La Presse Pontissalienne 117 - Juillet 2009

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 117

Juillet 2009

2 €

Le premier mercredi du mois

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

19 juillet, la Grande Boucle dans le Haut-Doubs PONTARLIER ATTEND SON TOUR

L’ÉVÉNEMENT

Lire en pages 4 à 7

Crédit photo A.S.O. B. Bade

Polémique

Le dossier p. 14 à 19 Le réveil touristique du Haut-Doubs Malgré la crise, les projets d’aménagement sur le Mont d’Or ou autour de lac sont toujours d’actualité. Tour d’horizon des principaux dossiers.

p. 11

L’échec de la R.N. 57 Le Haut-Doubs a été

exclu des projets routiers de l’État.

Malgré l’échec, Patrick Genre reste optimiste.

Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - publipresse@wanadoo.fr

RETOUR SUR INFO

2

La Presse Pontissalienne n° 117 - Juillet 2009

L’épicerie “Au P’tit panier” a ouvert ses portes abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets

Éditorial

Les tilleuls tiennent le choc

Mutation Le Doubs nʼest pas un département naturellement touristique. Il faut dʼabord admettre ce postulat si lʼon veut ensui- te être efficace. Le paradoxe, cʼest que notre département a tout pour être une destination majeure du tourisme. Ses richesses naturelles, son patrimoine bâti, son réseau de lacs et de rivières et sa situation géographique au carre- four des flux Nord-Sud du tourisme euro- péen. Pour le Haut-Doubs, en plus, le tourisme sʼappuie sur un patrimoine gastronomique et de terroir indéniable. De surcroît, le côté “nature et vert” de la région colle parfaitement à lʼimage “écolo et développement durable” si “tendance” actuellement. Seulement, il manque encore un atout à notre sec- teur pour quʼil entre naturellement dans la catégorie des destinations de vacances : la culture du tourisme. Ici, elle nʼest pas innée. Et ce nʼest pas fai- re injure aux prestataires locaux du tou- risme que dʼaffirmer cela. Le Haut-Doubs, toujours engoncé dans son glorieux passé horloger et industriel, nʼa jamais eu besoin du tourisme pour vivre. Lʼéconomie touristique ? “Bah, insigni- fiant, on n’a pas besoin de cela” ont longtemps clamé nos édiles. Ce constat qui a prévalu pendant des années est heureusement en train de changer. Grâ- ce à qui ?Aux prestataires du tourisme dʼabord, qui eux, nʼont dʼautres choix que celui dʼinnover car ils ne vivent que de cette manne. À une poignée de béné- voles aussi, qui en prenant des initia- tives originales ou en faisant vivre des sites, apportent un véritable coup de fouet aux ambitions locales. À certains élus aussi qui font de cette question une des priorités pour les années à venir. Des idées fleurissent, on le consta- tera dans le dossier que nous consa- crons ce mois-ci au sujet. La crise éco- nomique que le Haut-Doubs et son voisin suisse traversent actuellement peut au moins avoir un impact positif sur la muta- tion économique que notre région devra amorcer. Ces turbulences mettent en lumière lʼimpérieuse nécessité de redis- tribuer les cartes de lʼéconomie locale. Cela passe par un soutien franc et mas- sif à tous ceux qui, de près ou de loin, prennent des initiatives pour renforcer lʼattractivité touristique du Haut-Doubs et sʼy investissent sans compter. n J ean-François Hauser

D es soins ont été pro- digués aux arbres vieux de plus de 200 ans. Lʼabattage nʼest pas dʼactualité. Les tilleuls de Villers-sous-Chalamont ont la peau dure. Et ce ne sont pas les fervents défenseurs de ces arbres vieux de plus de 200 ans installés sur le site de Notre-Dame des Bois qui sʼen plaindront. Rappe- lons quʼun différend oppose un collectif à la municipali- té qui avait voté lʼabattage des tilleuls au motif quʼils devenaient dangereux pour la chapelle et pour le public en raison de possibles chutes de branches. Lʼabattage nʼa pas eu lieu. En revanche, un acte de van- dalisme a bien failli mettre définitivement à terre ces molosses. Les troncs ont en effet été tailladés au mois dʼavril. Récemment, le collectif “sau- vonslestilleuls” sʼest mobili- sé “ en vue de protéger les plaies des rayons brûlants du soleil et favoriser la cicatri- sation des troncs. Nous avons appliqué un bandage de can-

nisse en roseaux sur toute la circonférence des plaies.Nous avons également déposé du substrat, à base d’écorces, sur l’emprise de leur couronne pour favoriser leur reprise et fournir tous les apports nutri- tionnels dont ils auront besoin” explique le collectif sur son site Internet (www.sauvonslestilleuls.org). Résultat : les tilleuls sont bien verts aujourdʼhui, leurs feuilles sont présentes en quantité et les arbres ne semblent pas montrer de signes de fatigue. La montée de sève est bien présente. “Cela nous rassu- re sur la bonne santé des arbres et leurs facultés à sur- vivre à l’agression. D’ici peu, nous mettrons en place des haubans sur les branches les plus lourdes afin de protéger les personnes et les biens d’éventuelles chutes de branches.” Les arbres sont devenus médiatiques. Der- nièrement, un quotidien natio- nal est venu prendre de leurs nouvelles. On voit mal ce patri- moine tombé à terre sous le seul coup des tronçon- neuses.

Lʼ ouverture de lʼépicerie “Au Pʼtit Panier”, place Jules Pagnier a eu lieu mardi 16 juin. Cʼest lʼaboutissement de plusieurs années de travail engagé par plusieurs associations caritatives en lien étroit avec la mairie de Pontarlier et son C.C.A.S. Ce lieu est né de la volonté des associations Emmaüs, le Panier Barnabas, lʼAssociation des Familles de Pontarlier, le Secours Catholique, la Croix Rouge Fran- çaise, avec le Comité de Distribution de la Banque Alimentaire qui fonctionne déjà depuis de nombreuses années, dʼaller plus loin dans la fourniture de nourriture aux personnes dans le besoin. Lʼépicerie solidaire permet en effet dʼoffrir un choix permanent, comme le fait une épicerie classique, à chaque bénéficiaire de lʼaide, lequel participe à lʼachat à hauteur de 10%de la valeur des produits choisis. “Ce dispositif va aussi permettre de poursuivre le tra- vail social engagé par les services

sociaux et les associations, avec les familles en difficultés du secteur, et apporter à ces familles, une réponse nouvelle et complémentaire pour leur réinsertion sociale” notent les parte- naires. Accessible au public les mardis et vendredis après-midi, lʼépicerie solidaire sʼest donné pour mission de “soutenir les ménages à faibles revenus par une aide alimentaire ponctuelle qui leur permettra ainsi de mieux équilibrer leur budget” résument les services de la vil- le. Installée aux casernes Marguet dans des locaux de la Ville de Pontarlier, cette épicerie est soutenue par le Centre Communal dʼAction Sociale de la Ville de Pontarlier. Elle réunit de nombreux bénévoles des associations cari- tatives locales. Pour pouvoir en bénéficier, les personnes doivent au préalable rencontrer leur référent social. Renseignements au 03 81 46 51 36. Lʼinauguration des locaux du “Pʼtit panier” est prévue le 1 er juillet.

