Journal C'est à Dire 102 - Août 2005

P L A T E A U D E M A Î C H E - V A L D E M O R T E A U

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Florine Thiébaud, chroniqueuse en herbe Charmoille Cette jeune dévoreuse de livres a été retenue avec 7 autres collégiens du Doubs pour participer à l’opération “Deviens chroniqueur littéraire à la télé”, enregistrée lors du prochain salon du livre “Les mots Doubs”.

Un atelier de découpe aux normes européennes Noël-Cerneux Un atelier de découpe et de transformation de viande vient de s’ins- taller à Noël-Cerneux. Un magasin de vente est associé à l’usine.

“L ire, c’est ma grande pas- sion” , confie cette jeu- ne habitante de Char- moille scolarisée au collège Hen- ri Fertet à Sancey-le-Grand où elle se prépare à rentrer en clas- se de 4 ème . Grands amateurs de littérature, ses parents lui ont transmis le virus. Quand samère a rapporté à la maison l’article présentant l’opération mise en place par le Conseil général du Doubs, Florine n’a pas hésité long- temps avant de s’inscrire. Réuni le 22 juin, le jury de sélection a finalement retenu 8 dossiers dont le sien parmi les 34 parvenus à l’hôtel du Département. Cette animation, “Deviens chro- niqueur littéraire à la télé”, est réalisée avec le soutien de Fran- ce 3 Bourgogne Franche-Com- té et en partenariat avec Fran-

ce Bleu Besançon et l’inspection académique du Doubs. Elle s’ins- crit dans le cadre du 4 ème salon du livre “Les mots Doubs” orga- nisé du 23 au 25 septembre au parc de la Gare d’Eau à Besan- çon. À défaut d’être réellement dif- fusée sur la chaîne régionale, l’émission sera tournée le same- di 24 septembre à 10 heures lors du salon, “dans les conditions professionnelles de la télé” , pré- cise-t-on au service communica- tion du Conseil général. Une pre- mière conférence de rédaction s’est tenue le 30 juin. Après avoir été informés sur la manière dont se déroulera l’en- registrement du 24 septembre, les 8 chroniqueurs en herbe sont repartis avec les 6 ouvrages qu’ils auront à lire et à critiquer en vue

de décerner le “Prix des collé- giens du Doubs”. Florine s’est mise consciencieu- sement à l’œuvre. “Je lis un livre par semaine.” Pour chaque ouvra- ge, elle remplit méthodologi- quement une fiche sur laquelle elle note son passage préféré en justifiant son choix. L’exercice intègre également ses impres- sions sur l’histoire, les person- nages, les questions qu’elle sou- haiterait poser à l’auteur. À la mi-août, elle s’apprêtait à enta- mer le dernier des 6 livres. “Mon préféré, c’est “La fille aux pin- ceaux d’or” de Marie Bertherat (éditions Bayard). Il raconte l’his- toire d’une jeune espagnole quit- tant son village pour aller cher- cher du travail à Madrid. Elle trouve un emploi de servante chez un maître célèbre qui va décou- vrir qu’elle peint également en cachette. Comme elle a beaucoup de talent, il va l’encourager à per- sévérer. À la fin, elle peindra pour le roi. Elle est obligée de se dégui- ser pour assouvir sa passion car, à cette époque, la peinture était réservée à une élite masculine.” Attirée par les histoires à intrigues, Florine lit beaucoup de romans policiers. Elle avoue qu’elle n’a guère été emballée par le livre de Marie-Floren- ce Ehret “Comme un coqueli- cot” (éditions Bayard). Ses 7 autres collègues chroniqueurs partagent-ils le même avis ? Réponse le 24 septembre au salon du livre. O

“O n a lancé la pro- duction le 18 juillet” , annon- ce Thierry Vieille, le directeur de la S.A.R.L. les Seignes. Cette nou- velle entité désigne l’atelier de découpe et de transformation de viande construit tout récem- ment en face du terrain de foot de Noël-Cerneux. D’une surfa- ce de 1 100 m 2 , le bâtiment se reconnaît facilement grâce au tuyé débordant largement du toit. “Il existe d’autres ateliers sur le secteur. Pour l’instant, celui-ci est le seul, qui soit agréé aux normes européennes. Ses installations sont conçues pour une capacité de production de 500 tonnes par an” , poursuit le directeur à la tête d’une équi- pe de 11 salariés. La société s’approvisionne sur plusieurs filières d’élevage : jeu- ne bovin limousin, veau fran- çais, porc franc-comtois, agneau français ou européen. L’acti- vité découpe intègre un condi- tionnement en portion consom- mateur préemballé ultra frais. Les locaux réservés à la trans- formation des viandes abritent un atelier spécifiquement consa- cré aux saucisses de Morteau et saucisses de Montbéliard. “Parallèlement aux salaisons classiques, on fabrique des pro-

Construit dans un bâtiment flambant neuf, l’atelier de découpe fonctionne depuis le 18 juillet.

mité du fromage, du pain et un peu d’épicerie. Il est prévu de mettre en place un système de vente au particulier de vian- de en gros ou demi-gros. Une bonne partie de la production est commercialisée en grandes et moyennes surfaces (G.M.S.). “On approvisionne en viande fraîche des restaurateurs. On envisage d’élargir cette pres- tation à destination des col- lectivités et autres structures soucieuses de travailler avec un fournisseur répondant aux normes européennes.” O

duits saumurés comme la palet- te, des plats cuisinés, de la char- cuterie cuite type terrines, fro- mages de tête… On a également une spécialité maison : le jam- bon cuit du tuyé ou jambon pay- san.” Le développement commercial de la société vise plusieurs types de clientèles. Pour l’instant vide, l’espace vitré aménagé à l’avant du bâtiment abritera dès cet automne un magasin de ven- te directe de viande et char- cuterie. Le client trouvera aus- si dans ce commerce de proxi-

Les 8 sélectionnés au concours.

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