Journal C'est à Dire 120 - Mars 2007

Le journal gratuit du Haut-Doubs

eme

26 mars 2007 N° 120

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

VAL DE MORTEAU Quel avenir pour le commerce local ?

1 av. de la gare - MORTEAU - Tél. 03.81.67.36.35

S O M M A I R E

Chemin boueux à Montlebon. Les habitants du nouveau lotissement “Sous le château” à Montlebon se plaignent que les voiries d’accès à leurs maisons ne soient toujours pas réa- lisées. En cette période, elles ressemblent à un champ de bataille. (page 4) Réserves parlementaires : la nébu- leuse de la République. Ce système de financement méconnu permet aux petites communes de solliciter leur député local afin d’obtenir un coup de pouce financier pour boucler leur budget. Comment le député Binétruy a-t-il utilisé cette manne ? (page 9) Qui aura la maison Cupillard à Villers-le-Lac ? Un litige oppose actuellement plu- sieurs prétendants au rachat de l’ancienne usine d’horlogerie Cupillard. La mairie, à qui appartient le bâtiment, est attaquée au tribunal administratif. (page 10) Une rue “Robert Schwint” au Rus- sey. La mairie du Russey rendra hommage à son ancien maire devenu ensuite maire de Besançon pen- dant quatre mandats. (page 28) Le franc suisse dégringole. La mon- naie helvétique est tombée à son plus bas niveau historique face à l’euro. Une perte pour les fronta- liers. (page 41)

Janine Bozzato, responsable de l’Épicerie de la Halle à Morteau.

(Dossier pages 14 à 22)

DISCO Vacances

FRÉDÉRIC FRANÇOIS En concert exceptionnel

Salle des fêtes à VILLERS LE LAC Mardi 17 Avril 2007 20h30 + FRAIS DE RESERVATION 44 € Tarif Normal 50 € Carré d’Or

RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78

MAICHE : Maison de la presse Barthoulot

VILLERS : Office de Tourisme

MORTEAU : Intermarché, C’est à dire, Office de Tourisme

LE RUSSEY : Super U RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC

LES FINS : Music Plus

POINTS DE VENTE

2

R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Villers-le-Lac : le maire répond à Thierry Munier

Radioactivité : l’ancienne usine Mercier passée au crible

Audace C’est un peu comme un gamin qui pleurniche pour réclamer un jouet et quand il l’a, il ne s’en sert pas. En matière de commerce de proxi- mité, la réaction du consomma- teur est comparable. On récla- me à grands cris des nouvelles enseignes, des commerces de proximité, gage, on le dit aussi, d’une relation de confiance. Et dans le même temps, on se pré- cipite dans sa voiture pour se rendre, 30 km plus loin, dans un hypermarché où s’agglutinent les caddies à la caisse, ou bien enco- re dans une de ces franchises, semblable d’une ville à l’autre, comme si en matière de consom- mation l’instinct grégaire devait aussi prévaloir. Et ceux qui se plai- gnent du déclin du commerce de proximité sont aussi bien souvent les mêmes qui croient faire des économies en faisant 60 km aller- retour pour gagner dix centimes d’euros sur le baril de lessive ou quelque autre produit de grande consommation. Il ne s’agit pas là de prôner un retour aux valeurs ancestrales de la France rurale et de maudire une évolution naturelle de la société de consommation car le commerce de proximité - et le commerce en général - n’est sans doute qu’à l’aube d’une plus profonde mutation encore, alors que pointe déjà la généralisation des achats en ligne où il ne suf- fira plus que d’un clic depuis sa maison pour passer commande des courses de la semaine. Fort de cet irrémédiable constat, il ne s’agit pas non plus de déclarer la fin imminente du commerce tra- ditionnel. Au contraire. C’est bien en se démarquant clairement de la tendance générale, en privilé- giant l’accueil, le sourire, l’inno- vation, l’audace et la qualité que le commerce de proximité saura poser les jalons de sa pérennité. Une hotline ou un centre d’appel anonyme ne remplacera jamais le contact direct avec son commer- çant. L’exemple de Morteau, on le verra dans le dossier de ce mois- ci, est typique de la mutation que commence à opérer le commer- ce local. Certaines enseignes de proximité affichent encore une san- té insolente. Ce sont celles qui osent, qui investissent, qui pren- nent la peine de sortir des sentiers battus, qui communiquent et qui innovent. Il en est du commerce comme de n’importe quel pan de l’économie. L’audace et le sérieux paieront toujours. Et ni Internet, ni les zones commerciales des grandes villes n’y changeront rien. J ean-François Hauser

L e C.H.U. de Besançon doit se doter d’ici deux ans d’un institut où se concentre- ront tous les services de lutte et de soins contre le cancer. La Franche-Comté est une des der- nières régions françaises à ne pas disposer d’un outil unique de lutte contre le cancer. Pas de maison du cancer, pas de centre de lutte. Et ce, malgré la présence de grands profes- sionnels au C.H.U. de Besan- çon, reconnus nationalement dans leur discipline. La capita- le régionale réagit enfin. Le conseil d’administration du C.H.U. Jean Minjoz a confir- mé son intention de créer à Besançon un “institut fédéra- tif régional de cancérologie”. Plus qu’une maison du cancer qui ne fédérerait que les asso- ciations de lutte, plus qu’un centre de lutte qui ne s’occu- perait que des soins, un insti- tut fédératif remplit trois fonc- tions : les soins, la recherche et la coordination d’un vrai réseau régional, lien entre tous les centres hospitaliers de Franche- Comté. Cet institut du cancer sera matérialisé dans un nou- veau bâtiment qui doit être construit dans le périmètre L e 7 décembre dernier, un flacon contenant des sels de radium (une substance radioactive) est découvert au lycée de Morteau. Immédiate- ment, une équipe du centre C.E.A. de Valduc (Côte d’Or) se rend sur place pour collecter le produit en question. Cinq per- sonnes de Morteau ayant pu inhaler ou ingérer du radium sont alors hospitalisées à Besançon et bénéficient d’une déconta- mination corporelle préventi- ve. Le flacon en question avait été acheminé dans le lycée par des élèves, sans qu’ils mani- pulent son contenu. Les potaches en question avaient trouvé cette fiole dans les locaux de l’ancienne usine d’horloge- rie Camille Mercier de Morteau, avant de la jeter par la fenêtre à leur retour à l’internat. Depuis l’incident du 7 décembre, l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (I.R.S.N.) a procédé à un contrôle radiolo- gique du site de l’ancienne usi- ne Mercier, rue de l’Helvétie à Morteau. Les conclusions de l’enquête ont été réunies dans une note de synthèse publiée

