Journal C'est à Dire 102 - Août 2005

Le journal gratuit du Haut-Doubs

Pour la rentrée,

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31 août 2005 N° 102

Le journal du Haut-Doubs

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Tarifs de l’eau : Tarifs de l’eau :

le grand écart

Noël-Cerneux attire les entreprises. Cinq nouvelles entreprises s’installent sur la com- mune de Noël-Cerneux, dont la société “Bois évolu- tion”, spécialisé dans la transformation du bois. (page 5) Football cherche partenaires. Le Val du Haut-Doubs Football Club a retrouvé la divi- sion d’honneur régionale. cette nouvelle saison néces- site de plus gros moyens. Ses dirigeants lancent “Esprit foot”, un club de partenaires financiers. (page 7) Arnaque à la télévision. Actuellement, quelques démarcheurs peu scrupu- leux profitent de l’arrivée de la Télévision Numérique Terrestre (T.N.T.) en France pour ten- ter de vendre du matériel hors de prix. Le problè- me, c’est que la T.N.T. n’est pas prête à être acces- sible dans le Haut-Doubs. (page 8) 150 créations d'emplois chez le géant du médical Stryker. Le groupe américain s’apprête à ouvrir une unité de fabrication au Crêt-du-Locle, un bâtiment de 8 000 m 2 . Le recrutement est en cours. Avec cette implantation, le canton de Neuchâtel renforce sa position dans le bio-médical. (page 20) Léon Sur : une vie au service du handi- cap. Ancien champion olympique handisport, le Mortuacien œuvre depuis longtemps à l’intégration des personnes handicapées dans le sport. (page 29)

(Dossier pages 9 à 13)

Économie

L’entreprise créée par Paul Perrin a 60 ans. Alors que la deuxième géné- ration s’apprête à passer la main, les meubles Perrin ont acquis une répu- tation qui dépasse les frontières du Haut-Doubs. Également propriétai- re des magasins Atlas de Pontarlier et Besançon, la famille Perrin pour- suit sa croissance. Dans un marché tiraillé par la concurrence, les meubles Perrin tirent leur épingle du jeu.

Orchamps-Vennes : l’entreprise “Meubles Perrin”

fête son 60 ème anniversaire. (page 25)

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R E T O U R S U R I N F O

La centrale à béton va quitter Morteau

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Eau À lire, impérativement, si on s’in- téresse un tant soit peu aux ques- tions de l’eau : “L’empire de l’eau” (éditions Ramsay), écrit par Yvan Stéfanovitch, journaliste à Paris Match. L’ouvrage pointe du doigt l’emprise étouffante de trois groupes privés français (Lyonnai- se des eaux, Bouygues et Viven- di) qui se partagent une manne de plusieurs milliards d’euros par an. L’auteur dissèque, au fil des deux derniers siècles, les étroites relations qu’ont toujours entre- tenu les élus français avec ces trois groupes privés. Si l’on ne s’ar- rête qu’aux 15 dernières années, il faut reconnaître que depuis 1990, le prix de l’eau potable a augmenté de près de 10% par an. Là, ce n’est pas l’auteur qui l’affirme mais un très officiel rapport du C.N.R.S. Depuis 1995 toutefois, cette haus- se s’est ralentie. Aujourd’hui, le prix du mètre cube d’eau du robi- net varie, selon les communes, de moins d’un euro, à plus de 6 euros. Dans le Haut-Doubs, ce tarif atteint parfois des sommets. Villers-le- Lac est le bon exemple, avec un mètre cube facturé près de 5 euros. Pour justifier ce prix, on met sou- vent en avant les efforts financiers constants que les collectivités ont déployé pour améliorer leur réseau, et notamment l’assainissement. C’est en grande partie vrai. Pour- tant, si l’on pousse l’analyse - l’au- teur du livre le fait - on en arrive à cette conclusion irréfutable selon laquelle l’eau est presque toujours plus chère lorsque sa gestion est déléguée à une société privée que si elle est directement gérée par les communes. Des villes, à l’ima- ge de Besançon (où l’eau est excel- lente et assez bon marché) ont toujours refusé de déléguer leur service de l’eau. Depuis quelques années, on assiste à un phéno- mène nouveau. Les trois multi- nationales de l’eau qui se parta- gent le gâteau ont ainsi perdu de gros contrats, dans des villes qui ont souhaité retrouver leur indé- pendance : Grenoble, Bastia, Cher- bourg entre autres. Face à des consommateurs de plus en plus nombreux à s’intéresser à ce com- merce de l’eau, les groupes pri- vés ont peut-être enfin compris que certains abus ne pouvaient plus durer. Est-ce un hasard si le groupe Bouygues par exemple a décidé de se retirer du marché de l’eau ? O J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication Crédits photos : C’est à dire, A.M. Automa- tion, Canton de Neuchâtel, Conseil général du Doubs, Guy Cuby, Robert Dubail, Denys Marhem, French County Custom Club, mairie de Morteau, Sébastien Mongeot, Dany Moureaux, Patrick Pelletier, Trait d’union. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2005

