Liver Bergerac Terre de passions

108 109

Monbazillac Cave coopérative de

Valoriser, toujours valoriser

L orsqu’il a quitté Périgueux après ses études, Gilles Bartoszek ne pensait pas revenir à Bergerac quelques années après. C’est pour- tant ce qui est arrivé en 1992: «J’ai travaillé dans le vignoble bordelais, côtes-de-bourg, côtes-de-blaye, à Pauillac, ainsi que dans l’Entre-deux-Mers. Cependant mon épouse et moi voulions revenir en Dordogne. J’ai pensé à Périgueux, mais c’est à Bergerac qu’il y a du vin.» C’est en qualité d’œnologue et de maître de chai que Gilles Bartoszek est entré dans les murs de la Cave coopérative de Monbazillac. En 1997, il est nommé directeur adjoint. Deux ans plus tard, en 1999, il prend la direction de la cave. À la fn des années 90, les responsables de la cave venaient d’investir dans les bâtiments dédiés à la dégustation et aux expositions. « Il fallait augmenter le fux des visiteurs. Une mission qui n’était pas évidente pour nous. Avec Sarlat et Saint-Émilion, nous avons toujours le sentiment d’être un peu une ville de passage. Mais nous nous sommes donné les moyens ! » analyse Gilles Bartoszek. Détendu et professionnel, Gilles Bartoszek évoque l’excellente santé de la Cave coopérative de Monbazillac, qu’il dirige depuis plus de 15 ans.

L’homme aime le collectif. Pour avoir un excellent vin. Pour construire de la qualité à la cave coopéra- tive. Lorsque Gilles est arrivé à la tête de la coopérative, il fallait investir dans la production ; il manquait les bons outils pour gagner en qualité. En 2005, la cave centralise son aire de réception et acquiert des tapis pour les vendanges manuelles. Surtout prendre soin des précieuses grappes…Des pressoirs pneumatiques neufs prennent place dans les locaux. RESTRUCTURER LA PRODUCTION «C’est à cette époque que nous avons mis en place l’automatisation et la traçabilité », se souvient le direc- teur de la structure. Dix ans après l’arrivée de Gilles, le conseil d’administration et sa présidente Sylvie Alem décident d’investir dans une nouvelle cuverie de fermentation des vins blancs et rouges. «En 1992, lorsque je suis arrivé, le matériel était vieillissant, je savais qu’il fallait faire un gros travail sur la production. Nous l’avons fait », ajoute-t-il. Quant aux projets pour les années à venir : «Nous souhaitons ouvrir le deuxième étage du château, pro- priété de la coopérative. Inciter les viticulteurs de Monbazillac à animer le site, devenu un haut-lieu du tourisme en Dordogne. Cette année, nous installons le cinéma de plein air dans la cour. »

Gilles Bartoszek, directeur de la Cave coopérative

Made with FlippingBook flipbook maker