21 septembre au Théâtre des Mathurins, 36 rue des Mathurins, Paris 8 e . Dumardi au samedi à 21 h.

expériences de mentalisme… voilà une légende qui se trans- formeenreprésentationthéâtraleinteractive.Uneodeauhéros de L’aiguille creuse, roman qui a enchanté notre adolescence. Du 7 juin au 30 décembre à la Comédie Saint-Michel, 95 bd Saint- Michel, Paris 5 e . Le vendredi à 19h45, le samedi à 16h30.

MARC BOSSAERT - SDP

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ÀVOIR

à NE PAS MANQUER NON PLUS...

L ’ e x p o s i t i o n Drôles de petites bêtes d’Antoon Krings se penche sur l’univers de ce grand auteur-illus- trateur de la litté- rature jeunesse

enfanceenleconsolantd’unemère peu aimante et en le traînant par- tout dans les rues de Paris… Nathan part alors en Roumanie sur les tracesdesonami, qui asubi les drames de la guerre et les purges de l’après-guerre sans perdrepour autant sasoif devivre. Unemagnifique leçon de vie. Éd. AlbinMichel, 224 p., 19€. s’articule autour de six thèmes : la faune et la flore, le jardin, les arts & crafts, l’adaptation audiovisuelle de Drôlesdepetitesbêtes et lesani- mauxdanslalittératuredel’artiste. Grâce à une scénographie ingé- nieuseet particulièrement ludique, ce parcours plonge les visiteurs dans le monde de l’enfance et du merveilleux. De quoi (re)découvrir uneœuvre qui amarqué plusieurs générations d’enfants. Jusqu’au 8 septembre au Musée des arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1 er . Ouvert du mardi au dimanche de 11 h à 18 h, nocturne le jeudi jusqu’à 21 h. semble toute tracée.Unmari aimé et aimant, un fils adorable, une entreprise de prêt-à-porter floris- sante… Si ce n’est que, le 12mars de chaque année, date anniver- saire de sa première rupture, Emmanepeut s’empêcher depen- ser à Jean-Philippe, son amour de jeunesse, qui l’a abandonnée sans explication. Aussi lorsqu’elle apprend qu’il est inscrit sur un site derencontresextraconjugales,elle a envie de le recontacter… Un roman savoureux, qui s’interroge sur le poids des souvenirs, de la jeunesse et de l’amour. Éd. Flammarion, 348 p., 18,90€. Depuis,mon cœur a un battement de retard, de Valérie Cohen, met en scène Emma, une femme épanouie dont la vie

V POUR LE FUN

Rockin’1000 débarque au Stade de France. Ce concert est l’occasion pour unmillier demusiciens amateurs d’interpréter les plus grands standards

du rock. Orchestré par PhilippeManœuvre, programmateurmusical et maître de cérémonie, cet événement rassemble 345 guitaristes, 220 bassistes, 250 batteurs, 220 chanteurs… Le 29 juin à 21 heures au Stade de France, une soirée qui fera date. Billets sur www.stadefrance.com

contemporaine. Né en 1962 d’un père belge et d’une mère fran- çaise, Antoon Krings a publié plus de 65 albums, réalisé un film et une série télé. Après des études de graphisme, il commence sa carrière dans le secteur du textile avant de se lancer dans l’écriture et l’illustration. Cette rétrospective

V POUR L’ÉMOTION

Avec Vita & Virginia, la réalisatrice Chanya Button retrace la rencontre puis la passion entre Virginia Woolf (Elizabeth Debicki) et Vita Sackville-West (Gemma Aterton), deux femmes de lettres dans l’Angleterre des années vingt.

ÀLIRE

Dans La reine des pluies, Kate a12ans en1974à la frontière rwandaise, à l’ouest delaTanzanie,lorsque ses parents sont

De cette relation, VirginiaWoolf écrira Orlando, l’une de ses œuvres majeures et une belle réflexion sur le genre et sur l’art. Sortie le 10 juillet.

assassinés. Une femme blanche, surnommée la “Reine des pluies”, échappe au carnage. Vingt ans plus tard, en Australie, Kate se lie d’amitié avec une étrange voisine qui va lui révéler son incroyable secret :elleestsamarraine,lameil- leure amie de sa mère. Kate va alors découvrir son passé africain et la vérité sur la tragédie qui l’a rendueorpheline. LeCercle réédite ce magnifique portrait de femme doublé d’un voyage en Tanzanie dans lesannées soixante. DeKatherineScholes,traduitdel’an- glais (Australie) par Marthe Lomont. Éd. Belfond Le Cercle. 272 p., 21€.