L e mois dernier, La Presse Pontissalienne révé- lait le nom des principaux bénéficiaires des fonds européens dans le Haut-Doubs, essentiellement des exploitations agricoles. Le ministère de l’Agriculture, au nom d’une légitime transparence, a donné accès à ces informations à travers un site Internet consultable par tous depuis le 30 avril der- nier. Une manière simple de savoir où et comment sont distribués les fonds publics de la P.A.C. Cette ouverture démocratique n’est apparemment pas du goût de tous les agriculteurs dont certains n’ont pas manqué de réagir à la publication de ces données publiques. C’est notamment le cas du G.A.E.C. des Champs Noël à Bians-les-Usiers dont les associés se disent “indignés” par cette parution dans la presse, estimant qu’il s’agit là d’une “atteinte à la vie privée.” À la lecture de ces mon- tants, ces exploitants se disent “victimes d’incompréhension” et précisent que “cette aide perçue, à caractère indis- pensable pour la survie des exploitations, diffère du salai- re net de l’exploitant agricole.” La plupart de ces agriculteurs mettent l’accent sur les dif- ficultés auxquelles ils se heurtent pour vendre leurs pro- duits à un prix au moins supérieur à leur coût de produc- tion. “Nous préférerions vivre pleinement de nos produits et donc nous détourner des aides” pensent les associés du G.A.E.C. des Champs Noël. Les agriculteurs, eux qui cultivent souvent la discrétion, oublient peut-être une chose : aucune raison valable ne justifierait que seul ce secteur d’activité échappe à la trans- parence. La P.A.C. est constituée de fonds publics, chaque citoyen est donc légitimement en mesure de connaître ce que Bruxelles fait de l’argent public issu en bonne partie des impôts prélevés aux contribuables de chaque pays de l’Union. Argent de la P.A.C. : au nom de la transparence

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Juin 2009 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, A.S.O. B. Bade, associations et organisateurs, C.S.E.M. Sam Peridy, Aqua Saint-Point, Daniel Bully, Gilles Hérard.

)--/"),)%2 , / 4 ) 3 3 %-% . 4 3 '2/3 562% "40 4%22!33%-%.4

#/.3425#4)/.3 $% "®4)-%.43 %4 -!)3/.3 ).$)6)$5%,,%3 "52%!5 $ ³45$% %4 $³6%,/00%-%.4 $% 02/*%4 %.42%02)3% '³.³2!,%

RUE $ENIS 0APIN "0

0/.4!2,)%2 CEDEX

WWW DE GIORGI FR

CROC NATURE 30 ans d’expérience Alimentation biologique, saine et naturelle

PARKING GRATUIT

300 m 2 de surface de vente à votre service

NOUVEAU MAGASIN

La bio pour tous ! Croc Nature premier réseau de magasins bio en Franche Comté, rassemble six points de vente autour d’un objectif commun : la promotion d’une agriculture propre et une meilleure accessibilité aux produits bio. Parce que chacun a droit à une alimentation de qua- lité, à un environnement préservé, des conditions de vie et de travail plus humaines. Prix non sacrifiés pour l’occasion ni contractuels, mais dispo toute l’année dans la limite de leurs stocks.

DRINK AVOINE THE BRIDGE _____ 1 litre 1€69 par 12 litres 1€52 DRINK SOJA THE BRIDGE ______ 1 litre 1€35 par 12 litres 1€22 CRÉME SOJA PROVAMEL ______ 25 cl 0€92 soit 3€68 le litre JUS DE POMME JACOBY _______ 1 litre 1€12 - par 6 litres 1.€ 01 CAFÉ LYOPHILISÉ DESTINATION 100 gr 3€79 soit 37€90 le kg

PAIN DES FLEURS ___________________ 300 gr 2€28 soit 7€60 / kg RIZ THAI SUNCLAD VRAC ____________ 5 kg 17.€99 soit 3.€59 le kg VIN DOMAINE DE MILLIAS ___________ 1x 75 cl 3€70 - par 6 = 3€33 soit 4€44 / litre BISCUITS HAPPY SMILIES HF ________ 150 gr 1€50 – par 12 =1€35 soit 9€/kg HUILE D’OLIVE ITALIE LEVANTE ______ 1 litre 6€48 - par 6 = 5€83 le litre

SAUCE TOMATE Passata Terre ST Georges 700 ml 1€19 - par 12 1€07 soit 1€52/kg SPAGHETTI ____________________________ 500 gr Granoro 0€86 soit 1€72 / kg VINAIRE DE CIDRE COTEAUX NANTAIS __ 75 cl 2€65 - par 6 = 2€41 soit 3€21 /litre PURÉE D’AMANDE BLANCHE HERVÉ ___ 350 gr 5€09 - par 6 = 4€63 soit 13€22 le kg DÉPURATIF 32 PLANTES _______________ 300 ml 9€42 soit 31.40 / litre

Horaires d’ouverture : Lundi 14h30 -19h Mardi, mercredi, jeudi : 9h30 à 12h30 et 14h30 à 19h

Vendredi : 9h30 à 19h non-stop Samedi : 9h à 18h30 non-stop

Rue Arthur Bourdin PONTARLIER • Tél. 03 81 46 76 50

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 117 - Juillet 2009

4

Logistique et sécurité Le Tour en pratique Près de 700 représentants des forces de l’ordre seront mobilisés sur les deux jours. Le département sera coupé en deux dans le sens Nord-Sud. E ntermesd’organisation,leTourdeFrancedemeureun immen- se chantier. Au moins aussi important que l’attrait médiatique qu’il engendre. Depuis le mois de mars, l’ensemble des par- tenaires (Conseilrégional,général,villes,secours…)sontsurlabrèche. Sécurité. Un chiffre : 700 représentants des forces de l’ordre seront mobi- lisés le samedi et le dimanche avec 375 gendarmes, trois esca- drons de gendarmerie, les effectifs des commissariats de Besan- çon et Pontarlier ainsi que les policiers municipaux. D’ailleurs, le commissariat de Besançon sera dans la caravane avec un 4 x 4 pour promouvoir la profession. Des navettes. Afin de limiter la gêne, le périphérique rue de Dole sera préservé. Trois “sas” dits de cisaillement seront main- tenus en ville. Ginko mettra en place un dispositif avec bus gra- tuits, navettes spéciales et réseau revu. Le final à Micropolis. Le final, ultra rapide, ne nécessitera pas moins de 350 bottes de paille et les îlots directionnels seront enlevés. Le bitume sera également refait à divers endroits. Sur toute la longueur de l’étape, le Conseil général a prévu 27 km de travaux de voirie (1,9 million d’euros). Routes fermées et déviations. Le départ de Pontarlier en direc- tion de Verbier via un passage par Les Fourgs ne pose pas de problèmes. Le peloton n’empruntera qu’une dizaine de kilo- mètres de la route nationale. En revanche, l’étape du samedi passant par Vandoncourt, Pont-de-Roide, Clerval, Baume-les- Dames, Sechin-Breconchaux (…) va couper une grande partie de l’après-midi le département en deux (98 km). Des déviations larges seront mises en œuvre pour contourner la capitale com- toise par le Sud (Quingey) et l’axe de la rue de Vesoul sera pré- servé. Les points de franchissement seront quasi inexistants. Une centaine de panneaux “Route fermée de 12 heures à 18 heures” seront installés par les agents du Département. Ces derniers devront positionner près de 250 bottes de paille. Vers l’arrivée à Besançon, le dispositif sera plus lourd. L’itinéraire Beure-Planoise (vers l’arrivée) sera entièrement fermé à la cir- culation de 5 heures à 22 heures.

