Journal C'est à Dire 102 - Août 2005

28

É C O N O M I E - C O M M E R C E

Ça bouge dans le commerce…

Goumois Une supérette au centre du village

Morteau

Optissimo s’installe place Carnot

O ptissimo a ouvert ses portes le 26 juillet pla- ce Carnot à Morteau là où se trouvait le magasin Belot. Il s’agit d’un transfert d’acti- vité d’Espace Optique qui était installé jusque-là rue de la Gare. Après six mois de travaux, Lau- rent Piard et son équipe ont changé d’adresse et d’enseigne par la même occasion. Au niveau du service, rien de changé, si ce n’est une qualité d’accueil améliorée du fait d’un espace plus grand. Il a triplé par rap- port à l’ancien magasin. L’endroit est clair est lumineux. Sur les présentoirs, on retrou- ve différentes gammes de

lunettes qui se déclinent dans tous les styles (de classique à très mode) et dans tous les prix. Les lunettes solaires ont aus- si leur place dans cet espace. Entre un genre chic, sport ou plus traditionnel, il y en a pour tous les goûts. “Nous sommes désormais six personnes au lieu de cinq. L’important pour nous est d’offrir plus de choix à notre clientèle et plus de service en se rendant plus disponible enco- re” indique Laurent Piard, gérant du magasin. Optissimo joue aussi la carte de la modernité sur deux points. Tout d’abord, le magasin pro- pose un espace de jeux pour les

enfants afin de permettre aux parents de choisir des lunettes en toute tranquillité. Mais il est aussi équipé d’un système vidéo et informatique qui, mieux qu’un miroir, permet à chacun de se rendre compte de l’esthétisme de la paire de lunettes une fois qu’elle est posée sur le nez. Le dispositif fonctionne aussi pour les len- tilles de couleur. “Ce simula- teur est une aide à la vente inté- ressante pour que les clients soient mieux informés.” O

Renseignement : 03 81 67 08 37

Paul Joly, le gérant de Goumois Gourmand, travaille avec deux vendeuses.

O uvert depuis le 17 juin, ce magasin de proximité bap- tisé “Goumois Gourmand” renforce indéniablement l’at- tractivité de la petite cité tou- ristique. Il offre à la population et aux vacanciers des services qui faisaient cruellement défaut dans cette partie de la vallée du Doubs aussi belle qu’éloignée de toutes les commodités commerçantes d’un bourg-centre ou d’une ville. Consciente du problème, lamuni- cipalité avait pris soin d’amé- nager un espace susceptible d’ac- cueillir une épicerie. “Cette opé- ration s’inscrivait dans le cadre de la restructuration du centre du village qui intégrait également des locaux pour le bureau de pos- te et unmagasin d’artisanat d’art”, explique Jeanne-Marie Taillard. Avant Goumois Gourmand, il y a déjà eu une tentative d’ins- tallation qui s’est soldée par un échec, le local restant ensuite inoccupé pendant près de deux ans. Les habitants et touristes n’avaient guère d’autre choix que de se rendre dans les bourgs du Plateau pour aller faire leurs courses. En 2004, la boulangerie-pâtis- serie de Belleherbe exploitée par les frères Jean-Baptiste et Paul Joly répond favorablement à l’in- vitation de participer aux jour- nées artisanales de Goumois. Un choix compréhensible dans le sens

où la maison Joly effectue régu- lièrement des tournées boulan- gères sur le secteur. “Au cours de cette manifestation, j’ai rencon- tré Jeanne-Marie Taillard. Elle m’a informé du désir des élus d’ac- cueillir un nouveau commerce de proximité sur la commune. On peut considérer que la mayon- naise a bien pris entre nous.” Comptable de formation, Paul Joly s’est montré d’autant plus intéressé qu’il venait justement de quitter son poste à la Direc- tion de l’Enseignement Catho- lique de Franche-Comté pour se consacrer pleinement au déve- loppement de la boulangerie de Belleherbe. Après étude de fai- sabilité, il présente son projet au conseil municipal qui accepte de lui louer le local. Un bail com- mercial classique est conclu entre les deux parties. Même s’il peut doubler voire tripler en période estivale, le potentiel démogra- phique de Goumois avec une population permanente d’envi- ron 200 habitants implique néces- sairement de diversifier les ser- vices proposés. Un partenariat est passé avec l’enseigne Proxi du groupe Car- refour pour tout ce qui concer- ne l’alimentation générale. “En agissant ainsi, je dispose d’une offre complète de produits de base à des prix concurrentiels. Je béné- ficie aussi des supports publici-

taires de l’enseigne.” Cette col- laboration n’interfère pas avec les autres prestations complétant l’activité de la supérette. Épice- rie, fruits et légumes, fromages, surgelés, vins, produits régio- naux, droguerie, on trouve un peu de tout chez “Goumois Gour- mand” et fort logiquement du pain livré par la boulangerie de Belleherbe. Le magasin abrite un rayon presse et jeux à grat- ter. De par sa sensibilité chré- tienne, Paul Joly a jugé oppor- tun de vendre des produitsmonas- tiques : bière, champignons, confi- tures, boissons fortifiantes, liqueurs fabriqués dans des éta- blissements religieux. Les clients profitent d’un service dépôt de pressing et livraisons à domici- le. La viabilité de l’affaire s’appuie sur des plages d’ouverture très larges. “En haute saison, on fonc- tionne tous les jours de 6 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30.” De quoi satisfaire les nombreux frontaliers, environ 350, qui pas- sent à Goumois aux premières heures du jour. Pour Marie-Jean- ne Taillard, cette supérette ne pénalise pas les deux autres com- merces déjà implantés à Gou- mois. “J’y vois plus une complé- mentarité car l’un est spécialisé dans le tabac et les articles de pêche et l’autre dans les produits régionaux et artisanaux.” O

Optissimo a triplé sa surface par rapport à son ancienne adresse.