V POUR L’HUMOUR

On peut dire que Quentin Dupieux n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Dans Le Daim, il invite Jean Dujardin à tomber amoureux d’un… blouson en daim. L’histoire tourne à l’obsession et vamême jusqu’à la foliemeurtrière. C’est

décalé comme sait toujours l’être ce cinéaste ( Wrong Cops, Au poste …) et franchement drôle, dans la lignée de Rubber . Le filma fait l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes. Sortie le 19 juin.

V POUR LA DISTRIBUTION

Dans Once Upon a Time… in Hollywood, Quentin Tarantino convie un superbe casting. Nous sommes en 1969, en pleine période hippie. Leonardo DiCaprio incarne Rick Dalton, un acteur qui s’est construit une belle carrière dans

Le vent reprend ses tours, de Sylv ie Germain, nous parle d’ami t ié. Na t han mène une vie fade et morose lorsqu’un

les westerns. Il est accompagné par sa doublure cascade, Cliff Booth, interprété par Brad Pitt. Autour de cet incroyable duo, on retrouve Al Pacino, Margot Robbie, Dakota Fanning, Kurt Russell, TimRoth… Sortie le 14 août.

avis de recherche va bouleverser son existence. Gavril, le vieil homme disparu, est un artiste de rue roumain qui a enchanté son

ATELIER-DE-PRODUCTION - C. DE CARVALHO / PYRAMIDE FILMS - SDP

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Le jour où… j’ai ramassédesdéchets Sur la plage abandonnée, plastiques et saletés remplacent progressivement coquillages et crustacés. La solution ? Se retrousser lesmanches et enlever tout ça, en y prenant plaisir et en s’amusant si possible. Par AliceKerguelen R écemment encore, Suzanne aurait ignoré et évité le sachet de chips vide qui traîne sur le sentier. Aujourd’hui, elle se baisse et le glisse dans une

Dix kilos de déchets sont jetés chaque seconde en France. Il faut donc tenter d’assainir les océans, mais aussi lesmon- tagnes – où un seul mégot pollue 500 litres d’eau – et les forêts – où les morceaux de verre blessent les petits ani- maux ! De plus en plus de citoyens se rassemblent pour net- toyer. Les associations en ont fait un jeu, une chasse aux trésors d’un nouveau genre. On pratique la “rando-ramas- sage”, le “bateau-ramassage” ou le “plogging” (contrac- tion du suédois “ploka upp”, ramasser, et de “jogging”). À Amsterdam, des croisières avec l’organisation Plastic Whale proposent de repêcher dans les canaux vieilles bas- kets ou roues de bicyclettes. L’association Un océan de vie distribue des filets bleus et scande le slogan : “Ramasser est un petit geste pour une grande cause”. Un geste pas si anodin : les Marseillais ont ôté 25 tonnes de déchets de leur littoral en 2018. D’autres associations, comme Break Free From Plastic, vont plus loin en inventoriant les “trou- vailles” collectées. Sans surprise, près de lamoitié provient de géants bien connus de l’agroalimentaire… En plus d’une action utile et esthétique, la lutte contre la “poubellisation” de la nature incite à prendre conscience des méfaits de la pollution et à repenser notre mode de vie.

poche de son sac à dos. « Quand on aime la nature et ses habitants, on est obligé de ramasser ce qui l’enlaidit » , dit-elle. Suzanne ne se sent pas coupable, mais responsable de ces déchets qui étouffent la planète. D’après la navigatrice Ellen MacArthur, il y aura par exemple plus de plastique que de poissons dans nos océans en 2050. Malgré la prise de conscience récente, on produit encore 53 kg de plastique par an et par Français, la moitié étant utilisée pour de l’em- ballage jetable. 100milliards de verres, assiettes, cuillères, pots, utilisés quelques minutes, vont stagner ensuite des centaines d’années dans les pelouses, les bas-côtés, les plages et finalement l’océan, qui en absorbe 13millions de tonnes de plastique chaque année. Ce dérivé de la pétrochi- mie se recycle peu (21%en France) et il est renforcé d’addi- tifs chimiques dangereux pour la santé. Un sac jetable ou une tong peuvent étouffer une tortue ou un requin, mais les microparticules invisibles, résultant de dizaines d’années de décomposition, empoisonnent tout aussi sûrement pois- sons et plancton. Et le plastique n’est pas le seul problème.