L e permis de construire a été dépo- sé en mairie des Fins et en l’ab- sence de recours, les premiers coups de pioche viennent d’être don- nés au Bas-de-la-Chaux. La société du béton de Morteau (S.B.M.), actuellement installée à proximité de la grande sur- face Lidl (en direction du Mondey) doit transférer ses activités aux Fins “d’ici la fin de cette année, au plus tard début 2006” , selon Daniel Gaume, un des res- ponsables de cette société. Cette ins- tallation sur la commune des Fins per- mettra de laisser libre le terrain mor- tuacien, stratégiquement très bien pla- cé pour accueillir un nouveau commer- ce. C’est justement là que l’enseigne Mc Donald’s a prévu de s’implanter “Le démarrage des travaux du Mc Do dépen- dent du moment où on disposera du ter- rain. Le directeur général de Mc Donal- d’s a planifié cela pour le premier semestre 2006. À partir du moment où

on a le terrain, il faut trois mois pour mener à bien la construction” confie Philippe Gille, gérant de Mc Donal- d’s Pontarlier, pressenti pour deve- nir le responsable du futur Mc Donal- d’s de Morteau. L’idée de la socié- té Mc Donald’s est de “pouvoir prendre possession du terrain aux alentours de Pâques et ouvrir en juin 2006.” L’ouverture de Mc Donald’s à Morteau s’accompa- gnerait d’une vingtaine d’emplois équivalents temps plein. Sur le site du Bas-de-la-Chaux, outre la future centrale à béton, la société nouvelle Ruggeri a déposé un second permis de construire le 24 mai dernier. Elle a fait l’acquisition d’un hectare de terrain pour y édifier la socié- té Préfa 25, spécialisée dans “la préfabrication d’éléments de construction en béton armé.” O

Morteau : les feux tricolores disparaîtront en 2006

Fournets-Luisans : l’entreprise Cofima change de mains

L a transaction sera finalisée début septembre. L’entre- prise Cofima de Fournets- Luisans va passer sous le contrô- le de la société lyonnaise Fima- ge Packaging positionnée sur un créneau d’activité similaire. La procédure de rachat a été scel- lée devant le tribunal de com- merce de Besançon le 25 juillet dernier. Elle fait suite à la situa- tion difficile dans laquelle était engagée Cofima (déstabilisée par la concurrence asiatique) depuis plusieurs mois, au point d’être placée en redressement judiciaire le 6 décembre 2004.

L’entreprise du Haut-Doubs spé- cialisée dans la fabrication d’écrins, de coffrets et de pré- sentoirs à partir de différentes essences de bois amorce donc un nouveau départ, non sans dégâts. Car l’opération s’ac- compagne de suppressions de postes. Selon nos sources, de 17 salariés aujourd’hui, l’effectif va passer après le rachat à 9 per- sonnes, dont 5 ouvriers et 4 com- merciaux. Une page se tourne pour Cofi- ma, société créée en 1988 par Émile Péquignet, qui est deve- nue indépendante en 2000. Par

ses compétences et l’originalité de ses produits, elle s’est dis- tinguée à de nombreuses reprises dans son domaine d’activité. En 2002, Cofima a reçu le prix Fran- çois 1 er de l’emballage de luxe pour la création du coffret du 75 ème anniversaire de la montre Lindberg de Longines. En 1999, elle a également été récompen- sée pour un coffret destiné à la marque de Champagne Louis Roederer. Pour l’instant, on ne connaît pas l’orientation que va donner Fimage Packaging à cet- te entreprise. O

L a ville de Morteau va pou- voir concrétiser d’ici l’été prochain un vieux projet qui restait bloqué pour des raisons administratives : l’aménagement d’un rond-point en bas de ville, en lieu et place des actuels feux tricolores. La ville est désormais propriétaire des terrains jouxtant la rue de l’Helvétie, qui apparte- naient jusque-là à la famille Vuille- min, dont un des membres refu- sait de se séparer. Un terrain d’en- tente a enfin été trouvé alors que la ville avait déjà entamé une pro- cédure d’expropriation. “Finale- ment, un des deux frères Vuille- min a accepté de vendre ce bout de terrain, confirme-t-on à la mai- rie de Morteau. La procédure d’expropriation était déjà bien engagée. Nous avions obtenu la déclaration d’utilité publique, l’É- tat nous avait délivré l’arrêté de cessibilité des parcelles. C’est à ce moment-là que nous avons reçu l’accord écrit de la famille

qui a accepté notre proposition, établie sur la base de la valeur estimée par les Domaines.” Une fois cet obstacle adminis- tratif franchi, la ville s’apprête désormais à procéder à la consul- tation des entreprises qui seront chargées de réaliser ce grand giratoire. “Les travaux devraient être réalisés pour l’été 2006” pré- cisent les services municipaux. Ce rond-point devrait sensible- ment améliorer la circulation à l’entrée de Morteau, souvent engorgée à cet endroit, notam- ment aux heures de pointe. “Nous prévoyons un aménagement urba- nistique destiné à sensiblement améliorer l’aspect du bas de vil- le” poursuit la mairie. Sur le plan de la circulation, cet aménage- ment devrait mettre fin, c’est l’es- prit du projet, aux longues files de voitures et au flot incessant de véhicules qui s’arrêtent et redémarrent, causant un surcroît de pollution. O

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V A L D E M O R T E A U

En bref…

L’hôtel de l’Union sera démoli Situé à l’entrée de Villers-le-Lac, l’ancien hôtel de l’Union va être détruit. À la place, il sera construit un immeuble de 21 appartements dont certains sont déjà réservés. Villers-le-Lac

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Cinéma Au programme du cinéma L’Atalante à Morteau en sep- tembre : Eros, de Michelan- gelo Antonioni, du 1 er au 6 sep- tembre et L’avion, de Cédric Kahn, du 8 au 13 septembre. Rens. au 08 92 68 81 07. Patrimoine L’historien mortuacien Henri Leiser organise à l’occasion des prochaines journées du patrimoine, les 17 et 18 sep- tembre, des visites de l’église Notre-Dame de l’Assomption à Morteau. Visites à caractè- re historique, archéologique et artistique. Renseignements au 03 81 67 18 53. Tourisme D’après les premiers chiffres fournis par le Comité Régio- nal du Tourisme de Franche- Comté, l’activité touristique de juillet 2005 est en baisse par rapport à juillet 2004. Même constat en zone de montagne : 52 % des professionnels inter- rogés ont eu à déplorer une baisse de leur activité. Les ten- dances d’août ne sont pas encore disponibles. Racontotte Le dernier numéro de la revue naturaliste est sorti. Au som- maire notamment, les expres- sions typiques du patois du Russey ! En vente 4 euros.