PONTARLIER ATTEND SON TOUR

SPORT

Samedi 18 et dimanche 19 juillet Tour de roues dans le Doubs Tout ce qu’il faut savoir sur l’événement sportif de l’été

autre ambiance : celle d’un départ de course. Les coureurs y sont - un peu - plus détendus. C’est l’occasion d’aller glaner du côté de la place Pagnier des autographes lorsqu’Alberto Contador ou Lance Armstrong ira signer la feuille d’engagement. Concernant la circula- tion, l’entrée Est de la ville (en direction des Fourgs) sera bien évidemment fer- mée. L’arrivée depuis Besançon se fera normalement et les parkings de la zone des “Grands Planchants” seront ouverts. Les coureurs partiront à 12 heures de Pontarlier alors que la caravane quitte- ra la capitale du Haut-Doubs à 10 h 15. Le départ réel à 12 h 05 à la sortie de Pontarlier. La cité pontissalienne a orga- nisé de nombreuses manifestations en marge de l’épreuve. “Elles dureront tout le week-end et seront gratuites” annon- ce le maire Patrick Genre. Qu’on se le dise : la pression monte. Et pas seule- ment dans les pneus. E.Ch.

à Pontarlier et plus largement dans le Doubs avec la veille du départ de Pontarlier, l’arrivée à Besançon.

C inq ans. Depuis le contre-la- montre de Besançon en 2004, les coureurs du Tour de Fran- ce n’ont plus pédalé dans le Doubs. Cette année, les amoureux du cyclisme seront servis avec une arrivée à Micropolis-Besançon le samedi 18 juillet et un départ le lendemain de Pontarlier. Lors de la 14 ème étape reliant Colmar à Besançon (199 km), le peloton entrera dans le département àVandoncourt aux alentours de 14 h 50 avant de traver- ser Pont-de-Roide (15 h 19), Baume-les- Dames (16 h 15) où un sprint de boni- fication sera installé. “Les 50 derniers kilomètres seront splendides” annonce le directeur du Tour Christian Prud-

homme. En terme d’images, les hélico- ptères pourront dévoiler les trésors de la vallée du Doubs jusqu’à l’arrivée dans la capitale comtoise. Jugée à Micropo- lis, l’arrivée pourrait se faire “au sprint.” C’est en tout cas le scénario annoncé par les spécialistes.

Plusieurs animations sont prévues. Outre le tradi- tionnel passage de la cara- vane (deux heures avant les coureurs), la ville de Besançon prévoit des ani- mations musicales. La circulation dans la ville sera réglementée. Le dimanche, le public aura l’occasion de voir une

L’arrivée pourrait se faire “au sprint.”

Le dernier passage du Tour à Pontarlier remonte à 2001,

sous des trombes d’eau (photo archive L.P.P.).

La Presse Pontissalienne n° 117 - Juillet 2009

5

Ces Francs-Comtois qui ont participé au Tour Christophe Moreau ,

CHRISTIAN PRUDHOMME Le directeur du Tour de France “Pontarlier, un souvenir sportif fort” Le directeur du Tour de France se confie avant le départ de la 15 ème étape depuis Pontarlier, le dimanche 19 juillet. Parcours, dopage, retour d’Armstrong et lien avec la ville sont passés au crible.

J acques Decrion , le Dolois. 1988 : 72 ème Patrick Perret (Doubs). 8 participations.

Le Belfortain. 10 participations, 1 victoire dʼétape et une fois leMaillot jaune. Équipe 2009 : Agritubel - 2008 : abandon lors de la 7 ème étape. - 2007 : 37 ème (au général). - 2006 : 7 ème - 2005 : 11 ème - 2004 : 12 ème - 2003 : 8 ème et 1 er Français au général. - 2002 : Abandon à la 15 ème éta- pe - 2001 : Abandon à la 12 ème éta- pe, vainqueur du Prologue, maillot jaune pendant 2 jours - 2000 : 4 ème - 1999 : 27 ème - 1998 : Exclu à la 7 ème étape Francis Mourey, domicilié à Saône (Doubs). Une participation en 2005. Équipe en 2009 : Française des Jeux. - 2005 : 94 ème Arnaud Prétot. - 2001 : non classé - 1997 : 105 ème Frédéric Vichot , Haute-Saône (Vesoul). 6 participations et 2 vic- toires dʼétape. - 1991 : 20 ème - 1989 : 37 ème - 1988 : 28 ème - 1986 : 100 ème - 1985 : 31 ème au général. Vainqueur de lʼétape Aurillac- Toulouse - 1984 : 23 ème . Vainqueur de lʼétape Domaine du Rouret - Grenoble. Joël Pélier, le Haut-Doubiste. 4 participations et 1 victoire dʼétape. - 1989 : 128 ème . Vainqueur de lʼétape Rennes-Futuroscope. - 1988 : 120 ème - 1986 : non classé - 1985 : 78 ème - 1997 : 19 ème - 1996 : 75 ème

- 1982 : 48 ème - 1981 : 44 ème - 1980 : 71 ème - 1979 : non classé - 1978 : 29 ème

- 1977 : non classé - 1976 : non classé - 1975 : non classé Pascal Guyot (Haute-Saône) - 1982 - 1983 : non classé (chute). Éric Guyot (Belfort) - 1986 Jean-Paul Hosotte (Doubs). - 1980 : 90 ème Michel Charlier - 1976 : non classé Jean De Gribaldy , le Bisontin. 3 participations. - 1952 : 45 ème - 1948 : non classé - 1947 : 46 ème Pierre Morel - 1960 : 77 ème Roger Rossinelli - 1952 : 61 ème Adolphe Deledda (Jura) - 1956 : 71 ème - 1955 : non classé - 1954 : 26 ème - 1953 : 35 ème - 1952 : 24 ème - 1951 : 32 ème . Victoire dʼétape Dijon-Paris. - 1949 : non classé. Victoire dʼétape Saint-Malo-Les Sables Charles Roux. - 1928 : non classé - 1925 : 34 ème . René Grelin (Dole).

L a Presse Pontissalienne : Huit ans après, le Tour fait à nouveau étape à Pontarlier. Racon- tez-nous cette étape rocambolesque de juillet 2001. Christian Prudhomme : C’est l’échappée d’une demi-heure avec le regretté Andreï Kivi- lev (décédé en 2003 suite à une chute sur Paris-Nice) qui l’emporte avec une demi- heure d’avance. Tout le peloton aurait pu être disqualifié car quasiment hors délai. François Simon avait d’ailleurs endossé le maillot jaune durant plusieurs jours. C’est un souvenir sportif fort. L.P.P. : Le choix de la capitale du Haut-Doubs s’est-il imposé ? C.P. : On allait vers la Suisse, nous avions besoin de gagner des kilomètres car il était impossible de faire Besançon-Ver- bier. Pontarlier s’imposait donc. J’ai de bons contacts avec Patrick Genre (le mai-