FRANK AND HELENA / CULTURA / PLAINPICTURE

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Pratique

« On n’a jamais envie de quitter une forêt propre » Claire, 65 ans, retraitée

Àramasser enpriorité Une boîte de conserve met 50 ans à se dégrader, une canette en aluminium de 200 à 500 ans, une bouteille en verre 4000 ans. V Le plastique. Entiers, les sacs et emballages tuent les animaux marins. Devenus microdéchets après des dizaines d’années, ils dispersent des phtalates (plastifiants des plastiques) ou du bisphénol A dans les écosystèmes marins. En 2014, l’expédition Tara a compté 500000 particules de plastique par kilomètre carré au large de Nice. V Lesmégots. Ils contiennent plomb, mercure, phénols, ammoniac…Unmégot rend impropre à la consommation 500 litres d’eau. V Le polystyrène. Il est fabriqué à partir de styrène, un composé organique classé cancérogène probable par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ). Il peut mettre 1000 ans pour se dégrader. Participer àdes ramassages V La plateforme “J’agis pour la nature” de la Fondation pour la Nature et l’Homme de Nicolas Hulot renseigne sur les actions de bénévolat en faveur de la nature, et les collectes de toutes sortes. Jagispourlanature.org V L’association Surfrider organise les “Initiatives Océanes”, journées de ramassage de déchets sur les plages : 1400 collectes ont eu lieu en 2018. Surfrider.eu V Mountain Riders organise des opérations enmontagne. Elle récupère chaque année 150 tonnes de déchets, dont une majorité d’origine professionnelle (jalons de piste, câbles, etc.). mountain-riders.org V Un Océan de Vie, lancée par le plongeur René Heuzey, organise des opérations de nettoyage autour de Marseille. Unoceandevie.com

V 1dechetparjour repose sur un principe simple : chacun ramasse un détritus par jour. Et on partage son geste sur Instagram. 1dechetparjour.com V Nettoyons la Nature. La 22 e opération organisée par les centres E.Leclerc aura lieu les 27, 28 et 29 septembre. Chaque bénévole reçoit des gants, des sacs-poubelles, des chasubles… En 2018, elle a rassemblé 550000 volontaires. V L’appli Run Eco Team incite à courir tout en ramassant. Organiser soi-même une collecte V Le siteMountain Riders récapitule toutes les étapes d’une collecte : recruter des volontaires, informer la mairie deux mois avant, penser au transport sur le site (covoiturage), prévoir la gestion des déchets collectés. Le jour même, porter des gants, prévoir un sac pour trois et une poche à mégots pour chacun, ne pas toucher aux déchets dangereux. Prévoir aussi une bâche pour montrer les résultats de la “récolte”. À savoir : les emballages plastiques souillés ne sont pas recyclables. Préparer TheWorld CleanupDay V Le 21 septembre se tiendra le grand nettoyage de la planète. Une sorte de chasse au trésor géante, où les ordures remplacent les pierres précieuses. L’an dernier, 650 tonnes d’ordures et 10 millions de mégots ont ainsi été ramassés. worldcleanupday.fr Encourager le zérodéchet V Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ! Zéro Waste France milite pour les contenants réutilisables et le recyclage. À Paris, la Maison du Zéro Déchet propose de nombreux ateliers autour de ce concept. lamaisonduzerodechet.org

On ne ramasse pas seulement pour la beauté de la forêt, une canette abandonnée est un piègemortel pour un lézard ou unemésange. Les déchets sont dangereux pour la biodiver- sité. Les enfants, que j’invite à des sorties avec leurs parents, sont bien plus sensibles

à cela qu’au temps que met un plastique à se dégrader. Ex-enseignante en sciences naturelles, j’ai créé en 2016 une association pour protéger et nettoyer la forêt de Fausses-Reposes. Aujourd’hui, de grandes entreprises m’envoient leurs employés pour les sensibiliser. On n’a

jamais envie de quitter une forêt propre. environnementfaussesreposes.wordpress.com