L a municipalité a donné le feu vert pour le démarrage des travaux de démolition de l’hôtel de l’Union à l’entrée de Villers- le-Lac. L’établissement fermé

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depuis deux ans va disparaître. La seconde étape de ce chantier concerne la construction d’un bâtiment de quatre niveaux et de 21 appartements dont cer- tains ont déjà été commercia-

lisés sur plan. Ce projet est cha- peauté par la société bisontine P.B. Promotion, la même qui a entrepris la construction de l’im- meuble “le Balancier” à Mor- teau. Pour Jean Bourgeois, maire de Villers-le-Lac, ce projet est le bienvenu dans un quartier en mutation. “Ça va créer des loge- ments en bas de ville. Je connais des gens qui sont prêts à vendre leur maison située en haut de Villers-le-Lac pour s’installer dans un appartement.” Ce collectif est au pied des pre- miers commerces. Rien d’éton- nant donc à ce que des personnes âgées en particulier, vivant sur les hauteurs du bourg, envisa- gent de déménager pour se rap- procher du centre. “L’habitat est bien pensé et je crois que ça va créer un espace de vie” ajoute l’élu. Mais au-delà de l’aspect social et humain, il y a aussi un côté esthétique. Par cette opération, l’entrée de l’agglomération va retrouver des couleurs. Car les deux bâtiments qui longent la rue Pierre Berçot, juste en face du supermarché ATAC, font gri- se mine. Ils sont plus ternes encore depuis que l’établissement a fermé ses portes au début des années 2000.

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Le coût des travaux de réno- vation aurait été trop important à supporter par les tenanciers pour remettre l’hôtel aux normes. “Les bâtiments sont

le d’eau. “On logeait une quin- zaine de personnes à l’époque. Puis le restaurant a pris telle- ment d’importance que nous avons abandonné l’activité hôte-

d’une vétusté, c’est dan- tesque. Franchement, ils n’avaient que vocation à être démolis” ajoute Jean Bourgeois. Pendant 35 ans, cet

lière. Tout était à refai- re, il fallait tout répa- rer” précise le couple. C’est en 1991 que les Faivre-Pierret ont cédé les clés de l’hôtel à

“Ils n’avaient que vocation à être démolis.”

hôtel a été géré par Paul Faivre- Pierret et son épouse. Déjà à leur arrivée, ils avaient fait des travaux pour équiper les chambres de chauffage et de sal-

d’autres gérants qui ont main- tenu l’activité près de 10 ans avant que l’Union ne disparaisse définitivement. O T.C.

21 appartements seront construits à la place de la bâtisse.

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V A L D E M O R T E A U

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Noël-Cerneux attire les entreprises Cette commune est régulièrement sollicitée par des entreprises qui cherchent un terrain pour s’instal- ler. Cinq nouveaux projets se sont concrétisés. Industrie

papeterie

L a commune de Noël- Cerneux connaît en ce moment un cer- tain essor écono- mique. Elle accueille sur son territoire cinq nouvelles entreprises dont la S.A.R.L. Les Seignes et une fromagerie qui va s’établir en amont de la sta- tion d’épuration. La société Bois

rentrée

Cerneux le départ de l’entre- prise de polissage Avipo qui employait une trentaine de per- sonnes. Il y a trois ans, elle a quitté le village pour rapatrier l’ensemble de ses ateliers à Bon- nétage. La difficulté aujour- d’hui pour la commune est de pouvoir répondre aux sollici- tations régulières des inves- tisseurs qui cherchent du foncier en vue d’une implantation à venir. “Nous n’avons plus assez de terrain pour satisfaire à toutes les demandes” déplore le maire Daniel Balanche. L’élu avance deux raisons pour expliquer l’attractivité de son village. Tout d’abord il se situe à proximité de la route des Microtechniques. Ensuite, la communauté de communes du Val de Morteau qui comptait faire du Bas-de-la-Chaux (Les Fins) un pôle industriel, est

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Évolution, spécialisée dans la transforma- tion de ce matériau, envisage de s’instal- ler à son tour à Noël- Cerneux. Elle a réser- vé un terrain de 1,43

“On risque de voir se déplacer les pôles d’activité.”

hectare au lieu-dit “Sous-les- Charrières” (à proximité de Dro- mard T.P.) où elle construira en priorité un site de séchage du bois. Les travaux de viabili- sation du terrain vont débuter dès le mois de septembre selon la municipalité. Ces différents projets indus- triels sont de nature à faire oublier à la commune de Noël-

L’entreprise Bois Évolution va s’implanter à côté de la société Dromard T.P. (au fond, sur la photo).

freinée dans ses élans. Résul- tat, Noël-Cerneux tire les béné- fices de cette situation. “Le pro- blème à mon sens est que si nous ne pouvons pas répondre aux attentes des entrepreneurs, on

risque de voir se déplacer les pôles d’activité ailleurs que dans notre secteur. J’en veux pour preuve la vaste zone d’Étalans en cours d’aménagement” obser- ve-t-il. O

Et pourquoi pas une zone d’activité ? La commune de Villers-le-Lac se porte acquéreur du terrain du “Sana”, l’ancien hôpital psychiatrique, toujours propriété du Conseil général. Elle souhaiterait en faire une zone artisanale. Villers-le-Lac

pour reprendre les négociations jusqu’à trouver un terrain d’en- tente. Elle souhaiterait en effet que le Conseil général revoie sa proposition à la baisse dans le sens où la destination de ce sol n’est pas de l’habi- tat, mais bien une zone d’acti- vité. Affaire à suivre. O T.C.

prix. Or, le propriétaire des lieux a fait une première offre de ven- te à 25 euros/m 2 pour l’espace

répertorié comme étant constructible. “Nous avons décliné cette offre que l’on juge trop oné- reuse” poursuit Jean

“Nous avons décliné cette offre.”

