Liver Bergerac Terre de passions

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Pécoula Domaine de

Les refets d’or du monbazillac

Depuis bientôt un siècle, la famille Labaye est établie sur les coteaux de Pomport. Une famille qui a toujours mis la qualité et le travail en avant.

dans l’apiculture. René a quant à lui pris sa retraite en 2014. Le domaine a bien grandi et s’étale sur 33 ha (dont 25 ha de Monbazillac). Les bâtiments ont suivi cette évolution, avec un deuxième chai construit à côté du premier — une grange entièrement rénovée dans les années 1990. LE BON BOTRYTIS Le château a su évoluer positivement, grâce à une culture familiale et à une suite de choix stratégiques. René Labaye, «retraité actif» sur la propriété, revient sur les années 1990, un tournant pour lui. «On a toujours fait le choix de la qualité, avec par exemple des vendanges à la main, et même si on nous prenait pour des fous à une époque, il est clair que nous avions raison.» Le travail mené par un petit groupe de viticulteurs au départ, par l’appellation dans son ensemble ensuite, porte ses fruits. « Le monbazillac redevient connu et reconnu pour sa qualité. De toute façon, si on ne fait pas un bon vin, de qualité, on ne le vendra pas, la notoriété ne suft pas » , glisse Jean-Marie Labaye. Et celui-ci a une idée très claire de ce qui fait la qualité des vins de Monbazillac : « On a des terrains argilo- calcaires, qui retiennent bien l’eau, ce sont de bons terroirs à blanc. L’exposition de nos coteaux y fait beau- coup aussi, entre le brouillard le matin et l’exposition tardive au soleil l’été, qui apportent un bon botrytis. » Le fameux botrytis qui donne sa pourriture noble au monbazillac.

A l’infni s’étalent devant les yeux des visiteurs des étendues de vignes. Rouges ou blancs, berge- rac ou monbazillac, il y en a partout autour. S’il est une route à emprunter pour se retrouver plongé dans le vignoble, c’est bien la D14, au sud de Bergerac. En bas, la Dordogne et sa vallée. De l’autre côté de la route, les hauteurs des coteaux de Monbazillac, Pomport, Sigoulès, Saussignac… Parmi tous ces châteaux, se trouve le Domaine de Pécoula, propriété créée par la famille Labaye au début des années 1930. C’est le petit-fls, Jean-Marie Labaye, qui est aujourd’hui à la tête du vignoble. Il se souvient : «Mon grand-père a créé le château avec 7 ou 8 ha. Puis mon père est arrivé dans les années 50 et a agrandi. Mes frères René et Marc ont pris la suite en 1988 » , explique le viticulteur. Jean-Marie arrive sur le vignoble en 2005, lorsque Marc arrête pour se lancer

Jean-Marie Labaye, viticulteur à Pomport