L.P.P. : Et Christophe Moreau, notre Franc-Com- tois ? C.P. : On n’a pas un coureur comme Chris- tophe qui dans son meilleur niveau était tout proche du podium. Une étape c’est possible. L.P.P. : Le retour d’Armstrong, c’est une bonne chose pour le vélo… C.P. : Ce n’est ni une bonne, ni une mau- vaise chose. L.P.P. : Peut-il gagner ? C.P. : J’ai été stupéfait de son retour. Il est monté en puissance sur le Giro (Tour d’Italie) et notamment dans la dernière semaine de course. Il sera là. Peut-être pas en dominateur mais avec des ambi- tions. Je suis curieux de voir ce qui va se passer dans son équipe. L.P.P. : Quels sont vos rapports avec lui ? C.P. : Je l’ai relativement peu vu, seule- ment durant deux ans. La réalité d’un directeur du Tour : c’est que l’on voit plus les élus que les coureurs. L.P.P. : Le Belge Tom Boonen, contrôlé positif à la cocaïne, sera-t-il au départ ? C.P. : Je suis d’accord avec le président de l’U.C.I. (Pat Mac Quaid) pour dire qu’il a sali l’image du cyclisme. L’U.C.I. doit trancher… L.P.P. : Quelle est votre position concernant l’utilisation des oreillettes en course ? C.P. : Daniel Bilalian (directeur des sports à France Télévision) a demandé à l’U.C.I. de supprimer les oreillettes. On pourrait avoir une - voire deux étapes - sans oreillettes sur ce Tour. L.P.P. : Sur quelles étapes ? C.P. : Je ne peux pas le dire mais sûre- ment sur des étapes de moyenne mon- tagne. En haute montagne, il n’y aurait pas d’intérêt. Propos recueillis par E.Ch. L.P.P. : Vous préparez déjà l’après Tour 2009 ? C.P. : Nous avons trois Tours d’avance.

L.P.P. : Pour l’arrivée à Besançon le samedi, doit- on s’attendre à une arrivée au sprint ? À Pon- tarlier le lendemain, les sprinters seront moins à la fête. Vous confirmez ? C.P. : Il faudra que le groupe d’échappés profite des routes étroites de la mi-éta- pe pour prendre beaucoup, beaucoup, d’avance sur le peloton. Les 50 derniers kilomètres sont splendides en termes d’images avec la vallée du Doubs mais j’ai bien peur que les échappés voient arriver un tsunami derrière eux. Car rap- pelons que la veille dans les Vosges, les sprinters n’auront pas été à la noce et le lendemain au départ de Pontarlier, ils ne le seront pas…Ce sera une étape de grim- peurs. L.P.P. : Au final, peu d’étapes sont promises aux sprinters. C.P. : Il y en a autant que d’habitude mais elles sont davantage espacées. Je préfè- re un sprinter qui gagne deux ou trois étapes et le voir aux Champs-Élysées qu’un sprinter comme Cippolini qui gagne quatre étapes de suite qui ne passe pas les Alpes. Quand on fait le Tour, c’est pour aller jusqu’au bout ! J’ai envie que les baroudeurs soient récompensés. L.P.P. : Y a-t-il encore des baroudeurs français, ou un Français capable de gagner le tour ? C.P. : Aucun Français n’est capable de gagner. S’il y avait un Bernard Hinault dans le peloton, cela se saurait. Des barou- deurs, il y en a : Stéphane Augé, Thomas Voeckler…

re), il aime le sport et sa ville a, je crois, été élue la plus sportive de France. Ce qui est drôle, c’est qu’il y a une usine Armstrong ici (rires). L.P.P. : En terme d’organisation, jugez-vous la ville prête ? Vu des conditions économiques, était-il plus difficile de trouver des partenaires ? C.P. : : Je ne suis pas inquiet pour l’organisation et il n’a pas été plus difficile de trouver des partenaires.

“50 derniers kilomètres splendides.”

Pontarlier dans l’histoire

P ontarlier a été six fois ville-étape du Tour de France. Ce sera la 7 ème cette année. Le Tour a connu une péri- pétie inhabituelle sur la route menant à Pontarlier en juillet 2001. Une échappée de 14 coureurs avait pris une avance considérable sur le peloton, qui semblait insen- sible à l’aggravation de la situation. Sous la pluie, les cou- reurs avaient grimpé la côte de Maîche avant de braver le brouillard et le froid. Aucune image filmée depuis un hélicoptère n’a été retransmise. À l’arrivée, Erik Dekker franchissait la ligne avec 35 minutes d’avance sur le pelo- ton, et Stuart O’Grady héritait du maillot jaune. Une application rigoureuse du règlement aurait conduit à la disqualification complète du peloton… après huit jours de course. L’arrivée à Verbier est inédite. La mon- tée finale, longue de 9 kilomètres, va permettre de creu- ser des écarts. Pour mémoire, sur le Tour de France, lors de la derniè- re arrivée en altitude en territoire suisse, en 1984, Lau- rent Fignon avait affirmé sa supériorité : à Crans-Mon- tana, il remportait, vêtu de jaune, sa troisième étape alpestre de l’année. L’ancien cycliste a déclaré fin juin être touché par un cancer des voies digestives. Consul- tant pour France Télévisions, Laurent Fignon devrait

suivre le Tour 2009. Seule une aggravation de son état de santé pourrait l’en empêcher. Vainqueur du Tour de France 1983, il a avoué dans son autobiographie s’être dopé mais aucun lien n’est établi entre le dopage et sa maladie. 1927 : Victoire d’Adelin Benoit, Porte Saint-Pierre. 1960 : Pontarlier-Besançon 83 km contre-la-montre. Vainqueur : Rolf Graf . Maillot jaune : Nencini (Ita). 1972 : Aix-les-Bains-Pontarlier 198,5 km. Willy Teir- linck (Bel). Maillot jaune : Merckx (Bel). 1972 : Pontarlier-Ballon d’Alsace 213 km. Bernard Thévenet (Fra). Maillot jaune : Merckx. 1985 : Épinal-Pontarlier 204,5 km. Jorgen Peder- sen (Dk). Maillot jaune : Bernard Hinault. 1985 : Pon- tarlier-Morzine-Avoriaz 195 km. Luis Herrera (Col). Maillot jaune : Bernard Hinault. 2001 : Colmar-Pontarlier 222,5 km. Erik Dekker (Hol). Maillot jaune : Stuart O’Grady (Aus). 2001 : Pontarlier-Aix-les-Bains 185 km. Serguei Ivanov (Rus Stuart). Maillot jaune : O’Grady.

Christian Prudhomme estime que Lance Armstrong sera prêt pour ce Tour 2009.

La Presse Pontissalienne n° 117 - Juillet 2009

6

SON 1 ER TOUR DE FRANCE EN 2005 F.D.J. Francis Mourey, l’enfant du pays Retenu pour participer au Tour 2009, le Bisontin Francis Mourey raconte sa première Grande Boucle, en 2005. Quel sera son rôle, les étapes visées ? Réponse du coureur de la “Française des Jeux”.