Il est la propriété du Conseil général qui a investi 372 813 euros hors taxes en 2004 dans la démolition de l’établissement de soins. Le Département est prêt à céder cette surface d’un peu plus de 4,5 hectares, dont 1,3 est constructible. Actuellement, des tractations sont ouvertes entre le Conseil général et la commune de Vil- lers-le-Lac qui n’exclut pas de se porter acquéreur de cette par- celle, mais pas à n’importe quel

Bourgeois. Le dialogue n’est pas rompu pour autant. La commune attend la rentrée de septembre

L a municipalité de Vil- lers-le-Lac a entrepris la révision du plan d’oc- cupation des sols (P.O.S.) qui en 2006 deviendra le plan local d’urbanisme (P.L.U.). Une fois approuvé, ce document va

sceller la destination des sols de la commune. Dans le cadre de sa réflexion, la collectivité envisage de classer en zone d’activité le terrain sur lequel était construit l’ancien Sana. “Il nous semble intéres-

sant qu’il existe à différents endroits de Villers-le-Lac des espaces où des entreprises arti- sanales peuvent s’installer” indique le maire Jean Bourgeois. Le problème est que ce terrain n’appartient pas à la commune.

G risaille, vent, pluie, froid, la 15 ème Fête de la saucisse s’est déroulée sous une météo exécrable digne d’un mois de novembre. Les choses semblaient mal engagées pour la manifestation-phare de cette fin d’été dans le Val de Morteau et son défilé. Mais à l’heure du premier bilan, le comité des fêtes coordinateur de cet événement est plutôt satisfait. “Il y a eu autant de monde que les années précédentes, en particulier lors du défilé. Je crois que l’on peut remercier toutes les associations et les confréries qui y ont participé malgré le temps. J’espère que la situation financière sera positive - le budget de la fête est de 85 000 euros - même s’il est certain que les frais augmentent d’année en année” indique son président Maurice Droz-Bar- tholet qui estime à 10 000 le nombre de visiteurs. Il ajoute : “Il y avait beau- coup de touristes. Je me demande fina- lement s’il n’est pas préférable que la météo soit pluvieuse et qu’il fasse frais.” Pourtant le samedi soir, sous le chapiteau, les tables des guin- guettes n’étaient pas aussi encombrées qu’à l’habitude. Est-ce la météo qui a retenu les gens chez eux ou alors faut-il y voir les premiers signes d’une désaffection pour cette manifestation dont la formule - intéressante - mériterait d’être améliorée ? Le bilan de la prochaine Fête de la saucisse devrait permettre d’appor- ter les premiers éléments de réponse à cette question. Le comité des fêtes est ouvert à des améliorations. Il songe d’ores et déjà aux modifications qu’il pourrait apporter pour l’année prochaine. “Dans tous les cas, on maintiendrait la soirée du ven- dredi soir qui nous permet d’amortir le coût du chapiteau” pour- suit Maurice Droz-Bartholet qui reste à la tête de l’association organisatrice. Ce qui est dans la balance pour l’instant, ce sont les animations du samedi après-midi. O Une Fête de la saucisse en demi-teinte Pour son 15 ème anniversaire, la Fête de la saucisse a été arrosée. Mais la météo exécrable n’a visi- blement pas découragé les visiteurs. Bilan “Je me demande s’il n’est pas préférable que le temps soit pluvieux.”

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V A L D E M O R T E A U

Le château Pertusier : histoire d’un patrimoine mortuacien L’histoire du monument le plus célèbre de Morteau est paradoxale- ment méconnue. Les prochaines journées du patrimoine (17 et 18 sep- tembre) sont l’occasion de retracer sa longue épopée. Histoire

En bref…

Loray Le 25 septembre à Loray, 4 ème rando des chamois. 3 parcours V.T.T. : familial 12 km, 25 ou 45 km. Pédestre 18 km. Ren- dez-vous place de l’église à 8 h 45, départ à 9 heures. Rens. 03 81 43 20 66. Collèges La rénovation des collèges du département se poursuit. En cours à Maîche, la rénovation du bâtiment de la nouvelle demi-pension et de l’atelier cuisine de la S.E.G.P.A. À Mor- teau, le montant des travaux livrés cet été s’élève à 2,8 mil- lions d’euros T.T.C. La demi- pension, l’internat et quelques salles d’enseignement sont livrés fin août. Informatique La M.J.C. de Villers-le-Lac met en place un service d’aide aux personnes ayant un souci avec leur ordinateur. L’atelier “hard- ware en libre-service” leur per- met de bénéficier de conseils et d’aides. L’activité est ani- mée par Dominique Faivre. Rens. 03 81 68 12 28. Concert Concert du festival de musique de Besançon à l’égli- se de Morteau samedi 17 sep- tembre à 20 h 30. Réserva- tions à l’office de tourisme au 03 81 67 18 53.

L e château Pertusier est un des rares monuments témoins de la Renaissance dans le Haut-Doubs. Il a en partie échappé au sac- cage provoqué par les Suédois lors de leur sanglant passage en janvier 1639. L’édifice est construit en 1576 par Guillaume Cuche, issu d’une des plus anciennes familles du Val de Morteau. La date est encore inscrite au fronton de la porte d’entrée du château, côté rue de la Glapiney. “Curieusement, le

plus prospères du Val. Son nom reste- ra attaché au château pendant près de 150 ans puisque ce n’est qu’en 1936 que le bâtiment ainsi que le parc voisin, seront vendus à la ville de Morteau pour la somme de 275 000 F. Coup dur moins de deux ans plus tard avec l’incendie qui ravage l’aile Nord du château. Nous sommes le 6 janvier 1938. Dix ans plus tard, le château Per- tusier servira à abriter plusieurs ser- vices de la mairie, suite à l’incendie de

l’hôtel de ville, ravagé par les flammes en 1946. Après guer- re, le château sera également le siège de la brigade de gen- darmerie. Une inscription en atteste encore côté rue de la Glapiney. Depuis 1984, le châ-

château n’a jamais été la pro- priété de nobles. Il a toujours appartenu à des commerçants” commente l’historien local Hen- ri Leiser. Le 13 avril 1647, un autre bourgeois, Jean Bôle, rachète le château aux des-