proche du C.H.U. Minjoz. La construction abritera notam- ment un hôpital de jour avec 60 lits en oncologie médicale, ain- si qu’un nouvel appareil de radiothérapie. “On retrouvera en un même lieu tout ce qui est nécessaire pour vaincre cette maladi e” note le président du conseil d’administration de l’hô- pital Minjoz. Le coût d’un tel projet s’élè- vera entre 22 et 26 millions d’eu- ros. La construction du bâtiment dédié à cet institut fédératif doit démarrer fin 2008 pour une mise en service progressive dès l’an- née suivante. L’enjeu est de taille. Sur les 20 dernières années, le nombre de patients porteurs d’un cancer est passé de 160 000 à 270 000 en Fran- ce, soit une augmentation de plus de 60 %. En Franche-Com- té, 5 000 patients nouveaux sont détectés chaque année, atteints d’un cancer. Parallèlement, la France est un des pays d’Eu- rope où le nombre de guérisons est le plus élevé. La création d’un institut du cancer répond donc à cette exigence de maintenir cette excellence et à améliorer la prévention. L’objectif final est bien de sauver des vies. fin février par l’I.R.S.N., insti- tut basé en région parisienne. Selon l’I.R.S.N., “l’intervention sur l’ancien site Mercier a révé- lé la présence de quelques zones de contamination au sol détec- tables par mesure directe dans trois pièces du bâtiment en cours de rénovation. Ces trois pièces comportent manifestement leur sol d’origine. Deux des trois points identifiés se situent dans une partie des locaux réaména- gée en habitation mais non enco- re occupée alors que le troi- sième est situé dans une par- tie non aménagée au niveau du rez-de-chaussée” confie l’insti- tut qui se veut rassurant : “les autres pièces du bâtiment sont exemptes de contamination mais elles ont été complètement réno- vées.” Par ailleurs, “aucune tra- ce de contamination n’a été mise en évidence dans l’environne- ment immédiat du site. Seules subsistent quelques zones conta- minées dans les bâtiments de l’usine.” Enfin, tous les objets radioactifs ou contaminés lors de la manipulation par les lycéens (vêtements…) ont été pris en charge.

D ans notre précédent numéro, nous annon- cions la création de l’as- sociation “Agir ensemble pour Villers-le-Lac” par deux citoyens de la commune, Thier- ry Munier et Raymond Michel. Leur objectif : créer un espa- ce de débats à Villers-le-Lac, notamment par l’organisation de réunions publiques sur des thèmes divers. La prochaine aura d’ailleurs lieu mercredi 4 avril à 20 h 30 (salle des fêtes), consacrée à la maîtri- se de l’énergie et aux énergies renouvelables. Mais l’autre but, à plus long terme, est plus poli- tique. Il s’agit bien de consti- tuer une liste pour les pro- chaines élections municipales. Jean Bourgeois, maire de Vil- lers-le-Lac, rappelle le contex- te dans lequel avaient eu lieu les dernières municipales, en 2001, élections où aucune lis- te d’opposition n’avait pu être constituée. “Il faut bien se sou-

venir que Thierry Munier avait déclaré forfait et que son absence aux affaires commu- nales n’est imputable qu’à lui seul” , note le maire. Il pour- suit : “D’ailleurs, deux per- sonnes avaient demandé à fai- re partie de notre liste et si leur exigence d’avoir une place d’adjoint n’avait pas été main- tenue, elles seraient parmi nous pour relever le niveau intel- lectuel” ironise le maire en réfé- rence à l’expression “âne de la Corvée” employée dans l’ar- ticle précédent. “Aujourd'hui, j’avais cru entendre lors de l’assemblée générale consti- tutive de l’association que la nouvelle donne se voulait apo- litique, acceptant les bonnes volontés de tout bord. Per- mettez-moi, après cette entrée en fanfare, de douter de la véracité d’une telle affirma- tion.” Jean Bourgeois durcit le ton : “Avoir si peu de res- pect pour les élus actuels est

une preuve évidente d’un manque de civisme élémen- taire, peu propice à une approche sereine. Je ne pré- tends aucunement être déten- teur de la vérité, simplement je souhaite que l’institution et les hommes et les femmes qui s’y dévouent soient respec- tés” termine le maire à l’at- tention de son futur (?) oppo- sant.

Un institut du cancer en 2009 à Besançon

PORTES OUVERTES les 6, 7 et 8 avril avec baptême GATOR (John Deere) pour les enfants

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue

Souplesse et confort de manœuvre grâce à la transmission hydrostatique Coupe : 92 cm Transmission hydrolique Embrayage de lames pneumatique Bac 280 L - Moteur GCV - 15 CV. KIT MULCHING en option > 86,70 €

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Julie Cottet, Jean-François Hauser.

REPRISE REPRISE 500 €

JF MECATECH 14, Rue du Petit Communal - 25210 BONNETAGE Tél. 03 81 68 95 71 - Fax 03 81 68 98 33

Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2007 Crédits photos : C’est à dire, Comité des fêtes des Fins, Alain Delagneau, H.-D.S.O.M., Lycée, Yves Kuenzi, Sermap, Ville de Besançon.

Protection totale avec le lambrequin déroulable

habitis 11, rue Saint-Michel - MORTEAU Face à Champion - Tél. 03 81 67 58 05 Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h30

V A L D E M O R T E A U

4

LIMBO PNEUS C’est LE PNEU AUTO, MOTO 4X4 mais aussi L’ENTRETIEN Disque de frein Freinage Amortisseur

Plus un sou pour faire les accès au lotissement Dans ce nouveau le lotissement, la voirie inachevée est en très mauvais état. Les habitants s’insurgent et le por- teur du projet annonce que tout sera réglé en juin. Montlebon

cise Éric-Emmanuel Rami. L’en- veloppe financière qui était réser- vée pour réaliser les voiries, aurait été saisie par les services fiscaux. Pour patienter, les habitants du lotissement attendaient un ges- te de la mairie qui aurait pu amé- liorer les conditions de circula- tion. Or, les municipalités n’ont

gens ronchonnent car ils ont cas- sé leurs amortisseurs. Moi-même, j’ai cassé le pot d’échappement de mon véhicule.” Le ras-le-bol est palpable, d’au- tant que les chemins devaient être terminés en mai 2006. Le chantier accuse donc un an de retard. Ajoutons qu’en juin, seu- le la route sera couverte d’en-

L es voiries du lotissement dit “Sous le château” à Montlebon devraient être couvertes d’enrobé au mois de juin. Éric-Emmanuel Rami, du bureau d’urbanisme U.Next à Étupes qui chapeaute le projet est affirmatif. “C’est sûr et certain. L’opération a été repor- tée à deux reprises par l’entre- prise Eurovia qui fera les tra- vaux car elle intervient aussi sur le chantier T.G.V.” dit-il. Le mon- tant de l’intervention s’élève à 120 000 euros.