Le cycliste franc-comtois

L’ étape Colmar-Besançon, sûr que Francis Mourey n’a pas eu besoin de la reconnaître. “Elle pas- se à quatre kilomètres de mon lieu de naissance (N.D.L.R. : Chazot dans le Doubs) et arri- ve à Besançon, où je m’entraîne

souvent” dit le cycliste franc- comtois, passé professionnel en 2004 à la “Française des Jeux”. À l’heure où nous écrivons ces lignes, Francis Mourey n’est pas encore certain de disputer la deuxième Grande Boucle de sa carrière. S’il est retenu dans la “short-list” de neuf coureurs, c’est à Marc Madiot - le direc- teur sportif - de décider s’il sera ou non du voyage. Les noms seront dévoilés après le 28 juin, date des champion- nats de France sur route. Une attente toujours longue, diffi- cile. Mais le Doubiste domici- lié à Saône n’est pas du genre à gamberger : “Si je fais le Tour, c’est tant mieux. J’espère vrai- ment le faire car il passe dans notre région. Si je ne suis pas retenu, tant pis. Je serai en vacances… ” schématise le sym- pathique papa d’une petite fille âgée de deux ans et demi. Sacré quatre fois champion de France de cyclo-cross (2005,2007, 2008, 2009), troisième auxMon- diaux en Italie en 2006, Fran- cis a gardé la tête froide comme si ce maçon de formation n’avait pas oublié d’où il venait. Autre chose qu’il n’a pas oubliée : la magie du Tour de France. En 2005, son équipe le lance dans le grand bain après un bonTour d’Italie (104 ème en 2004). Le début d’une vraie carrière sur route pour un cycliste plutôt habitué à rouler dans l’herbe et la boue avec son vélo de cyclo-cross. “Le Tour, j’en ai de très bons souve- nirs. C’est super bien organisé avec beaucoup de public autour de nous mais d’un autre côté, c’est fatigant moralement. Je n’aime pas trop ce côté super- médiatique. C’est un tout : il y a la pression de la course, ça rou- le vite et il y a peu de répit. Pour les spectateurs qui aiment le vélo, ce n’est pas sur le Tour qu’il faut venir pour discuter avec nous.

On reste abordables mais il faut déjà 36 badges pour accéder au village pro.” Francis, qui a l’habitude de s’entraîner à Besançon, a-t-il prévu un coup pour l’arrivée dans “sa” ville ? “ ç a risque d’arriver au sprint” dit-il. En clair, une victoire d’étape à Besançon n’est pas imaginable. La précédente (Vittel-Colmar) est davantage dans ses cordes. Il l’a d’ailleurs reconnue avec ses coéquipiers. Elle pourrait lui convenir àmerveille sachant que ses qualités de rouleur-grim- peur ne sont plus à prouver. Quel sera son rôle s’il a le bon- heur d’être retenu ? “Ce sera celui d’équipier pour les sprin- ters en début de semaine et pour Sandy Casar, notre leader , dans les étapes de montagne” répond le cycliste âgé de 29 ans qui voit bien Contador s’imposer même s’il ne faut pas oublier Arm- strong, “qui n’a pas fait le Giro à fond” selon Mourey. Concer- nant le dopage, Francis a été contrôlé àmaintes reprises avec un résultat toujours négatif : “Il

Francis Mourey

espère être en selle sur ce Tour 2009.

CINQ FOIS VAINQUEUR DU TOUR Le dernier Français Bernard Hinault : “Pas de souvenir de Besançon…”

E n juin, Bernard Hinault est venu à Besançon lancer le cycloparc, manifestation cycliste à destina- tion des jeunes scolaires. Cinq fois vainqueur duTour de France (1978, 1979, 1981, 1982 et 1985), il n’a jamais rem- porté d’étapes en Franche-Comté, “ou tout du moins, je ne m’en souviens pas” dit-il en souriant. L’ancien cycliste qui dit enco- re parcourir 100 kilomètres trois fois par semaine à une moyenne de 30 kilomètres par heure n’est pas tendre avec la jeune génération. “Aucun Français n’est capable de gagner le Tour de France ! Il vaudrait mieux qu’ils essayent de gagner des étapes que vouloir absolument terminer dans le top 10. On ne retient pas le nom du 4 e du Tour de France 2008 mais seulement les vainqueurs. Il faut que les cyclistes fran- çais arrêtent de se prendre pour des cham- pions !” , dixit l’ancien “Blaireau”, surnom donné lorsqu’il dominait son sport (de 1978 à 1986). L’homme n’est pas tendre avec la jeune Cinq fois vainqueur du Tour de France, l’ancien cycliste Bernard Hinault n’est pas tendre avec la jeune génération.

y a encore une semaine, on est venu me contrô- ler à 6 heures dumat’ chez moi. Quand quelqu’un est pris, il fau- drait le radier ! La lutte avance. Nous sommes contrôlés 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Le cyclisme est le seul sport à vouloir se sortir du dopage.” Dis- cret mais talen- tueux, Mourey espère prouver qu’il est multi- cartes. E.Ch.

“Contrôlé à 6 heures du mat’, chez moi.”

Bernard Hinault, seul Français à avoir remporté cinq fois le Tour de France : “Que les Français arrêtent de se prendre pour des stars.”

Le profil de l’étape

génération tant et si bien que ses rapports avec cet- te dernière se sont net- tement dégradés. Son pronostic : une victoire de l’Espagnol Alberto Contador (Astana) et à l’instar de nombreux spé- cialistes, il attend une arrivée au sprint à Besançon. Comme le directeur du Tour de France, il aimerait que les oreillettes disparais- sent : “Avec ces oreillettes, les coureurs sont deve- nus des machines à péda- ler ! Ils n’ont pas la scien- ce de la course.”

“Des machines à pédaler.”

La Presse Pontissalienne n° 117 - Juillet 2009

7

ÉQUIPE

“Made in Besançon” Accent bisontin à la Française des Jeux Francis Mourey n’est pas le seul coureur professionnel de la “Française des Jeux” à s’entraîner et vivre à Besançon. Deux entraîneurs et un autre coureur ont élu domicile dans la capitale comtoise.

L e trèfle à quatre feuilles, symbole de l’équipe cyclis- te la “Française des Jeux” se plaît visiblement àmer- veille à Besançon. Outre le cou- reur professionnel Francis Mou- rey (lire par ailleurs), ils sont trois autres membres de cette formation à s’épanouir dans la capitale comtoise. Il y a Frédé- ric Grappe - l’entraîneur -, Jacques Decrion - second entraî- neur -, et Yauheni Hutarovich, le sprinter de nationalité biélo- russe. Ce petit monde est lié, Yauheni Hutarovich étant le dernier arrivé dans le Doubs. Il est domicilié à Pugey depuis quelques mois, non loin de Saô- ne, là où habite Francis Mou- rey. “Si je suis venu à Besançon, c’est à la demande de l’équipe car il y a Fred (Grappe) et Jacques (Decrion)” résume Huta-

rovich, appelé “Huta” par ses coéquipiers. Le sprinter de l’équipe composée de 21 cou- reurs est dans la même situa- tion que son coéquipier et ami Francis Mourey : il n’est pas cer- tain d’être retenu pour la Gran- de Boucle 2009. La décision sera communiquée après le 28 juin, date des championnats de Fran- ce. Si les coureurs de la F.D.J. sont à Besançon, c’est bien évi- demment pour bénéficier du suivi rapproché de Frédéric Grappe, l’entraîneur. Ensei- gnant-chercheur à la faculté de sports de Besançon et ancien coureur cycliste, le coach est installé à Besançon depuis l’âge de dix ans. “Les coureurs ont le choix du domicile, rappelle ce dernier. “Huta” a rapide- ment accepté de s’installer à

Besançon. Cela m’a permis de mieux connaître son mode de fonctionnement. C’est impor- tant. Les cyclistes étrangers sont d’ailleurs moins casaniers que les Français” explique Frédéric Grappe. Le samedi 18 juillet, la F.D.J. jouera à domicile. L’occasion de prouver qu’elle peut-être pro- phète en son pays.