Le château sera égale- ment le siège de la gendarmerie.

cendants de Guillaume Cuche. La famil- le Bôle gardera le château jusqu’à la Révolution française. Deux des des- cendants Bôle sont des prêtres qui refu- sent la constitution civile du clergé et choisissent d’émigrer. Le bien sera donc saisi et vendu à l’État. À la fin de la Révolution, le 13 juillet 1797, le château est racheté par celui dont le nom restera pour toujours asso- cié à la demeure bourgeoise : Jean- Charles Pertusier. Un avocat origi- naire de Besançon. Il déboursera 90 987 livres de l’époque pour en devenir pro- priétaire. Installée dès lors à Morteau, la famille Pertusier deviendra une des

teau Pertusier a trouvé une nouvelle destination. Il abrite les superbes col- lections du musée de l’horlogerie du Haut-Doubs. Le château Pertusier n’est pas le seul témoin de la période Renaissance à Mor- teau. “Il y a aussi l’hôtel de ville dont la construction remonte à 1590 pour- suit Henri Leiser. Peu de gens le savent mais cette date figure au-dessus d’une des fenêtres de la mairie, côté rue Bar- ral.” L’hôtel de ville s’appelait alors le château prieural. Il a été édifié par Jean- Jacques Fauche, qui laissera lui aus- si son nom à une rue du centre-ville. Mais ceci est une autre histoire… O

Le château Pertusier appartient à la ville de Morteau depuis l’année 1936.

C’est le bon moment pour penser à faire réviser votre installation de chauffage et passer un hiver sans souci. Pour cela, faites appel à un professionnel de la société Daré à Gilley. Elle vient de créer un service maintenance adapté à tous les systèmes de chauffage. P U B L I - I N F O R M A T I O N DARÉ, l’entreprise qui entretient votre chauffage

Jean-François et Anthony Daré, le père et le fils, des professionnels du chauffage à votre service.

L’ entreprise Daré de Gilley élargit son activité. Spécialisée à l’origine dans l’installation de systèmes de chauf- fage, sanitaire et traitement d’eau, elle propose désormais à sa clientè- le un service de maintenance de tous les équi- “On fait le nécessaire pour que le système fonctionne parfaitement.” pements de chaufferie sans distinction. “Nous sommes en mesure d’assurer ce service quels que soient la marque de la chaudière et le type

d’énergie. Fuel, solaire, gaz, bois, nous sommes capables techniquement d’intervenir” indique Jean-François Daré, artisan indépendant depuis 11 ans. Son expérience, il la partage mainte- nant avec son fils Anthony, qui vient de rejoindre l’entreprise. À 21 ans, ce jeune professionnel qui a suivi quatre années de formation dont deux au sein de la société Angelot à Thise, va assumer tou- te la partie maintenance. Normal, puisque c’est dans ce domaine qu’il a acquis les compétences nécessaires au cours de son apprentissage. C’est au volant d’un nouveau véhicule entière- ment équipé pour gérer tous les cas de figure

qu’il se déplace chez les particuliers. Le prin- cipe est de résoudre les problèmes dans les meilleurs délais pour satisfaire la demande du client. En étoffant son activité de base, l’entreprise Daré maîtrise dorénavant tous les métiers rela- tifs au chauffage : de l’installation des équi- pements à leur suivi dans le temps. “Entretien et nettoyage de la chaufferie et de tous les élé- ments qui la composent comme les brûleurs, mise en service de la chaudière, réglage, on fait le nécessaire pour que le système parfaitement” poursuit Jean-François Daré. Toutes ces opérations sont menées avec une

exigence de professionnel. Pour consolider une relation de confiance qui s’inscrit dans la durée, chaque client peut souscrire, s’il le souhaite, à un contrat de maintenance avec l’entreprise de Gilley. Vous aurez ainsi l’assurance que l’en- tretien de votre chauffage est irréprochable d’an- née en année. En ce moment, à l’approche de l’automne et de l’hiver, c’est la bonne période pour faire révi- ser dans son ensemble votre installation de chauffage. Une occasion pour certains d’entre vous de tester le service maintenance de la société Daré et pour d’autres, d’attester une fois de plus de son efficacité. CONTACTS : Tél. : 03 81 43 34 19 Fax : 03 81 43 36 39 Portable Jean-François Daré : 06 86 28 42 44 Portable Anthony Daré : 06 73 58 09 70

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Pilotes de guerre

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Plusieurs pilotes locaux, dont un originaire de Villers-le-Lac, se sont illustrés pendant la secon- de guerre mondiale aux commandes de leur appareil. Retour sur ces destins oubliés. Des hommes aux ailes de gloire

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D ans le Haut-Doubs, on se sou- vient de René Pourny. Un avia- teur. Le nouvel espace cultu- rel de Pontarlier porte son nom. Comme ce fut le cas avant cela, de l’ancienne salle des fêtes qui à l’origi- ne n’était autre que le hangar de l’aéro- club local. Tout s’explique. Cet homme, né en 1927 à Bannans, était un passion- né d’aviation. Un loisir qu’il pratiquait en parallèle de son métier de gérant de l’en- treprise Ballyet spécialisée dans l’entre- tien du matériel de scierie. Le 19 août 1967, en début d’après-midi, il trouve la mort à proximité de La Chaux- de-Gilley, en s’écrasant aux commandes d’un planeur Super-Javelot. René Pour- ny est la première victime de l’aéro-club de Pontarlier dont il assure la présidence trés pendant la seconde guerre mondiale, parfois au péril de leur vie. Ils s’appelaient Robert Sassard, Pierre Dechanet, Ottino Sabadini, Yves Chardon, ou Émile Renaud. “En 1937, quand l’Allemagne s’ar- me, l’État français crée l’aviation popu- laire. Elle s’adresse aux jeunes Français qui veulent devenir pilote. Au terme d’une visite médicale, nous étions retenus ou non pour intégrer l’école de pilotage” se souvient Guy Cuby. Pour la plupart de ces jeunes pilotes, l’aven- ture s’arrête avec la capitulation de la Fran- ce en juin 1940. Dans le même temps, après l’appel du 18 juin, certains vont rejoindre le général De Gaulle en Angleterre, ou “Dix missions de bombarde- ment sur l’Allemagne.” depuis quelques mois. Il est le plus connu mais ferait presque oublier que sont nés dans le Haut-Doubs d’autres pilotes, de chasse cette fois-ci, qui se sont illus-