La nouvelle est de nature à ras- surer les habitants de ce nou- veau lotissement de 42 maisons qui désespèrent depuis trois ans de circuler sur des chemins décents. “C’est catastrophique. Il va falloir qu’on investisse dans des 4 x 4 si ça continue” déplore Gabriel Bas, qui fait partie des premiers particuliers à avoir acquis un lopin de terre dans ce lotissement. Entre le trafic quo- tidien des voitures et le passa- ge des camions, les voiries en tout-venant sont chaotiques. “Des

robé, mais les particuliers devront attendre 2008 avant que les trottoirs ne soient aménagés. Ce décalage important dans le calendrier s’ex- plique également par les

pas à s’immiscer dans ce genre d’affaires pri- vées et encore moins à assumer les défaillances du porteur de projet. Par contre, comme le veut la règle,

“Que la mairie bouche au moins les trous.”

difficultés rencontrées par la société U.Next, qui a eu droit à un “contrôle fiscal lourd” pré-

c’est bien la collectivité qui reprend à sa charge l’entretien des voiries, mais une fois que celles-ci sont terminées. “Nous sommes quarante familles à avoir construit ici. Nous avons deman- dé à la mairie qu’elle bouche au moins les trous et nettoie la rou- te” poursuit Gabriel Bas qui est devenu en quelque sorte le por- te-parole des habitants de “Sous le château.” La demande était modeste, mais les démarches sont restées vaines. Cependant, Albert Rognon recon- naît lui-même que ce lotissement lui a fait “beaucoup de cheveux blancs. Je suis certain que les gens s’y plaisent. C’est vrai qu’il y a des trous, mais l’enrobé sera posé en juin. Je veux ensuite que soient aménagés les trottoirs et posés les lampadaires” indique l’élu. Ni les particuliers, ni la muni- cipalité n’ont entrepris d’action en justice à l’encontre du bureau d’urbanisme d’Étupes, qui a acquis ce terrain et l’a viabilisé. Pour la mairie, c’est préférable

Batterie Vidange

LIMBO PNEUS - Vulco Les Fins 5 rue des Prés Mouchets - 25500 LES FINS Téléphone : 03.81.67.19.98 Fax : 03.81.67.24.28

ainsi, car cette entreprise semble aujourd’hui s’extirper de ses dif- ficultés. Elle devrait donc être en mesure de financer la fin des travaux. Si celle-ci avait disparu, qui aujourd’hui finirait les voiries ? La municipalité a redouté long- temps ce scénario de devoir

prendre à sa charge les travaux, et les habitants du lotissement de devoir à leur tour mettre la main à la poche pour finaliser l’opération. D’un côté comme de l’autre, il n’en était pas ques- tion.

Les voiries sont pleines de trous. Juste une petite partie est goudronnée.

T.C.

Des “soldats verts” au chevet des sous-bois Nettoyer les sous-bois et les bords de route, c’est le principe de l’opération nettoyage de printemps organisée par le comité des fêtes le 14 avril. Les Fins

“D errière chez moi, savez-vous quoi qu’il y a ? Y’a un pneu, le plus joli des pneus dans le bois derrière chez moi…” chantaient les Charlots dans un hymne à la forêt dépotoir. Et derrière chez nous, savons-nous quoi qu’il y a ?

L’appel est donc lancé à tous ceux et celles qui veulent par- ticiper à cette démarche citoyen- ne pendant une demi-journée. La municipalité des Fins four- nit des gants et des sacs pou- belles et met à la disposition des équipes un camion et un

genre, bouteilles de verre font partie des classiques de la col- lecte. “L’année dernière, nous avons ramassé six sacs de 100 litres remplis de cannettes. On retrouve cependant moins de paquets de cigarettes.” Puis il y a les déchets auxquels les net- toyeurs d’un jour ne s’attendent pas. Les trophées, comme une couette trouvée sur les hauteurs du communal des Frenelots, “encore dans son emballage.” Les enfants des écoles sont asso- ciés à cette opération puisqu’ils prennent en charge le nettoya- ge du parcours du Calvaire. À la fin de la journée, un casse- croûte est proposé à tous les par- ticipants. Le rendez-vous est fixé à 13 h 30 à la mairie des Fins.

employé communal pour ramasser les sacs pleins. “On remarque que c’est dans les zones d’af- fluences, qui concentrent le plus de monde, que l’on retrouve le plus de détri- tus” constatent les orga-

Le comité des fêtes des Fins nous invite à le découvrir à l’occasion du nettoyage de printemps qu’il organise le samedi après-midi 14 avril (reporté au 21 en cas de

“Six sacs de 100 litres

remplis de cannettes.”

mauvais temps). Le principe de l’opération qui a lieu une fois par an est de dégager les sous- bois et bords de routes de la com- mune de leurs détritus aban- donnés là par des passants sans scrupule qui se fichent pas mal du respect de leur environne- ment immédiat.

nisateurs. C’est par exemple route des Combes, à deux pas de la zone commerciale, mais également dans les chemins qui conduisent à la discothèque du Bas-de-la-Chaux que les “sol- dats verts” ramassent le plus de déchets indésirables. Sacs plastiques, emballages en tout

Renseignements : 03 81 67 34 03

AEG Guillaume Sarl 18, route de Maîche 25500 LES FINS • Tél. :03.81.67.46.00 TV - HIFI - VIDEO - MENAGER - TV - HIFI - VIDEO - MENAGER

Le nettoyage de printemps mobilise plusieurs dizaines de personnes aux Fins.

6

V A L D E M O R T E A U

En bref…

Villers-le-Lac : un plaidoyer pour Sarkozy Politique Les comités de soutien aux différents can- didats à l’élection présidentielle battent le pavé. Celui de Nicolas Sarkozy occupe le terrain dans le Haut-Doubs.

Vide-grenier À l’occasion de la 18 ème grande foi- re du 1 er mai à Montlebon, le comi- té d’animation de Montlebon orga- nise un vide-greniers. Toute per- sonne intéressées peut joindre dès maintenant Alain Jacquet au 03 81 67 33 05 ou au 06 82 22 94 92. Horlogerie 5,2 milliards d’euros T.T.C., c’est le chiffre d’affaires de la distribution d’horlogerie, bijouterie et joaille- rie française en 2006. Soit 2 % de plus qu’en 2005. 12,8 millions de montres ont été vendues en 2006 en France pour un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros. Agriculture Le Groupement des Agrobiologistes du Doubs (G.A.B.) présidé par Domi- nique Rondot du Barboux tenait son assemblée générale le 14 mars. Au menu des discussions : “La bio en restauration collective : un nouveau challenge pour nos filières locales”. Goumois Le restaurant du Pont à Goumois a été inauguré le 10 mars dernier. L’établissement est tenu par Isa- belle et Loïc Lemoine. Cinéma Au cinéma L’Atalante de Morteau du 29 mars au 3 avril, “La vie des autres” de l’Allemand Florian Henc- kel Von Donnersmarck, qui vient d’obtenir l’Oscar du meilleur film étranger à Hollywood.