«Ramasser, c’est notremanière de fairebouger les élus » Catherine, 65 ans, voileuse

Choquée par les eaux polluées de Sète, ma ville d’ancrage, j’ai tenté de comprendre en portant plainte contre X. Tout le monde se rejette la faute, l’agglomération, la com- mune, les affairesmaritimes, le port… Alors, j’ai créé l’association Les gardiens de Thau

ses Ports et sa Lagune. Ramasser, c’est notre manière à nous de faire bouger les élus, on fait ce qu’ils ne font pas… L’an dernier, pour “Escale à Sète”, nous avons travaillé à dix : pas un remerciement de leur part, mais de la part des visiteurs, oui. De plus en plus, les gens s’intéressent et sont sensibles à notre action. http://gardiensdethausesportsetsalagune.over-blog.com

« Au travers du recyclage, unmessage positif » Isabelle “Dysabo”, 46 ans, artiste

Dévorée par la création, j’ai toujours eu un contact puissant avec la nature. Il faut la regarder, la percevoir et la protéger. AuMad Lab, d’autres artistes et moi-même transfor- mons en œuvres artistiques les déchets conchylicoles. Lamoindre coquille d’huître se

révèle unmagnifique objet : pourquoi la jeter ? Sensibiliser par le biais de l’art est mieux reçu et plus positif et non restrictif. L’idée, à terme, serait de propager partout, via l’art et demultiples “madlab”, cemessage de protection. Au travers du recyclage, les artistes envoient un message positif et non répressif ! madlab.fr

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Rencontre avec… Mathilde Seigner

«Jesuisunebonnevivante»

Cinéma, télévision, théâtre, elle enchaîne les succès depuis des années. Mathilde Seigner, l’une des comédiennes françaises les plus populaires, est à l’a che des lms Ni une, ni deux 1 et Ibiza 2 . On la retrouvera également dans la série télé Le temps est assassin 3 à la rentrée. Rencontre avec une actrice qui prend la vie du bon côté. Propos recueillis par Marie-Christine Luton

cinéma d’auteur, de jouer au théâtre. Je ne crache sur rien, c’est un métier très dur, demain on peut disparaître. Je trouve donc formidable de pouvoir se retrouver sur tous les supports.

Pourquoi avoir accepté de tourner Ni une, ni deux ? L’écriture était charmante, et le concept du double rôle me plaisait, même si c’est très “casse-gueule”. Jouer à la fois une actrice odieuse et une sympathique coiffeusem’intéres- sait. Et ce film parle de la gémellité, du vieillissement, de la chirurgie esthé- tique, des changements de vie. C’est un film de femmes ! Et pour Ibiza ? C’est une vraie comédie d’été ! Elle est tordante et sent bon le soleil et le sable chaud. Avec Christian Clavier, nous formons un couple improbable dans une famille recomposée. En général, qu’est-ce qui vous fait dire oui à un projet ? Le rôle, l’histoire, les partenaires. C’est aussi un agent qui me suit et me conseille. Après, on peut se tromper. Dans ce métier, on n’est jamais sûr du résultat. Là-dessus, je suis très lucide. Peu d’acteurs, hommes ou femmes réussissent sur tous les tableaux comme vous le faites… Certains refusent de travailler pour le petit écran, même si j’ai l’impres- sion qu’aujourd’hui, de plus en plus y viennent. Moi, tout me convient, à partir du moment où le sujet me plaît. J’apprécie le fait de pouvoir faire de la télévision, du cinéma populaire, du