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du moins tenter de le faire. C’est le cas d’É- mile Renaud dit “Milo” “qui s’est tué en essayant de se rendre en Grande-Bretagne depuis le Maroc en 1940” raconte Guy Cuby, qui répertorie dans ses archives toute cette histoire. Yves Chardon, “très bon pilo- te” , dont les parents tenaient un restau- rant à Villers-le-Lac, disparaîtra à son tour dans un autre contexte. Ses compétences lui ont permis d’intégrer la chasse anglai- se. Il meurt en rentrant de mission, par mauvais temps.

Les faits d’arme du capitaine Pierre Decha- net sont plus héroïques encore. Déjà pilo- te de chasse dans l’armée de l’air au moment de la guerre, il intègre l’escadrille du Nor- mandie-Niemen. Ce militaire a reçu la plus haute distinction soviétique pour avoir abat- tu, aux commandes de son avion, 7 appa- reils sur le front de l’Est. Aujourd’hui, une rue de Pontarlier porte son nom. Mais il n’est pas aussi célèbre que René Pourny. O T.C.

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Le club phare du Haut-Doubs démarre sa saison en division honneur régionale. L’accession à ce niveau nécessite des moyens supplémentaires. D’où l’idée de faire appel aux entreprises du secteur. Football Club lance un club partenaires Morteau-Montlebon Le Val du Haut-Doubs

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D enis Sire ne veut pas parler de “club affaires”, ne sou- haitant pas faire de l’ombre au groupe- ment d’entreprises qui depuis une dizaine d’années déjà, sou- tient entre autres le V.C.C.M.M. Le président du Val du Haut- Doubs Football Club préfère l’appellation de club “Esprit foot”. C’est ainsi que se nom- mera le regroupement des par- tenaires privés que souhaite réunirons deux fois par an. Ce club de partenaires est destiné à soutenir sur le plan financier l’évolution des équipes de foot” explique Denis Sire. La rai- son principale de cette initiati- ve est de pouvoir faire face à des frais de plus en plus lourds. “Cette année, nous aurons de nombreux déplacements, par- fois assez éloignés. À ce niveau- là, nous nous devons de mettre nos joueurs dans de bonnes conditions. Cela passe notam- ment par l’organisation de dépla- cements en car. Ce n’est plus possible de demander aux joueurs de prendre leur propre fédérer Denis Sire autour du club qui entame sa saison par- mi l’élite régionale. “L’objectif est de regrou- per une cinquantaine d’adhérents que nous

voiture pour se déplacer à plus de 100 km d’ici” estime le pré- sident. Le club qui a fait de la forma- tion de ses jeunes un objectif prioritaire, doit assumer éga- lement des frais d’éducateurs. “Si on veut être logique, il faut se donner les moyens de faire des choses cohérentes” ajoute M. Sire. Le budget du club de football avoisine cette année les 70 000 euros. “Il est donc néces- saire que l’on trouve de nou- Ligue nous coûte cher, indique le président à titre d’exemple. Nous avons financé l’éclairage du stade pour lequel nous avons un emprunt sur le dos. Tout cela est assez lourd.” Le tarif d’ad- hésion à “Esprit foot” est fixé à 500 euros par partenaire et par an. Avec ses 330 licenciés, Le Val du Haut-Doubs est le 9 ème club sur les 427 que totalise la région Franche-Comté. Le club de foot- ball veut se donner les moyens de ses ambitions. D’ici “deux à trois ans” , il espère atteindre le niveau C.F.A. 2. O J.-F.H. veaux sponsors. Les manifestations que nous organisons tout au long de l’année ne suffisent plus.” Les dépenses d’un club de ce niveau sont multiples. “La

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V A L D E M O R T E A U

Gare aux arnaques à la T.N.T. Démarchage téléphonique, commerciaux qui vous pressent de régler sur le champ des formules d’abonnement à vie à des prix exorbitants, ces pratiques peu scrupuleuses basées sur l’ignorance du public se multiplient sur le Haut-Doubs. Un téléspectateur averti en vaut deux. Mise en garde

F in juin, Michel et Isa- belleHoltzer, habitants à La Chenalotte, sont contactés par une télé- prospectrice leur pro-

posant un accès aux nombreuses chaînes de la Télévision Numé- rique Terrestre. Par curiosité, Michel accepte de recevoir un commercial de la société. Ren-

dez-vous est pris sans tarder par l’opératrice. Trois jours plus tard, le spécialiste arrive au domicile du couple. “Il est tout de suite entré dans le vif du sujet sans décliner

son identité, ni le nomde sa socié- té. En insistant sur le fait que nous étions parmi les derniers à ne pas recevoir la T.N.T., il nous a proposé un équipement de récep-

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Dispositifs de réception satellite, télévision numérique ter- restre, ces revendeurs entretiennent la confusion.