Q u’ils soient de gauche ou de droite, les can- didats à l’élection pré- sidentielle ont leurs comités de soutien qui battent campagne un peu partout en France pour relayer les idées de l’élu et espérer convaincre le plus grand nombre d’électeurs de se rallier à leur camp. Dans le Haut-Doubs, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont leurs mili- tants tous mobilisés, d’un côté comme de l’autre, avant le pre- mier rendez-vous des urnes du 22 avril. cantons du Russey et de Mor- teau, animé par Alain Bailly et Denis Leroux, organisait une réunion publique à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. La cin- quième du genre. Une centaine de personnes s’est déplacée sui- te à la campagne de tractage organisée quelques jours plutôt sur la Val de Morteau. Dans le public, aux sarkozystes convaincus se mêlent quelques citoyens curieux qui sont venus là “à titre d’information, pour en savoir un peu plus sur le Le 8 mars, jour des Nations Unies pour les Droits de la Femme, le comité de soutien à Nicolas Sarkozy des

contenu du programme” indique François qui n’est pas encore arrêté sur son choix électoral. Siègent également dans l’as- semblée les cadres locaux de l’U.M.P. comme Albert Rognon, maire de Montlebon, Daniel Leroux maire de Mont-de-Laval, Jean Bourgeois maire de Vil- lers-le-Lac, ou Jean-François Longeot, le maire d’Ornans, l’in- vité du jour. Jean-Marie Biné- truy député, et Alain Marguet, conseiller général du canton de Montbenoît sont absents. lâche Albert Rognon. Sur l’écran géant de la salle des fêtes de Villers-le-Lac, le comi- té de soutien projette trois extra- its du discours du candidat à la porte de Versailles, histoire de plonger tout le monde dans l’am- biance. On s’y croirait ! Le ton très politique de la soirée est donné. La réunion qui ressemble plus à un plaidoyer pour Sarko qu’à un débat d’idées. Stéphanie Jolibois, qui fait par- tie des plus jeunes militants à l’honneur ce soir-là, ne mâche À tour de rôle, les élus du secteur seront invi- tés à faire part de leur engagement pour Sar- ko “le “Monsieur Plus” qui fait ce qu’il dit”

Une centaine de personnes étaient présentes à Villers-le-Lac le 9 mars.

“Comment pourra-t-il mener son programme ?”

pas ses mots à l’égard de la can- didate Royal. “Ségolène, elle relègue la place de la femme à une belle plante qui n’a pas grand-chose dans la tête.” Daniel Leroux à son tour enfon- ce le clou et pointe du doigt l’émergence de François Bay- rou. “Il y a un mirage en Fran- ce qui est dangereux. Les gens disent la gauche, la droite, c’est du pareil au même. Résultat, on a des hommes comme Bayrou qui estiment que la France est au centre. C’est une élection déci- sive. Il faut choisir la bonne rup- ture.” Évidemment, le change- ment ne peut venir que de Sar- kozy…

Après six discours, tout cela est très sérieux. Il n’y a guère que Philippe Schaller, agriculteur sarkozyste, pour détendre l’at- mosphère au micro en appor- tant une pointe d’humour au propos. Il rentre du salon de l’agriculture où il s’était rendu dans l’espoir de serrer la main de Nicolas Sarkozy, un candi- dat crédité de “32 % des inten- tions de vote chez les agricul- teurs” rappelle-t-il. Au passage, il en profite pour égratigner José Bové, “l’affligeant” leader pay- san, qui se “fout des agriculteurs” et dont l’image qu’il véhicule “fait mal à la profession.” Dans cette vague d’avis favorables au

candidat de l’U.M.P., une voix dans le public s’élève. Il est 22 h 45, Claude Vermot, 80 ans, ancien de Villers-le-Lac, modè- re cet enthousiasme. “S’il est élu, Sarkozy va se heurter à la puissance des syndicats et à un pouvoir plus fort encore, celui de l’administration qui dirige ce pays. Alors devant ces écueils, comment pourra-t-il mener son programme ?” Vaste question. Pour une éventuelle réponse, il faudra attendre l’élection et le verdict des urnes. En attendant, le comité de soutien organise une nouvelle réunion le 29 mars à Bonnétage, dans une ferme biologique. T.C.

Un grossiste à Morteau … DI.COM est installé depuis 1994 en tant que grossiste, au 45 rue de la Louhière à Morteau.

La force “T” s’enracine à Morteau Téléthon “La forêt Téléthon” était un des fils rouge du Téléthon 2006. 8 000 plans ont été vendus. Ce sont ceux-là même qui seront mis en terre à Morteau, le week-end de Pâques, à proximité de l’hôpital local.

E t pourquoi pas une forêt Téléthon ! L’idée portée par l’association des gar- de-chasse particuliers du Doubs était une première dans l’his- toire de cette grande fête pour la lutte contre les maladies géné- tiques. Cette initiative fut un fil rouge du Téléthon 2006 à Morteau durant lequel l’asso- ciation a vendu en 30 heures, 8 000 plans dont 6 000 d’épi- céas et 2 000 de mélèzes. Plus de 3 000 euros ont été reversés à l’A.F.M. Ce sont ces plans qui seront mis en terre le week-end de Pâques sur un terrain d’un hectare

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous connaître ! Vous le savez, nous pratiquons sur l'électro- ménager, télé, écran plat, son, hi-fi … des tarifs préférentiels grossiste. C'est-à-dire des prix plus avantageux que la grande distribution ou même Internet. Aujourd'hui, vous êtes de Morteau, Maîche, Pontarlier, Besançon voire même de Strasbourg et de Suisse, à être intéressés par nos tarifs spécifiques. Néanmoins, notre priorité est la livraison de notre matériel sur la France et l’Europe … Si vous êtes intéressés par l'achat d'articles en électroménager, son, image … à tarif gros- siste , vous pouvez venir nous rendre visite de 16h00 à 18h00 du lundi au jeudi et de 16h00 à 17h30 le vendredi , afin de ne pas gêner notre travail et nos expéditions. En vous remerciant de votre compréhension. L’équipe DI.COM reste à votre entière dispo- sition dans les horaires précités. Un petit mot du gérant : M. CASSAGNE Christophe

proche de l’hôpital. “Toutes les personnes qui ont acheté un plan sont donc invitées à venir le planter quand elles le souhai-

bien enraciné dans le Val de Morteau. Mais le pari de cette association du Doubs ne s’arrêtera pas là.