Quel genre demaman êtes-vous ? Je suis une maman assez classique, étonnamment. Vigilante. Pas stricte, mais vigilante. Une maman intuitive. Je surveille beaucoup. Comme le dit mon mari, il y a bien un élément sur lequel je ne suis pas très regardante, c’est l’école. Je ne suis pas obsédée, je n’aimais pas ça moi-même, donc j’avoue que les devoirs ne sont pas vraiment mon truc. Cela dépend. Ce sont des moments de pause lorsque l’on a tout réglé, que l’on peut tout lâcher. Il y a une chose que j’adore quand arrivent les beaux jours, c’est l’heure de l’apéritif. Ce moment où il fait chaud, on s’est bien baigné et on se prend un bon petit verre. C’est un très grand bonheur. L’hiver, comme j’ai unemaison à Paris, j’adore faire un bon feu de bois quand je rentre d’une grosse journée, et en profiter avec un verre de vin. De nature, je ne suis pas dépres- sive. Cela m’arrive d’avoir un coup de cafard, mais il ne dure pas. C’est sou- vent en fin de tournée : à force d’être ballotté de ville en ville, on peut avoir des coups de mou. Mais ce n’est rien, ça passe au bout de dix minutes, et on redescend retrouver les copains. Quel est votremoment préféré dans la journée ? Avez-vous un remède contre le blues ?

Nourrissez-vous encore un rêve de comédienne ?

Pas particulièrement. Je tournerais bien des films plus dramatiques, comme je le faisais il y a quelques années, pour tenir des rôles plus forts. Qu’est-ce qui vousmet de bonne humeur ? Pleindechoses. Lesoleil, je trouvequeça change tout. Unbon repas, unbonvin. Je suisunebonnevivante. En fait, jenesuis pas demauvaisehumeur denature. Pas vraiment. Mais certaines choses me mettent en colère dans notre société. Par exemple, ces casseurs qui pensent qu’en bousillant des lieux “de riches”, ils vont régler des problèmes. C’est lamentable. Quel est votremoteur dans la vie ? Mon fils ! Et mon métier, qui engendre d’énormes pressions, mais qui a le don de me mettre de bonne humeur. Tourner est unmoteur pour moi. Je me dis que j’ai vraiment de la chance de tra- vailler, de pouvoir offrir aux gens que j’aime une belle vie. Existe-il des éléments qui vous contrarient ?

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40 ans. Je n’en voulais pas vraiment, je ne savais pas trop comment j’al- lais me débrouiller avec un enfant. Aujourd'hui, je suis contente, fière je ne sais pas, mais contente. Être mère, ça remplit bien une vie. Qu’y a-t-il d’indispensable pour vous dans l’existence ? De travailler et de gagner sa vie. Surtout dans notre société. Il y a trente ou quarante ans, c’était différent. Mais, désormais, l’argent contribue malheureusement à la sérénité. Et les vacances, c’est quoi pour vous ? Ce sont les potes, les apéros, le bar- becue, la chaleur. Je suis une fille du soleil. Donc je vais en Haute-Corse, en Balagne, entre Calvi et Bastia. Je trouve ça sublime. J’ai des parents qui vivent à Trouville et j’aime également m'y ressourcer. 1. D’Anne Giafferi, avec François-Xavier Demaison, Arié Elmaleh, Marie-Anne Chazel. En salles depuis le 29mai. 2. D’Arnaud Lemort, avec Christian Clavier, JoeyStarr. En salles le 3 juillet. 3. De Claude-Michel Rome et Franck Ollivier, d'après le roman de Michel Bussi. Avec Caterina Murino, Jenifer Bertoli. Cette série en huit épisodes sera diffusée en septembre sur TF1.

Est-ce que la question d’âge vous préoccupe ?

Avez-vous un péchémignon ? J’adore manger, donc je fais régu- lièrement attention à ma ligne. J’ai la chance de ne pas aimer le sucre. En revanche, tout ce qui est salé, le fromage, la charcuterie… j’adore ! En tournée, je me régale des pro- duits régionaux. Par exemple, je suis capable de me gaver de saucisses et d’aligot dans le Cantal !

Oui et non. Jeme sensmieux dansma peau à 52 ans qu’il y a dix ans. Je me trouve mieux physiquement. Mais, comme dans Ni une, ni deux, je vois apparaître des rides… J’y pense, mais pas plus que ça. Et comme la chirurgie esthétique me fout les jetons… Rien ! Non, c’était chouette… Mais pour moi, il n’y a rien à regretter. Ma vie aujourd’hui est super. Je crois qu’on a la vie qu’on veut bien avoir, qui vous ressemble, et la mienne me va bien. De quoi êtes-vous le plus er ? D’avoir eu un enfant. Ce n’était pas une évidence pour moi. Je l’ai eu tard, il y a douze ans, à tout juste Qu’est-ce que vous regrettez de vos 20 ans ?

bio express

V Petite-fille de Louis Seigner, sociétaire de la Comédie- Française,

Mathilde fait sa première apparition

Que préférez-vous chez vous ? Ma gaieté.