trouve sur un territoire desser- vi et qu’il possède déjà une simple antenne râteau captant les chaînes hertziennes, il lui suf- fit juste d’acquérir un terminal numérique relié au téléviseur par la prise péritel. Le prix des modèles les plus chers, dispo- nibles dans les commerces spé- cialisés ou sur le net, ne dépas-

tion et une formule d’abonnement à vie, rétro-cessible aux descen- dants en cas de décès pour une somme de 4 500 euros. Cette offre était assortie de mises à jour et d’une possibilité de prendre un crédit. Il voulait absolument que nous signions tout de suite. Com- me nous lui demandions un délai de réflexion, il a rapidement piqué la mouche en haussant la voix. Puis il est parti comme il est venu sans rien laisser à bord d’une voiture blanche imma- triculée dans le 21” , explique Isabelle. Sur le contrat sorti aussi vite que rangé, Michel a quand même eu le temps de lire qu’il avait affai- re à la sociétéAvenir numérique. Plusieurs autres habitants du village ont, semble-t-il, été démar- chés par cette personne. Il ne res- te plus qu’à espérer qu’ils n’aient pas succombé à ce qui s’appa- rente à une arnaque financière en bonne et due forme. La Franche-Comté tout comme les autres régions frontalières à l’Est du pays (Alsace, Vosges, Alpes) sont pour l’instant en dehors de la zone de couverture T.N.T. Il faudra patienter au moins jus- qu’en 2008 pour recevoir gra- tuitement les 14 chaînes pro- posées. Dans l’hypothèse où l’usager se

se pas la somme de 350 euros. Une solu- tion alternative exis- te également pour ceux qui ne vou- draient pas attendre

Ils pratiquent des prix exorbitants.

jusqu’en 2008. “Une dizaine de chaînes de la T.N.T. sont aujour- d’hui disponibles via la para- bole en s’abonnant à Canalsat ou T.P.S. Tout compris, le coût d’une telle installation s’élève en moyen- ne à 180 euros T.T.C. À cela, il faut ajouter l’abonnement men- suel variant selon le bouquet choi- si de 19 à 35,50 euros” , nous confirme un antenniste profes- sionnel du secteur. Même en souscrivant au prix fort, on est loin, très loin des tarifs de ces sociétés peu scrupuleuses, agissant aux limites de la léga- lité et dont certaines n’hésitent pas à mettre en avant la caution d’une mairie, voire de la gen- darmerie. O

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Le prix de l’eau potable 'HQLV %211(&8(//( CHALETS 5XH GHV *UHWWHV 0$,&+( (;32 ;

Sujet d’actualité à chaque réception de facture, le prix de l’eau n’en finit pas de surprendre l’usager toujours contraint de verser quelques euros supplémentaires par rapport au règle- ment précédent. Si le montant est lim- pide, sa compréhension ne coule pas tou- jours de source. Part fixe, recouvrement, redevance, taxes, une brebis n’y retrouve- rait pas ses petits dans ce jargon adminis- tratif réservé aux initiés. Derrière ces termes

2XYHUW WRXV OHV MRXUV VXU 5'9 < FRPSULV 6DPHGL 'LPDQFKH ,QWHUQHW KWWS ZZZ FKDOHWV ERQQHFXHOOH FRP 6RUWLH 0DLFKH 'LUHFWLRQ 0RUWHDX

se cache une organisation complexe qui reflète différents modes de gestion variables d’une commune à l’autre. Un dossier pour comparer, comprendre, évaluer au cas par cas les clés du prix de l’eau.

Prix de l’eau à la Communauté de Communes du Val de Morteau* (C.C.V.M.) (pour une consommation de 120 m 3 ) Eau Groupement Assainissement Part eau Part Prix au Gestion (euros) assainissement m 3 T.T.C. Le Bélieu Gaz et Eaux S.H.P.R. C.C.V.M. 296 298 4,95 Les Combes Gaz et Eaux S.P.C. C.C.V.M. 327 N.C. Les Fins Gaz et Eaux S.H.P.R. C.C.V.M. 346 298 5,36 Les Gras Régie C.C.V.M. 206 298 4,20 Grand’Combe-Châteleu Régie C.C.V.M. 154 298 3,76 Montlebon Régie C.C.V.M. 196 298 4,11 Morteau Gaz et Eaux S.P.C. C.C.V.M. 257 298 4,65 Villers-le-Lac Gaz et Eaux S.H.P.R. C.C.V.M. 334 298 5,26

* Sources : communes - S.H.P.R. : Syndicat du Haut Plateau du Russey - S.P.C. : Syndicat du Plateau des Combes

On n’est pas tous égaux devant le prix de l’eau La ressource en eau n’est pas homogène en qualité et en quantité, ce qui induit des dispositifs de production, de traite- ment et de distribution plus ou moins coûteux. Sa mise à disposition relève de schémas d’organisation complexes moti- vés par des choix politiques, techniques et économiques. Le prix de l’eau intègre une part assainissement en forte pro- gression depuis quelques années. La mise aux normes des installations et des réseaux est loin d’être terminée. Analyse

O n observe de grandes dispa- rités à l’intérieur de la zone couvrant les cantons du Pays Horloger, de Pierrefontaine-les- Varans et de Montbenoît,. Ramené au m 3 T.T.C., le prix de l’eau est cal- culé sur une consommation référence