Son objectif est de vendre d’ici cinq ans les premiers rési- neux en arbres de Noël quand ils

tent pendant le week- end” indique Yves Kuen- zi, président de l’asso- ciation départementale des garde-chasse parti-

“La vente se fera au profit du Téléthon.”

culier. Bernard Barataud, figu- re emblématique du Téléthon en France, devrait être présent pour repiquer le premier arbre. Il est prévu de planter les mélèzes de telle sorte à ce qu’ils forment un “T” au milieu des épicéas, histoire de montrer que le Téléthon depuis dix ans est

auront atteint une maturité suf- fisante. “La vente se fera aussi au profit du Téléthon” poursuit Yves Kuenzi. En attendant, les plans seront mis en terre de façon telle à les mettre à l’abri des dégâts que peuvent causer les cervidés.

Cordialement

Ch. Cassagne

Nos tarifs vont vous surprendre …

Grossiste depuis 1994 45 rue de la Louhière 25500 MORTEAU

En 30 heures, 8 000 plans ont été vendus.

Le Russey

Venez retrouver les conseils avisés d’Alain pour accompagner vos repas de Pâques en famille !

Vos points comptent double dans votre Super U

le 5, 12 et le 26 avril

Carte U +35 points bonus

3 €

5 €

4 €

30

39

99

Beaujolais Brouilly Grand Clos de Briante 2006 Mis en bouteille au domaine

Commentaire de dégustation :

Sa robe est d’un rouge rubis profond, son premier nez sur des petits fruits noirs et rouges, laisse percevoir une deuxième personnalité, aux notes de tabac et de bois. L’attaque, avec un bel équilibre remplit largement la bouche. Vin séduisant et harmonieux qui pourra vieillir plusieurs années.

Accompagne trés bien : Rosbif, carré d’agneau, thon rouge, Brie de Meaux, Mont d’Or (Vacherin)

Préparez vos fêtes de Pâques avec nous :

JURA Arbois Chardonnay Les nouvelles2004 Fruitiére vinicole d’Arbois

Bordeaux Bordeaux Château Baron Fillon 2005

Appelez nous pour vos commandes spécifiques aux rayons frais 03-81-43-85-85 - Des produits frais extra et des promos dans tous vos rayons frais - Des idées déco aux couleurs du printemps à tout petit prix - Des sujets pour vos arbres de Pâques et vos tables de fête - Des idées cadeaux uniques, hors du commun et à prix tout doux

Alain vous propose parmi de nombreux vins en promos : Côtes du ventoux croix de mission 2004 2.50 € Vallée de la Loire cabernet d' Anjou chupin 2005 2.40 € Vin de pays d'oc mœlleux vin de muscat 2.90 €

Plus de 200 vins à découvrir A bientôt dans votre Super U !!!

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération

OUVERT DU LUNDI AU SAMEDI 8H30-19H NON STOP

8

V A L D E M O R T E A U

Aménagements Les Fins : le stade de foot sera épargné La Route des microtechniques continue de faire parler d’elle. Aux Fins, une voie avec créneaux de dépassement est envisagée pour 2012-2015. Mais l’emplacement de son arrivée a entraîné quelques interrogations pour le club de football de la commune.

Fans de foot, supporters de Marseille Morteau L’association “Haut-Doubs Supporters O.M.” veut aller suivre son équipe pré- férée dans les stades au moins une fois par trimestre. Avis aux amateurs !

I l n’y a pas d’âge pour sup- porter l’Olympique de Mar- seille. Ce n’est pas néces- saire non plus d’être né sur la Canebière pour être fidèle au club ! La preuve à Morteau où une association de supporters de l’O.M. a été créée il y a un peu plus d’un an à l’initiative de Mor- gan Perrin qui la préside aujour- d’hui. Depuis, ils sont une trentaine de membres de tout âge à se retrou- ver régulièrement pour partager cette même passion pour l’équi- pe de FranckRibéry. “Haut-Doubs Supporters O.M.”, c’est ainsi qu’el- le s’appelle, organise pour les fans (qu’ils soient ou non adhérents à l’association) des voyages jus- qu’au stade Vélodrome. Elle a en projet cette année d’augmenter la fréquence de ces déplacements, car rien ne remplace l’ambiance du stade. “Notre objectif est d’or- ganiser un déplacement par tri- mestre et d’assister à plus de redif- fusions” explique Damien Meu- nier, vice-président de l’asso- ciation. Le fan ne doit rien manquer du spectacle. H.-D.S.O.M. s’est donc rapprochée du bowling des Fins, où vêtus de la parfaite panoplie du supporteur, les aficionados vont suivre la retransmission des matches de à la télévision. Ambiance garantie car à chaque fois, ce sont près de 100 personnes qui prennent part à la fête ! “On cherche juste à passer un bon moment et à partager nos émo-

L a R.D. 461. Plus connue par ses habi- tués sous le nom de Route des micro- techniques, celle-ci voit défiler beau- coup de frontaliers. Et si la partie 2 X 2 v oies simplifie grandement les choses, il reste tout de même plusieurs portions de routes posant problème. “De multiples études sur des tronçons variés ont été faites explique le responsable du service ter- ritorial de l’aménagement de Pontarlier. Elles

de décembre, afin de connaître l’emplacement exact de ce sens giratoire, ainsi que les délais de réalisations. J’ai eu une confirmation. Techni- quement, il existe une possibilité d’éviter l’em- piétement, afin de garantir une pérennité des nouveaux vestiaires.” Il précise : “Ensuite, il y a bien le projet de future bretelle en direction de Morteau, passant sur le terrain. Mais celle-ci n’interviendra pas avant de très nombreuses années. Il est vrai que l’histoire de la Route

L’association (ici à Marseille) veut augmenter cette année le nombre des déplacements pour soutenir dans les stades son équipe préférée.

ont été synthétisées pour décrire les dif- férentes possibilités d’aménagement et en déduire les sections prioritaires.” Et en ce qui concerne la part de rou- te arrivant aux Fins, le projet est déjà bien défini. “Ce tronçon commencera près de la zone d’activité, vers le rond-

des microtechniques a commencé en 1987. Donc tout cela laisse, au bas mot, plus d’une quinzaine d’années.” Et d’ici là, le stade de football néces- sitera de toutes les manières quelques ravalements de façade. Et au service de l’aménagement, on

“Les travaux ne commenceront pas avant 2012-2015.”

tions et notre passion” ajoute-t- il. Le prochain rendez-vous est fixé au bowling le 18 avril ! La virée en car à Marseille, c’est un peu la cerise sur le gâteau. Le match en live où l’on vibre avec la foule dans les tribunes. “Quand on y va, on en profite pour visi- ter la ville” rappelle DamienMeu- nier. Un peu de tourisme enmise en bouche avant la fureur du soir, la carte postale est complète. Ceci étant, les membres d’Haut- Doubs Supporter O.M. sont bons joueurs. La violence dans les stades les répugne. “Nous tenons à garder notre réputation. On ne peut pas fiche en l’air l’associa- tion à cause de débordements into- lérables. Si les gens ne peuvent pas assister à un match sans se

battre ans les tribunes, il faut qu’ils restent devant leur télé” rap- pelle le vice-président. Le mes- sage est clair, il faut avoir l’es- prit fair-play pour devenir membre de H.-D.S.O.M. Petit à petit, l’association se struc- ture et fait de plus en plus d’adeptes qui viennent de tout le département. Le 1 er avril, elle organise son premier loto à la salle Klein à 17 heures avec à la clé de nombreux lots à gagner comme une télévision, un lecteur D.V.D… et évidemment des gad- gets de supporter de l’O.M. T.C.