Yauheni Hutarovich, Francis Mourey et Frédéric Grappe : la Française des Jeux s’épanouit à Besançon.

LES ANIMATIONS Deux jours de fête à Pontarlier Fête du vélo et fête tout court. La ville de Pontar- lier a souhaité célébrer le passage du Tour de France en trois temps : l’exposition sur l’histoire de Pontarlier et du Tour, l’événement populaire autour de la cueillette de l’absinthe, un concert et enfin l’événement sportif le dimanche. DU 15 JUILLET AU 28 AOÛT : exposition “Pontarlier et le Tour de France, une longue histoire”. Entrée de l’Hôtel de Ville. SAMEDI 18 JUILLET. 11 heures : défilé au centre-ville où calèches, voitures anciennes évolueront au rythme d’une fanfare à cheval. 11 h 45 : arrivée symbolique de la cueillette de l’absinthe, sur le site du Grand Cours et animation par les Gars de Joux. 12 h 30 : dégustation d’absinthe sous le kiosque. 15 heures : lâcher de ballon Toute la journée : atelier pédagogique sur la fabrication du papier, spectacles, essaye de vieux vélos et ferrailles recyclés, démons- trations de danse, atelier peinture, exposition sur l’absinthe et sur le Tour, exposition de voitures anciennes, animation de type ker- messe, ouverture et des gratuite des distilleries et du musée. 20 heures : concert gratuit en plein air de Ridan. Première par- tie : Rod Barthet. DIMANCHE 19 JUILLET 9 heures : ouverture du village départ du Tour de France place Jules-Pagnier. Podium, signature des coureurs, caravane, anima- tions musicales 9 h 15 : opération “La Petite boucle Nesquik”. 14 enfants pré- sélectionnés vont parcourir le 1er kilomètre de l’étape. 10 heures : opération cadets juniors. Les jeunes du Vélo Club de Pontarlier vont parcourir les 20 premiers et les 20 derniers kilo- mètres de l’étape. 10 h 15 : départ de la caravane publicitaire - Place Cretin. 12 heures : départ du peloton par la rue des Bernardines (place Cretin). 18 et 19 juillet

M515034002260

Maison BBC (Basse Consommation)

D 225

Morteau

ruede l a T uilerie

Gy Gray

RueduCreuxauCerf

ruedes Chenevières

RueduGour

ruede l aFruitièr e

RueduMotey

rueduPont

ruedelaFruitière

Marnay Besançon

Montlebon

rueduBelAir

Beaumotte les Pins

D 48

ruedeBellevue

Neuchâtel

Z.I. DE LA GARE - SAONE - 03.81.55.86.66 - www.maisons-contoz.fr

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 117 - Juillet 2009

8

HÔPITAL Inauguration le 30 juin Les urgences dans leurs nouveaux murs L’hôpital de Pontarlier poursuit sa mue. On inaugure le nouveau pôle mère-enfant et le secteur des urgences totalement repensé. Zoom sur les urgences.

VILLE

Plus de décès en 2009 Les pompes funèbres ont fait peau neuve Les locaux de la régie municipale de Pontarlier ont été agrandis et rénovés. De quoi accueillir plus dignement les familles, toujours fidèles à ce système de gestion.

L e centre hospitalier de Pontarlier dispose désormais d’une unité d’hospitalisation deTrès Courte Durée. Ouverte depuis le 4 mai dernier, elle offre une chambre à un lit et deux chambres à deux lits ainsi qu’une chambre d’isolement “pour les patients un peu agi- tés” note Dominique Sonney, la responsable administrative des urgences. “Ce nouveau service est une uni- té de surveillance, et non pas d’un service de réanimation ou

de soins intensifs” précise l’hôpital.Il accueille des patients nécessitant une hospitalisation courte ou une démarche com- plémentaire pour sécuriser les décisions médicales prises aux urgences, alternative à des sor- ties prématurées ou à des hos- pitalisations inadaptées (réa- lisation et attente d’examen ou de résultats). Ce service est aussi destiné à “organiser la prise en charge diagnostique et orienter le patient en aval.” La durée d’hospitalisation n’y excè- de pas 36 heures (3 heures au

minimum). Le personnel de ce nouveau service comprend un médecin des urgences, une infirmière et une aide soignante de jour, une infirmière de nuit. Plus largement, c’est tout le service des urgences qui béné- ficie de la nouvelle organisa- tion. “L’installation dans les nou- veaux locaux implique un confort pour le patient et le per- sonnel, grâce à des locaux plus grands et plus fonctionnels équi- pés de matériels et de range- ments identiques dans les boxes afin de faciliter la prise en char- ge. Nos objectifs prioritaires sont la réduction des délais d’attente grâce à la mise en pla- ce d’un “circuit long” et d’un “circuit court”, la qualité de la prise en soins et l’accueil” pré- cise M me Sonney. L’équipe médicale, paramédi- cale et administrative des urgences se compose d’une qua- rantaine de personnes. Les urgences traitent environ 20 000 cas par an. En même temps que les urgences, le nouveau pôlemère- enfant est également inaugu- ré le 30 juin.

Une extension a été réalisée à l’arrière du bâtiment. L’inaugura -tion a lieu le 29 juin.

E ntre 90 et 95%des Pon- tissaliens qui décèdent sont pris en charge par la régie municipale des pompes funèbres. C’est dire si la régie est chère au cœur des habitants de Pontarlier. En moyenne, la régie pontissa- lienne prend en charge 200 obsèques par an, de résidents de la ville mais aussi d’habitants d’une vingtaine de communes du Haut-Doubs avec qui la régie a passé une convention. Au total, la régie gère 65 % des obsèques des personnes décédées à l’hôpital de Pontarlier (le reste l’est par des entreprises privées, sou- vent dans les secteurs de Mor-

teau, Mouthe…, d’où sont ori- ginaires les personnes décé- dées). Ce chiffre de 65 % est stable d’année en année,même si le volume global des décès est en baisse depuis trois ans à Pontarlier. 347 décès enre- gistrés à Pontarlier en 2006, 316 en 2007 et 291 en 2008. Il

tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean BERTHET-JACQUES. 28/05/09 – Sati ERDAS, 42 ans, ouvrière intérimai- re, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 28/05/09 – François PRENCIPE, 51 ans, maçon , domicilié à Pontarlier (Doubs). 30/05/09 – Fernand MAIRE, 82 ans, retraité, domi- ciliéàPontarlier(Doubs)épouxdeRolandeLORIN. 01/06/09–AndréDEBUSNE,60ans,retraité,domi- ciliéàPontarlier(Doubs)épouxdeCatherineCOUCHE. 01/06/09 – Jean-François BETTITNELLI, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Anne CHABOD. 06/06/09 – Denise RIGOULET , 79 ans, retraitée, domiciliéeàFoncine-Le-Haut(Jura),veuvedeHen- ri LANGEL. 07/06/09 – Martine FAIVRE, 54 ans, agent tech- nique,domiciliéeàGilley(Doubs),veuvedeGérard FAIVRE. 09/06/09 – René POURNY, 79 ans, retraité agrico- le, domicilié à Sainte Colombe (Doubs), époux de Micheline VUITTENEZ. 11/06/09–JocelyneLAITHIER,50ans,éducatrice, domiciliée à Jougne (Doubs), épouse de Franco CAPRIOLI. 13/06/09 – Marie-Louise TOCHOT, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Hen- ri VERNIER. 13/06/09 – Léon PERROT-MINOT, 64 ans, retraité, domicilié à Les Fourgs (Doubs) époux de Michèle DROZ-BARTHOLET. 14/06/09 – René COURTET, 85 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 15/06/09 – Renée PIRALLA, 84 ans, sans profes- sion, domiciliée à La Cluse et Mijoux (Doubs) céli- bataire. 17/06/09–EloiCHOPARD-LALLIER,75ans,méca- nicien retraité, domicilié à Villers le Lac (Doubs) époux de Marguerite BOISSENIN. 17/06/09 – Léon BERGIER, 86 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Jeanne COTTEZ. 18/06/09 – Jeanne EDME, 87 ans, retraitée, domi- ciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeJeanVICÉRIAL. 18/06/09 – Marie-Louise VIEILLE, 75 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Camille QUERRY. d’accueil vraiment améliorées que les familles seront reçues aux pompes funèbres de la rue Jeanne-d’Arc. Neuf mois de chantier ont été nécessaires pour agrandir les locaux, créer un garage, un local de stocka- ge des cercueils, et refaire les locaux d’accueil. “C’est aussi une opération de restauration de notre patrimoine bâti dans ce lieu proche des casernesMar- guet” note Marie-Claude Mas- son, la première adjointe char- gée de ce dossier. Trois salariés travaillent à la régie. Cet effectif doit être ren- forcé par l’arrivée d’une qua- trième personne début août. J.-F.H.

semble que cet- te année, la cour- be s’inverse puis- qu’à fin mai 2009, le ser- vice état civil de Pontarlier avait déjà enregistré 187 décès. C’est donc dans des conditions

187 décès à fin mai.

Le service des urgences est dirigé par le Docteur Philippe Marguet (à gauche), responsable du S.M.U.R.

État-civil de juin

10/06/09–JaelyndeManoëlCOLLE,contrôleurde travauxetdeVanessaGAUDET,animatriceenédu- cation environnement. 12/06/09 – Marie de René MARGUERITE, cuisinier et de Nathalie VUILLE, maître-nageur. 11/06/09 – Alix de Jean-Sébastien BOBILLIER- CHAUMON, directeur magasin et de Stéphanie POURCHET, aide-soignante. 12/06/09 – Maria de Michaël PONTHIEU, électri- cien et de Eva LEPRETRE, sans profession. 12/06/09 – Lola de Thomas BINETRUY, chauffeur routier et de Emilie PROST, agent administratif. 13/06/09 – Heaven de Loïc VIEILLE-MARCHISET, sans profession et de Sarah KREIT, sans profes- sion. 12/06/09 – Sara de Nicolas BULLY, ingénieur infor- matique et de Virginie VERNOIT, infirmière. 13/06/09 – Iléna de William MARTA, militaire et de Sandrine PASSARD, contrôleuse en horlogerie. 13/06/09 – Simon de Sylvain SURMA, menuisier et deGéraldineMYOTTE,préparatriceenpharmacie. 13/06/09 – Clément de Laurent GUYON, ingénieur qualité et de Aurélie MAIRE, comptable. 14/06/09 – Anaé de David LAMY, professeur des écoles et de Sandra LOCATELLI, professeur des écoles. 14/06/09 – Mathis de Anthony LOPEZ-RIPERT, conseillercommercialetdePascalineMINA,comp- table. 15/06/09–AlizédeThierryPARIS,agriculteuretde Aurélie BOURDIN, adjoint administratif. 16/06/09 – Clara de Matthieu CUYNET, électromé- canicien et de Hélène BOUILLET, esthéticienne. 17/06/09 – Eddy de Frédéric HUOT-MARCHAND, maître d’œuvre et de Patricia DESTAING, vendeu- se. 17/06/09 – Téotim de Cyril CHAN, agent de main- tenance et de Virginie FAIVRE-PIERRET, assistan- te commerciale. 17/06/09 – Julia de James SOLDAVINI, charpen- tiercouvreuretdeAngéliqueMONTAGGIONI,assis- tance d’agence. 18/06/09 – Paul et Vincent de Jacques MICHAUD, comptable et de Isabelle VIGOUROUX, sans pro- fession. 18/06/09 – Rayan de Louis BATISTA, ouvrier spé- cialisé verre et de Hanane ZIRAR, sans profession. 18/06/09 – Louna de Sylvain VIENNET, ouvrier et de Isabelle TROUTTET, sans profession. 18/06/09 – Louane de Franck JOLIAT, agent tech- nique municipal et de Vanessa PATOZ, assistante maternelle.

18/06/09 – Robin de Franck DELVAL, enseignant en chimie biologie et de Cécile GEHIN, chercheur en physiochimie.

NAISSANCES

30/05/09 – Tino de Jérôme COQUET, entrepreneur detravauxagricolesetdeFabienneFAIVRE,secré- taire. 30/05/09 – Valentin de Julien PYANET, plombier et de Séverine LACROIX, assistante comptable. 29/05/09 – Simon de Sylvain LECLERC, banquier et de Anaïs POSTY, directrice de garderie. 30/05/09 – Marius de Benoît GRIFFON, agriculteur et de Jessica BULLE, sans profession. 31/05/09 – Estelle de Bertrand BEAURENAULT, agent de maîtrise et de Pascale LARIT, professeur des écoles. 31/05/09 – Mila de Bertrand RONCIN, serveur et de Estelle BELOT, vendeuse. 01/06/09 – Cléa de Christophe PERRIER, carreleur et de Cindy SCHOONBAERT, sans profession. 01/06/09 – Clarisse de Julein PIERRE, carreleur et de Mélinda GABUS, ouvrière. 01/06/09 – Louis de Eric MARGUET, ingénieur en micro mécanique et de Aurélie PINCEMIN, sans profession. 02/06/09–BellyndadeRobertBONTEMPS,plom- bierchauffagisteetdeMarie-FranceRATTE,veilleu- se de nuit. 02/06/09 – Éloïse de Michaël DUBOIS, polisseur et de Alexandra PALISSE, assistante maternelle. 02/06/09 – Antoine de Frédéric GIRARDOT, adjoint administratif et de Barbara MONSCOURT, agent administratif. 02/06/09–LouannedeWilliamPERREZ,aidemon- teur et de Anne-Marie AUBRY, sans profession. 03/06/09 – Benjamin de Jérémie GUITON, infor- maticienetdeLysianeSCIONIS,assistantedecom- munication. 04/06/09 – Albin de Julien MERCIER, chauffagiste et de Bénédicte LACROIX, technicienne de labo- ratoire. 04/06/09 – Paul de Maxime TOURNIER, ouvrier et de Fanny QUINTRE, vendeuse. 04/06/09 – Octavie de Mickaël MAUGAIN, artisan scieuretdeAnne-LaureMARGUET,professeurdes écoles. 04/06/09 – Louise de Romuald GAIFFE, technicien qualité et de Myriam POURCELOT, infirmière. 05/06/09 – Youna de Xavier BLANC, responsable d’atelier et de Carine MAFFEIS, coiffeuse. 05/06/09 – Danaé de Jérôme BRISEBARD, maga- sinier et de Sandrine JEANNIER, aide soignante.