cas de figure. En se fixant comme objectif de raccorder tous les hameaux et fermes, cette vaste com- mune n’a d’autre choix que de réper- cuter ces lourds travaux. Ce n’est pas un hasard, si le prix du m 3 dépas- se les 5 euros. La nature de la res- source - nappe ou source - ain- si que sa potabilité naturelle influencent son prix. Le Haut-Doubs conserve une activité agricole, et pour le Pays Hor- loger un tissu d’industriels qui sont autant de sources de pollution poten- tielles. L’un des principaux captages du Val de Morteau n’a pu faire l’éco- nomie d’une usine d’ultrafiltration. Et encore, beaucoup d’habitants se plaignent de boire une eau au goût de chlore prononcé. Autre facteur contribuant à la varia- bilité des prix : le mode de gestion. Ce sujet alimente un débat entre les partisans de la régie et ceux qui prô- nent les avantages de la gestion délé- guée ou affermage. Dans le bassin Rhône-Méditerrannée-Corse dont fait partie le Haut-Doubs, plus de 45% des communes ont choisi de déléguer à un prestataire privé, la régie concernant majoritairement des communes rurales. La répartition privé-public sur les 92 communes notre la zone d’étu- de est sensiblement équivalente avec 52% des communes en affermage. On note une forte prédominance de la régie sur le canton de Montbenoît. Chez les privés, Gaz et Eaux et la Compagnie Générale des Eaux (C.G.E.) se partagent le gâteau. La C.G.E. est présente sur le canton de Maîche. Sur l’ensemble de la zone, Gaz et Eaux est implanté dans une commune sur trois avec des “contrats

se regroupent sans pour autant sol- liciter un fermier. Des syndicats ont ainsi été mis en place sur ce prin- cipe de mutualisation que ce soit à Charmoille pour l’eau potable ou à Maîche pour l’assainissement. Au sujet de l’assainissement, le Haut- Doubs comme partout en France, doit investir dans la mise aux normes des réseaux et des stations d’épu- ration. “Aujourd’hui, ce qui augmente le plus vite, ce n’est pas le prix de l’eau mais l’assainissement” , pour- suit Patrick Marty. Les collectivités devront également procéder avant 2013 à la suppression ou la réha- bilitation de toutes les conduites et branchements en plomb. Dernier levier de pression sur les coûts, et non des moindres, le renouvellement des canalisations d’eau potable en mauvais état. Selon une étude réalisée en 2002, le patrimoine national en matière de canalisation est estimé à 850 000 kilomètres dont 44% ont été ins-

tallés depuis plus de 30 ans. Enco- re du plomb au bas de la facture en perspective. Un débat autour du prix de l’eau qu’il faut aussi rela- tiviser en songeant aux autres postes de dépenses tout aussi coûteux : por- table, internet, chaînes satellites, loisirs, dont l’utilité reste parfois à démontrer. O F.C. Zoom Répartition Régie - Affermage pour gestion eau potable Canton Régie Affermage Maîche 9 18 Morteau 3 4 Montbenoît 14 2 Le Russey 10 12 Pierrefontaine 8 12 Total 44 48

historiques établis depuis plusieurs décennies sur Morteau et Le Russey.” Tous ces contrats d’affermage sont définis avec plusieurs S.I.V.U. (syn- dicats intercommunaux à vocation unique) notamment le syndicat du haut plateau du Russey et celui du plateau des Combes. Quel est l’impact réel du mode de gestion ? Un privé a forcément un souci de rentabilité que n’a pas un syndicat ou une collectivité. “Aujour- d’hui, Gaz et Eaux ne vit que de ses activités. Ce n’est pas avec l’eau qu’on fait le plus de profit. Dans mon der- nier exercice, j’ai un résultat en bas de bilan égal à 3% de mon chiffre d’affaires” , argumente Patrick Mar- ty. La comparaison des prix à l’échel- le de la communauté de communes du Val de Morteau où l’on trouve les deux modes de gestion donne clai- rement l’avantage aux communes en régie. Les partisans de l’affer- mage justifient ces différences par “la vérité des prix” pratiquée en ges- tion déléguée où les comptes s’équi- librent de façon autonome et trans- parente sans avoir recours à des sub- ventions d’équilibre puisées dans le budget général des communes. La régie s’appuie généralement sur les compétences techniques et admi- nistratives d’une collectivité. “On sait très bien qu’en régie directe, on ne met pas toutes les dépenses du budget eau” , confie un spécialiste en gestion des collectivités. “À Morteau, le gros argument de l’opposition est de dire que ce serait moins cher en régie mais je n’en suis pas convain- cu” , estime Jean-Marie Binétruy. Le débat reste entier. Face à l’augmentation des sommes à débourser, les petites communes

de 120 m 3 annuel- le en incluant la part eau, la part assainissement, les redevances et les taxes.

52% des communes en affermage.

Le prix varie facilement du simple ou triple suivant les communes. Avec 2,83 euros/m 3 , Orchamps-Vennes est proche par exemple de la moyenne départementale contrairement aux Fins où le m 3 s’envole à 5,36 euros. Comment expliquer de telles diffé- rences ? De multiples paramètres condi- tionnent les prix. Le relief impose des contraintes techniques impor- tantes. Il est plus aisé de pomper de l’eau en plaine plutôt qu’au fond d’une vallée pour la faire remon- ter sur un plateau, ce qui est fré- quent dans la région. La densité de population desservie est une variable à prendre en compte. Installer des réseaux à la campagne, sur des sec- teurs marqués par l’habitat disper- sé revient très cher aux collectivi- tés concernées. “Le syndicat de la Haute-Loue gère 1 500 kilomètres de canalisation pour de 45 000 habi- tants. À Besançon, c’est 750 km pour 160 000 habitants soit 4 fois plus de population avec 2 fois moins de réseau. Il est plus facile d’amortir les investissements en ville” , explique Patrick Marty, directeur de la socié- té Gaz et Eaux à Lods qui fonctionne, entre autres, avec ce syndicat. Villers-le-Lac se trouve dans le même

Zoom Gestion directe ou déléguée de l’eau Régie directe La collectivité locale gère directement le service dans un cadre de réglemen- tation publique. Le service d’eau ou d’assainissement ne se distingue pas de l’autorité sous laquelle il est placé. Un budget annexe doit néanmoins être tenu. Affermage Gestion et entretien par le fermier des équipements mis à disposition par la col- lectivité pour une exploitation à ses risques et périls. Le fermier assure tout ou partie du renouvellement des installations qui restent la propriété de la collectivité. La rémunération du fermier est perçue directement auprès de l’usa- ger après négociation avec la collectivité.

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