à l’écran en 1989 dans la sitcom Salut les Musclés . En 1994, elle se fait connaître dans Le Sourire, de Claude Miller, aux côtés de sa sœur Emmanuelle. Depuis, elle enchaîne les films (une bonne cinquantaine), les séries ( Sam ) et les téléfilms ( Madame Sans- Gêne, Flic tout simplement, etc.) sans oublier une quinzaine de pièces de théâtre.

Et chez les autres ? La même chose. J’aime les gens drôles. Je suis entourée de copines et de copains très marrants. Je n’aime pas les gens qui n’ont pas d’humour. Je m’ennuie très vite. J’aime énormé- ment rigoler. C’est même nécessaire. Il faut rire. Je suis très cliente.

SYLVIE CASTIONI / BESTIMAGE

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Enmode croisière douceur Méditerranée

La tranquillité d’un petit port de pêche, d’une crique… Coquillage, maille let, crochet et raphia rivalisent de créativité. Le naturel et le fait main reviennent en force pour un été sur mesure.

4 _ Espadrille en crochet et corde, Primark, 14 €. Primark.com/fr

7 _ Panier en bres naturelles, coquillages et turquoises, Palme, 70€. Tél. lecteurs : 01 44 59 25 25.

1 _ Sac en raphia fabriqué artisanalement, Bensimon x Zazakely Sambatra, 55 €. bensimon.com

5 _ Boucles d’oreilles en laiton doré à l’or n 14 carats, émaillé à la main, Les Néréides, 75 €. lesnereides.com

8 _ Top crochet en coton, Sandro, 95 €. sandro-paris.com

2 _ Robe crochet en cotonmélangé, Primark, 25 €. Primark.com/fr

9 _ Maillot de bain en polyamide, UCollection, soutien-gorge 12,90€ et culotte 9,90€. Tél. lecteurs : 09 69 36 69 36.

3 _ Capeline en raphia, Sans-Arcidet, 130€. sans-arcidet.fr

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C’est le temps des vacances, le temps des baignades et de l’aventure…De la tendance tropicale au surf façon “Blue Crush”, n’oublions pas l’incontournable rayure estivale et les bellesmatières naturelles. Réalisation : LaurenceBenguigui et LydieObriet Besse Pacific princess Femme sportive et adepte des tenues hautes en couleur surfe sur la tendance avec aisance et bonne humeur. À la plage ou avec un jean, prenez la vague en toute quiétude.

4 _ Solaires enmétal et acétate, Vinyl Factory, 174 €. vinylfactory.fr

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1 _ Combinaison en coton éponge, Russell Athletic, 60 €. russellathletic.com

5 _Bodyennéoprène, HaleBob, 164€. halebob.com

2 _ Tongs en PVC recyclable, Ipanema, 24,99 €. E-mail : ipanema@lifestyle.fr, Sarenza.comou Zalando.fr

8 _ Maillot de bain en polyamide mélangé, O’Neill, 49,99 €. oneill.com/fr

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6 _ Cabas en coton, Oxbow, 42 €. oxbowshop.com/fr

9 _ Tongs en PVC, Zhoelala, 38 €. zhoelala.com

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lignes Transatlantiques Le temps d’une croisière, la rayure et le vinyle se mêlent avec harmonie. Une belle escapade où la transparence ludique des accessoires apporte une note chic et moderne à ce grand classique de l’été.

7 _ Solaires en plastique et acier inoxydable, Quay Australia, 55 €. quayaustralia.fr

4 _ Capeline en paille crochet, Courtois Paris, 350€. courtoisparis.fr

1 _ Sandale en cuir verni et vinyle, Azurée Cannes, 199 €. Tél. lecteurs : 04 93 40 36 60.

2 _ Short en coton Benetton Beachwear, 25,95 €. benetton.com

5 _ Trotteur box en vinyle et trousse amovible en toile enduite, Maison Pourchet, 95 €. pourchet-paris.com

8 _Marinière en coton, Au Printemps Paris, 39 €. Tél. lecteurs : 01 42 82 5000.