05/06/09 – Camille de Baptiste LOUP, magasinier et de Aurélie LARDEMER, conseillère clientèle. 06/06/09–MariloudeXavierCLÉMENT,agriculteur et de Céline LAMBERT, factrice. 06/06/09–EvandeFranckMINARY,chefd’entreprise et de Séverine BERTRAND, sans profession. 06/06/09 – Elia de Jean LAURAIN, ouvrier et de Angélique COURTOISIER, sans profession. 07/06/09–Ela-NazdeErolÖZTÜRK,programmeur et de Esra KÖSE, sans profession. 07/06/09 – Loïs de Sébastien GAZZOLI, métallur- giste et de Sarah REMETTER, ouvrière en horloge- rie. 07/06/09–ElizadeGaznendCERA,plombieretde Sarah CHAUVIN, opticienne. 08/06/09 – Lucas de Laurent MARGUET, peintre et de Marina BOLLE-REDDAT, infirmière. 08/06/09 – Noé de Sébastien LADRAT, gardien de la paix et de Christelle BEZ, secrétaire médicale. 08/06/09 – Robin de Franck GROS, agriculteur et de Nadia BÉLIARD, femme de ménage. 09/06/09–CorentindeChristopheRIGOULET,arti- san travaux publics et de Véronique MASSARD, secrétaire comptable. 07/06/09 – Maïly de Michaël AUTHIER, ouvrier et de Céline LEVAUFRE, commerçante. 09/06/09 – Lucas et Romain de Lauri WEBER, patrouilleur et de Angélique HERCZALOWSKI, conseillère financier. 09/06/09 – Tiffany de Ludovic BERTIN-GUYON, charpentier couvreur et de Floriane BONNEFOY, secrétaire médicale. 09/06/09 – Louison de Jérôme COEURDEVEY, lea- der de selle et de Céline PAILLARD, leader de selle. 09/06/09 – Faustine de Yohann NEVEUX, agricul- teur et de Johannie GENSSE, animatrice. 10/06/09 – Nathan de Laurent COSTE ingénieur et cadre technique d’entreprise et Céline MONNIER, ingénieur agro-alimentaire. 10/06/09–Abby-GaëlledeXavierCLERGINET,rec- tifieur et de Katia JEAN, sans profession. 10/06/09 – Nour de Abderrzak AMZAITI, restaura- teur et de Fatima MARZOUKI, cuisinière. 10/06/09 – Alizée de Alain BILLOD, agriculteur et de Anne-Sophie MAILLAN LAGRACE, vétérinaire. 10/06/09 – Calista de Jérôme NICOLIER, ouvrier agro-alimentaire et de Céline PAGNIER, vendeuse en textile.

MARIAGES

22/05/09 – Lucas de David PAGNOT, maçon et de Sophie DUBOIS, employée de commerce. 23/05/09 – Alexis de Laurent CHABOUD, artisan maçon et de Aurélie PUTELAT, comptable. 23/05/09 – Ferréol de Bertrand CHOUFFOT, techni- cien en décolletage et de Hélène GUINOT, infirmière. 23/05/09 – Jarod de Thierry HUGOT, responsable technique et de Evelyne TOLEDANO, horlogère. 24/05/09 – Thibault de Mickaël MARTIN, cuisinier et de Alexandra ZERWETZ, bijoutière. 25/05/09 – Ylian de Rémy BRIAULT, infirmier et de Delphine PROISY, infirmière. 25/05/09 – Jules de Vincent ROBBE, informaticien et de Valérie FAYOLLE, secrétaire comptable. 25/05/09 – Martin de Marc JOBARD, professeur physiqueetchimieetdeAurélieLECOULTRE,ouvriè- re en horlogerie. 26/05/09 – Lou-Anne de Christophe DIOT, com- mercial et de Jacqueline CHAMBON, serveuse. 25/05/09 – Victor de Jean-François LHOMMME, forestieretdeCarineCUCHE,professeurdesécoles. 26/05/09 – Ilona de Elie REGAZZONI, monteur en climatisation et de Laëtitia HENZELIN, assistante administrative. 26/05/09 – Laëtitia de Jacky BÉLIARD, agriculteur et de Valérie DUBAT, agent de production. 27/05/09–MaëlynedeSylvainBEAUGUION,conduc- teur de travaux et de Alexandra POURCELOT, employée de banque. 27/05/09 – Sarah de Eric COLARD-CLAUDY, meu- leuretdeCarolineMESNIER,préparatriceenphar- macie. 27/05/09 – Cloé de Mickaël COURVOISIER, agri- culteur et de Stéphanie BOURGEOIS, infirmière. 27/05/09 – Killian de Aurore GIRARDOT, sans pro- fession. 28/05/09 – Maëline de Julien MARGUIER, froma- ger et de Ludivine VIENNET, enseignante. 28/05/09 – Axel de Damien VALLET, chauffeur et de Sabrina BOURGEOIS, assistante achats. 29/05/09 – Nathan de Julie MONNIER, aide soi- gnante. 20/05/09 – Chloé de Julien FRANZIN, électricien et de Séverine TESLISKI, sans profession. 29/05/09–ThibautdeJean-PierreTOUSCH,ouvrier agricole et de Isabelle DILLENSCHNEIDER.

30/05/09 – Frédéric BULLE, technicien et Isabelle VERLY, commerçante. 30/05/09 – Sébastien JACQUÉ, ouvrier et Céline COYER, employée. 30/05/09–FrédéricPHEULPIN,pizzaioloetAlexan- dra CÉDOLIN, sans profession. 06/06/09 – Nicolas BOURDIN, chauffeur routier et Adelia TIMOTEO, aide à domicile. 13/06/09 – Ludovic MARGUET, gardien de police municipale et Virginie BOURGEOIS, conseillère emploi 13/06/09–JulienMETOZ,militaireetCarolineECAR- NOT, masseur kinésithérapeute. 20/06/09 – Luc PILATTI, responsable de départe- ment et Encarnacion SAEZ, professeur. 20/06/09 – Olivier PIERRAT, rédacteur territorial et Amandine MIDEZ, attaché territorial. 20/06/09 – Loïc PIERRARD, informaticien et Domi- nique MARCHAND, aide à domicile. 20/06/09 – Gillian BART, technicien qualité et Céli- ne ZAHIROVIC, comptable. 20/06/09–SteveARNAL,agentcommercialetCéli- ne DORNIER, conseillère en location. 23/05/09 – Lucienne FEURTET, 71 ans, retraitée, domiciliée à Les Fins (Doubs), épouse de Henri HÉLIOT. 23/05/09 – Olivier MORIN, 63 ans, retraité, domici- liéàJougne(Doubs),épouxdeMichelineDEGROO- TE. 23/05/09 – Marthe MESNIER, 88 ans, retraitée, domiciliéeàGilley(Doubs),veuvedeMattéoPESEN- TI. 24/05/09 – Jean GERBER, 70 ans, retraité, domi- ciliéàJougne(Doubs),épouxdeGilberteFERREUX. 25/05/09–RogerNARÇON,60ans,chauffeur,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Jacqueline FOURNERET. 26/05/09 – Anne BONNET, 78 ans, retraitée des Postes et Télécommunications, domiciliée à Pon- tarlier (Doubs), épouse de Gilbert POBELLE. 27/05/09–GilberteJEANNINGROS,84ans,retrai- DÉCES

Made with FlippingBook Online newsletter