point du Bas-de-la-Chaux précise le responsable du service aménagement territorial. Et il ira jusqu’au terrain de football des Fins, sur la D. 437, avec des créneaux de dépassements.” Si la solution satisfait les automobilistes pres- sés, au départ, les footballeurs du club des Fins avaient quelques interrogations. “Apparemment, l’arrivée de la nouvelle route sur Les Fins se ter- minerait par un rond-point qui empiéterait sur le terrain de football” explique un respon- sable du club. Et ceci aurait pu compromettre les nouveaux vestiaires envisagés par le club. Le maire de la ville, Gérard Colard, ajoute : “J’ai interrogé le Département, par écrit, au mois

tient également à rassurer. “Tout cela ne se fera pas dans l’immédiat. Les travaux ne commen- ceront pas avant l’horizon 2012-2015. Ce sont des délais normaux, car il faudra faire une enquê- te publique, et faire face aux contraintes d’ac- quisitions, géotechniques, et aux oppositions.” Le service ajoute : “En fait, il s’agit de mettre en adéquation les aménagements à faire avec un ordonnancement prioritaire et avec des finan- cements possibles. Il faut rester pragmatique. Et tout dépend de la présentation de la syn- thèse des différents projets, qui sera faite au Conseil général, vers la fin de l’année.”

Renseignements : 06 88 50 23 19 06 98 65 99 18

“Techniquement, il existe une possibilité d’éviter l’empiétement” sur le terrain de football.

Vers la fusion des offices de tourisme Val de Morteau Mi-mai, les Offices de Tourisme de Morteau et Villers-le-Lac devraient fusionner pour n’en faire plus qu’un.

L’ affaire est entendue. Mi- mai, les offices de tou- risme de Morteau et de

Morteau et Villers-le-Lac qui emploient chacun une hôtesse seront préservés. L’objectif de cette fusion est de donner plus de cohérence à l’in- formation touristique sur ce sec- teur du Haut-Doubs. En com- paraison, c’est dans le même état d’esprit que les offices de tourisme de Pontarlier, Méta- bief, Les Fourgs et Malbuisson ont fusionné il y a quelques années.

blée générale extraordinaire pour dissoudre le bureau l’office de tourisme de Villers-le-Lac” indique Claude

Villers-le-Lac devraient fusionner. Pour cela, il est nécessaire au préa- lable que les conseils d’administration de chacune des deux

“Dissoudre l’office de tourisme de Villers-le-Lac.”

Rognon qui quittera la présidence de l’as- sociation. Dans l’opération, la nouvelle entité chan-

structures se sabordent pour n’en faire plus qu’un qui cha- peautera l’ensemble des offices. “Mi-avril, je ferai une assem-

gera de nom pour s’appeler “Offi- ce de Tourisme Saut-Doubs-Val de Morteau.” Par contre, les points d’accueil du public de

V A L D E M O R T E A U

9

Réserves parlementaires : c’est quoi ? C’est un système méconnu mais qui permet aux parlementaires de soutenir financièrement des dizaines de projets sur leur circonscription. Le journal C’est à dire lève une partie du voile sur les réserves parlementaires. Argent public

Q uel rapport existe-t-il entre la réfection de l’église des Alliés, l’achat du mobilier de la maison de retraite de Pier- refontaine-les-Varans, la rénovation de la mairie des Gras, l’aménagement de logements pour étudiants à Mor- teau, l’installation de la vache en bron- ze dans la traversée des Fins, la mise en valeur d’une fontaine au Narbief ou la construction des futurs vestiaires du football à Montlebon ? Tous ces pro- jets ont reçu ou vont recevoir le sou- tien financier du député Jean-Marie Binétruy grâce à ses réserves parle- mentaires. à la disposition des députés pour sou- tenir certains projets locaux menés par les communes ou les associations dans leur circonscription respective. Le même système fonctionne également au Sénat. Mais tous les parlementaires ne sont pas logés à la même enseigne. D’ailleurs, il règne un certain flou autour du mon- tant précis alloué à chaque parle- mentaire à tel point que “certains dépu- tés ne savent même pas que ça existe” confie Jean-Marie Binétruy. Actuel- lement, les députés de l’opposition dis- poseraient d’une enveloppe de 15 000 euros par an, qu’ils utilisent à discrétion au profit de projets menés par les communes de la circonscription Les réserves parlementaires sont des fonds mis à la dispo- sition des groupes politiques de l’Assemblée Nationale par le rapporteur général du bud- get, fonds qui sont ensuite mis

à Besançon, a connu l’alternance en 2002. Elle se souvient du temps où le gouvernement Jospin était aux affaires. “Avant 2002, je disposais d’en- veloppes qui pouvaient atteindre près de 3 millions de francs (plus de 400 000 euros) par an. Aujourd’hui, je suis dans l’opposition. Je ne dispose que de 15 000 euros par an de réserves” dit-elle. Malgré le flou qui entoure les réserves parlementaires, une règle s’applique néanmoins : les réserves ne peuvent pas financer plus de 50 % du coût hors taxes d’un projet. Par ailleurs, l’argent des réserves ne transite jamais par les parlementaires eux-mêmes, il est ver- sé par les ministères concernés via la préfecture du Doubs. Enfin, lorsque l’enveloppe des réserves n’est pas entiè- rement consommée en fin d’année, elle est perdue. Députés et sénateurs n’aiment pas fai- re de publicité autour des réserves par- lementaires. De peur d’être assaillis de sollicitations mais certainement aussi parce que ce système peu trans- parent est négocié en dehors du bud- get de l’État. Le montant des réserves n’est que le fruit des discussions entre le rapporteur du budget de l’Assem- blée et les responsables de groupes poli- tiques. Paulette Guinchard ne mâche d’ailleurs pas ses mots : “Le système des réserves parlementaires n’est pas du tout démocratique. C’est du clien- télisme.” Le mot est lâché. J.-F.H. avons su créer une compli- cité avec les Franc-Comtois, qui s’étoffe chaque année de nombreux clients qui réa- lisent une maison BATI- LOR. Il est rare que quel- qu’un arrive par hasard chez nous, c'est-à-dire sans avoir été recommandé par de la famille, des amis, un collègue, etc… Nous n’avons pas de recet- te miracle, si ce n’est des constructions traditionnelles extrêmement bien conçues, privilégiant la qualité et les économies d’énergie, dans des gammes de prix inférieures à 130 000 € , per- mettant à de nombreux couples de concrétiser leur rêve de devenir proprié- taire, en pleine confiance . Comment êtes vous orga- nisé et qu’est ce qui vous permet de faire la dif- férence par rapport aux