3 _ Robe en cotonmélangé, Caroline Biss, 220€. carolinebiss.com

6 _Maillot de bain en polyester mélangé, Barts, 59,99 €. barts.eu

9 _ Sac en vinyle et textile synthétique, Gémo, 15,99 €. gemo.fr

FRED @FREDFURGOL.COM

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été Indien Abondance de feuillages, de eurs et d’oiseaux paradisiaques, c’est un voyage botanique et parfumé que chacune peut emporter dans sa valise. L’imprimé exotique s’inscrit toujours dans la tendance. En total look ou en petites touches pour les plus timides.

4 _Maillot de bain en polyamide et élasthanne, BananaMoon, soutien-gorge 41 € et culotte 31 €. bananamoon.com

1 _Maillot de bain en polyamide, Arena, 55 €. arenawaterinstinct.com/fr

7 _Tunique en coton Primadonna, 109,95 €. primadonna.com

2 _Tongs en PVC recyclable, Ipanema, 22,99 €. E-mail : ipanema@lifestyle.fr, Sarenza.comou Zalando.fr

8 _ Sandale en cuir, Mellow Yellow, 139 €. Tél. lecteurs : 01 55 04 79 49. mellowyellow.fr

5 _ Jupe en viscose, Madeleine, 245 €. madeleine.fr

6 _Créoles en laiton émaillé à lamain et doré à l’or n 18 carats, Les Néréides, 160€. lesnereides.com

9 _Chapeau en paille, Tie Rack London, 29,95 €. tie-rack.fr

3 _Sac façon cuir, André, 49 €. Andre.fr

se sentir bien 20

Huile protectrice pour les cheveux et crème solaire pour le corps : les indispensables sur la plage.

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NOS EXPERTS

Si le cocktail “soleil, sable et mer” est bon pour lemoral, il l’est nettement moins pour les cheveux. Il su t pourtant de quelques précautions pour leur faire aimer l’été. Par AuréliaHermange-Hodin Mes cheveux sous haute protection

DAMIEN BOISSINOT coiffeur

OLIVIER LEBRUN coiffeur et expert du salon OLAB Paris

Mes cheveux sont secset cassants

« Q uand l’été arrive, les cheveux ont accumulé un manque d’hydrata- tion, les chocs thermiques (air sec et froid combiné à la climatisation) et une usure mécanique » , explique Olivier Lebrun, coiffeur. Si, en prime, on ne les a pas suf samment bros- sés, geste qui permet de répandre le sébum des racines aux pointes et de créer un film pro- tecteur, et qu’on fait une coloration pour partir plus pimpante en vacances, les cheveux, qui sont déjà sensibilisés, peuvent devenir cassants. Comment réagir ? Tout desuite… N’hésitezpas àprotéger votre che- velureen lavaporisant régulièrement d’eaudouce pour faire gon er la bre et empêcher l’eau salée ou chlorée de s’in ltrer sous les écailles. Rincez-

la soigneusement sous la douche au retour de la plage et frottez bien le cuir chevelu pour le débar- rasser du sel irritant. Aubout d’unesemaine… Arrêtez les shampooings aux tensioactifs qui décapent (en repérant sur les étiquettes les sulfates “agressifs”, grâce par exemple à l’application gratuite Clean Beauty) et appliquez des masques nourrissants aussi souvent que possible. Au retour des vacances… Direction le coiffeur a n d’évaluer si une coupe est nécessaire : « Ce n’est pas la panacée, mais raccourcir légèrement peut éviter la formation de fourches » , tempère Olivier Lebrun. Pour apporter de la brillance et du soin, il recommande une coloration végétale qui répare et redonne de l’éclat.

DAVID LUCAS coiffeur et fondateur des salons David Lucas

DAVID MALLETT coiffeur et fondateur du salon David Mallett

Les bons produits

TOM MARCIREAU coiffeur

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ANNA ORTIZ- ANTIPOVA coloriste au Salon 28

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L’ASTUCE Oubliez votre élastique durant vos vacances : dans l’eau, il se resserre, casse les fibres et empêche ensuite les cheveux de sécher.

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MARISOL SUAREZ coiffeuse et fondatrice des Studios Marisol

FRANK P WARTENBERG / GETTYIMAGES - ILLUSTRATION : CÉCILE ROUBIO POUR SANTÉ MAGAZINE - SDP

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