Morteau Cuisines italiennes et rénovation intérieure

D epuis le 15 juin, la pla- ce mortuacienne accueille un troisième cuisiniste. Anne Weiss a ouvert au bas de ville l’enseigne “Côté cuisine” spécialisée dans la dis- tribution exclusive de la marque Scavolini, n°1 des cuisines en Italie. Parallèlement aux cui- sines, elle réalise également des projets de rénovation en archi- tecture intérieure. Une activi- té proposée au sein de la socié- té Atelier J.P. D’origine iranienne, Anne est venue en France préparer un diplôme d’architecte d’intérieur aux Beaux-Arts de Reims. Son parcours associe ensuite diverses expériences professionnelles entrecoupées de périodes de for- mation lui permettant aujour- d’hui de maîtriser les aspects techniques dans le domaine du bâtiment et de l’installation de cuisines. De Reims à Paris en passant par Metz, elle a tra- vaillé pour le compte de diverses entreprises : bureau d’archi- tectes d’intérieur, constructeurs

Cinéma

Tournage à l’automne du dernier film de Bernard Giraudeau Fin septembre doit commencer le tournage d’un long-métrage, “Les fragments d’An- tonin” dans le camp militaire de Valdahon. Un film qui se déroule au lendemain de la première guerre mondiale, avec Bernard Giraudeau et Sylvie Testud.

M oteur. Les alentours de Valdahon et le campmili- taire devraient servir de décor pour le prochain film de Bernard Giraudeau. Le tourna- ge, qui a déjà commencé dans la région parisienne, doit débu- ter à l’automne en Franche-Com- té, probablement à la fin sep- tembre. Premier longmétrage du scénariste Gabriel Le Bomin, le film, baptisé “les Fragments d’An- tonin” s’attache à l’histoire d’un jeune soldat, au lendemain de la première guerremondiale, sor- ti vivant des tueries mais pro- fondément traumatisé par les épreuves qu’il vient de traverser. Un psychiatre, pionnier dans le traitement des chocs psycholo- giques, s’intéresse à son cas et

tentera de lui redonner goût à la vie, de le libérer de ses bles- sures intérieures. C’est Bernard Giraudeau qui interprétera le médecin. À ses côtés, on retrou- vera, entre autres, l’actrice Syl- vie Testud, Grégory Dérangère et François Berléand. Une partie des scènes de batailles devraient être tournées au sein du camp militaire de Valdahon. Trois sites ont d’ores et déjà été repérés par l’équipe du tournage. Un village détruit et un camp de base devraient ainsi être recréés. Des tranchées vont également être reconstituées dans une par- tie du camp. Une compagnie du génie de l’armée participe d’ailleurs à la mise en place du décor et a déjà commencé à creuser les tran-

chées. Ce sera ensuite à l’équipe du filmde les aménager. D’autres lieux, aux alentours de Valdahon, pourraient également servir de décor au long-métrage, mais n’ont pas encore été définis. Ce n’est pas la première fois que le camp militaire de Valdahon accueille le tournage d’une fiction. Le réalisateur Gabriel Le Bomin y avait notamment déjà tourné en2002 sonpremier film, “lePuits”, un court métrage dont l’action se déroule aussi pendant laGran- de guerre, en 1916. Il y a plus longtemps, “La Neige et le feu”, un longmétrage de 1991 avec pour cadre cette fois la secon- de guerre mondiale, avait aussi eu Valdahon pour décor. O S.D.

“Côté cuisine” a ouvert à la mi-juin au bas de ville.

cuisiniste qui met toutes ses compétences artistiques et tech- niques au service de ses clients. Dans le cadre de son activité de rénovation, elle n’est pas tenue à fonctionner avec un fabricant exclusif. Elle agit en fonction du projet. Au-delà de l’aspect conception, elle peut également assurer la coordi- nation complète du chantier avec les différents corps de métier appelés à intervenir. “Côté cuisine” organise une jour- née portes ouvertes le lundi 26 septembre. O

vrir le Haut-Doubs. Comme d’autres, elle et son époux ne sont pas restés insensibles aux charmes locaux bien loin de l’agitation parisien- ne. en exposition. Les cuisines Sca- volini se déclinent en collec- tions correspondant à différents styles de vie et budgets. “C’est toujours du sur-mesure. Les gens ont la liberté dans le choix de l’électroménager” , confie la À l’intérieur de son magasin de 50 m 2 se trouvent 4 modèles

de maison, cuisinis- te, cabinet spécialisé dans l’agencement de boulangeries… “En 2002, j’ai choisi d’exer-

C’est toujours du sur-mesure.

cer à mon compte en architec- ture d’intérieur. Sur certains projets, j’ai travaillé avec les représentants de la marque Sca- volini.” Ceci expliquant cela. Ayant de la famille en Suisse, Anne a eu l’occasion de décou-

Made with FlippingBook Annual report