concernée. Les parlementaires de la majorité sont beaucoup mieux lotis, ils ont le droit de distribuer, chaque année, plus de… 100 000 euros. “Et on peut parfois un peu dépasser l’enveloppe” confie M. Binétruy. Comment le député de la cinquième circonscription du Doubs utilise-t-il cette manne ? “Je ne multiplie pas les projets. Je les prends dans l’ordre où ils me sont présentés. Cette enve- loppe me sert en général à soutenir entre six et dix projets par an, pas plus. Et j’essaie de répartir sur l’ensemble du territoire” répond Jean-Marie Binétruy, la maison des étudiants de Morteau. On accuse parfois les réserves parle- mentaires d’être un outil à vocation électoraliste. Pas pour Jean-Marie Biné- truy qui affirme ne “jamais tenir comp- te de l’étiquette politique d’une mai- rie pour la soutenir.” Le système des réserves, peu connu, suscite en tout cas beaucoup d’interrogations. “On ne fait pas beaucoup de publicité autour des réserves” avoue le député du Doubs. Le système des réserves parlemen- taires n’a pas toujours été organisé selon les mêmes règles au fil des gou- vernements qui se sont succédé aux affaires. Paulette Guinchard, députée de la seconde circonscription du Doubs dont la circonscription électo- rale couvre 178 communes du Haut-Doubs, répartis sur 9 can- tons, de Mouthe à Vercel. La somme maximale que le dépu- té de la V ème ait contribué à ver- ser atteint 30 000 euros pour le classement des 100 plus belles entreprises indé- pendantes de France, tous secteurs confondus, établi par le magazine “L’EN- TREPRISE” et le Cabinet Ernst &Young. Tout d’abord, pourquoi une telle réussite et com- ment faites vous pour allier Qualité et Prix compétitifs, en un mot : pour proposer un rapport qualité/prix aussi incom- parable ? David BAUDIQUEY : il faut rappeler que BATILOR est une société familiale et 100% Franc-Comtoise, ce qui nous permet de faire économiser à nos clients, les coûts d’une structure nationale ( Directeur natio- nal, Directeur régional, Directeur départemental, etc …) Depuis bientôt 30 ans, nous

30 000 euros pour la maison des étudiants de Morteau.

Jean-Marie Binétruy dispose d’une enveloppe d’environ 100 000 euros par an pour soutenir des projets locaux.

DOSSIER MAISON INDIVIDUELLE FAIRE LE BON CHOIX, C’EST D’ABORD CHOISIR UN CONSTRUCTEUR QUI RESPECTE LA LOI !! SPÉCIAL HAUT-DOUBS

I l y a 15 jours, nous vous proposions une interview du PDG de la société BATILOR, leader régional de la mai- son individuelle, qui nous exposait en quelques lignes, le caractère indispensable du respect de la loi, les points importants à côté desquels on ne peut passer, et enfin les démarches à effectuer lorsque l’on a pris la décision de “faire construire”. Aujourd’hui,il nous a sem- blé utile de revenir sur cet- te société 100 % franc-com- toise,qui fêtera prochaine- ment ses 30 ans d’existen- ce, et qui depuis quelques années, se voit décerner de multiples récompenses, tant pour la qualité de ses réa- lisations, que pour sa soli- dité financière : Batilor a en effet intégré depuis 2 ans

autres constructeurs ? DB : Toutes nos construc- tions sont livrées en avan- ce sur les délais contrac- tuels, et ce grâce à notre réseau d’artisans régionaux parfaitement organisés, qui chaque jour oeuvrent sur nos chantiers. Chaque fois que je le peux, je privilégie des fournis- seurs régionaux qui sont beaucoup plus réactifs à nos demandes et aux

attentes de nos clients. J’en veux pour exemple la socié- té CLIMENT, basée à Saô- ne, référence du carrelage dans la région, la société COMAFRANC dont le sié- ge est à Belfort, ou notre charpentier du Haut-Doubs qui nous accompagne depuis 29 ans. Tous ces gens sont fiers d’être franc-Comtois et de porter haut les couleurs régionales.

CONTACT BATILOR : 4 r châtillon - 25 480 Ecole Valentin - 03 81 88 26 26

www.batilor.fr

Publi-info

V A L D E M O R T E A U

10

En bref…

On se dispute le sort de l’ancienne usine Cupillard Villers-le-Lac La mairie de Villers-le-Lac est attaquée par des entre- preneurs de la commune qui lui reprochent de ne pas exécuter la décision de leur vendre un bâtiment communal, que les élus ont pourtant prise. L’affaire rebondit sur fond de spéculation immobilière.

Les Fins Le comité des fêtes des Fins organise le 29 avril, pour la deuxième année consécuti- ve, un vide-grenier à la salle polyvalente aux Fins. L’ouver- ture des portes est annoncée à 8 heures. L’entrée est gra- tuite à tous les curieux et autres chineurs. En 2006, cin- quante exposants avaient déployé leurs étals. Le comi- té des fêtes en attend autant cette fois-ci. La possibilité sera donnée à tous de se res- taurer sur place. Renseigne- ments exposants : 03 81 67 34 03 - 03 81 67 00 65. Débat Ce mois-ci, le Café des parents aborde comme thè- me “Entre disputes et jalou- sies, comment aider ses enfants à grandir ensemble.” Le débat, ouvert à tous les parents, aura lieu à la salle de convivialité située près de l’église aux Fins, à 20 heures, le lundi 2 avril. Renseigne- ments au 03 81 68 16 28. Bar La mairie de Maîche a deman- dé une modification de l’ar- rêté préfectoral pour que tous les bars de la ville puissent ouvrir le vendredi et le same- di soir jusqu’à 2 heures du matin.

L’ histoire commence à empoisonner le conseil municipal de Villers- le-Lac. Soucieux de pérenniser leur activité, deux entrepreneurs de la commune - Denis Guerrin, chauffagiste et Claude Binétruy, fabricant de machines-outils -, se sont vu pro- poser par la mairie le rachat du bâtiment qu’ils occupent actuellement, l’ancienne usine d’horlogerie Cupillard, située face à l’hôtel de France. Au fil des dis- cussions, la mairie propose un prix : 40 000 euros. Par précau-

le située derrière le bâtiment en question à un voisin, Luc Tho- rax, désireux d’avoir un accès élargi à ses garages et peut-être, d’entraver la transaction. Pour accélérer les choses, et après plu- sieurs mois d’attente, les ache- teurs potentiels engagent un réfé- ré devant le tribunal adminis- tratif pour obtenir gain de cau- se. Ils attaquent la décision pri- se par la mairie le 18 décembre dernier par laquelle la collecti- vité cédait une partie dudit ter- rain à M. Thorax. La juridiction administrative a tranché, elle

Objet du litige : le bâtiment de l’ancienne usine Cupillard dans lequel les entreprises Guerrin et BM2I souhaiteraient se développer.

La mairie de Villers-le-Lac attend le verdict judiciaire : “La com- mune avait choisi de privilégier le caractère industriel de ce bâti- ment. Seulement, on s’est ren- du compte après qu’il y avait aus- si un projet immobilier derrière. Et M. Thorax avait proposé de racheter le bâtiment 100 000 euros. Nous sommes donc dans l’attente car comme l’entre- prise a aussi un projet immobi- lier dans cette maison, cela remet en cause le tarif préférentiel que nous avions convenu avec elle” justifie le secrétaire général de la mairie de Villers. En effet, dans l’idée des deux chefs d’entreprises, l’aménage- ment de logements dans les étages supérieurs de l’immeuble était aussi envisagé. “Si nous fai-

supprime notre parking. Et si nous ne pouvons pas acquérir ce bâtiment, nous ne pourrons pas nous développer. Notre entrepri- se est en danger, prévient Sonia Prétot, associée de l’entreprise BM2I. Dans nos projets de déve- loppement, on a conçu des machines de plus grande taille pour nos clients. Pour le moment, on est obligé de les livrer mor- ceau par morceau et de les remon- ter chez le client. C’est aberrant. Tout cela parce qu’on nous empêche de faire les aménage- ments nécessaires dans ce bâti- ment. Mais apparemment, les menaces qui pèsent sur la survie de notre entreprise, ça n’a pas l’air de déranger la mairie. Mais nous, nous n’en dormons plus la nuit.”

sons du locatif, c’est uniquement pour pouvoir continuer à soute- nir l’emploi local; Sans cela, nous ne pourrions pas mener à bien nos projets de développement” justifie Claude Binétruy, le gérant de BM2I. La mairie de Villers-le-Lac qui n’a pas encore tranché, est donc dans une position inconfortable. Les sociétés Guerrin et BM2I n’attendent pourtant qu’une cho- se : qu’elle honore son engage- ment officiel pris en mars 2006. En attendant, ils viennent de sol- liciter un rendez-vous devant le sous-préfet. Espérant ainsi que le représentant de l’État com- prendra, lui, le réelle menace qui pèse sur la survie de leurs entre- prises et les emplois qui vont avec. J.-F.H.

tion, la commune fait éta- blir une estimation par les Domaines qui jugent le bien à 61 000 euros. Le prix de vente final proposé par la mairie sera fixé à 55 000 euros. Le 29 mars 2006, il y a tout juste un an, le

donne raison à… la mairie. Raison invo- quée : la préfecture n’a jamais enregistré la délibération du conseil municipal de Villers. Et pour cause, elle n’a jamais été transmise à la préfecture… Le

“Ça ne dérange pas la mairie. Nous, nous n’en dormons plus.”

conseil municipal de Villers-le- Lac prend une délibération pour confirmer la vente aux deux entrepreneurs de ladite bâtisse. La décision est officiellement entérinée par le conseil muni- cipal. Seulement, près d’un an après la décision officielle votée en conseil, la vente n’est toujours pas conclue. Entre-temps, la mai- rie décide de vendre une parcel-

19 février dernier, pour contour- ner le problème, la mairie choi- sit de créer une servitude de pas- sage au profit de M. Thorax. Aujourd’hui, les deux entreprises qui souhaitent se développer n’ac- ceptent plus que la mairie traî- ne ainsi les pieds. Elles dénon- cent le comportement des élus locaux. “Avec la servitude de pas- sage laissée à M. Thorax, on nous

P U B L I I N F O R M A T I O N Le Relais des Mousquetaires a du goût pour Pâques

Au Relais des Mousquetaires, le chocolat a toute sa place.

U n mois après sa mise en service, la carte de fidélité du Relais des Mousquetaires est déjà un succès ! L’initiative de Christophe Lamboley, responsable du magasin, fait chaque jour de nouveaux adeptes. Il faut dire que cette carte spécialement conçue pour l’enseigne des Fins ne présente que des avantages pour le consom- mateur. Jugez plutôt. À partir de 30 euros d’achat, elle est tamponnée à la caisse. Quand celle-ci est complète, alors sont détenteur repart avec un panier garni de produits régionaux d’une valeur de

Le chocolat est dans tous ses états pendant les fêtes de Pâques dans le magasin des Fins. Il vous invite à découvrir un large choix de produits de goûts à petit prix.

À partir d’avril, promotions chaque semaine sur le rayon fruits et légumes.

15 euros ! Ça vaut le coup d’être fidèle à ce commerce de proximité où l’on trouve tous les produits nécessaires à la vie quotidienne (plus de 2 000 références) et ce, à des prix très concurrentiels. Et là où le Relais des Mous- quetaires fait la différence,

Poules, œufs, lapins, friandises qui amusent les enfants.

sent les enfants, ou chocolats raffinés qui tiennent en éveil le palais des adultes, sont en promotion pendant toute la durée des fêtes de Pâques. Et ce n’est pas fini. “À partir d’avril, nous allons orga- niser chaque semaine des promotions sur les fruits et légumes” annonce Christophe Lamboley. En ce moment, ce sont les vins du Jura qui sont à petit prix ! Les 6 et 7 avril, la maison Pêcheur organi- sera d’ailleurs au magasin une dégustation de vins du Jura. Pas de doute, le Relais des Mousquetaires est un commerce qui vit ! Et c’est tant mieux !

En plus, ce magasin situé à deux pas du bowling aux Fins et de la salle polyvalente, a gardé cette convivialité propre à l’épicerie de quartier. Chacun redécouvre ici le plaisir de faire ses courses, tout en profitant des promotions régulières. Faut-il rap- peler qu’ici, toute l’année, le pain est en promotion toute l’année ! Pour les fêtes de Pâques, le Relais des Mous- quetaires vous invite à venir découvrir un large assortiment de chocolats juste pour le plaisir du goût. Poules, œufs, lapins, friandises qui amu-

c’est justement sur le service et l’innovation. La mise en place de la carte de fidélité, l’installation d’un distributeur automatique de billets et toujours les livraisons de vos courses à domicile (de plus en plus demandées par les clients) sont des exemples de l’attention que portent Christophe Lamboley et son équipe à la clientèle.

Un distributeur automatique de billets est à votre disposition

OUVERT du lundi au samedi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 14 h 30 à 19 h 30 Dimanche de 8 h 30 à 12 h

Livraison tous les jours sauf le lundi et le samedi

Made with FlippingBook - Online catalogs